Abattage d’un olivier rendant hommage à Ilan Halimi: deux hommes interpellés

Deux hommes ont été interpellés, accusés d’avoir abattu le 15 août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) un olivier planté en mémoire d’Ilan Halimi, jeune Juif torturé à mort en 2006, a indiqué mercredi le parquet de Bobigny, confirmant une information de Paris Match.Les suspects, des frères jumeaux, vont être jugés en comparution immédiate pour destruction de bien aggravée et violation de monument dédié à la mémoire des morts commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion, a précisé le ministère public.L’abattage de l’arbre en pleine nuit avait suscité une indignation unanime au sein de la classe politique.D’après le maire DVD de la commune Hervé Chevreau, se basant sur les caméras de vidéosurveillance extérieures au jardin, un homme portant un sac à dos s’y est introduit à 1h50 alors que le parc ferme à 21H30.L’olivier avait été planté en 2011 au jardin d’Alcobendas de cette commune d’un peu plus de 50.000 habitants, située à une dizaine de kilomètres au nord de Paris.”Abattre l’arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c’est chercher à le tuer une deuxième fois. Il n’en sera rien: la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif. Tous les moyens sont déployés pour punir cet acte de haine”, avait écrit sur X le président Emmanuel Macron le jour où l’arbre a été retrouvé abattu par des agents territoriaux.Citoyen français de confession juive, Ilan Halimi, 23 ans, avait été séquestré et torturé en janvier 2006 à Bagneux (Hauts-de-Seine) par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler le “gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.Son calvaire avait suscité une vive émotion dans le pays.Mathieu Hanotin, président de l’établissement public territorial Plaine Commune, auquel appartient Epinay-sur-Seine, a condamné après l’abattage de l’olivier “un acte de vandalisme portant atteinte à la mémoire collective de ce meurtre antisémite”. Il s’est engagé dans un communiqué “à ce qu’un nouvel arbre commémoratif soit replanté dans les meilleurs délais”.Deux autres arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, dont l’un portait sa photo, avaient été sciés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.D’autres arbres avaient été replantés.Les actes antisémites ont connu une nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.

Abattage d’un olivier rendant hommage à Ilan Halimi: deux hommes interpellés

Deux hommes ont été interpellés, accusés d’avoir abattu le 15 août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) un olivier planté en mémoire d’Ilan Halimi, jeune Juif torturé à mort en 2006, a indiqué mercredi le parquet de Bobigny, confirmant une information de Paris Match.Les suspects, des frères jumeaux, vont être jugés en comparution immédiate pour destruction de bien aggravée et violation de monument dédié à la mémoire des morts commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion, a précisé le ministère public.L’abattage de l’arbre en pleine nuit avait suscité une indignation unanime au sein de la classe politique.D’après le maire DVD de la commune Hervé Chevreau, se basant sur les caméras de vidéosurveillance extérieures au jardin, un homme portant un sac à dos s’y est introduit à 1h50 alors que le parc ferme à 21H30.L’olivier avait été planté en 2011 au jardin d’Alcobendas de cette commune d’un peu plus de 50.000 habitants, située à une dizaine de kilomètres au nord de Paris.”Abattre l’arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c’est chercher à le tuer une deuxième fois. Il n’en sera rien: la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif. Tous les moyens sont déployés pour punir cet acte de haine”, avait écrit sur X le président Emmanuel Macron le jour où l’arbre a été retrouvé abattu par des agents territoriaux.Citoyen français de confession juive, Ilan Halimi, 23 ans, avait été séquestré et torturé en janvier 2006 à Bagneux (Hauts-de-Seine) par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler le “gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.Son calvaire avait suscité une vive émotion dans le pays.Mathieu Hanotin, président de l’établissement public territorial Plaine Commune, auquel appartient Epinay-sur-Seine, a condamné après l’abattage de l’olivier “un acte de vandalisme portant atteinte à la mémoire collective de ce meurtre antisémite”. Il s’est engagé dans un communiqué “à ce qu’un nouvel arbre commémoratif soit replanté dans les meilleurs délais”.Deux autres arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, dont l’un portait sa photo, avaient été sciés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.D’autres arbres avaient été replantés.Les actes antisémites ont connu une nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.

Abattage d’un olivier rendant hommage à Ilan Halimi: deux hommes interpellés

Deux hommes ont été interpellés, accusés d’avoir abattu le 15 août à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) un olivier planté en mémoire d’Ilan Halimi, jeune Juif torturé à mort en 2006, a indiqué mercredi le parquet de Bobigny, confirmant une information de Paris Match.Les suspects, des frères jumeaux, vont être jugés en comparution immédiate pour destruction de bien aggravée et violation de monument dédié à la mémoire des morts commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion, a précisé le ministère public.L’abattage de l’arbre en pleine nuit avait suscité une indignation unanime au sein de la classe politique.D’après le maire DVD de la commune Hervé Chevreau, se basant sur les caméras de vidéosurveillance extérieures au jardin, un homme portant un sac à dos s’y est introduit à 1h50 alors que le parc ferme à 21H30.L’olivier avait été planté en 2011 au jardin d’Alcobendas de cette commune d’un peu plus de 50.000 habitants, située à une dizaine de kilomètres au nord de Paris.”Abattre l’arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c’est chercher à le tuer une deuxième fois. Il n’en sera rien: la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif. Tous les moyens sont déployés pour punir cet acte de haine”, avait écrit sur X le président Emmanuel Macron le jour où l’arbre a été retrouvé abattu par des agents territoriaux.Citoyen français de confession juive, Ilan Halimi, 23 ans, avait été séquestré et torturé en janvier 2006 à Bagneux (Hauts-de-Seine) par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler le “gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.Son calvaire avait suscité une vive émotion dans le pays.Mathieu Hanotin, président de l’établissement public territorial Plaine Commune, auquel appartient Epinay-sur-Seine, a condamné après l’abattage de l’olivier “un acte de vandalisme portant atteinte à la mémoire collective de ce meurtre antisémite”. Il s’est engagé dans un communiqué “à ce qu’un nouvel arbre commémoratif soit replanté dans les meilleurs délais”.Deux autres arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, dont l’un portait sa photo, avaient été sciés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.D’autres arbres avaient été replantés.Les actes antisémites ont connu une nette progression en France depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza.Entre janvier et juin 2025, 646 actes antisémites ont été recensés en France, en baisse de 27% par rapport au premier semestre 2024, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur. Mais ils représentent plus du double que les 304 actes recensés entre janvier et juin 2023.

Israel demands UN-backed monitor retract Gaza famine report

Israel on Wednesday called on UN-backed hunger monitor the Integrated Food Security Phase Classification Initiative (IPC) to immediately retract a report which determined that famine was present in parts of Gaza.”Israel demands that the IPC will retract immediately its fabricated report and publish a notice,” the director general of Israel’s foreign ministry, Eden Bar Tal, told a press conference.He said Israel would share “evidence” of misconduct in preparing the report with IPC’s donors if the organisation fails to heed “within a short time”.Bar Tal called the IPC a “politicised” institute that is “working for an evil terror organisation”, referring to Palestinian militant group Hamas whose 2023 attack on Israel triggered the ongoing war in the Gaza Strip.The United Nations officially declared a famine in Gaza on Friday, blaming “systematic obstruction” of aid by Israel during more than 22 months of war.The Rome-based IPC said famine was affecting 500,000 people in the Gaza governorate, which covers about a fifth of the Palestinian territory including Gaza City.The IPC projected that the famine would expand to Deir el-Balah and Khan Yunis governorates by the end of September, covering around two-thirds of Gaza.Israel has severely restricted aid allowed into Gaza and at times completely cut it off during the war.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has dismissed the IPC’s findings as an “outright lie”.He said Israel “does not have a policy of starvation”, citing figures on aid it had allowed into Gaza.COGAT, an Israeli defence ministry body which oversees civil affairs in the Palestinian territories, has argued that the IPC’s findings relied on “partial data and unreliable sources”.Jean-Martin Bauer, director of the UN World Food Programme’s food security analysis, defended the IPC, saying it was the “gold standard” for these kind of assessments.

Allemagne: inauguration de la future plus grande usine de munitions d’Europe pour réarmer le continent

La future plus grande usine de munitions d’Europe a été inaugurée mercredi dans la bourgade d’Unterlüss, dans le nord de l’Allemagne, symbole des efforts fournis par les pays européens pour se réarmer en pleine guerre en Ukraine.Cet ouvrage du conglomérat allemand Rheinmetall reflète le tournant vers le réarmement engagé par Berlin après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, qui a mis fin à des années de sous-investissement, longtemps compensé par le bouclier de défense américain.”C’est très important d’être ici, car l’industrie de la défense en Allemagne, en Europe et en Amérique du Nord compte plus que jamais”, au moment où “la Russie et la Chine développent rapidement et massivement leurs armées et leurs capacités, avec très peu de transparence”, a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, invité à la cérémonie officielle.”Nous devons donc redémarrer certaines de nos lignes de production à l’arrêt, mettre au point des procédés de fabrication plus rapides et acquérir les composants nécessaires afin que, lorsque les commandes arriveront, elles puissent être livrées plus vite”, a-t-il ajouté. – “Signal très important” pour l’Ukraine -L’usine d’Unterlüss, située près de Hanovre, en est la parfaite illustration. Construite en 15 mois, elle doit fabriquer dès cette année dans des halles largement robotisées jusqu’à 25.000 obus de 155 mm, d’une portée allant jusqu’à 40 kilomètres.La production devrait atteindre rapidement 350.000 unités par an d’ici 2027, sur un site de la taille de cinq terrains de football.En pleine capacité, il s’agira de la plus grande usine de munitions d’Europe, selon Rheinmetall.Le complexe est surtout “un signal très important pour les gens en Ukraine”, a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, de retour d’un déplacement à Kiev. Les chaînes vont tourner en priorité pour honorer la commande record de l’armée allemande (Bundeswehr) en munitions, d’une valeur allant jusque 8,5 milliards d’euros, annoncée en juillet 2024. Mais une partie de la production doit aussi être redistribuée à l’Ukraine, par l’Allemagne ou d’autres pays achetant à Rheinmetall ses obus.”L’Allemagne doit être prête à assumer davantage de responsabilités pour la sécurité en Europe”, a martelé de son côté le ministre allemand de la Défense, le social-démocrate Boris Pistorius.L’usine, située en pleine lande de Lunebourg, au sein d’un complexe industriel de Rheinmetall, revêt “une importance stratégique” pour l’entreprise mais aussi “pour la République fédérale d’Allemagne et pour l’Europe”, a souligné le patron du groupe basé à Düsseldorf (ouest), Armin Papperger.- Partenariat avec Lockheed Martin -Rheinmetall, coté à l’indice Dax des principales valeurs de la Bourse de Francfort, est le plus gros fabriquant européen de munitions pour chars et pièces d’artillerie, devant le norvégien Nammo et le français Nexter. Le groupe a investi plus de 500  millions d’euros pour construire ce nouveau site, créant 500 emplois.Des moteurs de fusées seront également fabriqués sur place à partir de l’an prochain, en partenariat avec l’américain Lockheed Martin, avec lequel Rheinmetall coopère déjà, a appris l’AFP.Le complexe d’Unterlüss produit déjà des obus de 120 mm destinés aux chars Leopard 2, utilisés sur le front par l’armée ukrainienne.Face à la pénurie de personnel qui frappe son armée, le gouvernement allemand a adopté mercredi un projet de loi pour accélérer le recrutement. Le texte vise à attirer des volontaires, tout en prévoyant un service militaire obligatoire partiel si les effectifs sont insuffisants.En ajoutant les investissements en matériels, qui font partout défaut, Berlin prévoit une montée en puissance continue de son effort de défense pour atteindre 3,5% du PIB en 2029, soit plus du triple de son niveau d’avant-guerre en Ukraine. “Nous sommes un partenaire fiable” pour l’Otan, a assuré M. Klingbeil.

Allemagne: inauguration de la future plus grande usine de munitions d’Europe pour réarmer le continent

La future plus grande usine de munitions d’Europe a été inaugurée mercredi dans la bourgade d’Unterlüss, dans le nord de l’Allemagne, symbole des efforts fournis par les pays européens pour se réarmer en pleine guerre en Ukraine.Cet ouvrage du conglomérat allemand Rheinmetall reflète le tournant vers le réarmement engagé par Berlin après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, qui a mis fin à des années de sous-investissement, longtemps compensé par le bouclier de défense américain.”C’est très important d’être ici, car l’industrie de la défense en Allemagne, en Europe et en Amérique du Nord compte plus que jamais”, au moment où “la Russie et la Chine développent rapidement et massivement leurs armées et leurs capacités, avec très peu de transparence”, a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, invité à la cérémonie officielle.”Nous devons donc redémarrer certaines de nos lignes de production à l’arrêt, mettre au point des procédés de fabrication plus rapides et acquérir les composants nécessaires afin que, lorsque les commandes arriveront, elles puissent être livrées plus vite”, a-t-il ajouté. – “Signal très important” pour l’Ukraine -L’usine d’Unterlüss, située près de Hanovre, en est la parfaite illustration. Construite en 15 mois, elle doit fabriquer dès cette année dans des halles largement robotisées jusqu’à 25.000 obus de 155 mm, d’une portée allant jusqu’à 40 kilomètres.La production devrait atteindre rapidement 350.000 unités par an d’ici 2027, sur un site de la taille de cinq terrains de football.En pleine capacité, il s’agira de la plus grande usine de munitions d’Europe, selon Rheinmetall.Le complexe est surtout “un signal très important pour les gens en Ukraine”, a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, de retour d’un déplacement à Kiev. Les chaînes vont tourner en priorité pour honorer la commande record de l’armée allemande (Bundeswehr) en munitions, d’une valeur allant jusque 8,5 milliards d’euros, annoncée en juillet 2024. Mais une partie de la production doit aussi être redistribuée à l’Ukraine, par l’Allemagne ou d’autres pays achetant à Rheinmetall ses obus.”L’Allemagne doit être prête à assumer davantage de responsabilités pour la sécurité en Europe”, a martelé de son côté le ministre allemand de la Défense, le social-démocrate Boris Pistorius.L’usine, située en pleine lande de Lunebourg, au sein d’un complexe industriel de Rheinmetall, revêt “une importance stratégique” pour l’entreprise mais aussi “pour la République fédérale d’Allemagne et pour l’Europe”, a souligné le patron du groupe basé à Düsseldorf (ouest), Armin Papperger.- Partenariat avec Lockheed Martin -Rheinmetall, coté à l’indice Dax des principales valeurs de la Bourse de Francfort, est le plus gros fabriquant européen de munitions pour chars et pièces d’artillerie, devant le norvégien Nammo et le français Nexter. Le groupe a investi plus de 500  millions d’euros pour construire ce nouveau site, créant 500 emplois.Des moteurs de fusées seront également fabriqués sur place à partir de l’an prochain, en partenariat avec l’américain Lockheed Martin, avec lequel Rheinmetall coopère déjà, a appris l’AFP.Le complexe d’Unterlüss produit déjà des obus de 120 mm destinés aux chars Leopard 2, utilisés sur le front par l’armée ukrainienne.Face à la pénurie de personnel qui frappe son armée, le gouvernement allemand a adopté mercredi un projet de loi pour accélérer le recrutement. Le texte vise à attirer des volontaires, tout en prévoyant un service militaire obligatoire partiel si les effectifs sont insuffisants.En ajoutant les investissements en matériels, qui font partout défaut, Berlin prévoit une montée en puissance continue de son effort de défense pour atteindre 3,5% du PIB en 2029, soit plus du triple de son niveau d’avant-guerre en Ukraine. “Nous sommes un partenaire fiable” pour l’Otan, a assuré M. Klingbeil.

Hongrie : une vidéo d’un “palais” de la famille Orban atteint 700.000 vues

Une vidéo d’un “palais” appartenant au père du Premier ministre hongrois Viktor Orban a enregistré mercredi 700.000 vues sur un réseau social, après avoir été postée par un député indépendant connu pour son combat contre la corruption.Ces images, où figurent notamment un jardin soigné, une piscine et une immense salle à manger, prouvent qu’il s’agit “d’une propriété de luxe”, et non d’une humble ferme comme le prétend son propriétaire, a estimé l’élu indépendant Akos Hadhazy, qui explique avoir tourné ces images la semaine dernière, après s’être invité sur place.Elles montrent qu'”Orban et ses complices se construisent un palais” avec l’argent des contribuables, a écrit un internaute dans un commentaire publié sous la vidéo, qui a atteint 700.000 vues sur le réseau social Facebook. Andras Kaukucsi, un autre commentateur, a suggéré que le domaine pourrait être utilisé comme orphelinat ou hôpital.Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto a accusé le député indépendant d’avoir enfreint la loi en s’introduisant sur les lieux sans autorisation.Ces dernières années, de nombreux articles de presse ont suggéré que Viktor Orban utilisait ce manoir dit d’Hatvanpuszta comme lieu de retraite privé. Le “palais” se situe près de sa ville natale de Felcsut, à environ 34 kilomètres à l’ouest de Budapest. Mais le leader ultraconservateur nie être le propriétaire du château, qui a fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines.Son père, Gyozo, âgé de 84 ans, a récemment confié au tabloïd pro-gouvernemental Bors avoir acheté Hatvanpuszta en 2011 pour reconstituer une ferme modèle, établie à cet endroit par un archiduc des Habsbourg au XIXe siècle.Le succès viral de ces images intervient dans un contexte de frustration généralisée face à la corruption en Hongrie. L’entourage de Viktor Orban est soupçonné de s’être enrichi de manière spectaculaire grâce à des appels d’offres publics.L’UE a gelé environ 19 milliards d’euros (22 milliards de dollars) de fonds destinés à ce pays d’Europe centrale, notamment en raison de soupçons de corruption dans les marchés publics.Depuis le retour au pouvoir de Viktor Orban en 2010, la Hongrie est passée de la 50e à la 82e place dans le classement de l’ONG Transparency International sur la corruption, arrivant dernière parmi les membres de l’UE en 2024.Le gouvernement Orban dément les accusations de corruption.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Toni, hippopotame pygmée, nouvelle recrue du zoo de Mulhouse

Elle était la coqueluche du zoo de Berlin, elle est en passe de devenir l’attraction du zoo de Mulhouse: élégante hippopotame pygmée à la peau noire luisante arrivée dans le cadre d’un programme européen pour les espèces menacées, Toni est présentée depuis mercredi au public.Le mammifère à la silhouette tout en rondeurs a déjà bâti une singulière notoriété depuis sa naissance en juin 2024 au zoo de Berlin, qui a multiplié les vidéos de ses aventures -aquatiques ou terrestres- sur les réseaux sociaux et cumulé des millions de vues.Désormais adolescente, Toni arrive au Parc zoologique de Mulhouse (Haut-Rhin) dans le cadre d’un programme visant à protéger cette espèce classée “en danger” sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).Elle retrouve sur place Voobadee, un homologue mâle arrivé cet été en provenance de Bâle, et le zoo espère les voir se reproduire dans les trois années qui viennent, a des fins de conservation de l’espèce.”Dans les parcs où ces hippopotames sont nés, leurs parents respectifs restent des couples reproducteurs, et il est nécessaire de faire partir ces jeunes dans une autre institution afin de créer un nouveau couple”, explique Tony Souvignet, responsable du pôle sciences et conservation au parc zoologique de Mulhouse. “Le but c’est de préserver la diversité génétique, pour avoir les populations les plus saines possibles.”Pour préparer cette arrivée, deux soigneurs ont suivi une formation dans un autre parc accueillant déjà des hippopotames pygmées – bien plus petits que les hippopotames amphibiens – pour les accueillir dans les meilleures conditions.”J’aime ces animaux, à la fois discrets, timides et hyper curieux. On les habitue à être à l’aise avec nous”, indique Enzo Monterosso, soigneur animalier. “Toni est très détendue, Voobadee est plus réservé, il y a donc deux méthodes de désensibilisation a développer avec eux, c’est très enrichissant.”Selon le Parc zoologique de Mulhouse, la population d’hippopotames pygmées en Europe s’élève à 120 individus présents dans 65 zoos.Depuis l’ouverture de son espace “Horizon Afrique” début août, le parc mulhousien a annoncé renforcer son soutien financier à des programmes de conservation in situ des espèces, notamment en Côte-d’Ivoire pour les hippopotames pygmées.