Puissante attaque russe contre Kharkhiv, cinq morts en Ukraine
Des frappes russes ont tué cinq personnes et fait plus de vingt blessés dans la nuit de vendredi à samedi en Ukraine, où Kharkiv a été particulièrement ciblée, après la promesse de Moscou d’une “riposte” à la destruction d’une partie de sa flotte aérienne.L’attaque a touché notamment Kherson (sud) et Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, qui a subi “l’attaque la plus puissante depuis le début de la guerre”, selon son maire, Igor Terekhov.La Russie a multiplié les frappes contre l’Ukraine ces dernières semaines et les négociations directes organisées en Turquie n’ont pas abouti à l’instauration d’une trêve.”La Russie continue sa terreur contre les civils”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à “accroître la pression sur Moscou” pour “mettre fin aux massacres et destructions perpétrées par la Russie”.Rare avancée concrète dans les négociations, Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.Selon l’armée de l’Air ukrainienne, un total de 206 drones Shahed et neuf missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.- “Plus puissante -A Kharkiv, trois personnes ont été tuées et au moins 17 blessées, selon Igor Terekhov, le maire notant au total “au moins 40 explosions” dans cette ville de quelque 1,4 million d’habitants située à moins de 30 km de la frontière russe, dans le nord-est du pays.Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d’Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a précisé l’édile.Un couple de quinqagénaires a par ailleurs péri dans l’attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom, Oleksandr Prokudin. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).La Russie avait mené dans la nuit de jeudi à vendredi à l’échelle du pays une de ses attaques les plus massives depuis le début de la guerre, avec 407 drones et 45 missiles, selon l’armée ukrainienne.Le bilan de cette attaque s’est alourdi samedi à au moins cinq morts avec la découverte du corps d’une jeune femme dans des décombres à Loutsk, près de la frontière polonaise.- “Riposte” -Moscou a évoqué vendredi “une riposte” après les attaques ukrainiennes qui ont visé dimanche plusieurs aérodromes russes loin du front, destruction de plusieurs bombardiers à la clé.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”.”Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit dans la nuit 36 drones ukrainiens dans les régions de Moscou, de Koursk et de Smolensk notamment.Cette attaque a conduit à la fermeture momentanée du principal aéroport de Moscou, Cheremetievo, selon les autorités aériennes.L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.
Puissante attaque russe contre Kharkhiv, cinq morts en Ukraine
Des frappes russes ont tué cinq personnes et fait plus de vingt blessés dans la nuit de vendredi à samedi en Ukraine, où Kharkiv a été particulièrement ciblée, après la promesse de Moscou d’une “riposte” à la destruction d’une partie de sa flotte aérienne.L’attaque a touché notamment Kherson (sud) et Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, qui a subi “l’attaque la plus puissante depuis le début de la guerre”, selon son maire, Igor Terekhov.La Russie a multiplié les frappes contre l’Ukraine ces dernières semaines et les négociations directes organisées en Turquie n’ont pas abouti à l’instauration d’une trêve.”La Russie continue sa terreur contre les civils”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à “accroître la pression sur Moscou” pour “mettre fin aux massacres et destructions perpétrées par la Russie”.Rare avancée concrète dans les négociations, Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.Selon l’armée de l’Air ukrainienne, un total de 206 drones Shahed et neuf missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.- “Plus puissante -A Kharkiv, trois personnes ont été tuées et au moins 17 blessées, selon Igor Terekhov, le maire notant au total “au moins 40 explosions” dans cette ville de quelque 1,4 million d’habitants située à moins de 30 km de la frontière russe, dans le nord-est du pays.Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d’Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a précisé l’édile.Un couple de quinqagénaires a par ailleurs péri dans l’attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom, Oleksandr Prokudin. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).La Russie avait mené dans la nuit de jeudi à vendredi à l’échelle du pays une de ses attaques les plus massives depuis le début de la guerre, avec 407 drones et 45 missiles, selon l’armée ukrainienne.Le bilan de cette attaque s’est alourdi samedi à au moins cinq morts avec la découverte du corps d’une jeune femme dans des décombres à Loutsk, près de la frontière polonaise.- “Riposte” -Moscou a évoqué vendredi “une riposte” après les attaques ukrainiennes qui ont visé dimanche plusieurs aérodromes russes loin du front, destruction de plusieurs bombardiers à la clé.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”.”Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit dans la nuit 36 drones ukrainiens dans les régions de Moscou, de Koursk et de Smolensk notamment.Cette attaque a conduit à la fermeture momentanée du principal aéroport de Moscou, Cheremetievo, selon les autorités aériennes.L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.
Kenya NGO saves turtles from nets, plastic and rising tidesSat, 07 Jun 2025 06:03:12 GMT
A small charity on the Kenyan coast has become vital to the region’s majestic turtle population, saving thousands from poachers, fishermen’s nets and ever-worsening plastic pollution. On the beach of the seaside town of Watamu, it takes four men to heave the huge Loggerhead sea turtle into the back of a car. She has just been saved …
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Chine: début du redoutable examen d’entrée à l’université pour 13 millions d’ados
Des parents émus accompagnent leurs enfants, le visage concentré, jusqu’aux grilles d’un centre d’examen à Pékin : la Chine entre samedi dans la période du “Gaokao”, cet examen de fin d’études secondaires très compétitif.A l’échelle nationale, ce sont environ 13,35 millions d’élèves qui se présentent à l’examen cette année, selon le ministère de l’Education. Un chiffre considérable, bien qu’en légère baisse par rapport à l’année précédente.Le Gaokao représente “l’aboutissement de douze années de labeur intense”, témoigne Madame Chen, tout en agitant un éventail devant sa fille, élève en terminale, qui relit ses notes une dernière fois.Elle “a surmonté des difficultés, et nous aussi, en tant que parents”, ajoute-t-elle.”Mais je ne suis pas nerveuse, plutôt excitée. Je suis certaine que ma fille obtiendra de bons résultats.”Considéré comme l’un des examens les plus exigeants au monde, le Gaokao, ou “examen pour les études supérieures” en mandarin, évalue les élèves sur l’ensemble des connaissances acquises durant leur scolarité, à travers des épreuves de chinois, de mathématiques ou encore d’anglais.Les résultats de cet examen déterminent en grande partie l’accès des candidats à l’enseignement supérieur, ainsi que le prestige de l’université qu’ils pourront intégrer.Devant cet établissement du centre de Pékin, les professeurs et le personnel scolaire sont venus apporter leur soutien au premier jour de l’examen, brandissant des pancartes d’encouragement.Certains candidats, vêtus de leur uniforme, semblent paniqués, à l’image de cette jeune fille serrant la main de sa mère, les larmes aux yeux.”En tant que parents, nous n’avons pas besoin d’être trop exigeants envers nos enfants, car ils sont déjà sous très forte pression”, observe Madame Wang, alors que son fils vient d’entrer dans la salle d’examen.Comme de nombreuses mamans, elle a revêtu le qipao, une robe traditionnelle ajustée.”Cela montre le souhait d’une réussite éclatante à l’examen”, souligne-t-elle avec le sourire.Porté par le boom économique qui a entraîné une hausse du niveau de vie, l’enseignement supérieur s’est rapidement développé en Chine au cours des dernières décennies.Mais le marché de l’emploi sur lequel se retrouvent les jeunes diplômés n’est plus aussi dynamique qu’auparavant.En avril 2025, 15,8% des jeunes de 16 à 24 ans vivant en milieu urbain étaient sans emploi, selon les données du Bureau national des statistiques.Conscients de cette pression, les élèves chinois préparent assidûment cet instant dès leur plus jeune âge, souvent à coup de cours supplémentaires incessants.- Lutte contre la fraude -Sur le réseau social chinois Weibo, le Gaokao était le principal sujet discuté samedi matin, avec de nombreuses vidéos fournissant de derniers conseils aux lycéens.”Je n’arrive pas à dormir avant le Gaokao”, figurait parmi les principales recherches sur la plateforme la veille au soir.Plus tôt dans la semaine, des vidéos montraient des foules nombreuses, parfois composée d’orchestres, escortant les cars scolaires transportant les élèves jusqu’aux centres d’examen.Comme chaque année, les autorités sont sur le qui-vive face aux tricheries et aux perturbations durant l’examen.Le vice-premier ministre chinois, Ding Xuexiang, a appelé cette semaine à l’organisation d’un “Gaokao sûr”, soulignant l’importance d’une lutte rigoureuse contre la fraude. Les alentours des centres d’examen sont également étroitement sécurisés par la police, des voies fermées à la circulation et plusieurs villes interdisent aux automobilistes de klaxonner pour ne pas perturber la concentration des élèves.Dans certaines écoles, la reconnaissance faciale est même employée pour éviter la fraude.- Aucune limite d’âge -Le taux d’admission à l’université des candidats au Gaokao a dépassé les 80% à 90% ces dernières années.Mais de nombreux étudiants, déçus par leur résultat, choisissent de repasser l’examen l’année suivante. Le Gaokao n’imposant aucune limite d’âge, certains candidats sont devenus célèbres pour avoir tenté l’examen des dizaines de fois, soit après l’avoir échoué, soit pour n’avoir pas obtenu l’université de leurs rêves.Dans ce lycée du centre de Pékin, une dizaine des quelque 600 élèves de terminale seulement décrocheront une place dans l’une des meilleurs universités de la capitale, glisse un enseignant qui souhaite rester anonyme.”Même si la pression est forte, je pense que ce système est équitable”, confie à l’AFP Jiang, un lycéen de terminale qui se présente par son nom de famille. Lui rêve d’intégrer une université de la capitale dans une filière d’aéronautique ou d’aérospatial, mais il reste calme peu avant l’examen de chinois, l’une des trois épreuves obligatoires.”Je me suis préparé au mieux, donc c’est inutile de stresser maintenant”, note-t-il.”Désormais, advienne que pourra. De toute façon, je ne peux plus rien contrôler”.