Suède: sur les lieux de la fusillade, une “scène d’enfer”

Une “scène d’enfer” s’est déroulée dans le centre de formation pour adultes d’Örebro (centre) où un tireur a tué dix personnes de plusieurs nationalités, traumatisant la Suède, ont rapporté jeudi les policiers suédois.Deux jours après la tuerie qui a aussi fait six blessés, le portrait de l’auteur esquissé par la presse suédoise dessine un homme reclus ayant des problèmes psychologiques. La chaîne de télévision TV4 a relevé que le centre d’éducation pour adultes abritait également des cours de suédois pour des immigrés mais la police a souligné qu’elle n’avait pas encore éclairci le mobile de ce massacre.Les policiers dépêchés sur les lieux du drame mardi après-midi ont relaté “ce qui pourrait être décrit comme un enfer: des morts, des cris et de la fumée”, a indiqué un responsable de la police, Lars Wirén, lors d’une conférence de presse.Les premiers policiers sont arrivés cinq minutes après la première alerte évoquant une fusillade à 12H33 (11H33 GMT), et 10 minutes après cette alerte sont arrivés les premières équipes d’intervention spécialisée.Ils ont procédé à une “fouille longue” du local partiellement enfumé, qui s’est achevée au bout d’une heure environ lorsque le tireur présumé a été “retrouvé mort avec plusieurs armes à ses côtés”.De son côté, la policière chargée de l’enquête, Anna Bergqvist, a fait état d'”une attaque effroyable”.”Les techniciens ont trouvé dix chargeurs vides à l’intérieur. Ils ont récupéré énormément de douilles”, a-t-elle dit à des journalistes. “Il y a eu un nombre incroyable de tirs à l’intérieur, et il lui restait même des munitions qui n’ont pas été utilisées”.Selon la police, l’auteur de la fusillade a vraisemblablement agi seul et s’est suicidé après son geste. Trois armes ont été retrouvées à ses côtés.- Etui de guitare-Si la police ne confirme toujours pas son nom, la presse suédoise l’a identifié comme étant Rickard Andersson.Agé de 35 ans, l’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques, rapportent les médias. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Selon Aftonbladet, il aurait caché ses armes dans un étui à guitare et aurait revêtu une tenue militaire dans les toilettes du centre de formation avant la fusillade. La chaîne TV4 a diffusé une vidéo filmée par un étudiant qui se cachait dans les toilettes. On entend des coups de feu à l’extérieur et, après que TV4 a isolé le son, on peut entendre une personne crier “Vous allez quitter l’Europe!”. “Nous pensons savoir qui est l’auteur du crime, son identité, mais nous ne confirmerons aucune information de ce type avant d’avoir reçu les résultats des échantillons d’ADN que nous avons envoyés à l’Agence de médecine légale”, a indiqué Anna Bergqvist.Les enquêteurs ont révélé que l’assaillant détenait un permis pour quatre armes de chasse et que certaines informations laissaient penser qu’il avait dans le passé fréquenté le centre de formation.- Bosnienne, Syriens -Concernant les victimes, elles sont de “plusieurs nationalités, différents sexes et âges”, a précisé Anna Bergqvist à l’AFP.L’ambassade de Syrie à Stockholm a exprimé ses “condoléances” à deux familles syriennes, a-t-elle indiqué sans plus de détail dans un communiqué.Une ressortissante de Bosnie-Herzégovine a été tuée et un ressortissant de ce pays des Balkans a été blessé, a indiqué pour sa part le ministère bosnien des Affaires étrangères dans un communiqué, soulignant qu’il se fondait sur des informations données par les familles vivant à Örebro.Cette fusillade, “la pire tuerie de masse” de l’histoire suédoise selon le Premier ministre Ulf Kristersson, a bouleversé le pays.Sur place, des anonymes continuent de venir déposer des mots, des fleurs et des bougies.”Il y a aussi +beaucoup+ d’amour dans le monde. Cela peut être facile à oublier après un acte aussi haineux que celui-ci…”, peut-on lire parmi les tulipes, roses et chrysanthèmes.Retraitée de 68 ans, Margaretha est venue déposer une bougie sur un sol givré.Vêtue d’un manteau noir, capuche relevée et lunettes de soleil vissées sur le nez, elle raconte son effroi, sous un soleil hivernal.”C’est incompréhensible, je ne suis pas étonnée mais c’est incompréhensible”, dit-elle à l’AFP. “Il y a tellement de fusillades, d’explosions, c’est devenu notre quotidien maintenant, malheureusement”.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées.Après la fusillade, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. 
Une “scène d’enfer” s’est déroulée dans le centre de formation pour adultes d’Örebro (centre) où un tireur a tué dix personnes de plusieurs nationalités, traumatisant la Suède, ont rapporté jeudi les policiers suédois.Deux jours après la tuerie qui a aussi fait six blessés, le portrait de l’auteur esquissé par la presse suédoise dessine un homme reclus ayant des problèmes psychologiques. La chaîne de télévision TV4 a relevé que le centre d’éducation pour adultes abritait également des cours de suédois pour des immigrés mais la police a souligné qu’elle n’avait pas encore éclairci le mobile de ce massacre.Les policiers dépêchés sur les lieux du drame mardi après-midi ont relaté “ce qui pourrait être décrit comme un enfer: des morts, des cris et de la fumée”, a indiqué un responsable de la police, Lars Wirén, lors d’une conférence de presse.Les premiers policiers sont arrivés cinq minutes après la première alerte évoquant une fusillade à 12H33 (11H33 GMT), et 10 minutes après cette alerte sont arrivés les premières équipes d’intervention spécialisée.Ils ont procédé à une “fouille longue” du local partiellement enfumé, qui s’est achevée au bout d’une heure environ lorsque le tireur présumé a été “retrouvé mort avec plusieurs armes à ses côtés”.De son côté, la policière chargée de l’enquête, Anna Bergqvist, a fait état d'”une attaque effroyable”.”Les techniciens ont trouvé dix chargeurs vides à l’intérieur. Ils ont récupéré énormément de douilles”, a-t-elle dit à des journalistes. “Il y a eu un nombre incroyable de tirs à l’intérieur, et il lui restait même des munitions qui n’ont pas été utilisées”.Selon la police, l’auteur de la fusillade a vraisemblablement agi seul et s’est suicidé après son geste. Trois armes ont été retrouvées à ses côtés.- Etui de guitare-Si la police ne confirme toujours pas son nom, la presse suédoise l’a identifié comme étant Rickard Andersson.Agé de 35 ans, l’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques, rapportent les médias. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Selon Aftonbladet, il aurait caché ses armes dans un étui à guitare et aurait revêtu une tenue militaire dans les toilettes du centre de formation avant la fusillade. La chaîne TV4 a diffusé une vidéo filmée par un étudiant qui se cachait dans les toilettes. On entend des coups de feu à l’extérieur et, après que TV4 a isolé le son, on peut entendre une personne crier “Vous allez quitter l’Europe!”. “Nous pensons savoir qui est l’auteur du crime, son identité, mais nous ne confirmerons aucune information de ce type avant d’avoir reçu les résultats des échantillons d’ADN que nous avons envoyés à l’Agence de médecine légale”, a indiqué Anna Bergqvist.Les enquêteurs ont révélé que l’assaillant détenait un permis pour quatre armes de chasse et que certaines informations laissaient penser qu’il avait dans le passé fréquenté le centre de formation.- Bosnienne, Syriens -Concernant les victimes, elles sont de “plusieurs nationalités, différents sexes et âges”, a précisé Anna Bergqvist à l’AFP.L’ambassade de Syrie à Stockholm a exprimé ses “condoléances” à deux familles syriennes, a-t-elle indiqué sans plus de détail dans un communiqué.Une ressortissante de Bosnie-Herzégovine a été tuée et un ressortissant de ce pays des Balkans a été blessé, a indiqué pour sa part le ministère bosnien des Affaires étrangères dans un communiqué, soulignant qu’il se fondait sur des informations données par les familles vivant à Örebro.Cette fusillade, “la pire tuerie de masse” de l’histoire suédoise selon le Premier ministre Ulf Kristersson, a bouleversé le pays.Sur place, des anonymes continuent de venir déposer des mots, des fleurs et des bougies.”Il y a aussi +beaucoup+ d’amour dans le monde. Cela peut être facile à oublier après un acte aussi haineux que celui-ci…”, peut-on lire parmi les tulipes, roses et chrysanthèmes.Retraitée de 68 ans, Margaretha est venue déposer une bougie sur un sol givré.Vêtue d’un manteau noir, capuche relevée et lunettes de soleil vissées sur le nez, elle raconte son effroi, sous un soleil hivernal.”C’est incompréhensible, je ne suis pas étonnée mais c’est incompréhensible”, dit-elle à l’AFP. “Il y a tellement de fusillades, d’explosions, c’est devenu notre quotidien maintenant, malheureusement”.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées.Après la fusillade, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles.