Rubio rencontre Netanyahu à Jérusalem pour parler des conséquences de la frappe au Qatar

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio rencontre lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour examiner les conséquences d’une attaque israélienne contre des dirigeants du Hamas au Qatar et ses répercussions sur les efforts visant à instaurer une trêve à Gaza.La rencontre a débuté à 11h00 (08h00 GMT) à Jérusalem, selon le bureau de M. Netanyahu.M. Rubio a indiqué à des journalistes qu’il comptait parler avec le Premier ministre de l’offensive militaire israélienne en cours sur Gaza-ville, ainsi que des discussions au sein du gouvernement israélien sur l’opportunité d’annexer des territoires en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, dans le but d’empêcher la création d’un État palestinien.Il a affirmé que le président américain Donald Trump souhaitait que la guerre de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, sur Israël, soit “terminée”, ce qui doit passer selon lui par la libération des tous les otages enlevés ce jour-là et des garanties sur le fait que le Hamas “ne soit plus une menace” pour Israël.La visite de M. Rubio avait été prévue avant la frappe israélienne qui a visé des dirigeants du Hamas, le 9 septembre au Qatar, et a fortement contrarié Donald Trump. M. Trump, pendant des années fervent défenseur de M. Netanyahu, a de nouveau exprimé dimanche son soutien au Qatar, qui abrite la plus grande base aérienne américaine de la région et a courtisé assidûment le président américain, notamment en lui offrant un jet de luxe.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a déclaré M. Trump à des journalistes.Washington est l’allié numéro un d’Israël, mais aussi un proche allié du Qatar, pays à la pointe des efforts diplomatiques, avec l’Egypte et les Etats-Unis, en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza.La visite de M. Rubio vise à afficher la solidarité des Etats-Unis avec Israël à une semaine d’un sommet codirigé par la France et l’Arabie saoudite aux Nations unies et destiné à promouvoir la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, ce à quoi s’opposent fermement M. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite.- “Capitale éternelle” -Le secrétaire d’Etat a indiqué que l’attaque israélienne à Doha ne le détournait pas du but initial de sa visite.Cette frappe “ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël, mais nous allons devoir en parler”, a déclaré M. Rubio avant son départ.”Nous ne sommes évidemment pas contents de (cette attaque mais) nous devons aller de l’avant et déterminer ce qui va se passer ensuite”, a-t-il ajouté.La frappe visait des dirigeants du Hamas réunis pour examiner une nouvelle proposition de cessez-le-feu américaine pour Gaza.Elle a fait six morts, cinq Palestiniens membres du Hamas et un policier qatari.Catholique pratiquant, M. Rubio s’est recueilli dimanche avec M. Netanyahu au mur des Lamentations, lieu le plus sacré du judaïsme où les juifs sont autorisés à prier.Le mur des Lamentations, vestige du Second Temple juif, détruit par les Romains en l’an 70, est situé à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967.M. Rubio a ensuite déclaré sur X que Jérusalem était la “capitale éternelle” d’Israël.M. Netanyahu a assuré que l’alliance d’Israël avec les États-Unis n’avait “jamais été aussi forte”.Les Etats-Unis sont un des rares pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, enjeu clef du conflit israélo-palestinien.M. Rubio devrait assister lundi à l’inauguration d’un tunnel qui passe sous le quartier palestinien de Silwan jusqu’aux lieux saints, au coeur de la Vieille ville.Fakhri Abu Diab, 63 ans, porte-parole des habitants palestiniens de Silwan, a déclaré à des journalistes que M. Rubio devrait plutôt aller voir les maisons, comme la sienne, qui ont été démolies par Israël dans ce que les Palestiniens dénoncent comme une campagne ciblée visant à les effacer.”Au lieu de se ranger du côté du droit international, les États-Unis choisissent de suivre les extrémistes et l’extrême droite, et ignorent notre histoire”, a-t-il affirmé.L’annexion de Jérusalem-Est n’est pas reconnue par les Nations unies, et l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas souhaite faire de ce secteur la capitale de l’Etat palestinien pleinement souverain et indépendant auquel aspirent les Palestiniens.  
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio rencontre lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour examiner les conséquences d’une attaque israélienne contre des dirigeants du Hamas au Qatar et ses répercussions sur les efforts visant à instaurer une trêve à Gaza.La rencontre a débuté à 11h00 (08h00 GMT) à Jérusalem, selon le bureau de M. Netanyahu.M. Rubio a indiqué à des journalistes qu’il comptait parler avec le Premier ministre de l’offensive militaire israélienne en cours sur Gaza-ville, ainsi que des discussions au sein du gouvernement israélien sur l’opportunité d’annexer des territoires en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, dans le but d’empêcher la création d’un État palestinien.Il a affirmé que le président américain Donald Trump souhaitait que la guerre de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, sur Israël, soit “terminée”, ce qui doit passer selon lui par la libération des tous les otages enlevés ce jour-là et des garanties sur le fait que le Hamas “ne soit plus une menace” pour Israël.La visite de M. Rubio avait été prévue avant la frappe israélienne qui a visé des dirigeants du Hamas, le 9 septembre au Qatar, et a fortement contrarié Donald Trump. M. Trump, pendant des années fervent défenseur de M. Netanyahu, a de nouveau exprimé dimanche son soutien au Qatar, qui abrite la plus grande base aérienne américaine de la région et a courtisé assidûment le président américain, notamment en lui offrant un jet de luxe.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a déclaré M. Trump à des journalistes.Washington est l’allié numéro un d’Israël, mais aussi un proche allié du Qatar, pays à la pointe des efforts diplomatiques, avec l’Egypte et les Etats-Unis, en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza.La visite de M. Rubio vise à afficher la solidarité des Etats-Unis avec Israël à une semaine d’un sommet codirigé par la France et l’Arabie saoudite aux Nations unies et destiné à promouvoir la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine, ce à quoi s’opposent fermement M. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite.- “Capitale éternelle” -Le secrétaire d’Etat a indiqué que l’attaque israélienne à Doha ne le détournait pas du but initial de sa visite.Cette frappe “ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël, mais nous allons devoir en parler”, a déclaré M. Rubio avant son départ.”Nous ne sommes évidemment pas contents de (cette attaque mais) nous devons aller de l’avant et déterminer ce qui va se passer ensuite”, a-t-il ajouté.La frappe visait des dirigeants du Hamas réunis pour examiner une nouvelle proposition de cessez-le-feu américaine pour Gaza.Elle a fait six morts, cinq Palestiniens membres du Hamas et un policier qatari.Catholique pratiquant, M. Rubio s’est recueilli dimanche avec M. Netanyahu au mur des Lamentations, lieu le plus sacré du judaïsme où les juifs sont autorisés à prier.Le mur des Lamentations, vestige du Second Temple juif, détruit par les Romains en l’an 70, est situé à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967.M. Rubio a ensuite déclaré sur X que Jérusalem était la “capitale éternelle” d’Israël.M. Netanyahu a assuré que l’alliance d’Israël avec les États-Unis n’avait “jamais été aussi forte”.Les Etats-Unis sont un des rares pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, enjeu clef du conflit israélo-palestinien.M. Rubio devrait assister lundi à l’inauguration d’un tunnel qui passe sous le quartier palestinien de Silwan jusqu’aux lieux saints, au coeur de la Vieille ville.Fakhri Abu Diab, 63 ans, porte-parole des habitants palestiniens de Silwan, a déclaré à des journalistes que M. Rubio devrait plutôt aller voir les maisons, comme la sienne, qui ont été démolies par Israël dans ce que les Palestiniens dénoncent comme une campagne ciblée visant à les effacer.”Au lieu de se ranger du côté du droit international, les États-Unis choisissent de suivre les extrémistes et l’extrême droite, et ignorent notre histoire”, a-t-il affirmé.L’annexion de Jérusalem-Est n’est pas reconnue par les Nations unies, et l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas souhaite faire de ce secteur la capitale de l’Etat palestinien pleinement souverain et indépendant auquel aspirent les Palestiniens.