L’ex-Premier ministre Jean Castex, actuel PDG de la RATP, a déclaré le 11 avril en conseil d’administration qu’il ne serait pas candidat à la présidence de la SNCF, démentant des informations de presse, a indiqué jeudi à l’AFP une source au sein de la direction de la régie de transports.Devant le conseil d’administration de l’entreprise publique réuni vendredi, M. Castex a fait savoir qu’il n’avait écrit aucune lettre de candidature pour remplacer Jean-Pierre Farandou, qui quittera la direction de la SNCF d’ici cet été en raison de la limite d’âge (68 ans).”Je n’ai jamais écrit à l’Élysée, ni à une autre autorité, et je ne me porte pas candidat à la succession de Jean-Pierre Farandou”, a notamment déclaré M. Castex, relevant qu’il avait été reconduit en octobre pour cinq ans à la tête de la RATP.Depuis plusieurs jours, différents articles de presse font état d’une candidature de M. Castex pour la SNCF, alors que l’ancien Premier ministre (2020-2022) n’a jamais caché sa passion pour le secteur ferroviaire.Parmi les autres noms cités figurent celui de Xavier Piechaczyk, président de RTE, ou encore celui de Marie-Ange Debon, présidente de Keolis (filiale de la SNCF).Selon une source proche des négociations, M. Piechaczyk est poussé par l’Élysée, notamment son secrétaire général sur le départ Alexis Kohler. D’après un ancien ministre, il était le choix d’Emmanuel Macron jusqu’à ce que la dissolution rebatte les cartes.Mais “sa candidature suscite des anticorps”, notamment “une opposition irréductible de la CGT”, première organisation syndicale au sein de la SNCF, note la même source, soulignant qu'”aucune candidature interne ne se détache” par ailleurs.Cette incertitude a renforcé l’hypothèse Castex qui, s’il n’est pas candidat de manière anticipé, pourrait être finalement sollicité par l’exécutif, comme il l’avait été en 2020 pour mettre en œuvre le déconfinement lors du Covid-19 puis pour occuper contre toute attente Matignon.Selon un ministre, la patronne de la CGT Sophie Binet a elle-même demandé à ce que M. Castex, qui avait entretenu des bonnes relations avec les syndicats lors de son bail à Matignon, soit nommé à la tête de la SNCF. Jean Castex est également apprécié de certains syndicats à la RATP, comme FO qui avait appelé à le reconduire pour un nouveau mandat. Son bilan financier est plus contrasté : si le chiffre d’affaires de la RATP a augmenté de 10% en 2024, porté par les Jeux olympiques et des prolongements de lignes de métro, l’activité de transport est restée déficitaire.Dans une interview mercredi à La Tribune, le ministre des Transports Philippe Tabarot imaginait, pour succéder à M. Farandou, “quelqu’un qui sait dialoguer avec ses salariés, qui a la culture du résultat financier, (…) qui a une connaissance de la maison, du ferroviaire et du territoire.” “Je vous laisse deviner quelle peut être cette personne”, avait-il ajouté.L’option d’une dissociation des postes de président et de directeur général, pour permettre à Jean-Pierre Farandou de conserver la présidence du groupe jusqu’à 70 ans, un temps envisagée, a été définitivement écartée.
L’ex-Premier ministre Jean Castex, actuel PDG de la RATP, a déclaré le 11 avril en conseil d’administration qu’il ne serait pas candidat à la présidence de la SNCF, démentant des informations de presse, a indiqué jeudi à l’AFP une source au sein de la direction de la régie de transports.Devant le conseil d’administration de l’entreprise publique réuni vendredi, M. Castex a fait savoir qu’il n’avait écrit aucune lettre de candidature pour remplacer Jean-Pierre Farandou, qui quittera la direction de la SNCF d’ici cet été en raison de la limite d’âge (68 ans).”Je n’ai jamais écrit à l’Élysée, ni à une autre autorité, et je ne me porte pas candidat à la succession de Jean-Pierre Farandou”, a notamment déclaré M. Castex, relevant qu’il avait été reconduit en octobre pour cinq ans à la tête de la RATP.Depuis plusieurs jours, différents articles de presse font état d’une candidature de M. Castex pour la SNCF, alors que l’ancien Premier ministre (2020-2022) n’a jamais caché sa passion pour le secteur ferroviaire.Parmi les autres noms cités figurent celui de Xavier Piechaczyk, président de RTE, ou encore celui de Marie-Ange Debon, présidente de Keolis (filiale de la SNCF).Selon une source proche des négociations, M. Piechaczyk est poussé par l’Élysée, notamment son secrétaire général sur le départ Alexis Kohler. D’après un ancien ministre, il était le choix d’Emmanuel Macron jusqu’à ce que la dissolution rebatte les cartes.Mais “sa candidature suscite des anticorps”, notamment “une opposition irréductible de la CGT”, première organisation syndicale au sein de la SNCF, note la même source, soulignant qu'”aucune candidature interne ne se détache” par ailleurs.Cette incertitude a renforcé l’hypothèse Castex qui, s’il n’est pas candidat de manière anticipé, pourrait être finalement sollicité par l’exécutif, comme il l’avait été en 2020 pour mettre en œuvre le déconfinement lors du Covid-19 puis pour occuper contre toute attente Matignon.Selon un ministre, la patronne de la CGT Sophie Binet a elle-même demandé à ce que M. Castex, qui avait entretenu des bonnes relations avec les syndicats lors de son bail à Matignon, soit nommé à la tête de la SNCF. Jean Castex est également apprécié de certains syndicats à la RATP, comme FO qui avait appelé à le reconduire pour un nouveau mandat. Son bilan financier est plus contrasté : si le chiffre d’affaires de la RATP a augmenté de 10% en 2024, porté par les Jeux olympiques et des prolongements de lignes de métro, l’activité de transport est restée déficitaire.Dans une interview mercredi à La Tribune, le ministre des Transports Philippe Tabarot imaginait, pour succéder à M. Farandou, “quelqu’un qui sait dialoguer avec ses salariés, qui a la culture du résultat financier, (…) qui a une connaissance de la maison, du ferroviaire et du territoire.” “Je vous laisse deviner quelle peut être cette personne”, avait-il ajouté.L’option d’une dissociation des postes de président et de directeur général, pour permettre à Jean-Pierre Farandou de conserver la présidence du groupe jusqu’à 70 ans, un temps envisagée, a été définitivement écartée.
