Le parquet de La-Roche-sur-Yon a requis le renvoi devant la cour d’assises de Michel Pialle pour le meurtre en 2023 de Karine Esquivillon, portée disparue en Vendée jusqu’à ce que son mari avoue l’avoir tuée, a-t-on appris vendredi auprès de la procureure.Sarah Huet a affirmé à l’AFP avoir “rendu un réquisitoire définitif aux fins de mise en accusation devant la cour d’assises de Vendée du chef de meurtre par conjoint”, confirmant une information du Parisien. Lors de ses aveux en juin 2023, Michel Pialle, tireur sportif possédant plusieurs armes à feu, avait reconnu avoir tué sa compagne au mois de mars d’un coup de carabine. Il avait alors expliqué que le coup était parti accidentellement alors qu’il prenait cette carabine en photo en vue de la mettre en vente, et n’avait pas remarqué que celle-ci était chargée. “Michel Pialle conteste toujours les faits, et les investigations malgré toutes les conjectures tracées par l’accusation n’ont pu établir aucun mobile”, ont réagi auprès de l’AFP ses avocats, Mes Antoine Ory et Aristote Toussaint.L’autopsie a confirmé que la victime avait reçu une balle dans le thorax. Sur les indications du mis en cause, le corps de Karine Esquivillon avait été retrouvé dans un bois à quelques kilomètres du domicile du couple.Après les faits, Michel Pialle avait fait passer l’absence de son épouse, 54 ans et mère de cinq enfants, pour une disparition volontaire, prévenant les gendarmes et lançant plusieurs appels sur les réseaux sociaux.”Dans un contexte de séparation, Michel Pialle a tué Karine Esquivillon avec une carabine 22 long rifle puis a dissimulé son corps et usé de stratagèmes pour faire croire à ses enfants qu’elle était encore en vie. Aujourd’hui, il prétend que le coup de feu a été tiré de manière accidentelle. Ses versions changeantes et abracadabrantesques ne sauraient convaincre et ne sont qu’une souffrance de plus infligée aux enfants de Karine et notamment à sa fille aînée, Eva-Louise”, a affirmé Me Pauline Rongier, avocate de cette dernière. “C’est sans surprise que le parquet demande son renvoi devant la cour d’assises pour meurtre sur conjoint”, a-t-elle ajouté.Marié depuis huit ans, le couple vivait à Maché avec deux de leurs enfants, nés en 2009 et 2011.
Le parquet de La-Roche-sur-Yon a requis le renvoi devant la cour d’assises de Michel Pialle pour le meurtre en 2023 de Karine Esquivillon, portée disparue en Vendée jusqu’à ce que son mari avoue l’avoir tuée, a-t-on appris vendredi auprès de la procureure.Sarah Huet a affirmé à l’AFP avoir “rendu un réquisitoire définitif aux fins de mise en accusation devant la cour d’assises de Vendée du chef de meurtre par conjoint”, confirmant une information du Parisien. Lors de ses aveux en juin 2023, Michel Pialle, tireur sportif possédant plusieurs armes à feu, avait reconnu avoir tué sa compagne au mois de mars d’un coup de carabine. Il avait alors expliqué que le coup était parti accidentellement alors qu’il prenait cette carabine en photo en vue de la mettre en vente, et n’avait pas remarqué que celle-ci était chargée. “Michel Pialle conteste toujours les faits, et les investigations malgré toutes les conjectures tracées par l’accusation n’ont pu établir aucun mobile”, ont réagi auprès de l’AFP ses avocats, Mes Antoine Ory et Aristote Toussaint.L’autopsie a confirmé que la victime avait reçu une balle dans le thorax. Sur les indications du mis en cause, le corps de Karine Esquivillon avait été retrouvé dans un bois à quelques kilomètres du domicile du couple.Après les faits, Michel Pialle avait fait passer l’absence de son épouse, 54 ans et mère de cinq enfants, pour une disparition volontaire, prévenant les gendarmes et lançant plusieurs appels sur les réseaux sociaux.”Dans un contexte de séparation, Michel Pialle a tué Karine Esquivillon avec une carabine 22 long rifle puis a dissimulé son corps et usé de stratagèmes pour faire croire à ses enfants qu’elle était encore en vie. Aujourd’hui, il prétend que le coup de feu a été tiré de manière accidentelle. Ses versions changeantes et abracadabrantesques ne sauraient convaincre et ne sont qu’une souffrance de plus infligée aux enfants de Karine et notamment à sa fille aînée, Eva-Louise”, a affirmé Me Pauline Rongier, avocate de cette dernière. “C’est sans surprise que le parquet demande son renvoi devant la cour d’assises pour meurtre sur conjoint”, a-t-elle ajouté.Marié depuis huit ans, le couple vivait à Maché avec deux de leurs enfants, nés en 2009 et 2011.
