Macron à al-Arich, “avant-poste” égyptien pour l’aide à Gaza bloquée par Israël

Emmanuel Macron est arrivé mardi à al-Arich, “avant-poste” égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l’aide à l’enclave palestinienne bloquée par Israël.Le président français a été accueilli par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a constaté un journaliste de l’AFP.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trève.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.”La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, ont plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.- “Engagement de la France” -Plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les chiffres de l’ONU datant de novembre.”Dans cet avant-poste du soutien humanitaire aux populations civiles gazaouies”, selon l’expression d’Emmanuel Macron, ce dernier va rencontrer à l’hôpital des blessés palestiniens et le personnel médical.Aux entrepôts du Croissant-Rouge, il pourra échanger avec des ONG et des agences des Nations unies.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.L’armée israélienne a mené sans relâche des opérations aériennes et terrestres contre Gaza, hormis une trêve entamée le 19 janvier et rompue le 18 mars.Depuis le 2 mars, Israël interdit l’entrée à Gaza de l’aide internationale qui avait recommencé à affluer avec le cessez-le-feu.
Emmanuel Macron est arrivé mardi à al-Arich, “avant-poste” égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l’aide à l’enclave palestinienne bloquée par Israël.Le président français a été accueilli par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a constaté un journaliste de l’AFP.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trève.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.”La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, ont plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.- “Engagement de la France” -Plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les chiffres de l’ONU datant de novembre.”Dans cet avant-poste du soutien humanitaire aux populations civiles gazaouies”, selon l’expression d’Emmanuel Macron, ce dernier va rencontrer à l’hôpital des blessés palestiniens et le personnel médical.Aux entrepôts du Croissant-Rouge, il pourra échanger avec des ONG et des agences des Nations unies.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.L’armée israélienne a mené sans relâche des opérations aériennes et terrestres contre Gaza, hormis une trêve entamée le 19 janvier et rompue le 18 mars.Depuis le 2 mars, Israël interdit l’entrée à Gaza de l’aide internationale qui avait recommencé à affluer avec le cessez-le-feu.