Ligue des champions: pour le PSG, c’est le moment de rêver plus grand

L’extase ou la chute: le PSG veut vivre une soirée magique et décrocher sa première étoile en Ligue des champions samedi en finale contre l’Inter Milan à Munich (21h00), 32 ans après le seul triomphe d’un club français.Le coach Luis Enrique a choisi de titulariser Désiré Doué plutôt que Bradley Barcola, alignant pour le reste l’équipe classique de Ligue des champions, dont Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. En face, Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Benjamin Pavard sont là comme prévu.En 1993, l’OM avait remporté la C1, déjà contre une équipe milanaise, l’AC Milan, et le football français connaît depuis une longue attente pour un successeur. Après de nombreuses déconvenues depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments en 2011, le PSG a l’occasion d’enfin saisir son Graal.Paris et sa banlieue sont en ébullition avec la retransmission du match au Parc des Princes, dans plusieurs fan zones, dans de très nombreux bars, le tout surveillé par 5.400 policiers et gendarmes. Samedi matin, le message “Allez Paris” s’inscrivait sur des panneaux du périphérique parisien et sur la Tour Eiffel.En cas de victoire, une parade sur les Champs-Élysées est prévue dimanche pour fêter les héros parisiens. La “Dame de fer” s’illuminera à chaque but du PSG et le Parc sera rempli de supporters devant d’immenses écrans.”On doit se concentrer sur le match, et si c’est la fête c’est fantastique, mais sinon il faudra recommencer”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de Canal+, au bord du terrain samedi.Dès le début de l’après-midi, des fans ont déjà commencé à affluer sur la “plus belle avenue du monde” où plusieurs dizaines d’entre eux occupent la chaussée en chantant et en brandissant des drapeaux aux couleurs du club de la capitale. Parmi les supporters, 18.000 chanceux ont arpenté les rues de Munich avant de se rendre au stade. La température de l’Allianz Arena est très vite montée en début de soirée à l’arrivée des groupes de supporters, ceux de l’Inter et du PSG se défiant depuis leurs virages respectifs.De nombreux joueurs emblématiques de l’histoire du club, dont Pedro Pauleta ou Ludovic Giuly, sont dans l’enceinte. L’attaquant Ousmane Dembélé a confié vendredi ressentir “toute l’excitation du peuple parisien”. – “Ecrire l’histoire” -“Ma plus grande motivation c’est de marquer l’histoire de ce club, donner une joie à une ville, un pays”, a dit aussi vendredi Luis Enrique, qui peut remporter la Ligue des champions dix ans après l’avoir fait avec le Barça.”On essaie de gérer pour ne pas que cela nous dépasse. Je pense qu’on est prêts”, a assuré l’Espagnol.En effet, le coach s’est attaché depuis son arrivée en 2023 à faire grandir et à aguerrir un groupe jeune, privé de surcroît de sa star Kylian Mbappé, partie l’été dernier au Real Madrid. Ce nouveau projet sans strass ni paillettes a dépassé toutes les attentes, notamment du président du club Nasser Al-Khelaïfi qui n’osait plus clamer les ambitions de victoire finale après 14 ans de désillusions et de frustrations. Mais après des débuts laborieux, le PSG a franchi une à une les étapes pour atteindre sa deuxième finale après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie. Au fur et à mesure de la saison mais surtout depuis le match face à Manchester City en janvier, les Parisiens ont haussé leur niveau face à de très sérieux adversaires (Liverpool, Aston Villa, Arsenal). “Le parcours a été très difficile dès le début. Le fait que cela ait été dur est un avantage pour nous. Au fil de la Ligue des champions, on a joué des finales anticipées tout le temps”, a souligné le coach, qui s’est appuyé sur un noyau de joueurs expérimentés (Dembélé, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Doué, Barcola, Joao Neves, Willian Pacho, Nuno Mendes). – “L’Inter mérite sa place” -Pour terminer en apothéose cette saison, Paris va se frotter à un redoutable Inter Milan, triple vainqueur de la compétition et fort de joueurs d’expériences qui ont pour la majorité vécu la défaite en finale contre City en 2023.Paris va devoir gérer le système à deux attaquants adverses, avec Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Pas de panique, selon le capitaine du PSG Marquinhos: “On travaille beaucoup les changements de schéma de l’adversaire, à l’entraînement on se met en difficulté sur la façon de s’adapter si l’équipe en face vient à un, deux ou trois” attaquants.La performance de Gianluigi Donnarumma, impérial depuis les huitièmes de finale mais qui n’a joué qu’un des trois derniers matches de son équipe, sera très attendue.En face, l’Inter aussi “mérite sa place”. “On a fait un gros parcours”, notamment en éliminant le Barça à l’issue d’une demi-finale exceptionnelle (3-3, 4-3 a.p.), a dit l’entraîneur Simone Inzaghi.
L’extase ou la chute: le PSG veut vivre une soirée magique et décrocher sa première étoile en Ligue des champions samedi en finale contre l’Inter Milan à Munich (21h00), 32 ans après le seul triomphe d’un club français.Le coach Luis Enrique a choisi de titulariser Désiré Doué plutôt que Bradley Barcola, alignant pour le reste l’équipe classique de Ligue des champions, dont Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. En face, Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Benjamin Pavard sont là comme prévu.En 1993, l’OM avait remporté la C1, déjà contre une équipe milanaise, l’AC Milan, et le football français connaît depuis une longue attente pour un successeur. Après de nombreuses déconvenues depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments en 2011, le PSG a l’occasion d’enfin saisir son Graal.Paris et sa banlieue sont en ébullition avec la retransmission du match au Parc des Princes, dans plusieurs fan zones, dans de très nombreux bars, le tout surveillé par 5.400 policiers et gendarmes. Samedi matin, le message “Allez Paris” s’inscrivait sur des panneaux du périphérique parisien et sur la Tour Eiffel.En cas de victoire, une parade sur les Champs-Élysées est prévue dimanche pour fêter les héros parisiens. La “Dame de fer” s’illuminera à chaque but du PSG et le Parc sera rempli de supporters devant d’immenses écrans.”On doit se concentrer sur le match, et si c’est la fête c’est fantastique, mais sinon il faudra recommencer”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de Canal+, au bord du terrain samedi.Dès le début de l’après-midi, des fans ont déjà commencé à affluer sur la “plus belle avenue du monde” où plusieurs dizaines d’entre eux occupent la chaussée en chantant et en brandissant des drapeaux aux couleurs du club de la capitale. Parmi les supporters, 18.000 chanceux ont arpenté les rues de Munich avant de se rendre au stade. La température de l’Allianz Arena est très vite montée en début de soirée à l’arrivée des groupes de supporters, ceux de l’Inter et du PSG se défiant depuis leurs virages respectifs.De nombreux joueurs emblématiques de l’histoire du club, dont Pedro Pauleta ou Ludovic Giuly, sont dans l’enceinte. L’attaquant Ousmane Dembélé a confié vendredi ressentir “toute l’excitation du peuple parisien”. – “Ecrire l’histoire” -“Ma plus grande motivation c’est de marquer l’histoire de ce club, donner une joie à une ville, un pays”, a dit aussi vendredi Luis Enrique, qui peut remporter la Ligue des champions dix ans après l’avoir fait avec le Barça.”On essaie de gérer pour ne pas que cela nous dépasse. Je pense qu’on est prêts”, a assuré l’Espagnol.En effet, le coach s’est attaché depuis son arrivée en 2023 à faire grandir et à aguerrir un groupe jeune, privé de surcroît de sa star Kylian Mbappé, partie l’été dernier au Real Madrid. Ce nouveau projet sans strass ni paillettes a dépassé toutes les attentes, notamment du président du club Nasser Al-Khelaïfi qui n’osait plus clamer les ambitions de victoire finale après 14 ans de désillusions et de frustrations. Mais après des débuts laborieux, le PSG a franchi une à une les étapes pour atteindre sa deuxième finale après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie. Au fur et à mesure de la saison mais surtout depuis le match face à Manchester City en janvier, les Parisiens ont haussé leur niveau face à de très sérieux adversaires (Liverpool, Aston Villa, Arsenal). “Le parcours a été très difficile dès le début. Le fait que cela ait été dur est un avantage pour nous. Au fil de la Ligue des champions, on a joué des finales anticipées tout le temps”, a souligné le coach, qui s’est appuyé sur un noyau de joueurs expérimentés (Dembélé, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Doué, Barcola, Joao Neves, Willian Pacho, Nuno Mendes). – “L’Inter mérite sa place” -Pour terminer en apothéose cette saison, Paris va se frotter à un redoutable Inter Milan, triple vainqueur de la compétition et fort de joueurs d’expériences qui ont pour la majorité vécu la défaite en finale contre City en 2023.Paris va devoir gérer le système à deux attaquants adverses, avec Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Pas de panique, selon le capitaine du PSG Marquinhos: “On travaille beaucoup les changements de schéma de l’adversaire, à l’entraînement on se met en difficulté sur la façon de s’adapter si l’équipe en face vient à un, deux ou trois” attaquants.La performance de Gianluigi Donnarumma, impérial depuis les huitièmes de finale mais qui n’a joué qu’un des trois derniers matches de son équipe, sera très attendue.En face, l’Inter aussi “mérite sa place”. “On a fait un gros parcours”, notamment en éliminant le Barça à l’issue d’une demi-finale exceptionnelle (3-3, 4-3 a.p.), a dit l’entraîneur Simone Inzaghi.