Ligue des champions: Paixao entre deux eaux

Fautif sur l’ouverture du score de l’Union Saint-Gilloise avant d’inscrire le but égalisateur qui a lancé l’OM vers une succès précieux, Igor Paixao, aligné dans une position hybride, a vécu une soirée contrastée mardi au Lotto Park.Tout avait mal débuté pour le Brésilien contraint d’arpenter inlassablement son flanc gauche dans le schéma assez inédit dessiné par Roberto de Zerbi.Un 3-4-3 (sans Pavard, ni Balerdi confinés au banc au coup d’envoi) qui a commencé par mettre le Brésilien dans l’embarras. Le N.14 de l’OM a d’abord semblé perdu, pris de vitesse à trois reprises durant les quatorze premières minutes et perdant ses premiers duels.Et surtout, l’ancien buteur de Feyenoord a très mal défendu à la 5e minute sur le but de l’ouverture bruxelloise signé Anan Khalaili, qui a pu s’appliquer à l’entrée des seize mètres pour fixer Geronimo Rulli, sans être gêné par son opposant.Comme une confirmation que le Brésilien, certes besogneux, n’est pas forcément à l’aise quand il faut défendre sur l’homme.Sa gestuelle lors de la discussion qui a suivi ce coup de semonce avec son capitaine d’un soir Pierre-Emile Hojbjerg a mis en évidence ses interrogations: dois-je jouer plus haut ou plus bas ?, a-t-il semblé demander.Mais quand il lui est arrivé de jouer plus en avant sur l’échiquier phocéen, Paixao a justifié les 35 millions d’euros investis par l’OM en août dernier pour l’arracher à Feyenoord, ce qui en avait fait le transfert le plus cher de l’histoire du club marseillais.- Quatre buts en Ligue des champions -A la 15e minute, il a signé son quatrième but déjà cette saison en Ligue des champions, après son doublé face à l’Ajax en septembre et sa frappe aussi formidable qu’inutile face au Sporting Portugal fin octobre.A Bruxelles, il a profité d’une action construite par ses deux acolytes en attaque, Greenwood et Aubameyang pour tromper le gardien Scherpen coupable d’avoir repoussé le ballon dans les pieds du Marseillais.Un quart d’heure bruxellois finalement à l’image de sa première saison en France: des début timides, conséquence logique d’une reprise tardive et d’une blessure qui l’avait laissé deux mois sur le flanc, avant de retrouver de belles sensations.Et de redevenir le joueur qui avait inscrit 18 buts et adressé 14 passes décisives la saison passée à Rotterdam. Des statistiques qui avaient poussé les dirigeants olympiens à sortir le chéquier.”Quand je regarde le marché des ailiers qui ont bougé cet été, il est dans les prix. C’est un joueur qui a prouvé en Ligue des champions et qui était meilleur joueur de son championnat la saison dernière”, avait justifié le directeur du football Medhi Benatia en septembre.”Avec un joueur comme ça, Marseille va vivre encore de belles soirées”, avait dit John Heintinga, entraîneur de l’Ajax à l’époque où Paixao avait puni le club d’Amsterdam. 
Fautif sur l’ouverture du score de l’Union Saint-Gilloise avant d’inscrire le but égalisateur qui a lancé l’OM vers une succès précieux, Igor Paixao, aligné dans une position hybride, a vécu une soirée contrastée mardi au Lotto Park.Tout avait mal débuté pour le Brésilien contraint d’arpenter inlassablement son flanc gauche dans le schéma assez inédit dessiné par Roberto de Zerbi.Un 3-4-3 (sans Pavard, ni Balerdi confinés au banc au coup d’envoi) qui a commencé par mettre le Brésilien dans l’embarras. Le N.14 de l’OM a d’abord semblé perdu, pris de vitesse à trois reprises durant les quatorze premières minutes et perdant ses premiers duels.Et surtout, l’ancien buteur de Feyenoord a très mal défendu à la 5e minute sur le but de l’ouverture bruxelloise signé Anan Khalaili, qui a pu s’appliquer à l’entrée des seize mètres pour fixer Geronimo Rulli, sans être gêné par son opposant.Comme une confirmation que le Brésilien, certes besogneux, n’est pas forcément à l’aise quand il faut défendre sur l’homme.Sa gestuelle lors de la discussion qui a suivi ce coup de semonce avec son capitaine d’un soir Pierre-Emile Hojbjerg a mis en évidence ses interrogations: dois-je jouer plus haut ou plus bas ?, a-t-il semblé demander.Mais quand il lui est arrivé de jouer plus en avant sur l’échiquier phocéen, Paixao a justifié les 35 millions d’euros investis par l’OM en août dernier pour l’arracher à Feyenoord, ce qui en avait fait le transfert le plus cher de l’histoire du club marseillais.- Quatre buts en Ligue des champions -A la 15e minute, il a signé son quatrième but déjà cette saison en Ligue des champions, après son doublé face à l’Ajax en septembre et sa frappe aussi formidable qu’inutile face au Sporting Portugal fin octobre.A Bruxelles, il a profité d’une action construite par ses deux acolytes en attaque, Greenwood et Aubameyang pour tromper le gardien Scherpen coupable d’avoir repoussé le ballon dans les pieds du Marseillais.Un quart d’heure bruxellois finalement à l’image de sa première saison en France: des début timides, conséquence logique d’une reprise tardive et d’une blessure qui l’avait laissé deux mois sur le flanc, avant de retrouver de belles sensations.Et de redevenir le joueur qui avait inscrit 18 buts et adressé 14 passes décisives la saison passée à Rotterdam. Des statistiques qui avaient poussé les dirigeants olympiens à sortir le chéquier.”Quand je regarde le marché des ailiers qui ont bougé cet été, il est dans les prix. C’est un joueur qui a prouvé en Ligue des champions et qui était meilleur joueur de son championnat la saison dernière”, avait justifié le directeur du football Medhi Benatia en septembre.”Avec un joueur comme ça, Marseille va vivre encore de belles soirées”, avait dit John Heintinga, entraîneur de l’Ajax à l’époque où Paixao avait puni le club d’Amsterdam.