Titulaire surprise à la place de Désiré Doué, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia a longtemps martyrisé Liverpool et a pensé ouvrir le score, avant de finir frustré face à la défaite du PSG dans les ultimes minutes (1-0).Luis Enrique aime surprendre avec ses compositions, mais en Ligue des champions, il avait tout de même trouvé son “onze” ces dernières semaines, comme en seconde moitié de saison dernière.Ainsi la titularisation de la seule recrue de l’hiver, arrivée de Naples, constituait un petit événement. D’autant que le joueur laissé sur le banc, Désiré Doué, semblait avoir gagné sa place sur les derniers matches, comme contre Lille (4-1) avec son activité remuante et son boulet de canon dans la lucarne.Mais Khvicha Kvaratskhelia avait le potentiel pour déstabiliser le très solide bloc des Reds, et c’est ce qu’il a entrepris de faire en première mi-temps.D’abord légèrement timoré, le barbu de 24 ans a paru réveillé par les quelques percées du désormais leader d’attaque Ousmane Dembélé. A la 20e minute, décalé dans la surface par Vitinha, il a enroulé sa frappe dans la lucarne opposée, déclenchant l’hystérie en tribunes, mais aussi chez Luis Enrique et son staff, trop contents de leur coup.C’était sans compter un hors-jeu détecté sur l’assistance vidéo, qui a tenu à un talon légèrement avancé. Cruel pour les Parisiens qui avaient eu le temps de célébrer en long et en large, et notamment “Kvara”, parti faire l’avion au poteau de corner.- Cauchemar -Le Géorgien ne s’est pour autant pas démonté et a réussi des dribbles dans les petits espaces sur plusieurs séquences. Sa capacité à garder le ballon très proche de ses pieds a globalement donné beaucoup de difficultés. Il a aussi déclenché plusieurs tirs de loin intéressants, parfois repoussés tant bien que mal par Alisson Becker.Plus encore, celui qui était surnommé “Kvaradona” à Naples a enrhumé le côté gauche de la défense de Liverpool avant de tenter un contre-pied sur son tir mais le gardien a pu s’en sortir (37e).Il a ensuite été progressivement gagné par la frustration, comme lorsque Fabian Ruiz décida de ne pas le lancer en profondeur à gauche sur une contre-attaque. Il rata ensuite son dribble très ambitieux au milieu de trois joueurs (51), avant d’obtenir un coup franc dangereux. Mais Alisson Becker sera décidément son cauchemar puisqu’il dévia du bout des doigts son joli tir en phase arrêtée.Ses dribbles se sont fait progressivement plus prévisibles et moins précis, ses courses logiquement moins tranchantes – avant d’être remplacé par Gonçalo Ramos à un quart d’heure de la fin.Si elle ne fut pas décisive, sa prestation est très encourageante en vue de son intégration à Paris. Son arrivée pour environ 70 millions d’euros, alors que l’équipe était dans son élan euphorique, au mercato d’hiver, ne lui a pas rendu la tâche facile. Ses copies étaient jusque-là souvent brouillonnes, même si émaillées d’éclairs (deux buts, quatre passes décisives) et les options Barcola et Doué ont semblé plus évidentes pour le coach.Triste dans son dénouement pour l’équipe, le match contre les Reds pourrait néanmoins signer le vrai début de l’histoire de “Kvara” avec Paris.
Titulaire surprise à la place de Désiré Doué, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia a longtemps martyrisé Liverpool et a pensé ouvrir le score, avant de finir frustré face à la défaite du PSG dans les ultimes minutes (1-0).Luis Enrique aime surprendre avec ses compositions, mais en Ligue des champions, il avait tout de même trouvé son “onze” ces dernières semaines, comme en seconde moitié de saison dernière.Ainsi la titularisation de la seule recrue de l’hiver, arrivée de Naples, constituait un petit événement. D’autant que le joueur laissé sur le banc, Désiré Doué, semblait avoir gagné sa place sur les derniers matches, comme contre Lille (4-1) avec son activité remuante et son boulet de canon dans la lucarne.Mais Khvicha Kvaratskhelia avait le potentiel pour déstabiliser le très solide bloc des Reds, et c’est ce qu’il a entrepris de faire en première mi-temps.D’abord légèrement timoré, le barbu de 24 ans a paru réveillé par les quelques percées du désormais leader d’attaque Ousmane Dembélé. A la 20e minute, décalé dans la surface par Vitinha, il a enroulé sa frappe dans la lucarne opposée, déclenchant l’hystérie en tribunes, mais aussi chez Luis Enrique et son staff, trop contents de leur coup.C’était sans compter un hors-jeu détecté sur l’assistance vidéo, qui a tenu à un talon légèrement avancé. Cruel pour les Parisiens qui avaient eu le temps de célébrer en long et en large, et notamment “Kvara”, parti faire l’avion au poteau de corner.- Cauchemar -Le Géorgien ne s’est pour autant pas démonté et a réussi des dribbles dans les petits espaces sur plusieurs séquences. Sa capacité à garder le ballon très proche de ses pieds a globalement donné beaucoup de difficultés. Il a aussi déclenché plusieurs tirs de loin intéressants, parfois repoussés tant bien que mal par Alisson Becker.Plus encore, celui qui était surnommé “Kvaradona” à Naples a enrhumé le côté gauche de la défense de Liverpool avant de tenter un contre-pied sur son tir mais le gardien a pu s’en sortir (37e).Il a ensuite été progressivement gagné par la frustration, comme lorsque Fabian Ruiz décida de ne pas le lancer en profondeur à gauche sur une contre-attaque. Il rata ensuite son dribble très ambitieux au milieu de trois joueurs (51), avant d’obtenir un coup franc dangereux. Mais Alisson Becker sera décidément son cauchemar puisqu’il dévia du bout des doigts son joli tir en phase arrêtée.Ses dribbles se sont fait progressivement plus prévisibles et moins précis, ses courses logiquement moins tranchantes – avant d’être remplacé par Gonçalo Ramos à un quart d’heure de la fin.Si elle ne fut pas décisive, sa prestation est très encourageante en vue de son intégration à Paris. Son arrivée pour environ 70 millions d’euros, alors que l’équipe était dans son élan euphorique, au mercato d’hiver, ne lui a pas rendu la tâche facile. Ses copies étaient jusque-là souvent brouillonnes, même si émaillées d’éclairs (deux buts, quatre passes décisives) et les options Barcola et Doué ont semblé plus évidentes pour le coach.Triste dans son dénouement pour l’équipe, le match contre les Reds pourrait néanmoins signer le vrai début de l’histoire de “Kvara” avec Paris.
