Les choix de l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca seront surveillés de près à Brest, dimanche (20h45) pour la 11e journée de Ligue 1, après un nul concédé sur le terrain du Paris FC (3-3), où ses changements ont encore une fois fait débat.Dans la capitale, les Lyonnais ont dilapidé trois buts d’avance en seconde période après les retouches de l’équipe opérées par le technicien portugais.Ce n’est pas la première fois que Fonseca essuie des critiques sur la gestion de ses fins de rencontres. Sur le terrain de Manchester United, au printemps, les Rhodaniens filaient vers une qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa en menant 4-2 (2-2 à l’aller) avant que les Red Devils ne renversent la tendance en prolongation (5-4).Plus récemment, avec un groupe jeune, en reconstruction après une intersaison mouvementée, une relégation financière en L2 annulée en appel et un recrutement “low cost”, l’OL a failli à domicile contre Toulouse en s’inclinant 2-1 dans les dernières minutes après avoir mené 1-0 et maîtrisé la première période.Tout comme à Rennes où Lyon, réduit à dix, a cédé sur la fin (3-1) après avoir été largement dominateur.- Dédramatiser -Le défenseur Moussa Niakhaté tient toutefois à dédramatiser et appelle “à ne pas tout remettre en question”.”Il n’y a pas de drame. Le drame aurait été de voir l’OL en Ligue 2 ou 18e au classement. Mais là, nous sommes à deux points du leader et nous avons neuf points sur neuf en Ligue Europa”, rappelle l’international sénégalais. “La fin du match contre le Paris FC est très frustrante. Il y avait 3-0 et c’est difficilement explicable. Ce sont deux points de perdus mais c’était aussi deux jours après avoir livré un top match contre Strasbourg (2-1), peut-être notre meilleur de la saison”, dit-il.Et les Parisiens avaient aussi deux jours de récupération en plus par rapport aux Lyonnais.Paulo Fonseca fait également valoir “des matches et des situations toutes différentes”.”A Rennes, il y a eu le rouge de Morton et nous n’avons pas eu l’équilibre pour le supporter. Devant Toulouse, nous n’avons pas bien géré, nous devions faire mieux et à Nice (défaite 3-2), nous avons manqué d’agressivité et nous n’avons pas bien défendu”, argue-t-il.”Et au Paris FC, c’est la concentration qui a fait défaut. Qu’est-ce que les Parisiens, Nice ou Toulouse ont créé? Rien”, déplore encore l’entraîneur rappelant aussi que l’OL avait gagné contre des adversaires d’un niveau supérieur.Comme Lens (1-0), Lille (1-0), Strasbourg et même Marseille (1-0) avec un but en fin de partie marqué par Pavel Sulc, un joueur sorti du banc, preuve que les changements de Fonseca ne font pas tous “pschit”.- Concentration et rigueur -“A Paris, il y a eu l’exclusion d’Abner (Vinicius). Nous avons dû faire entrer Tagliafico et Tolisso a demandé à sortir. Ces situations ont conditionné les changements”, se défend encore Paulo Fonseca, évoquant plutôt un problème “d’attitude liée à la concentration et à la rigueur”. Des éléments à corriger à Brest, dimanche. “Tous les matches là-bas sont difficiles face à un adversaire physique”, prévient le technicien portugais.De son côté, Moussa Niakhaté rappelle que “personne n’aurait misé une pièce sur Lyon en début de saison”. “Nous devons juste apprendre de nos erreurs”.Mais les bons résultats de l’OL ont relevé le niveau d’exigence des supporters, surtout face à des équipes supposées à sa portée.
Les choix de l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca seront surveillés de près à Brest, dimanche (20h45) pour la 11e journée de Ligue 1, après un nul concédé sur le terrain du Paris FC (3-3), où ses changements ont encore une fois fait débat.Dans la capitale, les Lyonnais ont dilapidé trois buts d’avance en seconde période après les retouches de l’équipe opérées par le technicien portugais.Ce n’est pas la première fois que Fonseca essuie des critiques sur la gestion de ses fins de rencontres. Sur le terrain de Manchester United, au printemps, les Rhodaniens filaient vers une qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa en menant 4-2 (2-2 à l’aller) avant que les Red Devils ne renversent la tendance en prolongation (5-4).Plus récemment, avec un groupe jeune, en reconstruction après une intersaison mouvementée, une relégation financière en L2 annulée en appel et un recrutement “low cost”, l’OL a failli à domicile contre Toulouse en s’inclinant 2-1 dans les dernières minutes après avoir mené 1-0 et maîtrisé la première période.Tout comme à Rennes où Lyon, réduit à dix, a cédé sur la fin (3-1) après avoir été largement dominateur.- Dédramatiser -Le défenseur Moussa Niakhaté tient toutefois à dédramatiser et appelle “à ne pas tout remettre en question”.”Il n’y a pas de drame. Le drame aurait été de voir l’OL en Ligue 2 ou 18e au classement. Mais là, nous sommes à deux points du leader et nous avons neuf points sur neuf en Ligue Europa”, rappelle l’international sénégalais. “La fin du match contre le Paris FC est très frustrante. Il y avait 3-0 et c’est difficilement explicable. Ce sont deux points de perdus mais c’était aussi deux jours après avoir livré un top match contre Strasbourg (2-1), peut-être notre meilleur de la saison”, dit-il.Et les Parisiens avaient aussi deux jours de récupération en plus par rapport aux Lyonnais.Paulo Fonseca fait également valoir “des matches et des situations toutes différentes”.”A Rennes, il y a eu le rouge de Morton et nous n’avons pas eu l’équilibre pour le supporter. Devant Toulouse, nous n’avons pas bien géré, nous devions faire mieux et à Nice (défaite 3-2), nous avons manqué d’agressivité et nous n’avons pas bien défendu”, argue-t-il.”Et au Paris FC, c’est la concentration qui a fait défaut. Qu’est-ce que les Parisiens, Nice ou Toulouse ont créé? Rien”, déplore encore l’entraîneur rappelant aussi que l’OL avait gagné contre des adversaires d’un niveau supérieur.Comme Lens (1-0), Lille (1-0), Strasbourg et même Marseille (1-0) avec un but en fin de partie marqué par Pavel Sulc, un joueur sorti du banc, preuve que les changements de Fonseca ne font pas tous “pschit”.- Concentration et rigueur -“A Paris, il y a eu l’exclusion d’Abner (Vinicius). Nous avons dû faire entrer Tagliafico et Tolisso a demandé à sortir. Ces situations ont conditionné les changements”, se défend encore Paulo Fonseca, évoquant plutôt un problème “d’attitude liée à la concentration et à la rigueur”. Des éléments à corriger à Brest, dimanche. “Tous les matches là-bas sont difficiles face à un adversaire physique”, prévient le technicien portugais.De son côté, Moussa Niakhaté rappelle que “personne n’aurait misé une pièce sur Lyon en début de saison”. “Nous devons juste apprendre de nos erreurs”.Mais les bons résultats de l’OL ont relevé le niveau d’exigence des supporters, surtout face à des équipes supposées à sa portée.
