Les Philippines accusent la Chine d’une manoeuvre aérienne dangereuse

Les gardes-côtes philippins ont accusé mardi la marine chinoise de comportement “dangereux” après qu’un de ses hélicoptères a frôlé un de leurs avions de reconnaissance en mer de Chine méridionale.L’avion, qui transportait un groupe de journalistes dans le secteur du récif de Scarborough, que les deux pays se disputent, a été approché de si près par l’hélicoptère chinois qu’un photographe de l’AFP à bord a pu distinctement voir son équipage en train de les filmer.L’hélicoptère chinois a effectué une “manoeuvre dangereuse” qui a fait “peser un risque sérieux au pilote et aux passagers” de l’avion, ont dénoncé les gardes-côtes philippins, selon qui l’appareil s’est approché à “trois mètres”.L’avion volait à 213 mètres au-dessus de l’eau, en mission pour observer les navires chinois autour du récif.Le porte-parole des garde-côtes philippins Jay Tarriela a déclaré à la presse que c’était la première fois qu’un hélicoptère de la marine de l’Armée de libération du peuple était utilisé de cette manière contre un avion de patrouille philippin.”Moins de dix pieds (trois mètres). C’est très dangereux. Cela peut affecter la stabilité de l’avion”, a-t-il déclaré après l’incident.A la question de savoir si cet incident était révélateur d’une escalade, M. Tarriela a répondu que la Chine adoptait une “approche calibrée” lors de telles rencontres. Il a rappelé les déclarations du président philippin Ferdinand Marcos selon lesquelles le traité de défense mutuelle conclu avec les Etats-Unis pourrait être invoqué en cas de décès.Tian Junli, porte-parole du Commandement du Théâtre sud de la Chine et colonel des forces aériennes chinoises, a déclaré que l’avion philippin avait “illégalement pénétré dans l’espace aérien au-dessus de l’île de Huangyan”, appellation chinoise du récif.Il a indiqué que des unités navales et aériennes avaient été déployées pour “suivre, surveiller, avertir et expulser l’avion conformément à la loi”, affirmant que “les actions des Philippines violaient gravement la souveraineté de la Chine”.Le gouvernement philippin a déclaré plus tard mardi qu’il déposerait une protestation diplomatique formelle concernant cet incident.La Chine revendique la majeure partie de la mer de Chine méridionale, une voie navigable stratégique et potentiellement riche en matières premières, malgré une décision internationale de 2016 statuant que cette revendication n’a aucun fondement juridique.Dans un incident distinct, également en mer de Chine méridionale, l’Australie avait accusé la semaine dernière un chasseur chinois d’avoir eu un comportement dangereux le 11 février près d’un de ses appareils militaires.En réponse, la Chine avait accusé l’Australie d’avoir “violé” sa souveraineté.”Un avion militaire australien a délibérément pénétré dans l’espace aérien des îles chinoises Xisha, sans l’autorisation de la Chine, et a ainsi violé la souveraineté chinoise”, avait déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, faisant référence aux îles Paracels, sous contrôle chinois, situées à quelque 2.300 kilomètres du sol australien, et revendiquées aussi par le Vietnam et Taïwan.Le récif de Scarborough a été le théâtre de confrontations répétées lorsque les Philippines approvisionnaient les pêcheurs philippins dans la région.Manille et Washington ont renforcé leur coopération en matière de défense depuis l’accession à la présidence de Ferdinand Marcos en 2022, rejetant les revendications chinoises en mer de Chine méridionale.
Les gardes-côtes philippins ont accusé mardi la marine chinoise de comportement “dangereux” après qu’un de ses hélicoptères a frôlé un de leurs avions de reconnaissance en mer de Chine méridionale.L’avion, qui transportait un groupe de journalistes dans le secteur du récif de Scarborough, que les deux pays se disputent, a été approché de si près par l’hélicoptère chinois qu’un photographe de l’AFP à bord a pu distinctement voir son équipage en train de les filmer.L’hélicoptère chinois a effectué une “manoeuvre dangereuse” qui a fait “peser un risque sérieux au pilote et aux passagers” de l’avion, ont dénoncé les gardes-côtes philippins, selon qui l’appareil s’est approché à “trois mètres”.L’avion volait à 213 mètres au-dessus de l’eau, en mission pour observer les navires chinois autour du récif.Le porte-parole des garde-côtes philippins Jay Tarriela a déclaré à la presse que c’était la première fois qu’un hélicoptère de la marine de l’Armée de libération du peuple était utilisé de cette manière contre un avion de patrouille philippin.”Moins de dix pieds (trois mètres). C’est très dangereux. Cela peut affecter la stabilité de l’avion”, a-t-il déclaré après l’incident.A la question de savoir si cet incident était révélateur d’une escalade, M. Tarriela a répondu que la Chine adoptait une “approche calibrée” lors de telles rencontres. Il a rappelé les déclarations du président philippin Ferdinand Marcos selon lesquelles le traité de défense mutuelle conclu avec les Etats-Unis pourrait être invoqué en cas de décès.Tian Junli, porte-parole du Commandement du Théâtre sud de la Chine et colonel des forces aériennes chinoises, a déclaré que l’avion philippin avait “illégalement pénétré dans l’espace aérien au-dessus de l’île de Huangyan”, appellation chinoise du récif.Il a indiqué que des unités navales et aériennes avaient été déployées pour “suivre, surveiller, avertir et expulser l’avion conformément à la loi”, affirmant que “les actions des Philippines violaient gravement la souveraineté de la Chine”.Le gouvernement philippin a déclaré plus tard mardi qu’il déposerait une protestation diplomatique formelle concernant cet incident.La Chine revendique la majeure partie de la mer de Chine méridionale, une voie navigable stratégique et potentiellement riche en matières premières, malgré une décision internationale de 2016 statuant que cette revendication n’a aucun fondement juridique.Dans un incident distinct, également en mer de Chine méridionale, l’Australie avait accusé la semaine dernière un chasseur chinois d’avoir eu un comportement dangereux le 11 février près d’un de ses appareils militaires.En réponse, la Chine avait accusé l’Australie d’avoir “violé” sa souveraineté.”Un avion militaire australien a délibérément pénétré dans l’espace aérien des îles chinoises Xisha, sans l’autorisation de la Chine, et a ainsi violé la souveraineté chinoise”, avait déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, faisant référence aux îles Paracels, sous contrôle chinois, situées à quelque 2.300 kilomètres du sol australien, et revendiquées aussi par le Vietnam et Taïwan.Le récif de Scarborough a été le théâtre de confrontations répétées lorsque les Philippines approvisionnaient les pêcheurs philippins dans la région.Manille et Washington ont renforcé leur coopération en matière de défense depuis l’accession à la présidence de Ferdinand Marcos en 2022, rejetant les revendications chinoises en mer de Chine méridionale.