Le trafic reprend progressivement à la gare du Nord, après la paralysie due à la découverte d’un vieil obus

Le trafic reprenait progressivement mais restait encore perturbé vendredi en début de soirée à la gare du Nord de Paris, paralysée toute la journée après la découverte dans la nuit à Saint-Denis d’une bombe de 500 kg datant de la Seconde guerre mondiale.”Le trafic a repris”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCF peu avant 19H. Selon les sites internet de la SNCF et de la RATP, des trains ont notamment recommencé à circuler sur les lignes H ou K, ou encore RER B, mais le trafic reste “très perturbé” ou “fortement perturbé”.Après avoir annoncé qu’aucun de ses trains ne circulerait, Eurostar a finalement indiqué à l’AFP avoir “ajouté quatre trains” vendredi soir, soit un aller-retour Paris-Londres et un aller-retour Paris-Bruxelles, et confirmé que le trafic reprendrait normalement samedi matin. “Deux trains supplémentaires ont été rajoutés” au plan de transport initial de samedi, a ajouté l’entreprise ferroviaire franco-britannique.- “Evénement exceptionnel” -Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, avait annoncé vers 16H un reprise du trafic “à partir de 18H”. “L’objectif est de pouvoir être le plus près possible, à partir de 18H, et plus sûrement à partir de 20H, du plan de transport habituel”.Depuis le centre national des opérations ferroviaires, il avait indiqué que “les opérations” de déminage étaient “enfin terminées” et avaient mobilisé près de 300 policiers pour pouvoir sécuriser le périmètre, des écoles ont été évacuées, des personnes ont été confinées. […] Nous ne pouvions pas faire autrement”, avait-il ajouté.M. Tabarot avait également souligné que “ce n’était pas une opération anodine”. “Une bombe de 500 kilos avec 200 kilos d’explosifs à l’intérieur, c’est assez rare”.”Demain matin (samedi, NDLR), l’objectif c’est qu’on soit sur un plan de transport tout à fait normal”, a aussi assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel.Aucun TGV, Eurostar, RER ni TER ne circulait depuis vendredi matin à la gare du Nord, l’une des premières d’Europe.A la mi-journée, dans le hall de la gare du Nord, les voyageurs étaient désabusés. “C’est pas de chance si cela vous arrive, mais je ne veux pas monter dans un train qui passe sur une bombe de la Seconde Guerre mondiale qui n’a pas explosé”, a jugé auprès de l’AFP Owen Pritchard, touriste qui tente de rentrer au Royaume-Uni, mais dont l’Eurostar a été annulé.C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif a été découvert, à 2,5 km de la gare du Nord. La bombe était située à environ 200 m au nord du boulevard périphérique parisien. Deux cents riverains ont été évacués par la police, a indiqué le préfet de Seine-Saint-Denis, qui avait demandé aux habitants de Saint-Denis et Saint-Ouen qui habitent à moins de 500 m du lieu de la bombe de se confiner.Une partie du boulevard périphérique et de l’autoroute A1 avait également été fermée pendant l’opération de déminage, selon la préfecture de police de Paris.- Raid d’avril 1944 -Marion, 43 ans, qui devait se rendre à Londres pour rendre visite à des amis, raconte avoir essayé de se rabattre sur un vol. “Mais c’est hors de prix, et puis de toute manière, on ne peut même pas aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle” du fait de l’arrêt de la circulation du RER B vers le Nord, se désole-t-elle.La gare du Nord est l’une des plus fréquentées d’Europe, avec plus de 226 millions de voyageurs en 2023, selon les chiffres de la SNCF.Ce n’est pas la première fois que la découverte d’une bombe de la Seconde guerre mondiale vient paralyser le réseau ferroviaire à Paris. En 2019, un obus retrouvé dans les Hauts-de-Seine avait interrompu le trafic entre la gare de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest de Paris.Vendredi, aucune information n’avait filtré sur la provenance de cette bombe. Le site des Archives de Paris fait cependant référence au fait que la gare de triage de La Chapelle, qui occupait pendant la Seconde guerre mondiale “une bonne partie du 18e arrondissement et de la plaine Saint-Denis”, avait été prise pour cible en avril 1944 par des raids des Alliés qui cherchaient à “limiter les déplacements de troupes allemandes”.hrc-amb-max-tq-kd/abb/cbn
Le trafic reprenait progressivement mais restait encore perturbé vendredi en début de soirée à la gare du Nord de Paris, paralysée toute la journée après la découverte dans la nuit à Saint-Denis d’une bombe de 500 kg datant de la Seconde guerre mondiale.”Le trafic a repris”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCF peu avant 19H. Selon les sites internet de la SNCF et de la RATP, des trains ont notamment recommencé à circuler sur les lignes H ou K, ou encore RER B, mais le trafic reste “très perturbé” ou “fortement perturbé”.Après avoir annoncé qu’aucun de ses trains ne circulerait, Eurostar a finalement indiqué à l’AFP avoir “ajouté quatre trains” vendredi soir, soit un aller-retour Paris-Londres et un aller-retour Paris-Bruxelles, et confirmé que le trafic reprendrait normalement samedi matin. “Deux trains supplémentaires ont été rajoutés” au plan de transport initial de samedi, a ajouté l’entreprise ferroviaire franco-britannique.- “Evénement exceptionnel” -Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, avait annoncé vers 16H un reprise du trafic “à partir de 18H”. “L’objectif est de pouvoir être le plus près possible, à partir de 18H, et plus sûrement à partir de 20H, du plan de transport habituel”.Depuis le centre national des opérations ferroviaires, il avait indiqué que “les opérations” de déminage étaient “enfin terminées” et avaient mobilisé près de 300 policiers pour pouvoir sécuriser le périmètre, des écoles ont été évacuées, des personnes ont été confinées. […] Nous ne pouvions pas faire autrement”, avait-il ajouté.M. Tabarot avait également souligné que “ce n’était pas une opération anodine”. “Une bombe de 500 kilos avec 200 kilos d’explosifs à l’intérieur, c’est assez rare”.”Demain matin (samedi, NDLR), l’objectif c’est qu’on soit sur un plan de transport tout à fait normal”, a aussi assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel.Aucun TGV, Eurostar, RER ni TER ne circulait depuis vendredi matin à la gare du Nord, l’une des premières d’Europe.A la mi-journée, dans le hall de la gare du Nord, les voyageurs étaient désabusés. “C’est pas de chance si cela vous arrive, mais je ne veux pas monter dans un train qui passe sur une bombe de la Seconde Guerre mondiale qui n’a pas explosé”, a jugé auprès de l’AFP Owen Pritchard, touriste qui tente de rentrer au Royaume-Uni, mais dont l’Eurostar a été annulé.C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif a été découvert, à 2,5 km de la gare du Nord. La bombe était située à environ 200 m au nord du boulevard périphérique parisien. Deux cents riverains ont été évacués par la police, a indiqué le préfet de Seine-Saint-Denis, qui avait demandé aux habitants de Saint-Denis et Saint-Ouen qui habitent à moins de 500 m du lieu de la bombe de se confiner.Une partie du boulevard périphérique et de l’autoroute A1 avait également été fermée pendant l’opération de déminage, selon la préfecture de police de Paris.- Raid d’avril 1944 -Marion, 43 ans, qui devait se rendre à Londres pour rendre visite à des amis, raconte avoir essayé de se rabattre sur un vol. “Mais c’est hors de prix, et puis de toute manière, on ne peut même pas aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle” du fait de l’arrêt de la circulation du RER B vers le Nord, se désole-t-elle.La gare du Nord est l’une des plus fréquentées d’Europe, avec plus de 226 millions de voyageurs en 2023, selon les chiffres de la SNCF.Ce n’est pas la première fois que la découverte d’une bombe de la Seconde guerre mondiale vient paralyser le réseau ferroviaire à Paris. En 2019, un obus retrouvé dans les Hauts-de-Seine avait interrompu le trafic entre la gare de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest de Paris.Vendredi, aucune information n’avait filtré sur la provenance de cette bombe. Le site des Archives de Paris fait cependant référence au fait que la gare de triage de La Chapelle, qui occupait pendant la Seconde guerre mondiale “une bonne partie du 18e arrondissement et de la plaine Saint-Denis”, avait été prise pour cible en avril 1944 par des raids des Alliés qui cherchaient à “limiter les déplacements de troupes allemandes”.hrc-amb-max-tq-kd/abb/cbn