Le Parlement portugais a adopté jeudi la version finale du budget de l’Etat pour 2026, prévoyant un excédent public de 0,1% du PIB, soit la quatrième année consécutive de comptes publics à l’équilibre.Ce vote représente “un facteur de confiance” qui confirme que le Portugal est “un pays fiable”, s’est félicité le Premier ministre Luis Montenegro en quittant l’hémicycle.La loi des finances a été adoptée grâce aux voix des députés de la coalition gouvernementale de droite, qui ne dispose pas de la majorité absolue, et à l’abstention de l’opposition socialiste.Les élus du parti d’extrême droite Chega (“Assez”), devenu la première formation d’opposition lors des élections législatives de mai dernier, ont voté contre le texte.Après les excédents de 2023 (1,3%) et 2024 (0,5), le Portugal devrait afficher cette année un excédent de 0,3%.La dette publique devrait reculer à 87,8% du PIB l’année prochaine, contre plus de 130% au plus fort de la crise de la zone euro en 2011. Cette baisse s’inscrit dans une trajectoire d’assainissement engagée lorsque le Portugal, frappé par la crise de la dette, avait dû accepter une sévère cure d’austérité pour bénéficier d’un plan d’aide international.La commission européenne avait validé mardi le projet budgétaire du Portugal, estimant qu’il était conforme à ses recommandations, même si Bruxelles, plus pessimiste que Lisbonne, s’attend selon ses propres prévisions à un déficit public de 0,3% du PIB en 2026, après un exercice à l’équilibre en 2025.”Il est important que le Portugal maintienne le cap en matière de politique budgétaire”, a mis en garde le commissaire européen à l’Économie Valdis Dombrovskis.Selon les prévisions inscrites au budget de l’Etat, le Portugal devrait afficher une croissance économique de 2% cette année puis de 2,3% en 2026, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier.En matière de mesures, la loi de finances prévoit notamment une augmentation des pensions de retraite les plus modestes, ainsi qu’une baisse de l’impôt sur le revenu et une réduction de l’impôt sur les sociétés d’un point de pourcentage, à 20%.
Le Parlement portugais a adopté jeudi la version finale du budget de l’Etat pour 2026, prévoyant un excédent public de 0,1% du PIB, soit la quatrième année consécutive de comptes publics à l’équilibre.Ce vote représente “un facteur de confiance” qui confirme que le Portugal est “un pays fiable”, s’est félicité le Premier ministre Luis Montenegro en quittant l’hémicycle.La loi des finances a été adoptée grâce aux voix des députés de la coalition gouvernementale de droite, qui ne dispose pas de la majorité absolue, et à l’abstention de l’opposition socialiste.Les élus du parti d’extrême droite Chega (“Assez”), devenu la première formation d’opposition lors des élections législatives de mai dernier, ont voté contre le texte.Après les excédents de 2023 (1,3%) et 2024 (0,5), le Portugal devrait afficher cette année un excédent de 0,3%.La dette publique devrait reculer à 87,8% du PIB l’année prochaine, contre plus de 130% au plus fort de la crise de la zone euro en 2011. Cette baisse s’inscrit dans une trajectoire d’assainissement engagée lorsque le Portugal, frappé par la crise de la dette, avait dû accepter une sévère cure d’austérité pour bénéficier d’un plan d’aide international.La commission européenne avait validé mardi le projet budgétaire du Portugal, estimant qu’il était conforme à ses recommandations, même si Bruxelles, plus pessimiste que Lisbonne, s’attend selon ses propres prévisions à un déficit public de 0,3% du PIB en 2026, après un exercice à l’équilibre en 2025.”Il est important que le Portugal maintienne le cap en matière de politique budgétaire”, a mis en garde le commissaire européen à l’Économie Valdis Dombrovskis.Selon les prévisions inscrites au budget de l’Etat, le Portugal devrait afficher une croissance économique de 2% cette année puis de 2,3% en 2026, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier.En matière de mesures, la loi de finances prévoit notamment une augmentation des pensions de retraite les plus modestes, ainsi qu’une baisse de l’impôt sur le revenu et une réduction de l’impôt sur les sociétés d’un point de pourcentage, à 20%.
