Donald Trump “savait à propos des filles”, du moins c’est ce qu’affirme un email attribué au délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, dont la publication mercredi a mis la Maison Blanche dans son entier sur la défensive.Ce courrier électronique écrit en 2019, année de la mort en prison du riche financier new-yorkais, a été rendu public par des parlementaires démocrates.Le président américain, qui a un temps fréquenté Jeffrey Epstein, a accusé l’opposition de promouvoir une “supercherie”, mais a aussi lancé un avertissement à l’attention des quelques républicains qui réclament plus de transparence dans ce dossier.L’opposition ferait “n’importe quoi pour détourner l’attention des erreurs (qu’elle a faites) sur la paralysie budgétaire”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.”Seul un républicain très mauvais ou stupide tomberait dans ce piège”, a-t-il averti. Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de fracassantes révélations sur l’affaire Epstein.Le président américain a ignoré les questions sur l’affaire Epstein que lui lançaient des journalistes présents mercredi soir dans le Bureau ovale pour la signature d’une loi budgétaire, et qu’il a contrairement à son habitude rapidement congédiés.”Ces emails ne prouvent rien si ce n’est que le président Trump n’a absolument rien fait de mal”, a assuré sa porte-parole, Karoline Leavitt, pendant une conférence de presse.- Situation Room -Un vote doit avoir lieu la semaine prochaine à la Chambre des représentants pour forcer le gouvernement à publier les documents en sa possession sur Jeffrey Epstein, après qu’une pétition en ce sens a reçu mercredi un nombre suffisant de signatures.Karoline Leavitt a confirmé qu’une réunion sur l’affaire Epstein avait eu lieu mercredi à la Maison Blanche dans la Situation Room, pièce sécurisée où sont discutées les décisions militaires les plus risquées.L’élue de droite radicale Lauren Boebert, qui réclame une publication des documents par le ministère de la Justice et qui a signé la pétition, y a été conviée. “Je remercie les responsables de la Maison Blanche de m’avoir rencontrée aujourd’hui. Ensemble nous restons engagés à assurer la transparence pour le peuple américain”, a-t-elle commenté sur X.”Trump a dit qu’il voulait que je renonce” à la carte de membre de Mar-a-Lago, la résidence de Floride du président américain, affirme Jeffrey Epstein dans un email envoyé au journaliste et auteur Michael Wolff. Il précise n’avoir jamais été membre de ce club et ajoute: “Bien sûr, il savait à propos des filles, comme il a demandé à Ghislaine d’arrêter”. Ghislaine Maxwell, complice et ancienne compagne de Jeffrey Epstein, purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.Les membres démocrates de l’influente commission de surveillance à la Chambre des représentants ont également publié sur X un autre email, daté de 2011, dans lequel Jeffrey Epstein écrit supposément à Ghislaine Maxwell que Donald Trump “a passé plusieurs heures” avec une victime du financier au domicile de ce dernier.- Mort en prison -Karoline Leavitt a identifié cette victime comme étant Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril à l’âge de 41 ans et dont les mémoires posthumes racontent des agressions subies alors qu’elle était sous la coupe de Jeffrey Epstein.Virginia Giuffre “a dit à plusieurs reprises que le président Trump n’avait rien fait de mal et qu’il +n’aurait pas pu être plus amical+ dans les interactions limitées qu’ils ont eues”, a réagi la porte-parole du président américain.Jeffrey Epstein avait été retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d’un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels.Le président américain a toujours démenti avoir eu connaissance du comportement criminel de celui dont il fut proche avant de se brouiller avec lui dans les années 2000.L’affaire enflamme les Etats-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau justifiant la publication de documents supplémentaires dans ce dossier.La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des personnalités de premier plan impliquées dans un vaste réseau d’exploitation de femmes, dont des mineures.
Donald Trump “savait à propos des filles”, du moins c’est ce qu’affirme un email attribué au délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, dont la publication mercredi a mis la Maison Blanche dans son entier sur la défensive.Ce courrier électronique écrit en 2019, année de la mort en prison du riche financier new-yorkais, a été rendu public par des parlementaires démocrates.Le président américain, qui a un temps fréquenté Jeffrey Epstein, a accusé l’opposition de promouvoir une “supercherie”, mais a aussi lancé un avertissement à l’attention des quelques républicains qui réclament plus de transparence dans ce dossier.L’opposition ferait “n’importe quoi pour détourner l’attention des erreurs (qu’elle a faites) sur la paralysie budgétaire”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.”Seul un républicain très mauvais ou stupide tomberait dans ce piège”, a-t-il averti. Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de fracassantes révélations sur l’affaire Epstein.Le président américain a ignoré les questions sur l’affaire Epstein que lui lançaient des journalistes présents mercredi soir dans le Bureau ovale pour la signature d’une loi budgétaire, et qu’il a contrairement à son habitude rapidement congédiés.”Ces emails ne prouvent rien si ce n’est que le président Trump n’a absolument rien fait de mal”, a assuré sa porte-parole, Karoline Leavitt, pendant une conférence de presse.- Situation Room -Un vote doit avoir lieu la semaine prochaine à la Chambre des représentants pour forcer le gouvernement à publier les documents en sa possession sur Jeffrey Epstein, après qu’une pétition en ce sens a reçu mercredi un nombre suffisant de signatures.Karoline Leavitt a confirmé qu’une réunion sur l’affaire Epstein avait eu lieu mercredi à la Maison Blanche dans la Situation Room, pièce sécurisée où sont discutées les décisions militaires les plus risquées.L’élue de droite radicale Lauren Boebert, qui réclame une publication des documents par le ministère de la Justice et qui a signé la pétition, y a été conviée. “Je remercie les responsables de la Maison Blanche de m’avoir rencontrée aujourd’hui. Ensemble nous restons engagés à assurer la transparence pour le peuple américain”, a-t-elle commenté sur X.”Trump a dit qu’il voulait que je renonce” à la carte de membre de Mar-a-Lago, la résidence de Floride du président américain, affirme Jeffrey Epstein dans un email envoyé au journaliste et auteur Michael Wolff. Il précise n’avoir jamais été membre de ce club et ajoute: “Bien sûr, il savait à propos des filles, comme il a demandé à Ghislaine d’arrêter”. Ghislaine Maxwell, complice et ancienne compagne de Jeffrey Epstein, purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.Les membres démocrates de l’influente commission de surveillance à la Chambre des représentants ont également publié sur X un autre email, daté de 2011, dans lequel Jeffrey Epstein écrit supposément à Ghislaine Maxwell que Donald Trump “a passé plusieurs heures” avec une victime du financier au domicile de ce dernier.- Mort en prison -Karoline Leavitt a identifié cette victime comme étant Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril à l’âge de 41 ans et dont les mémoires posthumes racontent des agressions subies alors qu’elle était sous la coupe de Jeffrey Epstein.Virginia Giuffre “a dit à plusieurs reprises que le président Trump n’avait rien fait de mal et qu’il +n’aurait pas pu être plus amical+ dans les interactions limitées qu’ils ont eues”, a réagi la porte-parole du président américain.Jeffrey Epstein avait été retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d’un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels.Le président américain a toujours démenti avoir eu connaissance du comportement criminel de celui dont il fut proche avant de se brouiller avec lui dans les années 2000.L’affaire enflamme les Etats-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau justifiant la publication de documents supplémentaires dans ce dossier.La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des personnalités de premier plan impliquées dans un vaste réseau d’exploitation de femmes, dont des mineures.
