La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été poignardée “à plusieurs reprises”, a-t-on appris samedi soir de source proche du dossier.La jeune fille, qui avait disparu vendredi après-midi à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, non loin de Longjumeau, a été “frappée par un objet susceptible d’être un couteau”, a précisé une autre source proche du dossier.Une enquête pour meurtre sur mineur, confiée à la PJ de Versailles, avait été ouverte dans la matinée par le parquet d’Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.Deux suspects étaient toujours en garde à vue en début de soirée.La jeune fille avait disparu à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Son corps a été retrouvée à 02H30 samedi, a précisé le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin.Samedi, le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme où vivait la jeune fille, est resté inaccessible au public, fermé par une rubalise par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP. Un bouquet a été déposé à terre derrière la rubalise dans la matinée, en hommage à la victime. Beaucoup d’autres ont été déposés à l’entrée de l’établissement scolaire tout au long de la journée, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots: “Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas”, a constaté le journaliste de l’AFP. Des bougies allumées ont également été apportées par des habitants venus se recueillir en famille.Jonathan Hollman, un habitant du quartier “depuis 18 ans”, est venu lui aussi déposer des fleurs devant le collège, pétri de “tristesse” et de “haine”. Le trentenaire déplore “un acte de barbarie”, espérant “que la justice sera exemplaire”. Il décrit l’endroit où a été découvert le corps comme “un bois familial où se réunissent les enfants”, un endroit d’ordinaire “très calme” dans “une ville calme, un quartier calme”.Les services de police avaient été avertis vendredi vers 15H30 de la disparition de la collégienne, qui avait fini ses cours à 15H00 et n’était pas rentrée chez elle.Une jeune femme se présentant comme sa soeur aînée a twitté vendredi soir un appel à l’aide pour retrouver l’adolescente: “Elle a été vue pour la dernière fois (…) rue Lavoisier à Longjumeau”, précisait-elle, en postant la photo d’une jeune fille aux longs cheveux blonds, léger sourire aux lèvres sous son bonnet à pompon.- “Tous en deuil” -“Une enquête en disparition inquiétante” avait été ouverte dans un premier temps, selon le procureur. Dirigées vers le bois des Templiers par les premiers éléments de l’enquête et par un chien qui a marqué devant le parc, les recherches ont continué durant la nuit, notamment par hélicoptère et drone. Jusqu’à la découverte du corps sans vie.Un couple âgé d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue, selon une source policière. Des vérifications étaient en cours pour savoir si ces personnes étaient impliquées dans les faits, selon M. Dulin.Enrique Andrade, 50 ans, est venu aux abords du bois en milieu de journée, accompagné de son fils qui connaissait la collégienne “de vue”: “C’est la demi-soeur d’une ancienne camarade”, a expliqué l’adolescent de 16 ans aux journalistes présents sur place. “On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux”, dit-il.”C’est un choc. J’ai du mal à y croire”, poursuit l’adolescent “On est tous en deuil.”- Messe et cellules psychologiques -Des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de la jeune fille pour une messe à la mémoire de la jeune victime vers 17H00. Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d’habitants attendaient à l’extérieur, échangeant à demi-voix dans une ambiance de recueillement, a constaté le journaliste de l’AFP.Le maire sans étiquette d’Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce “moment de recueillement”. “On laisse la police travailler. (…) Epinay, c’est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est une preuve, ce n’était pas un acte de religion mais d’humanité”, a-t-il encore dit à l’AFP.L’édile a précisé que “des cellules psychologiques” seraient mises en place “pour les habitants” et “au collège (…) dès lundi matin”.Judith Kouagou a elle aussi assisté à l’office. Interrogée par l’AFP, cette mère de famille, dont la fille fréquente le même collège que la victime et habite le même quartier, se dit “choquée”. La jeune victime est “rentrée seule chez elle, comme ma fille qui a 14 ans”, dit-elle avec effroi. “Je viens parfois à la messe, mais aujourd’hui rien que pour ça. Ça aide de voir que toute la ville s’est mobilisée”, souffle-t-elle.
La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été poignardée “à plusieurs reprises”, a-t-on appris samedi soir de source proche du dossier.La jeune fille, qui avait disparu vendredi après-midi à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, non loin de Longjumeau, a été “frappée par un objet susceptible d’être un couteau”, a précisé une autre source proche du dossier.Une enquête pour meurtre sur mineur, confiée à la PJ de Versailles, avait été ouverte dans la matinée par le parquet d’Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.Deux suspects étaient toujours en garde à vue en début de soirée.La jeune fille avait disparu à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Son corps a été retrouvée à 02H30 samedi, a précisé le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin.Samedi, le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme où vivait la jeune fille, est resté inaccessible au public, fermé par une rubalise par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP. Un bouquet a été déposé à terre derrière la rubalise dans la matinée, en hommage à la victime. Beaucoup d’autres ont été déposés à l’entrée de l’établissement scolaire tout au long de la journée, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots: “Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas”, a constaté le journaliste de l’AFP. Des bougies allumées ont également été apportées par des habitants venus se recueillir en famille.Jonathan Hollman, un habitant du quartier “depuis 18 ans”, est venu lui aussi déposer des fleurs devant le collège, pétri de “tristesse” et de “haine”. Le trentenaire déplore “un acte de barbarie”, espérant “que la justice sera exemplaire”. Il décrit l’endroit où a été découvert le corps comme “un bois familial où se réunissent les enfants”, un endroit d’ordinaire “très calme” dans “une ville calme, un quartier calme”.Les services de police avaient été avertis vendredi vers 15H30 de la disparition de la collégienne, qui avait fini ses cours à 15H00 et n’était pas rentrée chez elle.Une jeune femme se présentant comme sa soeur aînée a twitté vendredi soir un appel à l’aide pour retrouver l’adolescente: “Elle a été vue pour la dernière fois (…) rue Lavoisier à Longjumeau”, précisait-elle, en postant la photo d’une jeune fille aux longs cheveux blonds, léger sourire aux lèvres sous son bonnet à pompon.- “Tous en deuil” -“Une enquête en disparition inquiétante” avait été ouverte dans un premier temps, selon le procureur. Dirigées vers le bois des Templiers par les premiers éléments de l’enquête et par un chien qui a marqué devant le parc, les recherches ont continué durant la nuit, notamment par hélicoptère et drone. Jusqu’à la découverte du corps sans vie.Un couple âgé d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue, selon une source policière. Des vérifications étaient en cours pour savoir si ces personnes étaient impliquées dans les faits, selon M. Dulin.Enrique Andrade, 50 ans, est venu aux abords du bois en milieu de journée, accompagné de son fils qui connaissait la collégienne “de vue”: “C’est la demi-soeur d’une ancienne camarade”, a expliqué l’adolescent de 16 ans aux journalistes présents sur place. “On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux”, dit-il.”C’est un choc. J’ai du mal à y croire”, poursuit l’adolescent “On est tous en deuil.”- Messe et cellules psychologiques -Des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de la jeune fille pour une messe à la mémoire de la jeune victime vers 17H00. Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d’habitants attendaient à l’extérieur, échangeant à demi-voix dans une ambiance de recueillement, a constaté le journaliste de l’AFP.Le maire sans étiquette d’Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce “moment de recueillement”. “On laisse la police travailler. (…) Epinay, c’est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est une preuve, ce n’était pas un acte de religion mais d’humanité”, a-t-il encore dit à l’AFP.L’édile a précisé que “des cellules psychologiques” seraient mises en place “pour les habitants” et “au collège (…) dès lundi matin”.Judith Kouagou a elle aussi assisté à l’office. Interrogée par l’AFP, cette mère de famille, dont la fille fréquente le même collège que la victime et habite le même quartier, se dit “choquée”. La jeune victime est “rentrée seule chez elle, comme ma fille qui a 14 ans”, dit-elle avec effroi. “Je viens parfois à la messe, mais aujourd’hui rien que pour ça. Ça aide de voir que toute la ville s’est mobilisée”, souffle-t-elle.