Israël dit examiner la réponse du Hamas à une proposition de trêve

Israël a annoncé jeudi examiner la réponse du mouvement islamiste palestinien Hamas à une proposition de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, dévastée par plus de 21 mois de guerre et menacée de famine.Dans le même temps, les bombardements et tirs israéliens continuent dans la bande de Gaza, où selon la Défense civile locale, 24 Palestiniens, dont des enfants et des personnes attendant de recevoir de l’aide, ont été tués.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens à Gaza, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale.Jeudi, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé avoir reçu via les médiateurs “la réponse du Hamas”, qui est “en cours d’examen”. Plus tôt, le Hamas a dit avoir soumis sa réponse à une proposition d’un cessez-le-feu de 60 jours associé à une libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Ces otages ont été enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d’envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales. Ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, les nouveaux pourparlers indirects entre le Hamas et Israël n’ont, à ce jour, abouti à aucun résultat concret.Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l’entrée de l’aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d’où l’armée israélienne devrait se retirer ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.- “Les enfants tombent” -Israël, qui refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent, veut démanteler le Hamas, le chasser de Gaza et prendre le contrôle du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.Mercredi, Israël a indiqué avoir “accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de (l’émissaire américain Steve) Witkoff”, mais que “c’est le Hamas qui refuse”. Il a néanmoins dit que ses négociateurs poursuivaient les pourparlers.Les Etats-Unis ont annoncé que M. Witkoff devait se rendre en Europe cette semaine pour des pourparlers sur un cessez-le-feu et l’éventuelle mise en place d’un “corridor humanitaire” pour l’acheminement de l’aide à Gaza. Il pourrait ensuite voyager au Moyen-Orient.Selon des médias israéliens, l’émissaire américain se trouvait jeudi en Sardaigne (Italie).Israël, qui assiège Gaza depuis octobre 2023, a imposé un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'”il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture” et de l’eau pour lui et sa famille.”Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture”, affirme une autre vidéaste de l’AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC ont appelé Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, se disant “profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”.- Les gens “meurent de faim” -Selon le patron de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une “grande proportion” de la population à Gaza “meurt de faim”.Mardi, un hôpital du territoire palestinien a annoncé le décès de 21 enfants en 72 heures, morts de malnutrition ou de faim.Mais le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant mercredi qu”‘à Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, accusant le Hamas d’empêcher la distribution de l’aide et de la piller. Le Hamas rejette de telles accusations.Jeudi, les autorités israéliennes ont rapporté qu’environ 70 camions d’aides avaient été déchargés la veille aux points de passage et que “plus de 150 camions avaient déjà été récupérés par l’ONU et des organisations internationales à Gaza”.Les agences humanitaires affirment que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.
Israël a annoncé jeudi examiner la réponse du mouvement islamiste palestinien Hamas à une proposition de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, dévastée par plus de 21 mois de guerre et menacée de famine.Dans le même temps, les bombardements et tirs israéliens continuent dans la bande de Gaza, où selon la Défense civile locale, 24 Palestiniens, dont des enfants et des personnes attendant de recevoir de l’aide, ont été tués.Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens à Gaza, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale.Jeudi, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé avoir reçu via les médiateurs “la réponse du Hamas”, qui est “en cours d’examen”. Plus tôt, le Hamas a dit avoir soumis sa réponse à une proposition d’un cessez-le-feu de 60 jours associé à une libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Ces otages ont été enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte à l’attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d’envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales. Ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, les nouveaux pourparlers indirects entre le Hamas et Israël n’ont, à ce jour, abouti à aucun résultat concret.Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l’entrée de l’aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d’où l’armée israélienne devrait se retirer ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.- “Les enfants tombent” -Israël, qui refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent, veut démanteler le Hamas, le chasser de Gaza et prendre le contrôle du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.Mercredi, Israël a indiqué avoir “accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de (l’émissaire américain Steve) Witkoff”, mais que “c’est le Hamas qui refuse”. Il a néanmoins dit que ses négociateurs poursuivaient les pourparlers.Les Etats-Unis ont annoncé que M. Witkoff devait se rendre en Europe cette semaine pour des pourparlers sur un cessez-le-feu et l’éventuelle mise en place d’un “corridor humanitaire” pour l’acheminement de l’aide à Gaza. Il pourrait ensuite voyager au Moyen-Orient.Selon des médias israéliens, l’émissaire américain se trouvait jeudi en Sardaigne (Italie).Israël, qui assiège Gaza depuis octobre 2023, a imposé un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'”il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture” et de l’eau pour lui et sa famille.”Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture”, affirme une autre vidéaste de l’AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC ont appelé Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, se disant “profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”.- Les gens “meurent de faim” -Selon le patron de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une “grande proportion” de la population à Gaza “meurt de faim”.Mardi, un hôpital du territoire palestinien a annoncé le décès de 21 enfants en 72 heures, morts de malnutrition ou de faim.Mais le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant mercredi qu”‘à Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, accusant le Hamas d’empêcher la distribution de l’aide et de la piller. Le Hamas rejette de telles accusations.Jeudi, les autorités israéliennes ont rapporté qu’environ 70 camions d’aides avaient été déchargés la veille aux points de passage et que “plus de 150 camions avaient déjà été récupérés par l’ONU et des organisations internationales à Gaza”.Les agences humanitaires affirment que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.