Deux tiers des Français se disent satisfaits de la qualité des services publics

Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.
Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.