La France débute cette fin de semaine la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé le ministère de l’Agriculture, de premières opérations ayant eu lieu dès vendredi selon la préfecture de Savoie.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.”Les premières opérations de vaccination ont démarré dès cet après-midi (vendredi, ndlr) et se poursuivront ce week-end”, a précisé la préfecture de Savoie dans un communiqué séparé.Lors d’une réunion organisée par la préfète vendredi, les syndicats agricoles présents – FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Coordination Rurale – “ont réaffirmé leur soutien plein et entier à cette campagne vaccinale”. “Conscients de l’inquiétude exprimée par de nombreux vétérinaires suite à l’agression de deux d’entre eux cette semaine, les représentants professionnels se sont engagés à garantir des conditions d’accueil sûres et apaisées lors des interventions dans les exploitations”, a ajouté la préfecture.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.
La France débute cette fin de semaine la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé le ministère de l’Agriculture, de premières opérations ayant eu lieu dès vendredi selon la préfecture de Savoie.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.”Les premières opérations de vaccination ont démarré dès cet après-midi (vendredi, ndlr) et se poursuivront ce week-end”, a précisé la préfecture de Savoie dans un communiqué séparé.Lors d’une réunion organisée par la préfète vendredi, les syndicats agricoles présents – FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Coordination Rurale – “ont réaffirmé leur soutien plein et entier à cette campagne vaccinale”. “Conscients de l’inquiétude exprimée par de nombreux vétérinaires suite à l’agression de deux d’entre eux cette semaine, les représentants professionnels se sont engagés à garantir des conditions d’accueil sûres et apaisées lors des interventions dans les exploitations”, a ajouté la préfecture.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.
