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Dans le doute sur l’état de l’économie américaine, les Bourses se montrent prudentes

Les Bourses mondiales marquent le pas vendredi, les investisseurs s’interrogeant sur l’état réel de l’économie américaine et l’évolution de la politique monétaire des Etats-Unis, après le manque de statistiques économiques pendant plusieurs semaines du fait de la paralysie budgétaire.En clôture, l’indice CAC 40 à Paris a cédé 0,76%, Francfort a cédé 0,69% et Londres a perdu 1,11%.Sur la semaine cependant, les trois indices européens concluent largement en territoire positif: la Bourse de Paris engrange un gain hebdomadaire de 2,77%, Francfort de 1,30% tandis que Londres a grappillé 0,16%.A New York, les indices, qui avaient tous commencé dans le rouge, se redressaient vers 16H45: le Nasdaq à dominance technologique gagnait 0,54%, le S&P 500 0,23% mais le Dow Jones cédait 0,50%.”On n’a pas eu de données économiques pendant plusieurs semaines, donc on a du mal à juger de l’état de l’économie américaine, c’est le gros sujet”, a affirmé Nicolas Lasry à l’AFP, gérant actions pour Mandarine Gestion.La fin de la paralysie budgétaire aux États-Unis avait d’abord soulagé les marchés, poussant même des indices européens jusqu’à des niveaux record durant la semaine, mais elle laisse désormais place à un flou statistique. Le +shutdown+ a retardé la publication de données économiques cruciales, notamment du côté de l’inflation et de l’emploi, deux critères clés pour la politique monétaire de la Fed.Nicolas Lasry souligne que “les attentes de baisses des taux de la Fed pour décembre sont en train de tomber”, plombées également par des discours de membres de la Banque centrale “moins accommodants”. La présidente de la Fed de Boston, Susan Collins, a par exemple affirmé qu’elle voudrait d’abord s’assurer que l’inflation décélère “durablement”, avant de baisser les taux.Les acteurs du marché sont désormais très partagés quant à une nouvelle réduction des taux en décembre, selon l’outil de veille CME FedWatch.Les investisseurs se montrent aussi nerveux quant aux fortes valorisations des géants de la tech: “il y a beaucoup de projets de développement de centres de données qui sont financés par de la dette dans un environnement où les conditions de financement pourraient être moins accommodantes”, souligne encore le gérant de Mandarine Gestion.Parmi les autres incertitudes, figure l’impact des droits de douane américains. Ceux-ci “pourraient entraîner une baisse cumulative du PIB américain d’environ 1,0%”, estime Gregory Daco, économiste en chef d’EY-Parthenon dans une note.Ils pourraient aussi nourrir l’inflation américaine. Est-ce une des raisons pour laquelle Donald Trump, qui a à cœur de voir les taux de la Fed baisser, se montre “plus pragmatique” sur les accords commerciaux, s’interroge Nicolas Lasry.Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec la Suisse, qui fera baisser les lourds droits de douane frappant les produits helvétiques de 39% à 15%. De son côté, le conseil fédéral (gouvernement) suisse a promis que les entreprises du pays s’étaient engagées à investir 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici fin 2028.Incertitudes autour du budget britanniqueLe Premier ministre Keir Starmer et la ministre des Finances Rachel Reeves ont abandonné leurs propositions initiales de rehausser l’impôt sur le revenu, d’après le Financial Times.Le taux d’emprunt des bons du Trésor britannique (“gilts”) à échéance 10 ans a grimpé à 4,54%, contre 4,44% en clôture jeudi, après une envolée initiale qui l’avait porté à un plus haut depuis mi-octobre.Le luxe suisse décolle avec RichemontLe géant suisse du luxe Richemont, dont le fondateur a rencontré Donald Trump la semaine dernière pour évoquer les droits de douane, a décollé à la Bourse de Zurich (+5,85%) après la publication d’un solide chiffre d’affaires semestriel, dopé par la joaillerie.Le groupe propriétaire notamment de Cartier et des marques de montres Piaget et Vacheron Constantin a signalé une embellie en Chine et à Hong Kong.Siemens Energy recherchéSiemens Energy (+9,35%) a séduit les investisseurs avec des résultats annuels solides assortis de prévisions de croissance plus ambitieuses qu’attendues.Le pétrole remonte, le bitcoin chuteLes cours du pétrole montent à la suite d’une attaque ukrainienne sur un port russe et sa raffinerie, susceptible de perturber l’approvisionnement en or noir.Vers 16H30 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 2,33% à 64,48 dollars, quand son équivalent américain, le baril de WTI, gagnait 2,64% à 60,24 dollars.Le bitcoin, indicateur de prise de risque, chutait de 7,35% à 96.370 dollars.

Ecotrain, petit train de la ruralité, fait un arrêt devant l’Elysée

Il faisait encore nuit noire vendredi matin quand un semi-remorque transportant un petit train unique en son genre a traversé Paris. Direction l’Elysée. Le prototype de la navette ferroviaire Ecotrain, tout juste sorti d’atelier, est montré pour la première fois au public.La navette électrique, longue de douze mètres, est exposée jusqu’à dimanche soir devant le palais de l’Elysée. Pour la cinquième édition de l’exposition Fabriqué en France, l’industrie ferroviaire est à l’honneur.Autour des deux camionneurs qui l’ont conduite au coeur de Paris, un petit groupe se forme alors que le jour se lève sur la navette garée dans la rue.Forme simple, graphisme épuré. Juste quelques courbes multicolores. “Elle est belle”, dit Claire Bourguignon, étudiante thésarde âgée de 27 ans, dont le père Philippe, ancien cadre dirigeant d’Engie, a imaginé ce train “frugal” et “léger” destiné à revitaliser le transport en zones rurales.Conçu avec des chercheurs de Mines-Télécom et de IMT-Université de Lille, l’Ecotrain est l’un des cinq lauréats de l’appel à projets pour des trains légers, soutenu et financé depuis 2022 par l’Ademe et le programme d’investissements France 2030. Sans conducteur, la navette à batterie électrique se veut son concepteur “autonome, légère, modulaire et intelligente”, présentée comme capable de freiner automatiquement si un animal ou un humain est détecté sur les voies. Des PME spécialisées dans le ferroviaire ont réalisé le prototype (Socofer, Stratiforme, Syntony GNSS et Clearsy). La navette doit accueillir 30 places assises et se déplacer à 100 km/h au maximum.Sensibilisé aux “énormes problèmes de mobilité du monde rural” lorsqu’il était basé en Bourgogne, “bien avant les gilets jaunes”, le coordinateur du projet Philippe Bourguignon dit avoir une obsession: réutiliser les centaines de kilomètres de voies de chemins de fer abandonnées ou délaissées par la SNCF.Pour que l’exploitation soit rentable, il souhaite que les mêmes équipes s’occupent de l’entretien du matériel roulant, des rails et des passages à niveau, comme les cheminots d’autrefois. Et que la navette serve aussi à transporter des marchandises localement. “Il faut que les gens s’approprient leur ligne, ce sont de vrais cheminots, si les rails sont dilatés avec la chaleur, c’est eux qui iront les régler”. Et ce petit train automatique doit “pouvoir être construit partout”.- “On ne le prenait pas au sérieux” -“Nous avons reçu des marques d’intérêt en Pologne, en Belgique, en Argentine et au Canada”, explique M. Bourguignon, qui compte vendre des licences pour encourager des fabrications locales. “Un modèle très différent de celui d’Alstom.”Le géant industriel de la construction ferroviaire a lui-même participé à trois des quatre autres projets de trains légers soutenus par l’Ademe.En France, l’équipe Ecotrain discute avec les régions Occitanie, Nord, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine et Centre Val-de-Loire. Mais les bras manquent dans ce petit groupe de passionnés qui vient juste de se constituer en société SAS basée dans les Hauts-de-France, près de Stratiforme qui a réalisé la cabine en matériaux composites.Depuis plusieurs années, Philippe Bourguignon a mis tout son temps de jeune retraité dans la coordination de l’aventure, afin de garder l’estime d’une de ses filles qui se plaignait auprès de lui “des cadeaux laissés par les baby boomers”: “Des retraites à payer et les températures qui augmentent”. “Au début, on ne le prenait pas au sérieux lorsqu’il s’est mis à calculer l’empreinte carbone de chaque matériau”, se souvient sa fille Claire.”Il ne parlait que de train et s’est investi à 100% dans le projet, aujourd’hui on a un premier résultat”, dit-elle à l’AFP, consciente néanmoins de “tout le chemin qui reste à faire” pour que ce train soit réellement utilisé, essais positifs, homologation, contrat de vente…Jusqu’à présent le budget total investi dans la recherche et le développement s’élève à quelque huit millions d’euros, dont une grosse partie de subventions. La startup compte sur la visibilité qu’elle obtiendra lors de l’exposition à l’Elysée pour l’aider à mener sa prochaine levée de fonds (deux ou trois millions d’euros) dans l’espoir de pouvoir lancer une première ligne test grandeur nature.

L’incertitude sur l’économie américaine pousse les Bourses mondiales dans le rouge

Les Bourses mondiales sont en net repli vendredi, l’incertitude sur la santé économique des Etats-Unis en l’absence de données officielles récentes et le flou concernant la politique monétaire de la Fed poussant les investisseurs à la prudence.Vers 14H45 GMT, Paris perdait 1,29%, Francfort 1,16%, Londres 1,48% et Milan 1,98%. Sur la semaine, grâce à des records en série, les Bourses européennes restaient largement en territoire positif.La Bourse de New York a ouvert aussi en nette baisse, de nouveau plombée par les inquiétudes concernant les valorisations faramineuses du secteur technologique.Peu après l’ouverture, le Dow Jones lâchait 0,93%, le S&P 500 0,58% et le Nasdaq 0,62%.”La semaine a clairement été volatile en termes de sentiment, entre le soulagement lié à la fin du +shutdown+ et les inquiétudes concernant les valorisations de l’IA et la question de savoir si la Fed (la Réserve fédérale américaine, ndlr) réduira à nouveau les taux”, résume Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.La fin de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis avait d’abord soulagé les marchés, poussant même des indices européens jusqu’à des niveaux record, mais laisse désormais place à un flou statistique quant à l’état de l’économie américaine. Le shutdown a retardé la publication d’un certain nombre de données économiques clés.Lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en décembre, la Fed “devra arbitrer avec un indicateur amputé, un handicap majeur alors que l’état du marché du travail reste central pour son scénario de taux”, explique John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank. Des membres de l’institution monétaire se sont d’ailleurs exprimés avec un ton plus prudent. La présidente de la Fed de Boston Susan Collins a par exemple affirmé mercredi que “la barre (était) plutôt haute” pour envisager une nouvelle détente des taux à court terme, en ajoutant qu’elle voudrait d’abord s’assurer que l’inflation décélère “durablement”.En conséquence, “les investisseurs ont revu à la baisse leurs attentes concernant l’assouplissement de la politique monétaire de la Fed à court terme”, relèvent les analystes de Natixis.Les acteurs du marché sont désormais partagés quant à une nouvelle réduction des taux en décembre, selon l’outil de veille CME FedWatch. Ils étaient quasi unanimes un mois plus tôt.Parmi les autres incertitudes, figure l’impact des droits de douane américains. “Les droits de douane imposés par les États-Unis à la plupart de leurs partenaires commerciaux pourraient entraîner une baisse cumulative du PIB américain d’environ 1,0% et une baisse cumulative du PIB mondial d’environ 0,7%”, estime Gregory Daco, économiste en chef d’EY-Parthenon dans une note.Incertitudes autour du budget britanniqueLe Premier ministre Keir Starmer et la ministre des Finances Rachel Reeves ont abandonné leurs propositions initiales de rehausser l’impôt sur le revenu, d’après un article publié jeudi par le quotidien économique Financial Times, qui s’appuie sur des sources proches du dossier.”La chancelière doit désormais trouver une alternative pour combler le trou budgétaire estimé à 30 milliards de livres, et ce en moins de deux semaines”, relève Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.Le taux d’emprunt des bons du Trésor britannique (“gilts”) à échéance 10 ans évoluait à 4,54%, contre 4,44% en clôture jeudi, après une envolée initiale qui l’avait porté à un plus haut depuis mi-octobre.Le pétrole remonte, le bitcoin chutees prix du brut remontent vendredi “après qu’un dépôt pétrolier (…) a été endommagé par une attaque de drone ukrainien”, commente Kathleen Brooks.A Novorossiïsk, ville portuaire sur les bords de la mer Noire, dans la région de Krasnodar, “une raffinerie de pétrole a été endommagée” à la suite d’une “attaque de drones”, l’infrastructure ayant été touchée par un incendie depuis éteint, selon les autorités locales. Un bateau civil aurait aussi été atteint.Vers 15H50 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,53% à 63,98 dollars, quand son équivalent américain, le baril de WTI, gagnait 1,82% à 59,76 dollars.Le bitcoin, actif à risque, chutait de 7,25% à 96.477 dollars.

Airbags Takata: Toyota, Volkswagen et BMW dans le radar de juges français

Stellantis n’est plus seul dans le viseur: trois autres géants de l’automobile mondiale, Toyota, Volkswagen et BMW font l’objet d’une enquête de juges français sur leur éventuel manque de réactivité à faire remplacer les airbags défaillants Takata, causes d’explosions mortelles.Le parquet de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) de Paris a confirmé vendredi à l’AFP l’information obtenue de source proche du dossier.Me Christophe Lèguevaques, avocat parisien qui avait rassemblé près de 3.000 automobilistes pour lancer une action collective contre Stellantis (parallèlement à une action de groupe similaire d’UFC-Que choisir), a évoqué auprès de l’AFP “un dossier immense qui commence, certainement pour la juridiction parisienne le dossier du siècle”.Epaulé par Me Pierre Delivret, du barreau de Toulouse, il a tenu jeudi soir une réunion en ligne sur une extension de son action aux trois nouvelles marques impliquées.”Potentiellement, vous êtes 2,5 millions de victimes”, y a asséné Me Lèguevaques.- “Agissements lourds” -Le parquet de Paris avait ouvert mi-avril une première information judiciaire, notamment pour mise en danger de la vie d’autrui, après une plainte de l’association UFC-Que choisir et de plusieurs propriétaires de véhicules du groupe Stellantis.Le ministère public avait élargi dès juillet la saisine des juges à trois potentiels homicides involontaires, après des explosions mortelles d’airbags dans des Citroën C3 en décembre 2021 en Martinique, en novembre 2023 dans les Hautes-Pyrénées et en juin dernier dans la Marne.A la suite d’une autre plainte de l’association UFC-Que choisir en mai, le parquet a donc confié trois nouvelles enquêtes à des juges sur ces trois poids lourds de l’industrie automobile mondiale, Toyota, Volkswagen et BMW.L’association dénonçait des “agissements lourds”: “pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui”.Le parquet de Paris n’est pas, “à ce stade”, saisi “de toutes les procédures relatives aux airbags Takata” (entreprise qui a déposé le bilan depuis).Selon une source proche du dossier, ces informations judiciaires visent à questionner “ce qui a été fait (ou pas fait) une fois que les constructeurs ont été informés des problèmes avec ces airbags”.Pour Me Charles-Henri Coppet, qui défend 11 familles de victimes décédées et 14 blessés, “les constructeurs ont fait les autruches pendant dix ans: ils connaissaient le problème Takata, savaient qu’ils avaient équipé leurs véhicules de ces airbags et ne les avaient pas rappelés”. Les juges d’instruction vont aussi se pencher “en toile de fond”, selon la source proche du dossier, sur “la responsabilité de l’administration” quant à d’éventuels rappels trop tardifs des véhicules.Pour Me Coppet, “l’administration a été dépendante pendant dix ans des informations données par les marques qui leur ont mis des œillères”. Mais désormais, les constructeurs assurent remplacer à grand rythme les airbags défaillants. Me Coppet en doute, et estime que “l’administration devrait exercer un contrôle bien plus acéré”.A terme, les informations judiciaires pourraient concerner d’autres constructeurs, selon des sources concordantes.- “Au minimum 5 ans” -En France, 1,7 million de véhicules de toutes marques sont concernés par un rappel “stop drive”, qui implique de ne plus circuler avant le remplacement – gratuit – des airbags.Stellantis a fait savoir à l’AFP que “87,3% des 614.900 C3 et DS3 en circulation en France ont déjà vu leurs airbags changés”, grâce à une “exceptionnelle mobilisation” de son réseau. Toyota, Volkswagen et BMW n’avaient toujours pas réagi vendredi après-midi. Les actions collectives comme celles de Me Lèguevaques, qui a évalué à “cinq ans minimum” le délai pour une indemnisation, veulent cibler les constructeurs pour dommages corporels ou matériels, ces derniers pouvant être liés à l’immobilisation forcée des véhicules équipés d’airbags Takata, ou de la perte de la valeur de ces véhicules.Les airbags Takata sont notamment responsables dans le monde d’explosions mortelles ou provoquant de graves blessures à cause d’un gaz, le nitrate d’ammonium, qui se dégrade avec le temps, particulièrement dans les climats chauds et humides.En France, le ministère des Transports compte 18 morts et 25 blessés, pour grande partie dans les Outre-mer, comme fin octobre en Nouvelle-Calédonie. A La Réunion, un distributeur automobile de BMW a été mis en examen le 27 mars pour blessures involontaires.Aux Etats-Unis, pays le plus touché avec 28 morts, Ford, Toyota, Honda, BMW, Nissan et Mazda ont versé un total d’1,5 milliard de dollars d’indemnisations aux victimes.

Les ouvertures de boutiques Shein en région repoussées par le BHV

Le BHV repousse les ouvertures des magasins Shein en région, le patron des grands magasins assurant vouloir simplement “faire mieux”, et promettant que ces boutiques verront le jour malgré les multiples critiques et procédures judiciaires visant la plateforme asiatique. “Nous allons sans doute décaler de quelques jours ou de quelques semaines nos ouvertures en province”, a déclaré Frédéric Merlin, patron de la Société des grands magasins (SGM) qui exploite le BHV, sur BFMTV.Plutôt “quelques semaines” que quelques jours, a précisé à l’AFP une source proche du partenariat, soulignant que les deux entreprises veulent commencer par améliorer la boutique parisienne, ouverte le 5 novembre.Shein devait s’installer le 18 novembre à Dijon et Reims et le 21 novembre à Grenoble, et début décembre à Angers et Limoges.Mais pas question d’annulation, a affirmé Frédéric Merlin. Simplement d’un “report pour faire mieux”, car “les magasins Shein en province sont sans doute trop petits et donc nous avons peur de frustrer le client”. “On travaille avec Shein à des commandes plus adaptées, (…) à des espaces sans doute un peu plus importants”, a-t-il ajouté, “il faut qu’on adapte l’offre, il faut qu’on adapte la politique de prix”.Les clients sont parfois frustrés par des prix qui ne sont pas aussi bas qu’en ligne, a souligné la source proche du partenariat, précisant qu’ils demandent aussi des références plus nombreuses chez les hommes, les enfants et pour les grandes tailles.L’arrivée de Shein à Paris, dans l’historique grand magasin situé en plein coeur de la capitale, face à l’Hôtel-de-Ville, s’était déroulée alors qu’était révélée la vente sur la plateforme de Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, puis d’armes de catégorie A.Shein a supprimé de son site tous les produits illicites, échappant à une suspension en France, mais est toujours sous le coup de procédures judiciaires.Le groupe asiatique doit être auditionnée mardi à l’Assemblée nationale, devant la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, mais n’a pas encore confirmé sa venue. – 50.000 visiteurs les premiers jours -Avoir bientôt un magasin Shein à Grenoble ne réjouit pas non plus le maire écologiste de la ville, Eric Piolle, qui avait demandé à la SGM de “suspendre” l’arrivée de Shein dans l’attente de garanties sur le contrôle de la légalité des produits. Et à Dijon, les commerçants du centre-ville récemment rencontrés par l’AFP sont sceptiques quant à l'”engagement pour revitaliser les centres-villes partout en France”, mis en avant par Shein.Or, le patron du BHV l’assure: Shein attire du monde au BHV. Un “flux monstrueux”, a-t-il même évoqué vendredi sur BFMTV, ajoutant que “tous les jours, le 6e étage du BHV (où est installé Shein, NDLR) réalise environ 50% de ce que fait le chiffre d’affaires de la mode au BHV”.Il avait avancé dimanche le chiffre de “plus de 50.000 visiteurs” pour les premiers jours de l’ouverture.Les rayons autour se vident cependant de grandes marques, qui décident de quitter le grand magasin, lui reprochant la présence de Shein, mais aussi des retards de paiement.Dior et Guerlain (groupe LVMH) ainsi que le groupe de prêt-à-porter SMCP (marques Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac) sont les derniers en date, après Le Slip Français, Maison Lejaby (lingerie) ou les bijoux Swarovski., mais aussi Agnès b., Banana Moon ou le chausseur Paraboot.Disneyland Paris avait également renoncé à une collaboration.Propriétaire du fonds de commerce du BHV depuis 2023, la SGM exploite sept grands magasins qui étaient jusqu’ici des Galeries Lafayette (également au Mans et à Orléans) et une dizaine de centres commerciaux.

Louis Schweitzer, l’homme qui a transformé Renault, est décédé

Patron emblématique du constructeur automobile Renault pendant 13 ans, mais aussi ex-directeur de cabinet de Laurent Fabius à Matignon et haut fonctionnaire éclectique, Louis Schweitzer est décédé jeudi 6 novembre à 83 ans, après avoir durablement transformé la marque au losange.L’Elysée a salué dans un communiqué “un idéaliste du concret qui voua toutes ses forces à la France” en “mariant l’industrie et le progrès social, le sens de l’Etat et l’humanisme, le patriotisme et l’ancrage européen, l’intransigeance des principes à la générosité des engagements”.Louis Schweitzer, dont le décès a été annoncé par sa famille, a passé 20 ans chez Renault, dont 13 comme PDG, entre 1992 et 2005. Il était encore président d’honneur de la marque au losange. Jean-Dominique Sénard, l’actuel président de Renault, salue dans un communiqué “l’engagement et l’exigence” de Louis Schweitzer, qui “ont contribué à la modernisation et l’internationalisation” du groupe “avec des lancements marquants comme Twingo et Mégane, l’acquisition de Dacia et la naissance de l’Alliance stratégique Renault-Nissan”.Les années Schweitzer chez Renault ont d’abord été marquées par le mariage raté avec le suédois Volvo en 1993, la privatisation du groupe en 1996, les 3.000 licenciements de Vilvorde en 1997, puis la conquête de marchés en Europe de l’est, en Amérique latine ou en Asie.Il fut également, aux côtés de son successeur Carlos Ghosn, à l’époque chez Nissan, l’un des principaux artisans du mariage entre la marque au losange et le géant japonais de l’automobile, entamé en 1999. Le dirigeant était notamment fier de l’un des grands succès de la marque dans les années 1990-2000, le monospace Scénic: “J’avais décidé Scénic I en pensant que ce serait un véhicule de grand volume et je n’étais pas rassuré. La première fois que je l’ai vu en maquette creuse, j’ai su que cela marcherait bien”, racontait M. Schweitzer quelques mois avant son départ.Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, a rendu hommage auprès de l’AFP au “capitaine d’industrie, bâtisseur de l’automobile à la française et grand serviteur de l’économie” qu’était, selon lui, Louis Schweitzer. “À la tête de Renault, il a transformé une régie d’État en un géant mondial, alliant audace et vision”, ajoute M. Lescure.”C’est un très grand serviteur de l’Etat et de l’industrie française qui nous quitte”, a réagi l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, saluant auprès de l’AFP “un homme exceptionnel” et “un ami personnel”. – Lutte contre les inégalités -Avant Renault, auprès de Laurent Fabius, Louis Schweitzer a été cité dans les affaires du sang contaminé – il a bénéficié d’un non-lieu – et des écoutes de l’Elysée, pour laquelle il a été reconnu coupable.Au sortir de sa carrière de dirigeant, il reste très actif dans le milieu économique, en intégrant les conseils d’administration de nombreuses sociétés comme Volvo, BNP, L’Oréal ou Veolia Environnement.Outre le monde économique, M. Schweitzer était également impliqué contre les discriminations et pour la défense des animaux. “Attaché à la lutte contre les inégalités, homme de grande culture, il fut aussi – ce qu’on sait moins – un défenseur convaincu de la cause animale”, affirme Laurent Fabius.De 2005 à 2010, Louis Schweitzer a présidé la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), aujourd’hui absorbée par le Défenseur des Droits, où la Cour des comptes lui avait reproché une “opacité dans les comptes”.Le Défenseur des Droits a cependant souligné que Louis Schweitzer “aura su, sous sa présidence de la Halde, faire progresser le droit de la non-discrimination et permettre à de nombreuses personnes d’être rétablies dans leurs droits”.Petit-neveu du docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix 1952, Louis Schweitzer était encore président de La Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA) jusqu’à juin.Laurence Parisot, qui lui a succédé à ce poste, a loué sur X un “grand serviteur de l’intérêt général”.  En 2021, ce diplômé de Sciences Po et énarque avait été appelé à la rescousse pour un intérim à la tête de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP). Depuis 2022, il était également vice-président de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, à Marseille, où il a notamment piloté le processus de remplacement de Didier Raoult.hrc-sde-jul-neo-im/uh/swi

De l’Isère à la mer, l’ambitieux projet de décarbonation d’une cimenterie Vicat

Les millions de tonnes de Co2 qu’elle relâche dans l’atmosphère pourraient disparaître, enfouies sous la Méditerranée: la plus grande cimenterie de France, située en Isère (sud-est), prépare sa mue en industrie “zéro émission” à l’horizon 2030.L’usine du cimentier français Vicat, posée au bord du Rhône dans le village de Montalieu-Vercieu à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Lyon, se classe parmi les 50 sites industriels les plus émetteurs de dioxyde de carbone du pays. Coiffée d’une haute cheminée, elle se compose de silos de toutes les tailles et d’un four rotatif atteignant les 1.450°C où se consume 24H/24 toute une variété de combustibles, charbon et biomasse mais aussi une part croissante de déchets: pneus broyés, vieux meubles ou farines animales. L’air y est imprégné de fine poussière grise, inlassablement lavée au sol par des camions-balais.Le site quasiment centenaire est aujourd’hui au coeur d’un vaste projet visant à capturer puis évacuer le Co2 lié à sa production via un vieux gazoduc reconverti en “carboduc” et offrir au passage le même service à d’autres entreprises tout au long de la vallée du Rhône.Arrivé à Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône), le gaz serait liquéfié pour être transporté par bateau puis “définitivement” stocké dans des fosses géologiques exploitées par le groupe ENI au large de l’Italie.Baptisé “Rhône décarbonation”, le projet évalué à entre 1 et 1,5 milliard d’euros a pour particularité d’offrir une nouvelle vie à des infrastructures déjà existantes, notamment une portion de gazoduc de quelque 300 km et un terminal méthanier à Fos-Tonkin. – “Petit bonus” -Outre Vicat, le projet est porté par des co-maîtres d’ouvrage: la société de pipeline SPSE, l’exploitant du terminal de Fos-Tonkin Elengy et le gestionnaire du réseau de transport électrique RTE.Ils ambitionnent de convoyer annuellement 4 millions de tonnes de CO2, dont 1,2 million pour Vicat. D’autres cimentiers préparent des projets similaires mais à l’heure actuelle, seule la Norvège dispose d’une unité déjà opérationnelle de ce type. Vicat, qui prévoit d’investir entre 600 et 900 millions d’euros et mise aussi sur des financements français et européens, a lancé ses études il y a deux ans et prévoit une “décision d’investissement” fin 2027 pour une mise en service trois ans plus tard. “2030, à l’échelle industrielle, c’est demain. On ne va pas le cacher. C’est ambitieux”, souligne Christian Daumarie, directeur du programme. L’idée est d’arriver au plus vite sur le marché des ciments bas carbone car “les premiers auront un petit bonus” grâce à l’évolution attendue de la réglementation sur l’usage des bétons et ciments, explique-t-il à l’AFP.- “Pas d’autre solution” – Pour Jean-Michel Fourniau, l’un des trois garants de la commission nationale du débat public (CNDP) pour la concertation préalable menée au printemps sur le projet Rhône décarbonation, l’industrie cimentière n’a de fait “pas d’autre solution que de se décarboner”.Une nécessité liée, selon lui, à la hausse attendue du coût des émissions sur le marché des quotas carbone et l’évolution des normes européennes qui “imposent d’ici 2031 une réduction massive de l’empreinte carbone dans la construction, et donc l’utilisation de bétons bas-carbone”.”On voit monter depuis deux ans cette question du captage, du stockage du carbone parce que, dans la perspective du zéro carbone en 2050, pour ce type d’industrie, il n’y a pas d’autre solution que de le capter et de l’enfouir”, a-t-il dit à l’AFP.Le captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS) est cité par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) parmi les solutions pour réduire l’empreinte d’industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.La zone industrialo-portuaire de Fos, deuxième zone industrielle la plus polluante de France après Dunkerque, a elle aussi amorcé une profonde transformation pour sauvegarder son tissu industriel tout en la décarbonant, et accueille des dizaines de projets.Tel qu’annoncé, le chantier Rhône décarbonation apparaît “plutôt vertueux”, estime Philippe Chamaret, directeur de l’Institut Ecocitoyen, implanté depuis 2010 à Fos-sur-Mer. Mais “qu’est-ce que ça va représenter en termes d’énergie de transporter tout ce dioxyde de carbone? Il est issu de la production d’énergie et on va dépenser encore plus d’énergie pour s’en occuper”, relève-t-il.

Allemagne: les suppressions d’emplois s’accélèrent dans l’industrie électro-métallurgique

Les suppressions d’emplois s’accélèrent dans l’industrie électro-métallurgique, le secteur appelant vendredi à des réformes urgentes du gouvernement pour que le pays retrouve sa compétitivité et préserve ses emplois.Le secteur a perdu 105.000 employés sur un an selon un décompte arrêté à septembre, soit 2,7% de ses effectifs d’après des chiffres publiés par la fédération patronale de l’industrie métallurgique et électrique (Gesamtmetall).Ce secteur industriel le plus important au sein de la première économie européenne regroupe des entreprises de la construction mécanique, de l’industrie automobile, la métallurgie, le génie électrique et la mécanique de précision, de l’optique à l’horlogerie.”Cela montre que l’industrie métallurgique et électrique continue de souffrir fortement des crises internationales”, explique dans un communiqué Lars Kroemer, économiste chez Gesamtmetall.Au total, 3,82 millions de personnes travaillaient dans l’électro-métallurgie en Allemagne en septembre.  C’est 240.000 employés de moins, soit une baisse de près de 6% par rapport au pic atteint en 2019.M. Kroemer appelle le gouvernement allemand à “mettre en oeuvre rapidement des réformes visibles et efficaces” pour que le site allemand retrouve sa compétitivité et que “la production en Allemagne redevienne rentable” afin de préserver les emplois.Jeudi, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé un allégement de la facture des entreprises allemandes à forte consommation d’énergie : le tarif d’électricité sera réduit à cinq centimes par kilowattheure de 2026 à 2028, une mesure attendue depuis des mois par les industriels.Cet accord de la coalition “laisse au moins espérer”, commente M. Kroemer, qui souligne la nécessité que des “réformes structurelles”.Les entreprises allemandes dénoncent régulièrement les lourdeurs bureaucratiques et les coûts de la main d’œuvre, à l’heure où les plans sociaux se multiplient dans le pays.A l’extérieur, elles subissent à la fois la baisse de la demande mondiale, la concurrence chinoise et plus récemment la hausse des droits de douane américains.Les constructeurs automobile, les fournisseurs ou encore la sidérurgie allemande ont annoncé des dizaines de milliers de suppressions d’emplois ces derniers mois.Illustration de la crise, le fleuron de l’industrie automobile allemande, le géant Volkswagen prévoit la suppression de 35.000 emplois d’ici 2030, soit 29% de ses effectifs en Allemagne.

Chimie: l’UE autorise le rachat de l’allemand Covestro par le groupe émirati Adnoc

La Commission européenne a annoncé vendredi valider le rachat de Covestro, l’un des fleurons de la chimie allemande, par la compagnie nationale pétrolière émiratie Adnoc.L’exécutif européen avait ouvert une enquête fin juillet sur cette transaction d’environ 12 milliards d’euros, redoutant que des aides d’Etat des Emirats entravent la libre concurrence sur le marché de l’Union européenne.”Nous avons soigneusement évalué les subventions étrangères impliquées dans cette transaction”, a indiqué Teresa Ribera, la commissaire européenne en charge de la concurrence.Et pour éviter “les effets négatifs potentiels” de ce rachat, Adnoc s’est engagée à partager certains brevets de Covestro avec d’autres acteurs du marché, a souligné la Commission.Bruxelles a d’ailleurs conditionné son feu vert au “respect intégral des engagements” proposés.L’offre de rachat lancée en octobre 2024 valorisait Covestro à près de 12 milliards d’euros, à raison de 62 euros offerts par action.La compagnie nationale Adnoc est le géant pétrolier des Emirats arabes unis, qui font partie des premiers exportateurs de brut au monde. Son patron, Sultan Al Jaber, a notamment été président de la COP28. Il est aussi ministre de l’Industrie des Emirats.Le groupe met la main sur l’un des fleurons du secteur allemand de la chimie, qui compte d’autres poids lourds comme BASF ou Bayer et qui traverse une longue crise liée au renchérissement des coûts de l’énergie et à la faiblesse de la demande.Covestro (ex-Bayer MaterialScience), dont le siège est à Leverkusen, est spécialisé dans la fourniture de polymères et travaille dans des domaines tels que le recyclage chimique et la réutilisation du CO2.

France: léger ralentissement de l’inflation en octobre à 0,9% sur un an

Les prix à la consommation ont augmenté en France de 0,9% sur un an en octobre, un ralentissement après le rebond de 1,2% en septembre, notamment en raison d’un recul des prix de l’énergie et de l’alimentation, selon l’Insee vendredi.L’Insee a légèrement révisé à la baisse son estimation, de 0,1 point par rapport aux chiffres provisoires de la fin du mois d’octobre. Sur un an, les prix des produits pétroliers, comme le gazole, se sont repliés, avec une baisse plus soutenue qu’au mois de septembre en ce qui concerne les prix de l’essence (-1,9% après -0,4%). Les prix de l’électricité ont également baissé à un rythme un peu plus soutenu (-13,8% après -13,7%).Les prix du gaz ralentissent aussi fortement (+1,1% après +6,4% le mois précédent), et ceux du tabac augmentent sur un an (+4,1%).La diminution de l’inflation alimentaire sur un an (+1,3% après +1,7%) s’explique “exclusivement” par un repli des prix des produits frais en particulier des légumes frais, ainsi qu’un ralentissement des prix des fruits frais (+1,7% après 2,4%), relève l’Insee.Mais hormis pour ces produits, l’inflation alimentaire augmente de nouveau légèrement (+1,8% après +1,7%) et se traduit notamment par de nouvelles accélérations des prix du lait, des fromages, des oeufs, de la viande. En revanche, l’Insee observe un ralentissement sur un an pour les prix du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et de la confiserie (+5,1% après +5,4%), ainsi que pour ceux des boissons non-alcoolisées (+9,3% après +9,5%), également marquée par un ralentissement de la hausse des prix. A noter également une baisse des prix des produits manufacturés qui diminuent sur un an de 0,5% en octobre (après -0,4% en septembre). C’est notamment le cas des prix des produits de l’habillement, et des chaussures dont la hausse ralentit sur un an (+0,3% après +0,6%) ainsi que ceux des véhicules (+0,4% après +0,9%).L’Insee observe également une baisse plus marquée pour les prix des équipements de sport (-1,6% après -0,9%), et moins forte des prix des gros appareils ménagers (-2,4% après -3,2%). L’inflation des prix des services augmente de 2,4% sur un an, comme en septembre, note l’Insee, tirée par un fort rebond des prix des services de communication (+2% après -1,4%), tandis que les prix des transport baissent de façon moins marquée qu’en septembre (-1,8% après -2%). Les prix des services d’assurance ont également ralenti sur un an (+2,8% après +3%) ainsi que ceux de l’hébergement (+3,2% après +3,4%) et des services culturels et récréatifs (+2,4% après +2,5%).