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Stellantis: les millions de Carlos Tavares soumis une dernière fois à la colère des actionnaires

La rémunération de Carlos Tavares doit encore faire polémique mardi lors de l’assemblée générale du groupe Stellantis, dont il a été écarté fin 2024 après des résultats décevants.L’ex-directeur général du géant de l’automobile (qui regroupe une quinzaine de marques, dont Peugeot, Fiat, Opel et Chrysler) a bénéficié, pour 2024, d’une rémunération atteignant 23,1 millions d’euros, en baisse de 37% par rapport à l’année 2023 (36,5 millions). C’est l’équivalent de 350 fois le salaire moyen des 259.000 salariés de Stellantis à travers le monde (65.993 euros), en baisse pour la première fois depuis la création du groupe en 2021.John Elkann, président du conseil d’administration de Stellantis et dirigeant par intérim, a touché près de 2,8 millions d’euros pour l’année.Les actionnaires du groupe doivent se prononcer mardi à partir de 14H00 sur cette politique de rémunération, à titre consultatif. Ils l’avaient contestée à 52% en 2022, 48% en 2023, et 30% en 2024, sans que cela ne perturbe le versement prévu par le conseil d’administration.”Le package de rémunération de 23,1 millions d’euros proposé pour l’ancien directeur général dans le rapport de rémunération semble excessivement généreux, en particulier compte tenu des performances opérationnelles médiocres et des circonstances entourant la démission forcée”, a protesté le gestionnaire d’actifs AllianzGI le 8 avril.Après des premières années marquées par des profits record, le groupe Stellantis a vécu une très mauvaise année 2024, freiné notamment par des difficultés en Amérique du Nord. Le bénéfice net du groupe a chuté de 70%, à 5,5 milliards d’euros, et Carlos Tavares a été poussé vers la sortie.L’ancien directeur général doit toucher par ailleurs une indemnité de départ de 2 millions d’euros et un bonus de 10 millions d’euros. Mais un autre bonus de 10 millions lui a été refusé.- Une “démission” -La société de conseil aux investisseurs Proxinvest a aussi recommandé de voter contre la résolution concernée.”Le départ étant volontaire puisque c’est une démission, aucune indemnité n’aurait dû être attribuée au dirigeant”, a souligné Proxinvest, même si M. Tavares a été poussé vers la sortie.”Au regard des performances de la société, il peut être considéré que la société est en situation d’échec ; or il n’est pas acceptable d’attribuer une indemnité de départ à un dirigeant ayant mené la société à cette situation d’échec”.Le président de la République lui-même avait critiqué le montant du salaire de Carlos Tavares en 2022. Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci s’est exprimé dans le même sens dimanche sur France 3, soulignant qu’un “principe de modération” devait s’appliquer. Mais “je ne pense pas que ce soit fondamentalement à l’État de déterminer le niveau des salaires, le niveau des rémunérations”, avait-il aussitôt ajouté.La présidente du comité de rémunération de Stellantis, Wan Ling Martello, a concédé dans une lettre aux actionnaires que “la rémunération est une question complexe et sensible”, et qu’il existe “des opportunités d’améliorer l’alignement avec les attentes des investisseurs”.Wan Ling Martello insiste sur la nécessité “d’attirer et de retenir des talents de classe mondiale au sein d’une entreprise mondiale et d’assurer une structure d’incitation appropriée, surtout durant cette période de transformation disruptive significative dans notre industrie”.Pour peser indirectement sur cette politique, AllianzGI, qui détient moins de 1% du capital de Stellantis, a également annoncé qu’il allait s’opposer à la réélection de deux membres du conseil d’administration qui siègent au comité de rémunération, le Français Benoît Ribadeau-Dumas (qui représente Exor, le groupe de la famille Agnelli) et Fiona Clare Cicconi, qui représente les salariés.

Semi-conducteurs et pharmacie: nouveaux droits de douane en vue aux Etats-Unis

Washington souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale: l’administration Trump a lancé lundi une première étape vers la mise en place de droits de douane sur la pharmacie et les semi-conducteurs, après avoir suspendu les surtaxes appliquées à l’électronique.Le ministère du Commerce a ouvert une enquête visant à déterminer si la prépondérance des importations dans ces deux secteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.C’est à l’issue de ce type d’enquête que Donald Trump avait pu imposer des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium ainsi que l’automobile.Le président américain n’a jamais caché sa volonté de pouvoir imposer rapidement une surtaxe sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs.Malgré l’exemption qui s’applique pour l’instant à ce secteur, le gouvernement sud-coréen a ainsi annoncé mardi qu’il comptait injecter 4,9 milliards de dollars supplémentaires dans l’industrie des semi-conducteurs, dont les Etats-Unis sont un important débouché, invoquant “l’incertitude croissante” concernant les droits de douane américains. Lundi, le principal conseiller économique du président américain, Kevin Hassett a assuré que “tous les secteurs seront couverts. La question est: quelle loi s’applique. Il s’agit de déterminer ce qui affecte la sécurité nationale. Si nous achetons quelque chose d’un autre pays, alors nous ne seront pas prêts en cas de guerre, s’ils décident de nous en priver”.Washington a également annoncé la fin d’un accord concernant l’importation sans taxe de tomates mexicaines, qui représentent plus de 90% des tomates importées aux Etats-Unis, et qui seront taxées à près de 21% dès mi-juillet.Des annonces qui tombent au moment où les marchés respirent après l’exemption vendredi des surtaxes touchant les produits électroniques, largement importés de Chine, désormais visée par des surtaxes de 145%.Wall Street a terminé sur une légère hausse, suivie par les Bourses de Tokyo et Séoul dans leurs premiers échanges mardi.Concernant l’automobile, Donald Trump s’est montré ouvert au compromis, se disant prêt à “regarder comment aider les constructeurs”, assurant qu’il ne voulait “faire de mal à personne”.- “Aller vite” -Même si la Chine est au premier chef dans le viseur, le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a estimé lundi qu’il n’y avait pas de raison pour que les économies des deux pays se dissocient.”Il y a un grand accord à réaliser à un moment donné”, a déclaré M. Bessent sur Bloomberg-TV.Il a reconnu qu’un tel accord serait plus difficile à atteindre qu’avec d’autres nations car “la Chine est à la fois notre plus grand concurrent économique et notre plus grand rival militaire. Donc cela va nécessiter une formule un peu spéciale”.S’agissant d’autres pays, M. Bessent a annoncé que les négociations bilatérales “vont aller vite” pour résoudre les différends douaniers. “Nous avons eu le Vietnam la semaine dernière, le Japon mercredi, la Corée du Sud la semaine prochaine”, a-t-il déclaré.Aux 145% de surtaxes cumulées imposées par Donald Trump aux produits chinois depuis son retour à la Maison Blanche, hors dispenses, Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.Une configuration qui pourrait créer un risque de récession et forcer la Réserve fédérale américaine, la Fed, à abaisser ses taux plus vite, quand bien même les droits de douane tireraient l’inflation à la hausse, a jugé lundi un de ses responsables, Christopher Waller.Dans ce contexte d’inquiétudes pour l’économie mondiale, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, citant notamment les droits de douane américains.Le protectionnisme “ne mène nulle part”, a répété le président chinois Xi Jinping, dans des propos rapportés lundi par l’agence officielle Chine Nouvelle.Tout en continuant à assommer la Chine, Donald Trump a semblé donner un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, en les délestant mercredi pour 90 jours des tarifs douaniers annoncés auparavant, et en ne leur ajoutant plus que 10% de droits de douane.En visite à Washington, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a assuré que l’Union européenne (UE) était prête à trouver “un accord équitable” avec les Etats-Unis mais qu’un “effort conjoint significatif, de part et d’autre”, serait nécessaire pour y parvenir.

Droits de douane: la Corée du Sud prévoit une aide supplémentaire massive pour les semi-conducteurs

Le gouvernement sud-coréen a annoncé mardi qu’il comptait injecter 4,9 milliards de dollars supplémentaires dans l’industrie des semi-conducteurs du pays, invoquant “l’incertitude croissante” à laquelle fait face ce secteur clé face aux droits de douane américains.”Un plan d’investissement budgétaire agressif a été prévu pour aider les entreprises locales à relever les défis croissants dans la course mondiale aux semi-conducteurs”, a déclaré le ministère sud-coréen des Finances dans un communiqué.La Corée du Sud exporte une grande partie de sa production vers les Etats-Unis et ses secteurs cruciaux des semi-conducteurs et de l’automobile souffriraient fortement des droits de douane de 25% que le président Donald Trump menace d’imposer.La Corée du Sud abrite notamment les géants des puces Samsung et SK Hynix.”Afin de favoriser un écosystème dynamique, mené par le secteur privé, pour l’innovation et la croissance des semi-conducteurs, le gouvernement augmentera ses investissements dans le secteur de 26.000 milliards de wons (18,2 milliards de dollars) à 33.000 milliards de wons (23,1 milliards de dollars)”, soit 4,9 milliards de dollars supplémentaires, a expliqué le ministère. Le président américain a annoncé le 2 avril une série de nouveaux droits de douane visant ses principaux partenaires commerciaux, dont une taxe de 25% sur les exportations sud-coréennes, avant de suspendre leur mise en Å“uvre pendant 90 jours. Malgré cela, “des droits de douane visant des secteurs spécifiques tels que les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques restent à l’horizon”, a insisté le ministre des Finances, Choi Sang-mok, lors d’une réunion.”Ce délai de grâce offre une fenêtre cruciale pour renforcer la compétitivité des entreprises sud-coréennes dans un contexte d’intensification des tensions commerciales mondiales”, a-t-il ajouté. Le paquet comprend des financements pour le développement des infrastructures, et les ressources humaines.Le plan d’aide fait partie d’une proposition de budget révisée en hausse de 12.000 milliards de wons (8,4 milliards de dollars), et doit être soumis au vote du Parlement.L’annonce des droits de douane, présentés par Donald Trump comme devant remédier au déficit commercial américain, a ébranlé les marchés boursiers du globe et accentué les inquiétudes pour la croissance mondiale.Le déficit commercial des Etats-Unis avec la Corée du Sud était l’an dernier de 66 milliards de dollars pour les échanges de biens.La semaine dernière, le gouvernement sud-coréen avait déjà dévoilé un plan d’aide d’urgence de 2 milliards de dollars pour aider les constructeurs automobiles à surmonter la tempête.

Les Bourses mondiales reprennent leur souffle, après l’exemption de droits de douane américains sur la tech

Les marchés boursiers mondiaux ont évolué en hausse lundi, portés par l’annonce d’une exemption provisoire de surtaxes douanières américaines sur les produits de la tech, toujours sur fond de forte incertitude quant à la politique commerciale de Washington.En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Les États-Unis imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”Les investisseurs considèrent l’adoucissement de la rhétorique commerciale comme un signe haussier” et estiment “que l’administration Trump est de plus en plus attentive à l’évolution des marchés financiers”, a écrit Jose Torres, d’Interactive Brokers.En conséquence, les acteurs de marché commencent “lentement à élaborer des scénarios qui sont meilleurs que le scénario le plus pessimiste” sur la guerre commerciale, qui avait précipité les Bourses mondiales dans une spirale baissière début avril, explique à l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.A Wall Street, le Dow Jones a avancé de 0,78%, l’indice Nasdaq de 0,64% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,79%.En Europe, Paris a terminé en nette hausse de 2,37%, Francfort de 2,85%, Londres de 2,14% et Milan a gagné 2,88%.”Il y a un effet d’aubaine pour les investisseurs qui voulaient rentrer sur le marché et qui profitent de prix à la casse” sur certaines valeurs recherchées, après les montagnes russes boursières de la semaine passée, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, évoquant des “rachats à bon compte”.Jose Torres s’attend toutefois “à ce que le sursis douanier n’offre qu’un soulagement à court terme”, alors que la Maison Blanche a insisté sur le caractère “temporaire” des exemptions et sur le fait qu’elle entendait toujours taxer l’électronique. Donald Trump a aussi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.”Les derniers jours ont montré une fois de plus à quel point l’ensemble de l’argumentation du gouvernement américain est fragile et à quel point des revirements imprévus peuvent survenir rapidement”, résume Andreas Lipkow, analyste indépendant. “La grande incertitude persiste sur les marchés financiers.”L’automobile reprend de la vitesseLes constructeurs automobiles américains ont été recherchés, à l’image de Ford (+4,07%), General Motors (+3,46%) et Stellantis (+5,64%), après que Donald Trump a assuré qu’ils avaient “besoin d’un peu de temps” pour relocaliser leur production aux Etats-Unis.”Je cherche une solution pour aider certains constructeurs automobiles qui se tournent vers des pièces fabriquées au Canada, au Mexique et ailleurs”, a ajouté le président américain.Des surtaxes d’une valeur de 25% sont entrées en vigueur jeudi 3 avril sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis.Le dollar boudéLe dollar se stabilise après avoir été éprouvé par l’escalade de la guerre commerciale et les revirements de M. Trump, dont la politique sape la crédibilité américaine auprès des acteurs du marché des changes.Depuis le début du mois d’avril, le dollar, longtemps considéré comme un actif de confiance, a ainsi perdu près de 5% face à la monnaie unique. Vers 20H45 GMT, il était atone face à l’euro à 1,1352 dollar.”Les investisseurs deviennent de plus en plus inquiets face aux politiques commerciales erratiques de l’administration américaine et à son abandon apparent d’alliances géopolitiques de longue date”, explique Ricardo Evangelista, analyste à ActivTrades.Le marché de la dette américaine se détendLes bons du Trésor des États-Unis, longtemps considérés comme des valeurs refuges, avaient été fortement vendus ces derniers jours, souffrant eux aussi de la perte de confiance des investisseurs envers l’économie américaine, ce qui a fait grimper leurs taux d’intérêt.Ils semblent à nouveau retrouver les faveurs des investisseurs. A dix ans, les emprunts d’État américains atteignaient 4,38% vers 20H20 GMT contre 4,49% vendredi en clôture.Sur le marché du pétrole, en petite forme, le baril de WTI américain a grappillé 0,05% à 61,53 dollars et celui de Brent de la mer du Nord a pris 0,19% à 64,88 dollars.

Wall Street termine en hausse, soulagée par les exemptions sur la tech

La Bourse de New York a terminé dans le vert lundi, portée par l’annonce d’une exemption provisoire de surtaxes douanières américaines sur les produits de la tech, les investisseurs se montrant également rassurés par l’accalmie sur le marché obligataire après plusieurs séances de forte nervosité.Le Dow Jones a avancé de 0,78%, l’indice Nasdaq de 0,64% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,79%.En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Les États-Unis imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”Même si l’on s’attend à ce que le sursis douanier n’offre qu’un soulagement à court terme”, la place américaine a été “soutenue par l’inclinaison empathique de la Maison Blanche”, a écrit Jose Torres, d’Interactive Brokers.La Maison Blanche a insisté sur le caractère “temporaire” des exemptions et sur le fait qu’elle entendait toujours taxer l’électronique. Donald Trump a d’ailleurs déclaré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.”Les investisseurs considèrent l’adoucissement de la rhétorique commerciale comme un signe haussier” et “que l’administration Trump est de plus en plus attentive à l’évolution des marchés financiers”, estime M. Torres.En conséquence, les acteurs de marché commencent “lentement à élaborer des scénarios qui sont meilleurs que le scénario le plus pessimiste” sur la guerre commerciale, qui avait précipité Wall Street dans une spirale baissière début avril, explique à l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”En outre, une partie de l’extraordinaire volatilité du marché du Trésor américain s’est calmée” ce qui soutient Wall Street, souligne auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est franchement détendu lundi, à 4,38% vers 20H20 GMT contre 4,49% vendredi en clôture.”Les prêts à la consommation, immobiliers, pour les voitures, mais également les prêts aux entreprises pour tout type d’investissement sont tous liés aux bons du Trésor”, rappelle M. Low.Au tableau des valeurs, les constructeurs automobiles ont été recherchés, à l’image de Ford (+4,07%), General Motors (+3,46%) et Stellantis (+5,64%), après que Donald Trump a assuré qu’ils avaient “besoin d’un peu de temps” pour relocaliser leur production aux Etats-Unis.”Je cherche une solution pour aider certains constructeurs automobiles qui se tournent vers des pièces fabriquées au Canada, au Mexique et ailleurs”, a ajouté le président américain.Des surtaxes d’une valeur de 25% sont entrées en vigueur jeudi 3 avril sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis.Le géant des puces Intel a avancé (+2,89%) après avoir annoncé la cession du contrôle du groupe spécialisé dans les composants électroniques Altera à la société de capital-investissement Silver Lake Partners. A l’issue de cette transaction, qui valorise Altera à 8,75 milliards de dollars, Intel conserve 49% de ses parts dans le groupe. Intel avait bouclé l’achat d’Altera fin 2015 pour 16,7 milliards de dollars.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a terminé dans le vert (+1,93%) après avoir dépassé les attentes au premier trimestre, faisant état lundi d’un record dans les activités de marchés et de financement ainsi que de “performances solides” dans le courtage de matières premières, devises et obligations (Fixed Income).Pour le deuxième trimestre, “nous entrons (…) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l’année”, a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué.

Droits de douane: les marchés soulagés par des exemptions, Trump maintient la pression

Soutenus par l’annonce de Washington d’exemptions sur les produits high-tech, les marchés financiers évoluent dans le vert lundi, même si Donald Trump a maintenu la pression sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis, au premier plan desquels figure la Chine.Le président américain a ainsi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.Mais il s’est montré lundi de nouveau ouvert au compromis, se disant “regarder comment aider les constructeurs automobiles”, secteur visé par 25% de droits de douane, assurant qu’il ne voulait “faire de mal à personne”.Samedi, Washington avait annoncé une exemption de surtaxes – jusqu’à 145% pour la Chine – accordée par les autorités américaines pour les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Cette annonce a réconforté les marchés mondiaux qui ont démarré la semaine sur le bon pied, les places asiatiques et européennes clôturant dans le vert, avec Wall Street dans la même tendance.Les investisseurs ne semblent pas inquiets de voir des droits de douane spécifiques s’appliquer au secteur de la tech, une possibilité qui pourrait se concrétiser “probablement dans un mois ou deux”, a souligné dimanche le ministre du Commerce Howard Lutnick.”Nous ne pouvons pas nous reposer sur la Chine pour des choses fondamentales dont on a besoin. Nos médicaments et nos semi-conducteurs doivent être produits en Amérique”, a avancé M. Lutnick lors d’un entretien à la chaîne ABC.- “Petit pas” -Le ministère du Commerce chinois a reconnu dimanche le “petit pas” fait par Washington sur les produits high-tech, tout en exhortant les Etats-Unis “à faire un grand pas pour corriger leurs erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel.”Le protectionnisme “ne mène nulle part”, a répété le président chinois Xi Jinping, dans des propos rapportés lundi par l’agence officielle Chine Nouvelle.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a souligné le dirigeant, qui a entamé lundi une visite au Vietnam, avant de se rendre en Malaisie et au Cambodge, pour renforcer les relations commerciales de son pays.Dans ce contexte tendu, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, citant notamment les droits de douane américains, selon son rapport mensuel publié lundi.Tout en continuant à assommer la Chine, Donald Trump a semblé donner un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, en les délestant mercredi pour 90 jours des taxes douanières annoncées auparavant, et en ne leur ajoutant plus que 10% de droits de douane.En visite à Washington, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a assuré que l’Union européenne (UE) était prête à trouver “un accord équitable” avec les Etats-Unis mais qu’un “effort conjoint significatif, de part et d’autre”, sera nécessaire pour y parvenir.Aux 145% de surtaxes cumulées imposées par Donald Trump aux produits chinois depuis son retour à la Maison Blanche, hors dispenses, Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.Une configuration qui pourrait créer un risque de récession et forcer la Réserve fédérale américaine, la Fed, à abaisses ses taux plus vite, quand bien même les droits de douane tireraient l’inflation à la hausse, a jugé lundi un de ses responsables, Christopher Waller.Dans une première critique de l’offensive douanière de Donald Trump la veille, Pékin s’était posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel avec la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, au cours duquel la Chine avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’allaient infliger ces surtaxes aux pays en développement, “en particulier aux moins développés d’entre eux”.Malgré ces vives tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales, Donald Trump se disait vendredi “optimiste” sur un accord commercial avec Pékin.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges de 500 milliards de dollars, selon les données de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.

Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions

La gauche et le Rassemblement national ont brandi de nouveau lundi, à la veille d’une conférence sur les finances publiques, la menace de la censure après l’annonce par le gouvernement d’un effort de 40 milliards d’euros pour le budget 2026.Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort de “40 milliards d’euros” l’an prochain, sous forme “essentiellement” d’économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB – objectif 2025 – à 4,6% en 2026. L’exécutif veut préparer les esprits à une France “en état d’alerte budgétaire”. Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales. L’Association des maires de France (AMF), qui voit dans cette réunion “convoquée à la hâte” une “énième séquence de communication”, n’y participera pas.Aucune annonce immédiate n’ait à attendre, si ce n’est la création de groupes de travail pour identifier les économies.La conférence servira “à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d’avancée, vers des décisions”, a expliqué le Premier ministre dans Le Parisien.Du “dialogue avec toutes les parties prenantes” et destiné à faire émerger “un consensus”, a déclaré Eric Lombard. “40 milliards, c’est l’écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c’est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025”, a-t-il relativisé lundi.Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons différentes, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.Le Rassemblement national se dit favorable à des économies, mais refuse qu’elles visent “les Français”.  “Si le projet, c’est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l’État n’aille sur le chemin des économies en matière d’immigration, de train de vie de l’État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer”, a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.- Récession -A l’inverse, la gauche s’inquiète de “l’impact récessif” de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est indigné que “le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010″, contrainte à une sévère cure d’austérité.”On n’en est pas à la Grèce. Mais ça ne veut pas dire que l’équilibre qui est aujourd’hui proposé par le gouvernement est un équilibre juste”, a temporisé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur BFMTV.Et de s’insurger que le gouvernement refuse toujours d’envisager des hausses d’impôt pour les plus riches.S’il continue à nous expliquer “qu’on ne touchera pas au patrimoine des plus riches, qu’on ne touchera jamais aux grandes fortunes, mais qu’on fera tout payer à la classe moyenne, aux classes populaires, la réponse est immédiate: oui, il y aura censure”, a-t-il averti, chiffrant à “80 milliards d’économies” l’abandon des “cadeaux fiscaux depuis 2017”.La gauche a fait notamment adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des “ultra-riches” afin de s’assurer qu’ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat, à majorité de droite, en juin.Mais la gauche reste divisée sur l’opportunité de faire tomber rapidement le gouvernement. Les socialistes, qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir, voudront probablement attendre, officiellement l’issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy. Et, comme l’exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l’automne… au moment des débats budgétaires.

La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse lundi, profitant d’un effet d’aubaine des investisseurs qui reviennent vers les actions après l’annonce de Donald Trump d’une exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a terminé en nette hausse de 2,37%, soit un gain de 168,32 points, pour s’établir à 7.273,12 points. Vendredi, il avait cédé 0,30% à 7.104,80 points.L’indice profite de “rachats à bon compte”, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, les investisseurs retournant vers les actions après l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur la tech.”Il y a des opportunités avec des titres qui ont beaucoup souffert” dernièrement, après les différentes salves de droit de douane, explique-t-il. “Les investisseurs profitent de cette baisse extrêmement prononcée pour racheter de très beaux titres américains et européens.”En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont en effet finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Ils imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”C’est l’instabilité mais aussi la violence (des annonces douanières) qui trouble les investisseurs”, insiste Philippe Cohen, avec des surtaxes d’une sévérité extrême contre la Chine, puis une exemption d’un secteur dans son ensemble.La tech ravieLe secteur de la tech a profité de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes douanières aux États-Unis.A Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% à 46,00 euros et STMicroelectronics de 2,17% à 17,97 euros.BNP Paribas saluéLa banque française BNP Paribas a confirmé vouloir racheter le gérant d’actifs Axa IM malgré un avis de la BCE vendredi qui pourrait rendre moins intéressantes les conditions dans lesquelles se réalisera cette opération.Une annonce saluée par les investisseurs: le titre du groupe a terminé en hausse de 4,40% à 68,50 euros.BNP Paribas avait signé en décembre un accord d’acquisition d’Axa IM par sa filiale d’assurances, Cardif.

Soulagement des Bourses mondiales, après l’exemption de droits de douane américains sur la tech

Soulagées par le répit accordé par Donald Trump avec l’exemption provisoire de surtaxes douanières sur les produits de la tech, les Bourses mondiales évoluent en hausse lundi, mais toujours sur fond de forte incertitude quant à la politique commerciale américaine.En Europe, Paris a terminé en nette hausse de 2,37%, Francfort de 2,85%, Londres de 2,14% et Milan a gagné 2,88%.A Wall Street, vers 15H45 GMT, le Dow Jones avançait de 0,75%, l’indice Nasdaq de 0,89% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,93%.”La nouvelle semaine commence sur un soulagement”, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.En pleine guerre commerciale avec Pékin, les États-Unis ont finalement accordé une exemption de surtaxes sur les produits high-tech, smartphones et ordinateurs en tête, ainsi que sur les semi-conducteurs.Les États-Unis imposaient depuis la semaine dernière les produits chinois à 145%, dans le cadre d’une vaste offensive protectionniste lancée par Washington début avril, qui rend les marchés très volatils. Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.”Le retrait partiel de Washington de son régime douanier strict”, “en particulier l’exemption temporaire d’une série de biens technologiques (…) a momentanément apaisé les craintes d’une guerre commerciale totale”, explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.”Il y a un effet d’aubaine pour les investisseurs qui voulaient rentrer sur le marché et qui profitent de prix à la casse” sur certaines valeurs recherchées, après les montagnes russes boursières de la semaine passée, explique à l’AFP Philippe Cohen, gérant de portefeuilles chez Kiplink, évoquant des “rachats à bon compte”.Mais il s’agit d’un “soulagement momentané”, tempère-t-il. “Les ennuis ne sont pas terminés.”Washington a très vite insisté sur le caractère “temporaire” des exemptions. Donald Trump a déclaré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouvelles surtaxes sur les semi-conducteurs entrant aux États-Unis, qui “seront en place dans un avenir pas trop lointain”.Le président américain a aussi averti dimanche qu’aucun pays n’était “tiré d’affaire” face à son offensive douanière, “surtout pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal”, a-t-il tonné sur son réseau social Truth.”Les derniers jours ont montré une fois de plus à quel point l’ensemble de l’argumentation du gouvernement américain est fragile et à quel point des revirements imprévus peuvent survenir rapidement”, résume Andreas Lipkow, analyste indépendant. “La grande incertitude persiste sur les marchés financiers.”La tech brilleLe secteur de la tech et des semi-conducteurs profite pour l’instant de l’annonce des exemptions temporaires de surtaxes. A la Bourse de Paris, Soitec a terminé en hausse de 5,55% et STMicroelectronics  de 2,17%. Infineon a gagné 3,11% en à Francfort et ASML 2,20% à Amsterdam.A New York, Intel grimpait de 2,96% et Apple, qui fabrique en Chine ses iPhone destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 2,98% vers 15H45 GMT.Le dollar fléchitLe dollar se stabilise après avoir été éprouvé par l’escalade de la guerre commerciale et les revirements de M. Trump, dont la politique sape la crédibilité américaine auprès des acteurs du marché des changes.Depuis le début du mois d’avril, le dollar, longtemps considéré comme un actif de confiance, a ainsi perdu plus de 5% face à la monnaie unique. Vers 15H45 GMT, il glissait de 0,16% à 1,1373 dollar pour un euro. “Les investisseurs deviennent de plus en plus inquiets face aux politiques commerciales erratiques de l’administration américaine et à son abandon apparent d’alliances géopolitiques de longue date”, explique Ricardo Evangelista, analyste à ActivTrades.Le marché de la dette américaine se détendLes bons du Trésor des États-Unis, longtemps considérés comme des valeurs refuges, avaient été fortement vendus ces derniers jours, souffrant eux aussi de la perte de confiance des investisseurs envers l’économie américaine, ce qui a fait grimper leurs taux d’intérêt.Ils semblent à nouveau retrouver les faveurs des investisseurs. A dix ans, les emprunts d’État américains atteignaient 4,40%, après avoir clôturé à 4,50% vendredi.Sur le marché du pétrole, atone, le baril de WTI américain glissait de 0,16% à 61,40 dollars et celui de Brent de la mer du Nord prenait quelque 0,09% à 64,82 dollars.

Wall Street ouvre en hausse lundi après l’exemption sur les produits high-tech

La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, accueillant avec optimisme la nouvelle d’une exemption provisoire de surtaxes douanières accordée par Washington sur les smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones avançait de 1,00%, l’indice Nasdaq prenait 1,57% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 1,36%.En pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin, “nous avons entamé la journée avec un certain enthousiasme quant à la possibilité d’entamer des négociations”, explique auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Cet optimisme découle, selon l’analyste, de la décision des Etats-Unis d’exempter la high-tech importés dans le pays, notamment depuis la Chine, où la plupart des produits électroniques sont fabriqués.”Mais la situation s’est quelque peu brouillée au cours du week-end, (…) lorsque le ministre du Commerce, Howard Lutnick, a semblé (…) remettre en question ces mesures”, commente M. Hogan.Des droits de douane seront appliqués dans “un mois ou deux” sur les semi-conducteurs, a déclaré M. Lutnick dimanche sur la chaîne ABC. Un peu plus tard dans la journée, Donald Trump a quant à lui assuré qu’il annoncerait “dans la semaine” de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis.Quoi qu’il en soit, “dans un marché qui a autant baissé en très peu de temps (…) la moindre bonne nouvelle sur le front commercial” peut faire monter les cours, estime M. Hogan.Côté indicateurs, la place américaine attend notamment mercredi les chiffres des ventes au détail pour le mois de mars.Ce chiffre “reflétera en partie (…) l’anticipation de la demande, dans la mesure où les (consommateurs américains) ont pu prendre des décisions économiques avant l’entrée en vigueur des droits de douane”, décrypte M. Hogan. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait franchement, à 4,40% contre 4,49% vendredi en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, le secteur des semiconducteurs profitait de l’exemption décidée ce week-end: Nvidia prenait 1,39%, Qualcomm avançait de 1,43% et AMD gagnait 1,96%. Apple, qui fabrique en Chine ses iPhones destinés au marché américain, suivait la tendance générale et prenait 4,66%.Autre géant des puces, Intel était recherché (+3,04%) après avoir annoncé qu’il vendait plus de 50% de ses parts du groupe américain Altera, spécialisé dans les composants électroniques. Intel avait bouclé l’achat d’Altera fin 2015 pour 16,7 milliards de dollars.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs évoluait dans le vert (+1,22%) après avoir dépassé les attentes au premier trimestre, faisant état lundi d’un record dans les activités de marchés et de financement ainsi que de “performances solides” dans le courtage de matières premières, devises et obligations (Fixed Income).Pour le deuxième trimestre, “nous entrons (…) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l’année”, a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué.”Le calendrier des résultats s’accélère un peu” avec plusieurs grands noms attendus dans les prochains jours, rappelle M. Hogan.