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Scandale Takata: le gouvernement ordonne l’immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires, soit 1,7 million au total

A l’approche des vacances d’été, le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution drastiques en ordonnant l’immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata considérés à risque, portant à 1,7 million le nombre de voitures immobilisées.Les voitures concernées par cette mesure de “stop drive” sont toutes celles équipées d’airbags à risque en Corse et en Outre-mer ainsi que les voitures datant d’avant 2011 sur le territoire métropolitain hors Corse. Les airbags à risque sont de même technologie que ceux ayant causé des accidents, soit au nitrate d’ammonium sans dessiccant. Toutes les marques sont concernés par ces rappels urgent. Dans le même temps, le ministère a demandé le rappel général sans immobilisation de toutes les voitures équipées d’un airbag à risque en France métropolitaine (hors Corse), soit 600.000 véhicules en plus.Ces annonces portent à 2,5 millions le nombre de véhicules visés par un rappel en France, dont 1,7 million par un “stop drive”, soit une obligation d’immobiliser la voiture.”Cette décision vise à adresser un message clair et ferme aux constructeurs, tout en incitant les propriétaires de véhicules concernés à faire vérifier leur véhicule dès que possible”, a insisté le ministère des Transports dans son communiqué.- Scandale industriel -Le 17 juin, le gouvernement avait déjà demandé à Citroën d’immobiliser toutes les C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbag, peu importe la date de construction, soit 100.000 véhicules supplémentaires.Un accident survenu le 11 juin à Reims lors duquel une femme de 36 ans a été tuée par l’explosion de son airbag avait précipité cette décision. Sa Citroën C3, construite en 2014, n’était pas concernée par une immobilisation jusqu’au changement d’airbag.Celle-ci portait seulement sur les modèles construits entre 2008 et 2013. Pour les modèles à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple avait été adressé en mai, sans “stop drive”.C’est le deuxième accident mortel en métropole lié à ces airbags qui ont provoqué au total 18 morts et 25 blessés – dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer -, selon le ministère des Transports.Depuis 2014, le scandale industriel de ces airbags, qui ont provoqué une série de morts, secoue le secteur de l’automobile dans le monde.A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité censés protéger les passagers en cas de choc, peuvent exploser, notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs.De nombreux constructeurs ont dû immobiliser des millions de véhicules à travers la planète, afin de remplacer les airbags défectueux.- Homologation -Le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot s’est saisi de ce sujet dès son entrée au gouvernement, portant le dossier sur la scène européenne. Il a défendu auprès de ses homologues la nécessité de renforcer les règles d’homologation des airbags au sein de l’Union européenne.M. Tabarot a également lancé en février une mission d’inspection, qui doit rendre ses conclusions prochainement. Le ministre n’exclut pas de prendre des mesures supplémentaires à la lumière de celles-ci, a indiqué son cabinet.En attendant, le ministère des Transports va prendre un arrêté dans les jours pour que chaque automobiliste concerné par une mesure d’immobilisation puisse bénéficier d’un véhicule de courtoisie ou d’une prise en charge de sa voiture de location à l’approche des congés estivaux.L’arrêté prévoit aussi une “fixation de délais pour les prises en charge et réparation” et un “niveau minimal de stocks d’airbags disponibles”.

Soupçons de blanchiment de fraude fiscale: la Société Générale perquisitionnée à la Défense et au Luxembourg

Les bureaux de la Société Générale à la Défense près de Paris et au Luxembourg sont en cours de perquisition mardi dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier, qui soupçonne la banque d’avoir proposé des montages fiscaux frauduleux à de grandes entreprises françaises.Quatre personnes, dont des cadres de la banque, ont également été placées en garde à vue et leurs domiciles perquisitionnés, a indiqué une source judiciaire, confirmant des informations du Monde.Selon cette source, les opérations étaient toujours en cours mardi en début de soirée.Elles s’inscrivent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en janvier 2024 par le Parquet national financier (PNF), qui cherche à vérifier si “un service” de la banque a pu “proposer et réaliser des montages à but essentiellement fiscal au profit de grandes entreprises françaises”, a précisé la source judiciaire.Confiée à l’Office national antifraude (Onaf), l’enquête vise plusieurs infractions dont blanchiment de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ou aggravée et association de malfaiteurs, selon la même source.Les faits “sont susceptibles d’avoir été commis depuis 2009 en France et à l’étranger, notamment au Luxembourg”, a indiqué cette source, en expliquant que cette procédure est distincte des enquêtes portant sur un stratagème d’évasion fiscale appelé CumCum, reposant sur des échanges de titres.Les opérations de mardi mobilisent 80 enquêteurs en France et à l’étranger ainsi que onze magistrats et assistants spécialisés du PNF, d’après cette source judiciaire.Sollicitée par l’AFP, la Société Générale s’est refusée à tout commentaire.- Pratique CumCum -Société Générale compte près de 115.000 salariés dans le monde, selon son dernier document d’enregistrement universel, dont 1.450 au Luxembourg et environ 53.000 en France.Le Luxembourg est un pays particulièrement rentable pour la banque: elle y réalisait l’an dernier un produit net bancaire (équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur) de près de 1,1 milliard d’euros, pour 765 millions d’euros de bénéfices avant impôts.La Société Générale avait déjà fait l’objet en mars 2023 d’une perquisition du PNF dans le cadre des enquêtes ouvertes au sujet du mécanisme d’évasion fiscale sur les dividendes CumCum.BNP Paribas, sa filiale Exane, Natixis et HSBC étaient alors également concernés.La pratique dite CumCum, dans le jargon financier, consiste à échapper à l’imposition sur les dividendes dont doivent en principe s’acquitter les détenteurs étrangers d’actions d’entreprises françaises cotées. Pour profiter de la combine, ces propriétaires d’actions (petits épargnants ou grands fonds d’investissements) confient leurs titres à une banque au moment de la collecte de la taxe, échappant ainsi à l’imposition.Les banques auraient joué un rôle d’intermédiaire, tout en prélevant une commission aux détenteurs d’actions.D’autres grandes banques ont déjà été épinglées dans des affaires liées à des soupçons de fraude fiscale.En 2019, UBS AG, la maison-mère du géant bancaire suisse, a été condamnée en France à une amende record de 3,7 milliards d’euros, plus 800 millions de dommages et intérêts, pour avoir mis en place un “système” visant à “faciliter” la fraude fiscale de riches contribuables français entre 2004 et 2012.En appel en 2021, après une évolution de jurisprudence, la sanction a été réduite à un total d’1,8 milliard d’euros.Et en 2023, la Cour de cassation a définitivement confirmé la culpabilité de la banque, mais elle a annulé les peines et les dommages et intérêts, ordonnant un nouveau procès pour les réexaminer. D’autres banques, comme Crédit Suisse ou une filiale suisse de la banque britannique HSBC, ont été condamnées aux Etats-Unis pour des faits comparables.

Remèdes de l’Assurance maladie face à la fièvre des dépenses de santé

Comment éviter un déficit de l’Assurance maladie à 41 milliards d’euros en 2030 ? Un bonus-malus pour la prévention de l’absentéisme ou la fin de prise en charge à 100% en cas de rémission de cancer font partie des pistes dévoilées mardi. L’Assurance maladie a présenté à la presse 60 propositions dans son rapport “charges et produits”, remis chaque année au gouvernement et au Parlement en amont de la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La version finale sera publiée après le vote du Conseil de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) le 3 juillet.”Sans inflexion majeure, le déficit de l’Assurance maladie, estimé à 16 milliards d’euros pour 2025, pourrait se creuser encore davantage à horizon 2030 pour atteindre 41 milliards d’euros”, établit d’abord ce document. Les causes sont connues entre “double effet du vieillissement de la population et de l’accroissement des pathologies chroniques”, avec des dépenses de santé prises en charge par l’Assurance maladie de 7.700 euros par an en moyenne entre 80 et 89 ans. “Nous sommes à un point de bascule”, prévient Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam, qui, paradoxalement, a présenté un “rapport qui se veut et est optimiste”.- “Prévention” -La “prévention” est un des leviers à actionner: des changements d’habitude de vie — en terme de consommation de tabac ou alcool — peuvent ainsi influer sur 40% des cancers. De façon plus générale, une prévention personnalisée s’activerait sur la plateforme “Mon espace santé”, en mobilisant toutes les données personnelles répertoriées par l’Assurance maladie avec l’accord de l’assuré. Ce rapport propose aussi d'”interdire les dépassements d’honoraires” pour les actes “en lien avec les dépistages organisés (mammographie, échographie et coloscopie…)”.  Il est également suggéré de “médicaliser” les Ehpad, alors que 32% des résidents connaissent un passage aux urgences et que seulement la moitié d’entre eux sont ensuite hospitalisés. Certaines mesures avancées risquent de faire débat, comme réfléchir à une sortie du dispositif ALD (Affection de longue durée, prise en charge à 100% des dépenses liées à ces soins et traitements) pour des “personnes en situation de guérison ou de rémission de certaines pathologies”, comme des “cancers en phase de rémission”. “Il n’y a aucun désengagement ni de près ni de loin de l’Assurance maladie”, s’est défendu Thomas Fatôme. “En cas de rechute, par exemple, le dispositif sera à nouveau déclenché”.- “Démantèlement” -Cette idée, qui n’est pas nouvelle, fait bondir France Assos Santé, la voix des usagers du système de santé, qui dénonce un “démantèlement de la qualité des soins au profit d’économies injustes et contre-productives”.Le rapport recommande encore de “ne plus permettre la prise en charge à 100% des prestations ou des produits de santé dont l’efficacité ne justifie pas un tel niveau de remboursement – ou qui ne présentent pas de lien avec une ALD, par exemple les cures thermales”.Enfin, Thomas Fatôme a rappelé que “la dynamique des arrêts de travail n’est pas soutenable” pour l’Assurance maladie. “Est-ce qu’à un moment donné, c’est à l’Assurance maladie de prendre en charge l’arrêt d’une personne qui est en conflit avec son employeur alors que ce n’est pas lié à une raison médicale ?”, s’est interrogée en écho Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de la Cnam. Les entreprises qui “se sont investies dans la prévention de l’absentéisme, notamment à court terme — bien être au travail, adaptation du poste, etc — on leur donnerait un bonus et donc on réfléchit aussi à un système de malus”, a développé Thomas Fatôme.Le rapport voudrait enfin “intégrer à l’avis d’arrêt de travail, la liste des motifs d’arrêts et les durées associées”.

Airbags Takata: le gouvernement ordonne l’immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires

Le ministère de Transports a annoncé mardi avoir ordonné aux constructeurs automobiles toutes marques confondues d’immobiliser 800.000 véhicules supplémentaires en France équipés d’airbags Takata, mis en cause dans plusieurs accidents, portant à 1,7 million le nombre de véhicules visés par une interdiction de circuler pour cette raison.Les voitures concernées sont toutes celles équipées d’airbags considérés à risque en Corse et en Outre-mer ainsi que les voitures datant d’avant 2011 sur le territoire métropolitain hors Corse.Dans le même temps, le ministère a demandé le rappel général de toutes les voitures équipées d’un airbag à risque partout en France, soit 600.000 véhicules en plus.Les airbags à risque sont de même technologie que ceux qui ont causé des accidents, soit au nitrate d’ammonium sans dessiccant. Ces annonces portent à 2,5 millions le nombre de véhicules visés par un rappel en France, dont 1,7 million par un “stop drive”, soit une obligation d’immobiliser la voiture.”Cette décision vise à adresser un message clair et ferme aux constructeurs, tout en incitant les propriétaires de véhicules concernés à faire vérifier leur véhicule dès que possible”, a insisté le ministère des Transports dans son communiqué.Cela fait suite à l’accident survenu le 11 juin à Reims lors duquel une femme de 36 ans a été tuée par l’explosion de son airbag. La passagère à l’arrière, âgée de 13 ans, a elle été blessée légèrement. C’est le deuxième accident mortel en métropole lié à ces airbags qui ont provoqué au total 18 morts et 25 blessés – dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer -, selon le ministère des Transports.Depuis 2014, le scandale industriel de ces airbags, qui ont provoqué une série de morts, secoue le secteur de l’automobile dans le monde.A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité censés protéger les passagers en cas de choc, peuvent exploser, notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs.De nombreux constructeurs ont dû immobiliser des millions de véhicules à travers la planète, afin de remplacer les airbags défectueux.Après l’accident de Reims, le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot avait demandé l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbag, soit 100.000 véhicules.M. Tabarot a lancé une mission d’inspection sur le sujet en février. Elle rendra prochainement ses conclusions, à la lumière desquelles le ministre n’exclut pas de prendre d’autres décisions.En attendant, le ministre va prendre un arrêté dans les jours qui viennent pour que chaque automobiliste concerné par une mesure d’immobilisation puisse bénéficier d’un véhicule de courtoisie ou d’une prise en charge de sa voiture de location à l’approche des congés estivaux.

La Bourse de Paris termine en hausse, soulagée par le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

La Bourse de Paris a fini en nette hausse mardi, dans la foulée de l’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le CAC 40 a pris 1,04% à 7.615,99 points, en hausse de 78,42 points. Lundi, l’indice vedette parisien avait perdu 0,69%.”Les investisseurs reprennent leur souffle, avec ce cessez-le-feu, c’est un risque qui disparaît du marché”, a résumé Lionel Melka, gérant de Swann Capital, interrogé par l’AFP.Le président américain Donald Trump a affirmé mardi qu’un cessez-le-feu était “désormais en vigueur”, après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l’avoir violé et demandé à son allié de ne “pas lâcher” de nouvelles bombes sur l’Iran.”Les investisseurs estiment que le principal risque lié à la guerre entre les deux belligérants s’est estompé. Le retour vers les actions est ainsi motivé par l’espoir d’un cessez-le-feu durable”, a expliqué Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.Autre facteur de soulagement pour la Bourse de Paris: le recul des prix du pétrole, qui avaient été sous pression ces derniers jours.Vers 15H40 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord chutait de 4,79% à 68,05 dollars et celui de son équivalent américain, le WTI, reculait de 4,71% à 65,28 dollars.Le mouvement s’est accéléré dans l’après-midi, après que Donald Trump a affirmé que la Chine pouvait “désormais continuer à acheter du pétrole à l’Iran”, inflexion de la politique des Etats-Unis qui luttent d’ordinaire contre l’achat de pétrole en provenance de la République islamique.Dans le sillage des prix du brut, le gaz naturel européen plongeait quant à lui de 12,56% à 35,43 euros le mégawattheure (MWh).Les marchés ont aussi été attentifs à l’audition aux Etats-Unis de Jerome Powell, président de la banque centrale américaine (Fed), par la Commission bancaire de la Chambre des représentants.Sa déclaration selon laquelle “de nombreuses voies sont possibles”, après avoir été interrogé sur la possibilité d’une réduction des taux de la Fed en juillet, permet aux marchés d’espérer un assouplissement prochain de sa politique monétaire.Jerome Powell a toutefois aussi considéré que l’institution pouvait “attendre” avant d’abaisser ses taux. Le patron de la Fed fait face à un feu nourri de critiques féroces de la part de Donald Trump, qui lui reproche de ne pas baisser les taux.Côté obligataire, l’emprunt à dix ans français a atteint 3,25%, contre 3,23% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, s’est élevé à 2,54%.OVHCloud déçoitLe titre d’OVHCloud, spécialiste français du cloud (informatique à distance), a dévissé de 16,29%, à 11,72 euros, après que le groupe a publié des résultats jugés décevants par les investisseurs pour le troisième trimestre de son exercice décalé 2024-2025.Le groupe a publié un chiffre d’affaires en hausse de 9,3%, à 271,9 millions d’euros, en dessous des prévisions des consensus d’analystes.

Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week de Paris

Les ténors du luxe français Louis Vuitton et Saint Laurent ouvrent le bal de la Fashion Week masculine de Paris mardi, une nouvelle édition toujours agitée par la valse des directeurs artistiques et qui verra les premiers pas de Jonathan Anderson chez Dior.Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.Cette réintégration “est plutôt une bonne chose pour reprendre une parole forte sur l’Homme Saint Laurent”, a estimé auprès de l’AFP Alice Feillard, directrice des achats de l’Homme aux Galeries Lafayette. La nouvelle collection d’Anthony Vaccarello sera dévoilée quelques heures avant celle de Pharrell Williams pour Louis Vuitton.Après un show en janvier au Louvre, l’artiste touche-à-tout, célèbre pour ses tubes “Happy” ou “Get Lucky” aux côtés de Daft Punk, pose cette fois ses mallettes sur le parvis du Centre Pompidou et a soigné ses invitations. Après l’harmonica et la carte métallique dans une pochette en cuir, elles prennent cette fois la forme de quatre dés, rangés dans un porte-clés en cuir, indiquant l’heure et le lieu de rendez-vous.L’événement devrait attirer une nouvelle fois un parterre de stars du rap, du cinéma et du sport, les basketteurs américain LeBron James et français Victor Wembanyama ou encore le nageur star des JO de Paris Léon Marchand étant égéries de la marque. En attendant, Pharrell Williams a dévoilé dimanche sur Instagram un aperçu de sa prochaine collection: un jean et une veste droite, en “denim brun grain de café tissé – non teinté -“, sur une chemise blanche et un t-shirt rayé en maille.- “Besoin d’être surpris” – La Fashion Week masculine, qui présente les tendances de l’été prochain, a été formellement lancée en début d’après-midi par le défilé des élèves de l’Institut français de la mode.Trente étudiants ont présenté leurs collections de fin d’étude, des créations hautes en couleur avec d’imposants manteaux ornées de fleurs, des robes à larges épaulettes mais aussi de nombreuses pièces upcyclées et des tenues plus politiques comme une robe en keffieh, la coiffe traditionnelle moyen-orientale portée notamment dans les Territoires palestiniens.Cette première journée sera également marquée par les défilés de la marque parisienne Etudes Studio et de la maison japonaise Auralee.Contrairement à Londres, qui a annulé l’événement, et Milan, qui a proposé une version allégée, l’édition parisienne va dérouler un “calendrier assez dense, avec des têtes d’affiche importantes, comme Jonathan Anderson chez Dior”, souligne Adrien Communier, chef de rubrique mode pour GQ France.De mardi à dimanche, pas moins de 70 maisons vont dévoiler leur collection à travers 30 présentations et 40 défilés. Le plus attendu est celui de Dior Homme vendredi, pour la première de Jonathan Anderson.Le Nord-Irlandais, nommé début juin à la tête des collections Femme quelques semaines après son arrivée chez l’Homme, est ainsi devenu le premier styliste depuis Christian Dior à superviser les deux lignes de la maison phare de LVMH, ainsi que la haute couture. Le premier défilé masculin de Julian Klausner chez Dries Van Noten, mercredi midi, devrait lui aussi susciter de l’intérêt. Les maisons historiques, comme Hermès, Kenzo et Issey Miyake, seront également de la partie, aux côtés des griffes AMI, Comme des Garçons, Egonlab., Rick Owens ou encore Willy Chavarria, de retour à Paris après un premier défilé en janvier.La maison Jacquemus clora l’événement.Côté vestiaire, à quoi faut-il s’attendre ? Alice Feillard prédit un style qui “reste casual mais très élégant”, dans la continuité des dernières années, en “un peu plus formel et +preppy+ (BCBG, NDLR)”, le tout dans des matières très légères et techniques comme le nylon.”À Milan, on a vu beaucoup de rayures et je pense que ça va continuer”, avance Adrien Communier. Mais face à une “mode un peu terne” ces dernières années, “ce dont on a besoin, c’est d’être vraiment surpris, d’en avoir plein les yeux”, ajoute-t-il.

Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou

Les trois syndicats participant au conclave ont demandé mardi à François Bayrou de prendre ses “responsabilités” après l’échec des discussions, rejetant toute nouvelle séance de négociation avec le patronat.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon à la sortie d’un rendez-vous des trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) avec M. Bayrou à Matignon.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet, les deux ministres en charge du Travail, étaient également présentes à cette réunion.Patrick Martin, le président du Medef, a immédiatement succédé aux trois organisations syndicales.”S’il y a une responsabilité, elle est collective”, a-t-il lancé en arrivant, en référence à l’échec des discussions du conclave. “Si quelqu’un a fait des avancées, c’est bien le Medef”.Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, est pour sa part attendu à 20h00. Le Premier ministre a décidé de recevoir les partenaires sociaux dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages sur les retraites.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué tôt mardi matin, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Depuis Oslo, le président de la République a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. “Je pense que le Premier ministre a tout à fait raison de s’engager et d’insister sur l’importance d’un accord”, a souligné Emmanuel Macron.- “Voie de passage” -Le conclave qui a échoué lundi était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande sur RMC de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Mardi matin, le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”. Selon lui, l’un des principaux points d’achoppement avec les syndicats est le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travailler tôt et que le patronat voulait restreindre pour financer entre autres des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à des gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a estimé le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.A l’issue de l’ultime séance de négociations, syndicats et patronats s’étaient renvoyés la responsabilité de l’impasse. Le principal désaccord tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.- “vers la censure” -Dans son intervention mardi matin, François Bayrou a estimé que “de nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés” pendant le conclave “sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”.Il s’est également satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

Reprise au ralenti et sous surveillance policière de travaux sur le chantier de l’A69

Les travaux de l’autoroute A69, arrêtés depuis près de quatre mois, reprennent au ralenti et sous surveillance policière, des équipes d’ouvriers et des engins étant actifs en plusieurs endroits du chantier, ont constaté mardi des journalistes de l’AFP.En fin de matinée, une équipe d’une dizaine d’ouvriers était par exemple en train de travailler autour d’un pont en construction à Saint-Germain-des-Prés (Tarn) et des pelleteuses remodelaient des fossés sur d’autres points du tracé.De nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS circulaient sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction ou étaient positionnés sur certains sites, où les engins de chantier stationnés étaient plus nombreux que quelques jours auparavant, selon les constatations de l’AFP.Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise du chantier, interrompu par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute entre Toulouse et Castres.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine une reprise effective depuis le 17 juin mais qui se fait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.Contacté par l’AFP, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’Å“uvre des travaux, n’était pas joignable en début d’après-midi pour un point d’étape.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP, début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.

Retraites: refusant un échec “si près du but”, Bayrou reçoit les partenaires sociaux

Après l’échec du conclave sur les retraites dans la nuit, le Premier ministre François Bayrou va recevoir mardi et séparément organisations syndicales et patronales qui ont participé aux quatre mois de négociations, dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a déclaré le Premier ministre depuis Matignon lors d’une courte prise de parole à 07H00, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est également un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Selon lui, une “voie de passage” est encore possible.Ce nouveau format de discussions était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. Le rendez-vous avec les trois syndicats qui participaient au conclave (CFDT, CGE-CGC, CFTC) est prévu vers 12h00, a indiqué Matignon en début de matinée. Le rendez-vous avec les organisations patronales devrait intervenir après, selon la même source. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions du conclave, n’ont pas été invitées, malgré la demande mardi matin sur RMC par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon s’est dite d’accord pour “avoir cette explication de texte” à Matignon, “qui ne soit pas un règlement de comptes”. Mais “on ne va pas être en négociation avec le Premier ministre”, a-t-elle averti sur TF1.Le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”.Selon M. Martin, la négociation avec les syndicats a notamment achoppé sur le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travaillé tôt, et que le patronat voulait restreindre pour financer notamment des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à de gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a indiqué le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.Tard lundi soir, à l’issue d’une ultime séance de négociations, syndicats et patronats se sont renvoyés la responsabilité de l’impasse. – “Pas décisif” -Le principal point d’achoppement tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.L’échec, “si près du but”, est selon la CPME “d’autant plus incompréhensible que tous les partenaires sociaux partageaient la même volonté de se voir transférer la gouvernance du système de retraite, selon les mêmes modalités que l’Agirc Arrco”.Un point relevé par François Bayrou. “De nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”, a-t-il énuméré. Et il s’est satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait vite été balayée. A l’issue du conclave, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.- “Voie de passage” -François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé lundi les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

La Bourse de Paris portée par l’espoir d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

La Bourse de Paris évolue en nette hausse mardi après l’annonce de Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël sur sa plateforme Truth Social, accepté par Israël mais sans confirmation directe par Téhéran.L’indice vedette CAC 40 avançait nettement de 1,25% vers 10H00, gagnant 94,10 points à 7.631,67 points. Lundi, l’indice a perdu 0,69% (-52,09 points), revenant à 7.537,57 points à la clôture.Dans la nuit, Donald Trump avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. “LE CESSEZ-LE-FEU EST A PRESENT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER !”, a-t-il écrit mardi matin sur sa plateforme Truth Social. Le gouvernement israélien a indiqué avoir accepté la proposition américaine d’un “cessez-le-feu bilatéral” avec l’Iran, après avoir déclaré qu’il a atteint “tous les objectifs” de la guerre qu’il a déclenchée contre l’Iran.L’or, valeur refuge, cédait 1,21% à 3.327 dollars l’once (31,1 grammes). Sur le marché du pétrole, vers 10H00, le baril de WTI américain reculait de 2,48% à 65,73 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 2,50% à 66,80 dollars.”Ce recul brutal reflète l’atténuation des craintes que l’Iran perturbe les flux de pétrole et de gaz à travers le détroit d’Ormuz”, au large de l’Iran, par où passe 20% de la production pétrolière mondiale, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.La baisse des prix du pétrole faisait reculait l’action du géant pétrolier français TotalEnergies de 3,45% à 52,41 euros.A l’inverse, la perspective d’une désescalade des tensions géopolitiques soutenait les valeurs liées au tourisme. Parmi elles, Air France-KLM s’envolait de 9,65% à 8,52 euros, Accor prenait 4,29% à 43,53 euros et Trigano 2,66% à 138,70 euros.Alstom confirme un contrat à 1,7 md EURLe constructeur ferroviaire Alstom bondissait de 6,47% à 19,58 euros vers 10H00, après avoir confirmé lundi une commande à 1,7 milliard d’euros de SNCF Voyages pour 96 RER NG supplémentaires destinés au RER D. “Cette commande (…) s’inscrit dans le contrat-cadre signé en 2017 entre SNCF Voyageurs et Alstom” et porte à “262 le nombre total de RER NG commandés, précise le communiqué du groupe. FDJ United en hausseLe groupe FDJ United, nouveau nom de la Française des Jeux, gagnait 2,46% à 33,32 euros, après avoir annoncé viser sur la période 2025-2028 une croissance organique annuelle moyenne de son chiffre d’affaires d’environ 5%, selon un communiqué publié mardi à l’occasion de la présentation d’un nouveau plan stratégique aux investisseurs.Â