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La Bourse de Paris profite des espoirs de détente commerciale

La Bourse de Paris a terminé en petite hausse lundi, profitant des espoirs de détente commerciale entre les États-Unis et la Chine après des propos encourageants du président américain.Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,16%, soit un gain de 13,55 points, pour terminer à 8.239,18 points.L’indice vedette de la place parisienne avait conclu stable vendredi, (0,00%) à 8.225,63 points et pris 0,63% sur la semaine.Le CAC 40 reste ainsi à quelques dizaines de points de ses records en séance à 8.271,48 points et en clôture à 8.258,86 points, atteints mardi.”La perception du marché est restée positive, soutenue par les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine”, commente Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group.Donald Trump, qui est arrivé lundi au Japon, s’est montré résolument optimiste avant sa rencontre cruciale jeudi avec le président chinois Xi Jinping, censée résoudre le différend commercial avec la Chine.”Nous aurons une très bonne conversation” avec Xi Jinping, a prédit le président américain, pendant un échange avec la presse à bord de son avion. Par ailleurs, “cette semaine s’annonce cruciale pour les marchés financiers avec, à l’agenda, plusieurs décisions de banques centrales, les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine ainsi que les résultats trimestriels des grandes entreprises technologiques”, note Fawad Razaqzada, analyste de marché à City Index.Malgré l’absence de publication de la plupart des indicateurs économiques à cause de la paralysie budgétaire depuis début octobre aux Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait abaisser mercredi ses taux pour la seconde fois cette année, alors que l’inflation persiste.Vendredi, le département américain du Travail a publié l’indice d’inflation CPI, une obligation dans la mesure où celui-ci sert pour l’indexation des pensions de retraite des Américains. Il a montré qu’en septembre, les prix à la consommation avaient continué d’augmenter, de 3% sur un an.emb/tg/LyS

Les Bourses européennes terminent dans le vert, records à Madrid et Londres

Les Bourses européennes ont terminé dans le vert lundi, profitant des espoirs de détente commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, poussant Madrid et Londres jusqu’à des niveaux record.La Bourse de Londres a terminé en très légère hausse de 0,09%, suffisante pour inscrire de nouveaux records en séance comme en clôture. La Bourse de Madrid a terminé en hausse de 0,87%, établissant également un nouveau sommet historique en clôture.La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,16%, non loin de ses niveaux record atteints la semaine dernière. La Bourse de Francfort a gagné 0,28% et Milan 1,00%.

Énergies fossiles: 28 “bombes carbone” démarrées depuis 2021, alertent des ONG

Vingt-huit projets d’extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG.Les “bombes carbone” ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d’énergies fossiles capables de générer chacun plus d’un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés.Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d’1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.Quarante-trois pour vent de ces “bombes carbone” se trouvent en Chine, 9% en Russie et 5% aux États-Unis.Les ONG ont aussi identifié plus de 2.300 plus petits projets d’extraction, approuvés ou lancés depuis 2021, dont les émissions potentielles dépassent 5 millions de tonnes de CO2 chacun, soit l’équivalent des rejets annuels d’une ville comme Paris.Ensemble, les rejets potentiels de CO2 de tous ces projets sont 11 fois supérieurs au “budget carbone” mondial restant pour contenir le réchauffement climatique sous 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, selon les calculs des auteurs. Cet objectif de l’accord de Paris de 2015 est en passe d’être dépassé cette décennie, selon les climatologues.L’année 2021 marque le moment où l’Agence internationale de l’énergie a indiqué que lancer de nouveaux projets pétroliers ou gaziers était incompatible avec l’accord de Paris (l’AIE a depuis modéré ses projections). Deux ans plus tard, à la COP28, les pays du monde entier se sont accordés pour engager une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.Parmi les entreprises, les majors occidentales sont celles qui ont le plus de projets, et Saudi Aramco et le Chinois CHN Energy ont ceux qui génèreraient le plus d’émissions. Sollicités, ces deux sociétés n’ont pas commenté le rapport lundi.”L’industrie fossile et ceux qui la financent sont en train de réduire en cendres l’accord de Paris”, déclare Lou Welgryn, de Data for Good, dans un communiqué.- 1.600 milliards de dollars -Entre 2021 et 2024, les 65 plus grandes banques mondiales ont alloué plus de 1.600 milliards de dollars (1.377 milliards d’euros) aux entreprises impliquées dans les projets étudiés, selon les ONG.Les banques américaines JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America ont octroyé les plus gros montants, suivies par les japonaises Mizuho et MUFG.Contactées par l’AFP, Bank of America, Citi et JPMorgan ont décliné de commenter. Les banques japonaises n’ont pas réagi dans l’immédiat.En France, les ONG épinglent plusieurs grandes banques pour avoir accordé des dizaines de milliards de dollars à des acteurs du secteur fossile, tels que Eni, Saudi Aramco ou TotalEnergies, qui est par ailleurs l’entreprise engagée dans le plus grand nombre de projets fossiles à l’échelle mondiale.TotalEnergies conteste la méthodologie du rapport, dénonçant une tentative “d’influencer le débat public à l’approche de la COP30 sur la base de données et de conclusions biaisées”, selon une déclaration transmise lundi à l’AFP.A l’occasion d’un précédent rapport basé sur ces données de financement, la Fédération bancaire française (FBF) a assuré fin septembre que les banques visent à “augmenter” le ratio entre financements fossiles et transition énergétique “en soutenant de plus en plus les énergies renouvelables”.

Argentine: le peso et la Bourse s’envolent après la victoire de Milei aux législatives de mi-mandat

Le peso argentin s’est envolé lundi tout comme la Bourse de Buenos Aires, au lendemain du large succès du président ultralibéral de l’Argentine, Javier Milei, dont le parti a recueilli un peu plus de 40% des voix au niveau national, aux législatives de mi-mandat dimanche.Après environ une heure d’échanges, la devise argentine s’échangeait à 1.370 pesos pour un dollar au taux officiel affiché par la banque publique Banco Nacion vers 11H00 (14H00 GMT), soit une appréciation spectaculaire de près de 9,5% par rapport à la clôture vendredi.Le Merval, principal indice de la Bourse de Buenos Aires, a pour sa part décollé de plus de 20% dans les premiers échanges.Par ailleurs, le taux d’emprunt de l’Argentine à échéance 10 ans baissait fortement lundi. Le taux auquel l’Argentine emprunte sur dix ans s’établissait à 10,51% lundi, contre 14,34% vendredi, soit une baisse de 3,83 points de pourcentage, une variation particulièrement importante sur le marché de la dette souveraine.Javier Milei a obtenu dimanche un éclatant vote de confiance pour poursuivre ses réformes, après son large succès aux législatives de mi-mandat. Il a recueilli un peu plus de 40% des voix au niveau national, renforçant considérablement sa base parlementaire, et donc sa capacité à faire passer des législations.Le résultat, qui a fait mentir de nombreux sondages, est un immense soulagement pour l’exécutif argentin. L’incertitude liée au scrutin, au maintien ou pas du cap d’austérité, avait placé l’économie argentine, et sa monnaie, sous une intense pression des marchés financiers depuis deux mois.Cela avait déclenché ces dernières semaines la promesse d’une aide massive de son allié américain Donald Trump, avec un bémol: les Etats-Unis ne seraient “pas si généreux”, si Javier Milei perdait.Donald Trump a dans la nuit de samedi à dimanche adressé ses félicitations à Javier Milei pour sa “victoire écrasante”. “Notre confiance en lui a été justifiée par le peuple argentin”, a-t-il réagi sur son réseau Truth Social.Le résultat de dimanche “conforte probablement les accords avec Washington, prévoyant que les États-Unis fournissent un mécanisme d’échange de devises de 20 milliards de dollars américains, ainsi que 20 milliards de dollars supplémentaires de prêts privés”, a expliqué Benjamin Picton, analyste chez Rabobank. 

Wall Street portée par l’hypothèse d’une détente commerciale

La Bourse de New York évolue en hausse lundi, soutenue par la perspective d’un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, à l’entame d’une semaine marquée par la réunion de la Réserve fédérale (Fed) et de nombreux résultats d’entreprises.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones gagnait 0,64%, l’indice Nasdaq prenait 1,54% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,97%.”L’un des moyens les plus sûrs de relancer ce marché est de diffuser des informations positives sur les négociations commerciales, ce qui est intéressant car nous ne savons vraiment pas ce qui se passe dans ces négociations tant qu’un accord n’est pas signé”, commente auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.Le ministre américain des Finances Scott Bessent a annoncé dimanche que Pékin envisageait de retarder la mise en place de restrictions à l’exportation des minéraux rares et de reprendre l’achat de soja aux Etats-Unis.En retour, Washington renoncerait à infliger 100% de droits de douane supplémentaires sur les marchandises chinoises.”Je pense que nous allons trouver un accord”, a dit lundi Donald Trump depuis le Japon, en vantant sa relation empreinte de “respect” avec le président chinois Xi Jinping. Les deux dirigeants doivent se rencontrer jeudi.Le marché estime que “la plupart des informations sont davantage une excuse pour se redresser” qu’autre chose juge Steve Sosnick.D’ailleurs, la place américaine “ignore assurément le fait qu’il y aura des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits canadiens”, en raison d’une brouille entre Ottawa et Washington autour d’une publicité qualifiée par Donald Trump d'”acte hostile”.En parallèle, Wall Street attend avec optimisme la réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine, qui débutera mardi. Le lendemain, la Fed devrait abaisser ses taux directeurs d’un quart de point de pourcentage, selon les prévisions des analystes.”C’est également la semaine la plus importante pour les résultats d’entreprises”, assure Steve Sosnick.Les performances financières des géants technologiques Microsoft, Alphabet (Google), Meta, Apple et Amazon sont notamment attendues.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’État américain se tendait à 4,03% contre 4,00% à la clôture vendredi.Ailleurs à la cote, les sociétés minières étaient plombées par le possible délai des restrictions chinoises sur les exportations de terres rares.United States Antimony lâchait 18,50%, Critical Metals 17,50%, USA Rare Earth perdait 12,09% et MP Materials 7,41%.Les valeurs liées à l’or glissaient en raison de la baisse des cours du métal précieux: Newmont reculait de 4,50%, Coeur Mining de 3,94% et Barrick Mining perdait 2,37%.Le spécialiste des composants électroniques Qualcomm (+8,36% à 183,05 dollars) était recherché après avoir annoncé la sortie de nouvelles puces dédiées à l’intelligence artificielle (IA), dans une volonté de concurrencer les géants Nvidia et AMD.Le géant américain des boissons non alcoolisées Keurig Dr Pepper (+5,73% à 28,73 dollars) était porté par un troisième trimestre meilleur qu’attendu, avec notamment un chiffre d’affaires de 4,31 milliards de dollars (contre 4,15 milliards anticipé par les analystes). L’entreprise a aussi relevé ses perspectives pour l’année complète.

Lancement de Free TV: France TV et TF1 dénoncent une “initiative unilatérale”

France Télévisions et TF1 se sont élevés lundi contre le lancement de Free TV, offre de “streaming” gratuite de l’opérateur Free qui reprend leurs chaînes et contenus “sans concertation préalable” et sans rémunération.”Cette méthode brutale et unilatérale témoigne d’un mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires commerciaux”, critiquent le groupe public et le groupe privé dans un communiqué commun.Ils “appellent les pouvoirs publics et l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel, ndlr) à examiner avec la plus grande attention cette initiative qui déstabilise l’ensemble de l’écosystème”.Interrogé par l’AFP à la suite de ces protestations, Free a indiqué que ses contrats avec TF1 et France TV lui “permettent bien de distribuer leurs chaînes”.”Nous sommes partenaires avec ces éditeurs et avec les ayants droits depuis plus de vingt ans” et “collaborons sans cesse” pour “garantir l’accessibilité de leurs contenus en tenant compte de l’évolution des usages et du paysage audiovisuel”, insiste Free, qui assure avoir “à cœur de préserver le dialogue avec (ses) partenaires”.Lancé mardi dernier, Free TV regroupe plus de 170 chaînes de télévision ainsi que des films et programmes en replay. La nouvelle offre, accessible aux abonnés Free comme aux non-abonnés, est complétée par une version payante pour davantage de contenus. Elle est présentée par l’entreprise de Xavier Niel comme “la plus grande offre TV gratuite de France”.Face à “la dispersion croissante des chaînes et des plateformes”, il s’agit de “rendre un maximum de contenus accessibles au plus grand nombre à travers une plateforme unique dans l’intérêt de tous”, a affirmé Free lundi.TF1 et France Télé soulignent qu’eux-mêmes “se transforment pour embrasser les nouveaux usages et investissent massivement dans leurs applications TF1+ et France.tv dans le but d’assurer une expérience utilisateur et éditoriale de qualité et des revenus suffisants pour permettre le financement des contenus”.Or “avec cette nouvelle offre, Free s’approprie les services des groupes TF1 et France Télévisions sans porter une démarche concertée visant à sécuriser leurs valorisations et leurs monétisations”. “Une telle pratique remet en cause la stratégie de développement et les ressources disponibles des éditeurs pour financer la création”, insistent les deux groupes, dans un contexte budgétaire tendu pour le secteur.

Une centaine de TGV perturbés sur la ligne Sud-Est lundi après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de la gare de Valence, causant des perturbations pour une centaine de TGV selon les chiffres du ministère des Transports.En plein milieu des vacances scolaires de la Toussaint, de nombreuses annulations et retards allant jusqu’à sept heures, étaient à déplorer ce lundi.Le retour à la normale est “prévu” mardi “dans la matinée”, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué lundi vers 13 heures, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, ont d’ores et déjà été supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. Des agents ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence tôt lundi, a expliqué SNCF Réseau à l’AFP. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. “Une vingtaine d’agents” sont  “à pied d’oeuvre”, et ce “jusqu’au milieu de la nuit s’il le faut” pour rétablir une circulation normale “demain à la première heure” a affirmé Frédéric Guichard, directeur des opérations Sud-EST SNCF Réseau, lors d’un point presse près du lieu du sabotage, à Saint-Marcel-lès-Valence, au sud de la gare de Valence TGV.Le dirigeant a précisé que “le feu a été mis directement dans les chambres de tirage des câbles”, sorte de boîte en béton où sont tirées les câbles de fibre optique pour être connectés au réseau, sans disposer de “plus de précisions sur le mode opératoire”.  Dans un premier temps confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, l’enquête est désormais entre les mains de la section de recherches de Grenoble, a indiqué la gendarmerie de la Drôme à l’AFP. “Les enquêtes de gendarmerie viennent de se terminer”, a annoncé Frédéric Guichard. – Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne a elle aussi été l’objet d’un “vol de câble caténaire” dans la nuit de dimanche à lundi, et sa capacité est “très limitée”, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, a expliqué la SNCF à l’AFP, invitant les clients à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone, en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre.  A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultaient lundi matin les panneaux d’affichage pour voir si leur train était maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tous âges. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 08H00, de longues files d’attente se formaient aussi devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, remarque Victoriana.hrc-mlb-tff-fmy-epe/jum/vk

Trump, arrivé au Japon, résolument optimiste sur un accord avec la Chine

Donald Trump, qui est arrivé lundi au Japon, s’est montré résolument optimiste avant sa rencontre cruciale jeudi avec le président chinois Xi Jinping, censée résoudre le différend commercial avec la Chine.Il a aussi répété, avec une certaine insistance, qu’il “aimerait beaucoup” rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pendant ce déplacement, qui a commencé en Malaisie et s’achèvera en Corée du sud, pour ce sommet très attendu avec son homologue chinois.”Nous aurons une très bonne conversation” avec Xi Jinping, a prédit le président américain, pendant un échange avec la presse à bord de son avion. “Je pense que nous allons trouver un accord” commercial, a-t-il ajouté, en vantant sa relation empreinte de “respect” avec le président chinois.Le milliardaire de 79 ans s’est également montré enthousiaste à propos de sa visite à Tokyo, débutée lundi par une brève rencontre avec l’empereur Naruhito.Après cette visite protocolaire, le président américain verra mardi la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, cette fois pour parler affaires.Il s’est dit “impatient” de la rencontrer, disant avoir entendu “des choses phénoménales” à son sujet. Donald Trump a souligné que la cheffe de l’exécutif japonais était “une grande alliée et amie” de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, dont il était particulièrement proche.Le Japon est relativement épargné par la grande offensive protectionniste du président américain, qui a empilé les droits de douane sur les alliés historiques des Etats-Unis, autant, si ce n’est plus, que sur leurs rivaux.Lors d’un premier entretien téléphonique samedi, Sanae Takaichi a assuré au président américain avoir placé “comme principale priorité de (son) gouvernement” le renforcement des liens bilatéraux en matière de sécurité en particulier.- Porte-avions -Donald Trump, qui a une approche résolument transactionnelle de la diplomatie, veut conditionner la protection militaire des Etats-Unis aux efforts consentis par leurs alliés.Quelque 60.000 militaires américains sont stationnés au Japon. Il rendra visite mardi à certains d’entre eux à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Yokosuka, au sud de Tokyo.Sanae Takaichi a annoncé que le Japon porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, qui s’achèvera le 31 mars prochain, avec deux ans d’avance sur le calendrier précédemment fixé.Pour ce qui est du commerce, Washington et Tokyo ont déjà conclu un accord en juillet.Les discussions mardi pourraient aborder les points restant en suspens, comme la forme que prendront les 550 milliards d’investissements japonais prévus aux Etats-Unis.Les négociations commerciales avec la Corée du Sud, où le président américain se rendra mercredi, suivent elles aussi leur cours. Le principal dossier douanier encore ouvert, dont l’enjeu dépasse les deux protagonistes pour englober toute l’économie mondiale, est la Chine.L’ancien promoteur immobilier new-yorkais s’est juré de réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis face au géant asiatique, mais il bute sur la complexité d’une relation économique faite de rivalité autant que d’interdépendance.Washington se veut optimiste sur la possibilité de trouver des compromis jeudi sur deux dossiers sensibles, d’une part l’accès des Etats-Unis aux terres rares chinoises, ces matériaux indispensables aux industries technologiques, d’autre part l’achat par la Chine de soja américain.Donald Trump n’a par ailleurs pas exclu lundi de prolonger son séjour en Asie pour rencontrer Kim Jong Un. Leur dernière entrevue, spectaculaire, avait eu lieu en 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corée.Répétant plusieurs fois qu’il “aimerait beaucoup” revoir le dirigeant nord-coréen, il a dit: “Je m’entendais très bien avec Kim Jong Un. Je l’appréciais. Il m’appréciait”.

De nombreux TGV supprimés sur la ligne Sud-Est après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de Valence, causant de nombreuses annulations, et le retour à la normale n’est attendu que mardi, selon la SNCF.”La reprise des circulations normales est envisagée mardi 28 octobre” au “matin”, précise la compagnie ferroviaire sur son site internet, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, sont d’ores et déjà supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. “Cette nuit, des câbles ferroviaires ont été volontairement incendiés au sud de Valence TGV”, a indiqué sur X le ministre des Transports Philippe Tabarot pour expliquer l’origine des perturbations.Lundi matin, des agents SNCF Réseau ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence, explique SNCF Réseau à l’AFP, précisant que “les gendarmes se sont rendus sur place”. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. Selon la gendarmerie de la Drôme, l’acte de vandalisme s’est produit sur la commune d’Alixan, où se situe la gare de Valence TGV. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, et la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Drôme est également saisie, a indiqué la gendarmerie à l’AFP. “Nos agents sur place estiment que les travaux de réparation vont durer jusqu’en début de soirée. Les circulations pourraient reprendre ce soir mais resteront perturbées et le trafic reprendra normalement à partir de demain matin”, a indiqué la SNCF à l’AFP.- Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne est actuellement bloquée “par la présence d’un train en panne”, précise l’entreprise.L’itinéraire classique n’est de toute façon pas en capacité d’accueillir avec la même fréquence tout le trafic de la ligne LGV, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, explique la SNCF à l’AFP, invitant les voyageurs à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”- Passagers bloqués en gare -A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre. Le train pour Bruxelles-Midi, en provenance de Marseille, affichait 5 heures de retard vers 9h30. A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultent les panneaux d’affichage pour voir si leur train est maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tout âge. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la Gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 8H00, de longues files d’attente se formaient devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi matin. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, s’écrit Victoriana. Une contrôleuse leur propose un TER de remplacement. Elles devraient arriver à 13h51 au lieu de 09h57. hrc-im-mlb-tff-fmy-sm/lth

Les députés s’emparent d’un budget de la Sécu explosif, sur les retraites et les économies renforcées

Le projet de budget de la sécurité sociale a débuté son chemin à l’Assemblée lundi, en commission des Affaires sociales, pour des débats qui s’annoncent explosifs, entre la suspension de la réforme des retraites, et des économies exceptionnellement fortes.Les députés ont commencé à étudier le texte lundi, en commission des Affaires sociales, avec quelque 1.500 amendements au menu à ce stade jusqu’à vendredi soir.Les oppositions ont notamment supprimé les mentions des objectifs de dépenses et recettes du gouvernement, ou encore les prévisions de dépenses de santé pour cette année, les estimant tantôt “insincères”, tantôt insuffisantes face aux besoins, notamment à l’hôpital.Un tour de chauffe qui permet surtout d’observer les positions de chaque force politique, car les députés repartiront quoi qu’il arrive du texte initial dans l’hémicycle le 4 novembre pour un vote prévu le 12.Et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est sous le feu des critiques des oppositions, en raison des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).”Le débat est ouvert” et la version finale “sera bien différente”, ont répété les différents ministres en charge du texte, tout en affirmant la nécessité de maîtriser les dépenses, et “responsabiliser” tous les acteurs.La mesure phare restera quoi qu’il arrive la suspension de la réforme des retraites, promise aux socialistes en échange de leur non-censure.Le projet suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein.- La droite contre une suspension -Au cours de l’examen, Les Républicains proposeront de supprimer cette suspension, tandis que les socialistes chercheront à y intégrer les carrières longues.Si l’Assemblée vote la suspension, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira la réforme, a prévenu samedi le président de la chambre haute, Gérard Larcher (LR).Le coût de la suspension est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027.Pour la financer, les options retenues – une mise à contribution des complémentaires santé et des retraités – font controverse. D’autant que le projet de budget est d’une exceptionnelle rigueur financière.L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Ce projet est “profondément injuste et inefficace”, a jugé France Assos Santé, principale fédération d’associations de patients. C’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières.Autres propositions décriées: une taxation supplémentaire des complémentaires santé – qui fait débat jusque dans le camp gouvernemental -, une taxation des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.- Examen incertain -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, provoquera aussi de vifs débats.Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte, qui pèse pour près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat, examiné en parallèle dans l’hémicycle. Or, les profonds désaccords entre forces politiques, et le temps imparti limité, rendent l’examen des budgets très incertains à l’Assemblée avant leur transmission au Sénat.L’équation s’annonce particulièrement difficile pour le gouvernement Lecornu, face aux injonctions contradictoires des groupes politiques.Le patron des socialistes Olivier Faure a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines lors de l’examen du budget de l’Etat.