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La Bourse de Paris soutenue par un environnement économique jugé plus clair

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,66% mercredi, soutenue par la perspective d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine en septembre, mais aussi par la prolongation de la trêve commerciale entre Washington et Pékin, avant un sommet déjà historique entre Trump et Poutine.L’indice vedette CAC 40 a gagné 51,55 points à 7.804,97 points à la clôture. La veille, le CAC 40 avait terminé en hausse de 0,71%.”Le sentiment global est positif sur les marchés”, grâce à “trois éléments”: la trêve commerciale Chine-Etats-Unis, la rencontre à venir entre Donald Trump et Vladimir Poutine et l’anticipation d’une baisse des taux de la Fed en septembre, résume Frédéric Rozier, gérant de portefeuilles chez Mirabaud.A la cote parisienne, “les valeurs exposées au marché asiatique ont progressé” après l’officialisation la veille de la prolongation de 90 jours de la trêve commerciale entre Washington et Pékin sur le front des droits de douane, ce qui devrait “réduire la pression sur la croissance chinoise”, explique Frédéric Rozier.Le numéro un mondial du luxe, LVMH, a gagné 2,72% à 469,60 euros, Kering 1,87% à 217,35 euros et Hermès 1,42% à 2.075,00 euros. Le géant des cosmétiques L’Oréal, souvent classé dans cette catégorie, s’est octroyé 2,32% à 388,15 euros.Sur le front géopolitique, les marchés attendent de connaître l’issue du sommet entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine, prévu  vendredi en Alaska, au sujet de la guerre en Ukraine, qui est le conflit en Europe le plus sanglant depuis la Seconde Guerre mondiale. Le sommet se tiendra en l’absence de Volodymyr Zelensky et n’est ainsi pas une conférence de paix.”Pour les investisseurs européens, cette rencontre ne change pas grand-chose”, mais elle pourrait soulager “les investisseurs étrangers” qui voient l’Europe comme “une zone de tensions”, explique M. Rozier.”S’il y a eu, à un moment donné, des flux d’investissements des Etats-Unis vers l’Europe plus conséquents, ces flux s’inversent, parce que de l’autre côté de l’Atlantique la situation s’est éclaircie sur les droits de douane, alors qu’en Europe, les incertitudes demeurent”, poursuit-il. Enfin, la publication la veille d’un indice d’inflation pour le mois de juillet aux Etats-Unis, en ligne avec les attentes du marché, a rassuré les investisseurs sur le fait que les droits de douane de Donald Trump ne se sont pas traduits par une hausse des prix pour le consommateur américain, moteur du PIB de la première puissance économique mondiale.Selon un calcul de l’OMC et du FMI actualisé au 8 août, les droits de douane appliqués par les États-Unis s’élèvent désormais en moyenne à 20,1%, soit leur plus haut niveau depuis le début des années 1910, hormis quelques semaines de 2025.”Les entreprises ont vraisemblablement pris sur elles” les hausses des prix induites par l’augmentation des droits de douane, ajoute Frédéric Rozier. Dans ce contexte, la publication de l’indice des prix à la production (PPI) aux Etats-Unis pour juillet attendue jeudi sera scrutée.Le soulagement des investisseurs sur l’inflation les a poussés à renforcer leurs attentes quant à une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine en septembre.Valneva reste en altitudeLe titre du spécialiste des vaccins Valneva a bondi de 18,75% à 3,98 euros, toujours porté par la publication la veille de ses résultats semestriels. Depuis le 1er janvier, la valeur du titre s’est envolée de 117,39%.Le laboratoire franco-autrichien avait fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et a confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.

PMU: l’Etat fait le pari du changement de statut et de gouvernance

L’Etat vient au secours de la filière hippique confrontée à une baisse des paris et préconise une réforme, un “Pacte PMU 2030”, qui entend changer le statut et la gouvernance de l’opérateur.Le PMU, né en 1930, est un Groupement d’intérêt économique (GIE) détenu par France Galop et la SETF (Société d’encouragement à l’élevage du trotteur français) qui se partagent à parts égales le bénéfice net (8% des mises) pour financer la filière hippique et ses 40.000 emplois.Les joueurs empochent 75% des mises sous forme de gains tandis que l’Etat en reçoit 9%.Selon le bilan 2024 de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), le PMU a enregistré 6,6 milliards d’euros de mises l’an dernier, pour 1,7 milliard de produit brut des jeux (différence entre les mises des joueurs et leurs gains), en baisse de 2% sur un an.Et l’année 2025 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices puisque selon France Galop en juin, les mises étaient en baisse de 4% depuis le début de l’année. Mercredi, le gouvernement, s’appuyant sur  un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui confirme “la tendance à la baisse des enjeux du pari hippique”, a annoncé un “Pacte PMU 2030” dont l’une des plus importantes mesures sera, de “rénover la gouvernance” et changer le statut du PMU pour le faire évoluer en GIE commercial. Ce statut de GIE commercial, selon certains médias, permettrait notamment de ne plus reverser la totalité de son bénéfice net aux sociétés mères et de constituer des réserves. Le PMU aurait “davantage d’autonomie stratégique” et “cela renforce l’entreprise et sa profitabilité”, souligne Bercy auprès de l’AFP, En juin, le départ d’Emmanuelle Malecaze-Doublet, qui dirigeait le PMU depuis juillet 2022 a été dévoilé sans qu’aucun successeur ne soit annoncé. “L’enjeu c’est de retrouver une dynamique de croissance” avait alors souligné une source au sein d’une société de courses.- Bisbilles -L’Etat demande également mercredi aux sociétés mères, France Galop et la SETF, de “poursuivre les efforts d’économies et de réduction pérenne des charges en favorisant davantage la mutualisation de leurs services, et dégager, en parallèle, de nouvelles recettes hors-paris”.France Galop a annoncé fin mai un plan d’économies et de “retour à l’équilibre”: la société diminuera progressivement ses charges d’organisation des courses de 20 millions d’euros à horizon 2029, et surtout elle va réduire de 20,3 millions les “encouragements” (allocations versées à la filière) à partir de 2026, après une réduction de 10,5 millions cette année.L’assemblée générale du PMU fin juin avait été source de bisbille entre les deux sociétés, la SETF refusant d’approuver les comptes 2024. Les professionnels de la filière avaient alors publié une lettre ouverte poussant les sociétés mères à rassurer immédiatement les professionnels de leur bonne collaboration.Le gouvernement a désigné mercredi Eric Woerth, député de l’Oise, pour diriger la mise en oeuvre du “Pacte PMU 2030”. Il aura pour mission “de formaliser un accord stratégique avec les sociétés mères en s’appuyant sur les recommandations de l’IGF, de définir le contenu du Pacte PMU 2030, de proposer une réforme de la gouvernance du PMU et de fixer la clé de répartition entre les sociétés mères, et de formaliser le mandat de la prochaine équipe de direction du PMU”.La filière avait échappé cette année, après une large mobilisation, à une hausse des taxes sur les paris hippiques en point de vente. La loi de finance 2025 a en outre introduit la possibilité de parier en direct sur des courses hippiques.

Wall Street poursuit son ascension après l’inflation américaine

La Bourse de New York évolue en hausse mercredi, continuant sa progression entamée la veille après des perspectives d’un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).Vers 14H10 GMT, le Dow Jones prenait 0,95%, l’indice Nasdaq avançait de 0,34% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,41%.”Au cours des deux dernières semaines, nous sommes restés bloqués dans une fourchette” contenue et “hier nous en sommes sortis pour la première fois”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.En l’absence de nouveaux catalyseurs, “la dynamique se poursuit ce matin”, note l’analyste.Les investisseurs ont accueilli avec optimisme la publication mardi de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis.L’indice a progressé en juillet au même rythme qu’en juin (+2,7% sur un an), contenu par la baisse du coût du pétrole (-9,5% sur un an), alors que les marchés s’attendaient à une accélération en raison des nouveaux droits de douane.Sur un mois, sa progression ralentit même, à +0,2% après +0,3% en juin.Cette publication “a renforcé les anticipations d’une baisse d’un quart de point de pourcentage des taux d’intérêt” de la Fed en septembre, notent les analystes de Briefing.com.Désormais, les experts sont pratiquement unanimes à attendre une baisse lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution, selon l’outil de veille de CME. Et ils sont une majorité à attendre une deuxième réduction de taux en octobre.Ces perspectives d’assouplissement monétaire profitent aux petites capitalisations, note Art Hogan, qui étaient jusque-là “sous-performantes”.L’indice Russell 2000, qui comprend 2.000 PME, avançait de 0,90%.Parmi les indicateurs “susceptibles de changer la perception des investisseurs”, M. Hogan note la publication jeudi de l’indice des prix à la production (PPI) et le lendemain des ventes au détail.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait nettement à 4,24% contre 4,28% à la clôture mardi. L’échéance à deux ans, plus sensible aux évolutions monétaires, se détendait à 3,68% contre 3,73% à la clôture lundi.Côté entreprises, la start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave glissait de plus de 12% à 130,53 dollars malgré des résultats supérieurs aux prévisions, dont un chiffre d’affaires de 1,21 milliard de dollars au deuxième trimestre.Selon l’entreprise, sa croissance est contrainte par des difficultés à accélérer ses capacités, alors que la demande reste soutenue.La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bullish va faire son entrée à la Bourse de New York mercredi, avec un prix initial de 37 dollars par action, au-delà des attentes. Cette opération devrait permettre à l’entreprise de lever 1,1 milliard de dollars pour une valorisation totale dépassant les 5 milliards.Le groupe de textile américain HanesBrands (+6,55% à 6,59 dollars) continuait sa progression après son bond de la veille provoqué par l’annonce de son rachat par le fabricant canadien de vêtements de sport Gildan, une opération à 4,4 milliards de dollars.

En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine

Une piqûre, un coup de peinture: en Bretagne, les vétérinaires vaccinent à tour de bras bovins et ovins contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), alors que la région est la plus touchée par l’épizootie avec une couverture vaccinale encore limitée.Chrystelle Quointeau, éleveuse de brebis au Haut-Corlay, dans les Côtes d’Armor, attrape une à une ses agnelles dans sa bergerie. Mickaël Martin, son vétérinaire, les pique d’un geste vif, tandis qu’elle les marque d’un trait vert pour s’assurer que toutes les bêtes aient bien eu leur rappel de vaccin, trois semaines après une première dose.Deux sérotypes de cette maladie transmise par des moucherons circulent actuellement dans les élevages ovins et bovins en France, la FCO3 et la FCO8.”Aujourd’hui nous avons fait le rappel de la vaccination pour la FCO8. J’avais fait la FCO3 en début d’année”, explique Chrystelle Quointeau, qui transforme le lait de ses brebis d’origine basque en fromage.L’éleveuse n’a pas eu de suspicion de bête malade. Pour autant, “je ne me suis pas posé la question, j’ai préféré vacciner que d’avoir le risque de perdre des bêtes”, dit-elle.”Il y aussi des risques d’infertilité, d’avortement”, poursuit la quadragénaire en montrant ses béliers qui passeront plusieurs semaines au pré avec les brebis pour la saillie.Entre le 1er juin et le 7 août, environ 3.500 foyers de FCO ont été recensés en France, avec une nette accélération relevée début août (quelque 1.300 nouveaux cas en une semaine), selon les chiffres du ministère de l’Agriculture.Les zones les plus touchées se concentrent en Bretagne, première région d’élevage de France, et dans des départements limitrophes, exception faite des Pyrénées-Atlantiques pour la FCO8.”La couverture vaccinale des troupeaux en Bretagne est faible”, relève le Groupement de défense sanitaire (GDS) Bretagne, une association regroupant plus de 90% des éleveurs bovins de la région.En 2024, la région avait été relativement épargnée par une épizootie massive, contrairement au Grand-Est et au Sud-Ouest où en 2025, la vaccination est bien suivie, selon les fédérations ovine et bovine, rattachées à la FNSEA, premier syndicat agricole.- “40 de fièvre” -“Ce n’est pas quand le feu arrive qu’il faut chercher de l’eau”, estime Gilles Morvan, coordinateur Bretagne de la Fédération nationale ovine (FNO), qui déplore le faible niveau de vaccination et craint un déficit d’agneaux au printemps prochain.Dans la même matinée, le vétérinaire a vacciné des vaches laitières à quelques kilomètres de là, au Bodéo. Plusieurs dizaines de prim’holsteins sont alignées dans l’étable, la gueule dans l’auge, bloquée le temps de manger par le cornadis, une barrière mobile.”J’ai eu deux vaches qui ont plus de 40 de fièvre”, raconte l’éleveur Christian Le Potier, ce qui l’a décidé à vacciner.Le vétérinaire fait trois aller-retours pour injecter aux vaches le rappel FCO3 et FCO8 et les vacciner contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui avait provoqué de gros dégâts dans des élevages en France en 2024.Les trois vaccins reviennent à 25 euros par tête à l’éleveur, qui aurait aussi pu vacciner lui-même. “Je préfère faire du préventif que du curatif” et éviter les avortements, poursuit-il.”L’épidémie est arrivée très rapidement” début juillet dans les Côtes d’Armor, retrace le vétérinaire, membre du Groupement technique vétérinaire (GTV) de Bretagne. La maladie peut provoquer “une grosse hyperthermie”, mais aussi “des conjonctivites (…), des ulcères buccaux qui empêchent les bovins ou les ovins de manger (…) des boiteries (…) et à moyen terme des gros problèmes de reproduction” dont des avortements et de la stérilité, énumère le soignant.Du côté de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, “ça nous interroge de vacciner massivement alors qu’on est en pleine épidémie”, déclare à l’AFP Julien Hamon, secrétaire général régional.”La vaccination sert à diminuer l’impact de la maladie à court ou à moyen terme, notamment sur la reproduction, (…) à diminuer la diffusion de ces virus” entre fermes, répond le vétérinaire Mickaël Martin, pour qui “il est encore temps de vacciner dès les premiers symptômes”.

Fromages rappelés: un “lien possible” avec 21 cas de listériose dont 2 décès, selon le gouvernement

Les autorités sanitaires ont identifié 21 cas de listériose, dont deux décès, qui pourraient présenter un “lien possible” avec la consommation de fromages au lait pasteurisé de la fromagerie Chavegrand ayant fait l’objet d’un rappel, selon un communiqué diffusé mardi par Santé publique France et le ministère de l’Agriculture.”Les investigations menées par Santé publique France (…) ont conduit à identifier début août des éléments épidémiologiques et microbiologiques convergents, établissant un lien possible entre ces” 21 “cas de listériose”, dont 18 depuis juin, “et la consommation de fromages au lait pasteurisé produits par la société Chavegrand”, indique le communiqué.Les fromages concernés, camemberts, crémeux, ou fromages de chèvre, entre autres, ont été commercialisés “jusqu’au 9 août 2025” par la fromagerie sur “l’ensemble du territoire national”, notamment en supermarchés, ainsi “qu’à l’international”.Les cas de listériose identifiés concernent des personnes âgées de 34 à 95 ans.Plus de 40 lots de fromages ont fait l’objet d’un rappel entre lundi et mardi en raison de suspicion de contamination à la bactérie Listeria, selon le site gouvernemental Rappel Conso.”Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer”, a averti le gouvernement.Les personnes ayant consommé ces fromages “et qui présenteraient de la fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures, sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation”.Les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées “doivent être particulièrement attentives à ces symptômes.”La listériose, provoquée par la Listeria monocytogenes, est la seconde cause de mortalité par intoxication alimentaire avec, en France, quelques dizaines de décès par an.Son délai d’incubation peut aller jusqu’à huit semaines.”La nouvelle est bouleversante et la fromagerie Chavegrand adresse ses condoléances aux familles touchées”, a réagi l’entreprise auprès de l’AFP.Selon la société, les fromages rappelés en juin et août, ont été produits sur une ancienne ligne de production, fermée début juin, remplacée par une nouvelle ligne, et soumise à “un plan d’analyse très renforcé”, qui n’a toujours pas permis de trouver de trace de Listeria au sein de la fromagerie.”On a multiplié par 100 le nombre d’analyses sur les produits et les équipements pour être sûr qu’il n’y avait pas de contaminant. Tous nos salariés qui travaillent très dur depuis le mois de juin sont abasourdis par cette nouvelle”, ajoute la communication de Chavegrand, qui parle d’un cas “rarissime”.Créée en 1952, cette PME creusoise, qui emploie 120 salariés, assure n’avoir “jamais connu de contamination de produit” auparavant depuis sa création.Pour l’association Foodwatch, “le problème pour les consommateurs est que, comme d’habitude, ces rappels surviennent trop tard quand le mal est fait”.Selon cette association de défense des consommateurs, la fromagerie aurait “dû prendre les mesures d’hygiène qui s’imposent et s’assurer qu’elle ne commercialisait pas de produits qui exposent les consommateurs à un danger pour leur santé”, après avoir déjà fait l’objet d’un rappel similaire en juin.max-mdz-hrc-mer-tsq/uh/as

Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines: un premier réacteur a redémarré (EDF)

Un premier réacteur de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) a redémarré mercredi matin, a annoncé EDF, alors que la production du site était totalement paralysée depuis lundi matin à cause de la présence massive de méduses.”Le réacteur n°6 a redémarré ce matin à 7H30″, selon une porte-parole d’EDF interrogée par l’AFP. Cette unité s’était arrêtée automatiquement lundi matin à cause de nombreuses méduses échouées dans les tambours filtrants des stations de pompage de l’eau de mer servant au refroidissement des réacteurs, un incident rarissime.Les unités de production n°2, 3 et 4, arrêtées automatiquement depuis dimanche soir pour la même raison, sont elles “toujours à l’arrêt”, les interventions étant “toujours en cours”, a ajouté la porte-parole d’EDF.Leur redémarrage est toujours prévu “dans les prochains jours”, a-t-elle précisé.A cause de cet incident, qui selon EDF n’a “pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”, la production électrique de Gravelines était totalement à l’arrêt depuis lundi matin, comme ses unités de production n°1 et 5 sont actuellement en maintenance.Située au bord de la mer du Nord, près de Dunkerque, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale, avec ses six réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun.En 2024, cette centrale a produit l’équivalent des besoins de 60% à 70% de la consommation électrique annuelle de la région Hauts-de-France, rappelle EDF sur son site.Gravelines avait déjà vu sa production perturbée par des méduses dans les années 1990, et le même phénomène s’est aussi produit aux Etats-Unis, en Ecosse, en Suède ou encore au Japon dans les années 2010.La prolifération dans le monde de ces animaux marins gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.

La Bourse de Paris en hausse après l’inflation américaine

La Bourse de Paris avance mercredi, portée par le regain d’appétit pour le risque et l’espoir d’un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) après la publication d’un indice sur l’inflation aux Etats-Unis.Vers 09H40 heure locale, l’indice CAC 40 prenait 0,31%, soit un gain de 24,02 points, pour s’établir à 7.777,44 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait terminé en hausse de 0,71%, à 7.753,42 points.”Les acteurs du marché tentent de profiter en partie de la séance positive aux Etats-Unis et en Asie pour la séance européenne” après la publication des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis, commente Andreas Lipkow, analyste indépendant.L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis en juillet a progressé au même rythme qu’en juin (+2,7% sur un an), contenu par la baisse du coût du pétrole (-9,5% sur un an), alors que les marchés s’attendaient à une accélération en raison des nouveaux droits de douane.Sur un mois, la progression de l’indice ralentit même, à +0,2% après +0,3% en juin.Ces chiffres “ont donné un coup de pouce aux marchés financiers américains et il reste maintenant à voir dans quelle, mesure cette dynamique pourra profiter” aux indices européens, poursuit M. Lipkow. Le rapport a “apaisé les inquiétudes sur les prix et renforcé les anticipations d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.Le marché anticipe désormais “massivement une baisse des taux en septembre, qui dépendra probablement des prochains indicateurs” comme le prochain rapport sur l’emploi américain, ajoute-t-il. Selon l’outil de veille de CME FedWatch, les investisseurs prévoient  à 96% une baisse des taux d’un quart de point lors de la prochaine réunion de la Fed.Valneva reste recherchéLe titre Valneva reste recherché mercredi, au lendemain de la publication de ses résultats semestriels.Les échanges du titre étaient suspendus vers 10H00 après que l’action soit montée de 12,13% à 4,44 euros dans les premiers échanges.Le laboratoire franco-autrichien spécialisé dans les vaccins avait fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.

Les Bourses européennes ouvrent en petite hausse

Les Bourses européennes ont ouvert en terrain positif mercredi, portées par un regain d’appétit pour le risque  au lendemain de la publication de chiffres sur l’inflation américaine alimentant les attentes d’une baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,36%, Francfort 0,55%, Londres 0,30% et Milan 0,29%.

Wall Street s’accroche aux perspectives de baisse des taux de la Fed

La Bourse de New York a gagné du terrain mardi, portée par la publication d’un indice d’inflation sans mauvaise surprise qui semble laisser le champ libre à la Réserve fédérale (Fed) pour abaisser ses taux dès septembre.Les indices Nasdaq (+1,39%) et S&P 500 (+1,14%) ont tous deux atteint un nouveau record, à respectivement 21.6681,90 et 6.445,76 points. Le Dow Jones a lui gagné 1,10%.”Le marché pousse un soupir de soulagement” depuis la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI), constatant “que l’impact tant redouté des droits de douane était moins évident dans les chiffres de juillet que dans ceux de juin”, commente auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Le mois dernier, l’indice CPI a progressé au même rythme qu’en juin (+2,7% sur un an), contenu par la baisse du coût du pétrole (-9,5% sur un an). Sur un mois, l’indice s’affiche même en ralentissement, à +0,2% après +0,3% en juin, dans la lignée des attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch.Ce rapport “renforce l’idée que les droits de douane n’ont pas encore entraîné d’inflation significative” pour les Américains, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.En conséquence, “rien ne semble empêcher la Fed de réduire ses taux d’intérêt en septembre” lors de la prochaine réunion de politique monétaire, avance Angelo Kourkafas.Un avis largement partagé parmi les analystes, la plupart d’entre eux estimant que la banque centrale américaine abaissera ses taux directeurs d’un quart de point de pourcentage à la fin de l’été.Angelo Kourkafas pointe aussi “le revirement évident que semblent opérer de nombreux responsables de la Fed” en se montrant de plus en plus pressants pour l’adoption d’une politique monétaire accommodante.Si plusieurs données économiques très scrutées, comme l’inflation côté producteurs (PPI) et les ventes au détail doivent encore être publiées cette semaine, “le CPI d’aujourd’hui est vraiment le type de donnée clé que les investisseurs attendaient pour confirmer ou infirmer ces anticipations de baisse des taux”, assure l’analyste.La place américaine aborde aussi avec optimisme la prolongation, pour 90 jours, de la trêve commerciale entre Washington et Pékin.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans restait stable par rapport à la veille à 4,28%. A deux ans, il se détendait à 3,73% contre 3,77% à la clôture lundi.Au tableau des valeurs, l’entreprise américaine de semi-conducteurs et processeurs Intel (+6,62% à 21,81 dollars) a profité de la rencontre entre le nouveau patron du groupe, Lip-Bu Tan, et Donald Trump à la Maison Blanche lundi.Celle-ci “a été très intéressante”, a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social, saluant en outre “l’incroyable succès” et “ascension” du dirigeant d’Intel, quelques jours après avoir appelé à sa démission à cause d’accusations sur ses liens avec la Chine.La société Circle, créatrice de la cryptomonnaie USDC, a été recherchée (+1,27% à 163,21 dollars) après avoir publié un chiffre d’affaires supérieur aux attentes.Le groupe a notamment indiqué profiter d’une demande accrue pour sa stablecoin USDC, un type de cryptomonnaies présentées comme stables car adossées à des actifs traditionnels.La chaîne de restauration rapide d’inspiration mexicaine Chipotle Mexican Grill (+2,91% à 42,83 dollars) a bénéficié d’une révision à la hausse de l’évaluation de son titre par la banque d’investissement Piper Sandler.

La Bourse de Paris portée par la perspective de baisse des taux aux Etats-Unis

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,71% mardi, portée par la publication d’un indice d’inflation aux Etats-Unis qui soutient la perspective de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed) dans l’année.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a gagné 54,90 points, terminant à 7.753,42 points. La veille, il avait fini en baisse de 0,57%.”Le marché a été assez rassuré par l’inflation aux Etats-Unis, qui devrait permettre à la banque centrale américaine de baisser ses taux en septembre, mais aussi en décembre”, commente Philippe Cohen, gestionnaire de portefeuilles chez Kiplink Finance. Dans le détail, hors prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation aux Ettas-Unis marque une nette accélération à +3,1% en juillet sur un an, ce qui reste toutefois dans la lignée des attentes des analystes, selon le consensus publié par MarketWatch. Sur un mois, l’indice affiche même un ralentissement, à +0,2% après +0,3% en juin, là aussi dans la lignée des attentes des analystes.Surtout, “on ne constate pas d’envolée des prix aussi importante que ce qui était craint à cause des droits de douane. Par déduction, cela signifie que les entreprises font un effort pour rogner une partie de leurs marges pour que cela ne se reflète pas sur le consommateur”, explique M. Cohen.Après des mois de politique commerciale erratique de l’administration Trump aux Etats-Unis, “l’inflation reste encore jugulée, malgré des droits de douane en moyenne multiplié par cinq”, précise aussi M. Cohen.Valneva saluéLe laboratoire franco-autrichien Valneva, spécialisé dans les vaccins, a grimpé de 8,74% à 3,78 euros, après avoir fait état mardi d’un chiffre d’affaires de 97,6 millions d’euros contre 70,8 millions d’euros au premier semestre 2024 et confirmé ses perspectives 2025 dans un communiqué.Â