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TSMC lance la production de masse de semi-conducteurs ultra-performants 2nm

Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a annoncé avoir lancé la production de puces ultra-performantes 2nm, qui ouvrent la voie à des performances accrues pour l’intelligence artificielle (IA).”La technologie 2nm (N2) de TSMC a commencé sa production en série au quatrième trimestre 2025, comme prévu”, a fait savoir le groupe dans un communiqué non daté publié sur son site internet, consulté mercredi par l’AFP.Ceci alors que les dépenses relatives à l’IA s’envolent au niveau mondial: elles devraient atteindre quelque 1.500 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet américain Gartner, et plus de 2.000 milliards en 2026, soit près de 2% du PIB mondial.Ces puces 2nm constituent “la technologie la plus avancée de l’industrie des semi-conducteurs en termes de densité et d’efficacité énergétique”, selon TSMC.Ces composants doivent être produits à “Fab 22”, une installation de l’entreprise située à Kaohsiung, ville portuaire du sud de Taïwan.Les puces produites par TSMC sont utilisées dans une large gamme de produits, allant des missiles aux smartphones. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company est par ailleurs le principal fabricant mondial de semi-conducteurs. Il compte comme clients Nvidia ou encore Apple qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données.- “Rôle indispensable” de Taïwan -Et c’est à Taïwan que sont fabriqués plus de la moitié des semi-conducteurs de la planète, et près de la totalité des plus avancés, nécessaires au fonctionnement de l’IA.La domination de Taïwan dans le domaine des puces est telle qu’elle est considérée comme un “bouclier de silicium” pour la sécurité de l’île. Celui-ci la protégerait d’un blocus ou d’une invasion par la Chine communiste – qui considère l’île comme une partie de son territoire – et inciterait les Etats-Unis à la défendre.Mais la menace d’une attaque par Pékin inquiète, en raison des retombées qu’elle pourrait avoir sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Cette semaine, avions de chasse et navires de guerre chinois ont encerclé Taïwan lors d’exercices militaires simulant un blocus de l’île. Le président taïwanais Lai Ching-te a dénoncé “une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l’ordre international”.Face à la menace, de grands pays clients, notamment en Europe et aux Etats-Unis, encouragent ces dernières années un développement de la production de puces hors de l’île.TSMC a ainsi investi dans des sites de production aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne.Mais au cours d’un entretien avec l’AFP au début du mois, François Chih-chung Wu, l’un des ministres adjoints des Affaires étrangères de Taïwan, a déclaré que le gouvernement prévoyait de maintenir la production sur l’île des puces “les plus avancées”, et que Taïwan conserve “un rôle indispensable dans le domaine des puces”.

Wall Street termine orientée à la baisse

La Bourse de New York a clôturé en petite baisse mardi, la publication du compte rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed) n’ayant pas suffi à dynamiser les échanges.Le Dow Jones a perdu 0,20%, l’indice Nasdaq 0,24% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,14%.La séance a été “très calme” et n’a offert “rien de nouveau (…) ce qui n’est pas étonnant au milieu d’une semaine écourtée par un jour férié”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Les investisseurs attendaient bien les “minutes” de la Fed, censées résumer les positions des différents responsables de l’institution monétaire à l’occasion de la décision d’abaisser les taux en décembre dernier.Mais “le compte rendu n’est pas vraiment surprenant”, selon M. Hogan, qui note que la divergence des avis des membres de la Fed a été “largement médiatisée” ces dernières semaines.Selon ce document, publié mardi en milieu de journée, la plupart des responsables défendent “des ajustements à la baisse” si l’inflation ralentit suffisamment dans les premiers mois de 2026.Mais à l’inverse “certains participants” ont déclaré vouloir privilégier une approche plus prudente, jugeant qu’il serait “approprié de maintenir la cible inchangée pour quelque temps” après la baisse décidée lors de cette réunion, la troisième consécutive.Autant d’approches déjà envisagées par le marché, ce qui explique l’absence de réaction des investisseurs.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait légèrement à 4,12% vers 21H30 GMT contre 4,11% à la clôture lundi. L’échéance à deux ans, plus sensible aux évolutions des politiques monétaires, restait stable à 3,45%.La place américaine restera fermée jeudi à l’occasion du Nouvel An et Jose Torres, d’Interactive Brokers, s’attend à une nouvelle séance sans grand mouvement mercredi, “de nombreux traders attendant janvier pour réévaluer leurs positions”.Au tableau des valeurs, Meta (Facebok, Instagram, WhatsApp) a été recherché (+1,10% à 665,95 dollars) après avoir annoncé lundi l’acquisition de Manus, populaire agent d’intelligence artificielle (IA) développé par la startup chinoise Butterfly Effect, aujourd’hui basée à Singapour.Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg résolument tournée vers l’IA, et pourrait l’aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.Le fabricant de puces Intel (+1,69% à 37,30 dollars) a de nouveau terminé en hausse, porté par la prise de participation à son capital du géant des semiconducteurs Nvidia (-0,36% à 187,54 dollars), à hauteur de 5 milliards de dollars. L’opération avait été annoncée en septembre, mais vient tout juste d’être formalisée, selon des documents déposés lundi auprès du gendarme boursier américain (SEC).

Les responsables de la Fed restent divisés sur la marche à suivre pour 2026

Les responsables de la Réserve fédérale (Fed) américaine ont continué à montrer leur division quant aux décisions à venir en 2026 sur les taux d’intérêt, la plupart défendant “des ajustements à la baisse”, quand quelques-uns préfèrent attendre.Publié mardi, le compte rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la Fed a montré qu’une majorité des responsables estiment que “d’autres ajustements à la baisse pourraient être nécessaires si l’inflation ralenti” suffisamment dans les premiers mois de 2026.Mais à l’inverse “certains participants” ont déclaré vouloir privilégier une approche plus prudente, jugeant qu’il serait “approprié de maintenir la cible inchangée pour quelque temps” après la baisse décidée lors de cette réunion.Durant la réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC) des 9 et 10 décembre, la Fed a décidé d’abaisser de 0,25 point ses taux d’intérêt, les ramenant dans une fourchette désormais comprise entre 3,50% et 3,75%.Une décision qui avait cependant suscité des divisions: deux des membres ont voté en faveur d’un statu quo et un troisième s’est au contraire prononcé en faveur d’une baisse plus marquée.Les trois responsables ont dans la foulée justifié leur choix, les uns soulignant la persistance de l’inflation, quand leur collègue s’inquiétait d’un possible retournement du marché de l’emploi aux Etats-Unis, qui montre déjà des signes de ralentissement.Or la Fed dispose de deux mandats, d’égale importance: se rapprocher du plein emploi tout en maintenant la hausse des prix à un niveau proche de 2% sur le long terme.L’ensemble des participants ont cependant reconnu que la trajectoire des taux ne serait pas déterminée et que les prochaines décisions devront se baser sur l’évolution des données macroéconomiques dans les prochaines semaines.”Dans leurs discussions sur la gestion des risques, les participants ont généralement jugé que le risque d’accélération de l’inflation restait élevé, tout comme ceux de voir le marché de l’emploi se détériorer”, est-il noté dans le compte-rendu.Dans ces conditions, “une gestion équilibrée des risques est nécessaire”, tout comme le fait de s’assurer que “les anticipations d’inflation à long terme s’ancrent correctement”.La prochaine réunion de la Fed est prévue les 27 et 28 janvier et les acteurs du marché s’attendent à ce que les taux soient maintenus à leur niveau actuel, selon les anticipations des marchés compilés par l’outil de veille de CME, FedWatch.

Tunnel sous la Manche: retour à la normale “dans la nuit” après un problème technique

Le trafic ferroviaire entre Londres et le continent a repris graduellement et devrait revenir à la normale “dans la nuit” de mardi à mercredi après plusieurs heures de suspension due à un problème technique qui a perturbé les plans de nombreux passagers au beau milieu des fêtes de fin d’année.”La reprise graduelle du trafic se poursuit. La circulation est assurée de manière alternée dans les deux sens”, a détaillé mardi soir l’exploitant du tunnel sous la Manche, Getlink, en affirmant que “les travaux vont se poursuivre ce soir et vont permettre un retour à la normale dans la nuit”. Plus tôt, mardi, la compagnie ferroviaire Eurostar avait annoncé la reprise graduelle de ses services, mais prévenu que “le problème d’alimentation électrique par caténaire persiste, et nous conseillons vivement à tous nos passagers de reporter leur voyage”.Une porte-parole avait précisé à l’AFP que le trafic reprendrait à 16H00 GMT, tout en mettant en garde sur des retards et temps de trajets plus longs à prévoir ce soir.”Veuillez ne pas vous rendre en gare si l’annulation de votre train est confirmée” avait ajouté l’entreprise, prévenant aussi “que les trains qui circulent sont susceptibles de subir d’importants retards et des annulations de dernière minute”.Getlink avait de son côté indiqué que le service Le Shuttle, c’est-à-dire ses trains qui transportent des véhicules entre la France et le Royaume-Uni, lui aussi suspendu, avait “repris très progressivement sur une voie un peu avant 15H00” (14H00 GMT). “Il est assuré de manière alternée dans les deux sens avec des retards conséquents”.Getlink a promis que des navettes supplémentaires seraient ajoutées.- Vacances “gâchées” -A la gare de Saint-Pancras, terminal londonien des Eurostar, les passagers ont à la mi-journée accueilli l’annonce de la suspension du trafic avec dépit mais dans le calme, a constaté une journaliste de l’AFP. Certains voyageurs ont quitté la gare, résignés, avec leurs valises, d’autres pianotaient sur leur téléphone pour trouver un nouveau billet ou réserver un hôtel.”D’abord, nous avons reçu un message nous informant d’un retard. Ensuite, on nous a conseillé de reporter notre réservation. Nous ne trouvons pas de billets pour demain”, se désole Jodie, 37 ans, qui voyage avec son mari et sa fille de quatre ans.La famille, qui devait passer le réveillon à Paris, cherche d’autres solutions. Mais l’incident “a complètement gâché nos vacances”, affirme-t-elle.Jessica, chargée de coordination commerciale de 21 ans, est “déçue” mais prend les choses avec philosophie. “Nous devions fêter le Nouvel An à Paris. Nous allons voir si nous pouvons trouver un autre billet. Sinon, nous resterons à Londres”.Un peu plus tôt, Eurostar avait pointé “un problème d’alimentation électrique du tunnel sous la Manche, suivi de l’arrêt d’une navette shuttle”.Getlink avait toutefois précisé qu’il n’y avait “aucun train bloqué” dans le tunnel.Eurostar propose aux clients affectés d’échanger gratuitement leur billet, ou d’annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d’échange.A Paris Gare du Nord, d’où partent les Eurostar en direction de Londres, l’annulation de tous les trains en direction de la capitale britannique avait fait grossir la foule massée en bas du hall passagers prévu pour les trains allant au Royaume-Uni.- “Effet domino” -“Nous devions prendre un vol demain matin à 9 heures de Londres à Sydney. Maintenant, nous essayons de tout reprogrammer. C’est un vrai bazar, un effet domino”, a expliqué à l’AFP une fonctionnaire australienne, qui refuse que son nom soit cité.Prisé des passagers qui voyagent entre Londres et le continent, Eurostar a transporté un nombre record de 19,5 millions de clients l’an dernier, soit 850.000 de plus qu’en 2023.Plusieurs sociétés ont annoncé leur intention ces derniers mois d’ouvrir des lignes concurrentes à l’entreprise, qui est aujourd’hui seule à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche.Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l’accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, indispensable pour lancer ces liaisons.Le groupe italien Trenitalia France a aussi confirmé cette semaine son ambition de lancer des trains sous la Manche à partir de fin 2029.im-ctx-hrc-ode-tq/jul/eb

La Bourse de Paris termine en hausse dans une séance sans catalyseur

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,69% mardi, à l’issue d’une séance sans catalyseur en attendant la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed).L’indice vedette CAC 40 a avancé de 56,13 points pour s’établir à 8.168,15 points à la clôture. La veille, le CAC 40 avait terminé en timide hausse de 0,10% à 8.112,02 points.Le CAC 40 s’inscrit pour l’instant en hausse de plus de 10% depuis le début de l’année, une meilleure performance qu’en 2024, année durant laquelle il avait reculé de 2,15%.L’indice vedette parisien reste cependant largement en retard en comparaison de ses voisins européens. Le Dax de la Bourse de Francfort et le FTSE 100 à Londres affichent tous deux une progression de plus de 20%, tandis que Milan (+30%) et Madrid (+50%) enregistrent des gains jusqu’à cinq fois supérieurs à la place parisienne.Le CAC 40 a signé sa dernière séance pleine de l’année, celle du 31 décembre étant écourtée, avec une clôture à 14H00, heure de Paris.A l’agenda du jour, les investisseurs attendent le compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed), qui pourrait donner de nouvelles indications sur la trajectoire monétaire privilégiée par la Réserve fédérale dans les prochains mois, après trois réductions de taux consécutives en 2025.”La question centrale sera de voir dans quelle mesure les membres de la Fed pourraient passer d’une à deux baisses de taux en 2026″, explique Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.”L’une des plus grandes menaces potentielles pour les indices boursiers en 2026 serait peut-être la fin des baisses de taux — voire des hausses — dans les grandes économies”, poursuit-elle, un facteur défavorable aux actions, souligne-t-elle.Au tableau des valeurs, aucune actualité d’entreprise n’a animé la cote parisienne mardi. Société Générale signe la plus forte progression de la séance, en hausse de 2,12% à 69,40 euros.

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes terminent en hausse mardi, à l’issue d’une séance sans catalyseur et aux faibles volumes d’échanges, comme de coutume lors de la période des fêtes de fin d’année.La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,69% et Londres de 0,75%.

Eurostar annonce la reprise du trafic sous la Manche, suspendu après un problème technique

La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi la reprise progressive du trafic entre Londres et le continent après plusieurs heures de suspension due à un problème technique, qui ont perturbé les plans de nombreux passagers au beau milieu des fêtes de fin d’année.”Suite à la réouverture partielle du tunnel sous la Manche, nous allons commencer à reprendre nos services. Le problème d’alimentation électrique par caténaire persiste, et nous conseillons vivement à tous nos passagers de reporter leur voyage”, a indiqué l’entreprise sur son site. Une porte-parole a précisé à l’AFP que le trafic reprendrait à 16H00 GMT, tout en prévenant que des retards et temps de trajets plus longs étaient à prévoir ce soir.”Veuillez ne pas vous rendre en gare si l’annulation de votre train est confirmée” a ajouté l’entreprise, prévenant aussi “que les trains qui circulent sont susceptibles de subir d’importants retards et des annulations de dernière minute”.L’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a de son côté indiqué que le service Le Shuttle, c’est-à-dire ses trains qui transportent des véhicules entre la France et le Royaume-Uni, lui aussi suspendu, “a repris très progressivement sur une voie un peu avant 15H00” (14H00 GMT). “Il est assuré de manière alternée dans les deux sens avec des retards conséquents”.Getlink assure que des navettes supplémentaires seront ajoutées et que ses équipes “poursuivent en parallèle les travaux de réparation de l’alimentation électrique”.- Vacances “gâchées” -A la gare de Saint-Pancras, terminal londonien des Eurostar, les passagers ont à la mi-journée accueilli l’annonce de la suspension du trafic avec dépit mais dans le calme, a constaté une journaliste de l’AFP. Certains voyageurs ont quitté la gare, résignés, avec leurs valises, d’autres pianotaient sur leur téléphone pour trouver un nouveau billet ou réserver un hôtel.”D’abord, nous avons reçu un message nous informant d’un retard. Ensuite, on nous a conseillé de reporter notre réservation. Nous ne trouvons pas de billets pour demain”, se désole Jodie, 37 ans, qui voyage avec son mari et sa fille de quatre ans.La famille, qui devait passer le réveillon à Paris, cherche d’autres solutions. Mais l’incident “a complètement gâché nos vacances”, affirme-t-elle.Jessica, chargée de coordination commerciale de 21 ans, est “déçue” mais prend les choses avec philosophie. “Nous devions fêter le Nouvel An à Paris. Nous allons voir si nous pouvons trouver un autre billet. Sinon, nous resterons à Londres”.Un peu plus tôt, Eurostar avait pointé “un problème d’alimentation électrique du tunnel sous la Manche, suivi de l’arrêt d’une navette shuttle”.Getlink avait toutefois précisé qu’il n’y avait “aucun train bloqué” dans le tunnel.Eurostar propose aux clients affectés d’échanger gratuitement leur billet, ou d’annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d’échange.A Paris Gare du Nord, d’où partent les Eurostar en direction de Londres, l’annulation de tous les trains en direction de la capitale britannique avait fait grossir la foule massée en bas du hall passagers prévu pour les trains allant au Royaume-Uni.Le tunnel “est fermé”, expliquait alors dans la langue de Shakespeare un agent de la sûreté ferroviaire aux passagers anglais venus se renseigner, avant d’indiquer: “vous avez le bureau Eurostar juste là”.- “Effet domino” -“Nous devions prendre un vol demain matin à 9 heures de Londres à Sydney. Maintenant, nous essayons de tout reprogrammer. C’est un vrai bazar, un effet domino”, a expliqué à l’AFP une fonctionnaire australienne, qui refuse que son nom soit cité.Prisé des passagers qui voyagent entre Londres et le continent, Eurostar a transporté un nombre record de 19,5 millions de clients l’an dernier, soit 850.000 de plus qu’en 2023.Plusieurs sociétés ont annoncé leur intention ces derniers mois d’ouvrir des lignes concurrentes à l’entreprise, qui est aujourd’hui seule à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche.Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l’accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, indispensable pour lancer ces liaisons.Le groupe italien Trenitalia France a aussi confirmé cette semaine son ambition de lancer des trains sous la Manche à partir de fin 2029.im-ctx-hrc-ode/alm/eb

Wall Street ouvre sans entrain, attend des nouvelles de la Fed

La Bourse de New York évolue en légère baisse mardi, dans l’attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l’approche du Nouvel An.Vers 14H45 GMT, le Dow Jones reculait de 0,17%, l’indice Nasdaq perdait 0,15% et l’indice élargi S&P 500 ne lâchait que 0,10%.”Il est tout à fait normal que le marché marque une pause et se consolide” après une année record, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”L’actualité des entreprises reste peu dense, mais le marché aura (…) à évaluer aujourd’hui des données concernant la politique monétaire” américaine, remarquent les analystes de Briefing.com.Le compte rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la banque centrale américaine doit être publié à 19H00 GMT (20H00, heure de Paris).Ce document pourrait donner de nouvelles indications sur la trajectoire monétaire privilégiée par l’institution monétaire dans les prochains mois, après trois réductions de taux consécutives.Les investisseurs garderont un oeil sur les signes de dissidence parmi les gouverneurs de l’institution. Trois des douze votants étaient contre la dernière décision de la Fed début décembre: deux ne voulaient pas de baisse du tout et un voulait une détente plus forte, d’un demi-point.”Si le marché estime que la Fed va continuer à baisser ses taux de manière agressive, alors tant mieux” pour les investisseurs, note Adam Sarhan.Mais si “le discours change, cela pourrait déstabiliser” la place américaine, ajoute l’analyste.Un assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait légèrement à 4,13% contre 4,11% à la clôture lundi.La place américaine restera fermée jeudi à l’occasion du Nouvel An.Au tableau des valeurs, Meta (Facebok, Instagram, WhatsApp) était recherché (+1,20% à 666,59 dollars) après avoir annoncé lundi l’acquisition de Manus, populaire agent d’intelligence artificielle (IA) développé par la startup chinoise Butterfly Effect, aujourd’hui basée à Singapour.Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg résolument tournée vers l’IA, et pourrait l’aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.L’avionneur Boeing gagnait du terrain (+1,83% à 221,22 dollars) suite à l’annonce d’un contrat d’une valeur estimée à 8,6 milliards de dollars auprès du ministère américain de la Défense pour la construction d’avions de combat F-15 destinés à l’armée de l’air israélienne.L’accord porte sur la production et la livraison de 25 nouveaux avions F-15IA, avec une option pour 25 appareils supplémentaires. Les opérations seront menées à Saint-Louis, dans l’État du Missouri, et devraient s’achever d’ici la fin de l’année 2035, selon le communiqué du ministère.Le géant des puces Nvidia poursuivait son repli entamé la veille (-0,38% à 187,51 dollars), miné par des prises de bénéfices après une hausse de près de 40% sur l’année.

Eurostar suspend tous ses trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles

La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi la suspension de “tous les trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles” jusqu’à nouvel ordre, après un double incident technique intervenu dans le tunnel sous la Manche.”Il y a eu un problème d’alimentation électrique du tunnel sous la Manche suivi de l’arrêt d’une navette shuttle sous le tunnel”, a expliqué une porte-parole d’Eurostar, “ce qui fait que tous les trajets en provenance ou à destination de Londres sont suspendus jusqu’à nouvel ordre en attente d’un déblocage”.La compagnie avait prévenu un peu plus tôt que la circulation de ses trains via le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent était très perturbée et conseillait à ses clients de reporter leur voyage.”Merci d’éviter de vous rendre à la gare, sauf si vous avez déjà un billet pour voyager aujourd’hui”, indique la compagnie sur son site internet.Eurostar propose mardi aux clients affectés d’échanger gratuitement leur billet, ou d’annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d’échange.Un nombre record de 19,5 millions de clients avaient voyagé avec Eurostar l’an dernier, soit 850.000 de plus qu’en 2023.Plusieurs entreprises ont annoncé leur intention ces derniers mois d’ouvrir des lignes concurrentes à l’Eurostar, aujourd’hui seul à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche reliant Londres au continent.Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l’accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, jusqu’ici réservé à l’Eurostar et indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent.

Feu vert à la poursuite du chantier de l’A69

La cour administrative d’appel de Toulouse a sans surprise autorisé mardi la poursuite du chantier contesté de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, en rétablissant son autorisation environnementale qui avait été annulée en première instance.Conformément aux recommandations du rapporteur public, les magistrats d’appel ont estimé que “le projet de liaison autoroutière doit être regardé comme répondant à une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM)”.Selon la cour, c’est donc “à tort” que le tribunal administratif de Toulouse avait, le 27 février, annulé l’autorisation environnementale de ce projet, conduisant à stopper temporairement les travaux de ces 53 km de voie rapide.Le tribunal avait alors estimé que les lourdes atteintes à l’environnement n’étaient justifiées par aucune RIIPM puisque l’enclavement des villes de Castres et Mazamet, principal argument des promoteurs de l’autoroute, n’était pas démontré.Mais, à l’inverse, la cour juge qu’il n’est pas “nécessaire de justifier d’une situation critique ou de tension particulière quant à l’enclavement ou au décrochage démographique et économique du bassin de vie de Castres-Mazamet” pour autoriser le projet.L’autoroute “permettra de relier dans des meilleures conditions le bassin de vie de Castres Mazamet, qui compte plus de 130.000 habitants, à la métropole de Toulouse”, explique la cour, dans un communiqué sur sa décision.- “Décision majeure” -Elle estime en outre qu’il n’existe “pas de solution alternative satisfaisante à la création d’un nouveau tronçon autoroutier” et que “le maintien des espèces protégées” n’est pas menacé “car des mesures compensatoires efficaces sont prévues”.Avant même que la cour ne communique sur cette décision, le ministère des Transports a salué “une décision majeure” qui “permet d’envisager la livraison, très attendue par le territoire, de cette infrastructure structurante, à l’horizon d’octobre 2026”.Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute qui supervise actuellement les travaux, “accueille favorablement la décision de la cour administrative d’appel de Toulouse, qui valide la raison impérative d’intérêt public majeur et l’autorisation environnementale de l’autoroute A69 dans toutes ses composantes, permettant de poursuivre sans ambiguïté le chantier”.”Cette décision tranche le débat sur le fond et confirme la nécessité d’une infrastructure attendue depuis plusieurs décennies par le sud du Tarn”, indique Atosca, dans un communiqué.Du côté des opposants, en revanche, la décision de la cour d’appel est jugée “incompréhensible” et “décevante”.”Nous engageons un pourvoi en cassation immédiatement: la décision à venir du Conseil d’Etat sera rendue avant la mise en service fantasmée par le ministre Tabarot”, a affirmé leur principal collectif, La Voie est libre (LVEL).- “Chantier de la honte” -Les anti-A69 soulignent que l’arrêt était de toute façon “prévisible”, du fait que plusieurs magistrats de la cour, parties prenantes de cette décision, avaient déjà participé à celle autorisant une reprise anticipée des travaux, en mai.”Lorsque des magistrats ayant déjà jugé en procédure accélérée avaient refusé de se récuser pour statuer sur le fond, on est en droit de se questionner sur leur impartialité!”, fustige LVEL.Parallèlement à son pourvoi, le collectif entend poursuivre sa contestation devant les tribunaux, notamment par la voie pénale.Le 12 janvier, une juge du tribunal de Toulouse, saisie en urgence, doit ainsi statuer sur des dépassements non-autorisés du chantier, en “violation manifeste de l’ordre public environnemental”, selon le parquet de Toulouse.Face à cette expansion illégale de l’emprise des travaux, les préfets de Haute-Garonne et du Tarn ont d’ores et déjà pris des arrêtés pour faire interdire la poursuite des travaux qui s’y déroulent.”D’autres actions juridiques sont à venir, avec un volet pénal bien chargé, qui n’a pas dévoilé toutes ses surprises et qui pourrait bien suspendre à nouveau ce chantier de la honte”, espèrent les militants de LVEL.Sur le terrain, “les équipes vont désormais se concentrer sur les travaux qui reprendront à l’issue des congés de fin d’année”, annonce Atosca, dans son communiqué.Le concessionnaire entend lancer “courant janvier” une dernière étape décisive de ce chantier: la pose des quelque 500.000 tonnes de revêtement de la future autoroute qui doit être produite par deux centrales d’enrobé à chaud, installées depuis l’automne à proximité immédiate du chantier, dans le Tarn, et qui étaient jusqu’à présent en phase de test.