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Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l’ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison

Déjà emprisonné, l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d’abus de pouvoir et de blanchiment d’argent et condamné à 15 ans de prison dans le tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain malaisien 1MDB.Fils de l’un des pères fondateurs de la Malaisie, l’ancien dirigeant de 72 ans, élevé pour le pouvoir dès …

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Le Nigeria évoque d’autres frappes dans le cadre d’opérations “conjointes” avec les États-Unis

Le Nigeria a laissé entendre vendredi que d’autres frappes contre les groupes jihadistes étaient à prévoir après celles menées le jour de Noël par les forces américaines dans le nord du pays.Ce pays d’Afrique occidentale est confronté à plusieurs crises sécuritaires interdépendantes, avec des jihadistes menant une insurrection dans le nord-est depuis 2009 et des …

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Zelensky doit s’entretenir avec Trump dimanche en Floride

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche en Floride son homologue américain Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.Cette réunion aura lieu quelques jours après que M. Zelensky a dévoilé les détails de la nouvelle mouture du plan …

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Le Nigeria évoque d’autres frappes dans le cadre d’opérations “conjointes” avec les États-Unis

Le Nigeria a laissé entendre vendredi que d’autres frappes contre les groupes jihadistes étaient à prévoir après celles menées le jour de Noël par les forces américaines dans le nord du pays.Ce pays d’Afrique occidentale est confronté à plusieurs crises sécuritaires interdépendantes, avec des jihadistes menant une insurrection dans le nord-est depuis 2009 et des gangs armés pillant des villages et organisant des enlèvements dans le nord-ouest.Ces frappes ont eu lieu après qu’Abuja et Washington se sont retrouvés dans une impasse diplomatique au sujet de ce que le président américain Donald Trump a qualifié de massacre de chrétiens dans le contexte des innombrables conflits armés qui secouent le Nigeria.Interrogé sur la possibilité de nouvelles frappes, le ministre des Affaires étrangères Yusuf Tuggar a répondu à la chaîne de télévision locale ChannelsTV: “c’est un processus en cours, et nous travaillons avec les États-Unis. Nous collaborons également avec d’autres pays”.”C’est le Nigeria qui a fourni les renseignements” à Washington, a déclaré M. Tuggar précisant qu’il était au téléphone avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio.”Nous avons parlé deux fois. Nous avons discuté pendant 19 minutes avant l’attaque, puis nous avons parlé à nouveau pendant cinq minutes avant qu’elle ne commence”, a dit Yusuf Tuggar.A Washington, un responsable du Pentagone a confirmé que “le ministère de la Guerre” (US) “a collaboré avec le gouvernement du Nigeria pour mener ces frappes. Ces frappes ont été approuvées par le gouvernement nigérian”. Le chef de la diplomatie nigérian a également assuré que le président Bola Tinubu avait donné son “feu vert” aux frappes américaines.”Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les États-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent”, avait auparavant déclaré la diplomatie nigériane dans un communiqué.On ignore encore quelles cibles parmi les nombreux groupes armés du Nigeria ont été visées. Les jihadistes nigérians sont principalement concentrés dans le nord-est du pays, mais ont fait des incursions dans le nord-ouest.- “Tout le monde a eu peur” -Les habitants des villages reculés de l’État de Sokoto, qui borde le Niger dirigé par la junte, se sont dits choqués par les frappes. “Nous avons entendu une forte explosion qui a secoué toute la ville et tout le monde a eu peur”, a déclaré Haruna Kallah, un habitant de Jabo, à environ 100 kilomètres de la capitale de l’État, Sokoto, dans le district de Tambuwal. “Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait d’une attaque de Lakurawa (un groupe armé lié à l’État islamique au Sahel, ndlr)”, a ajouté ce témoin. “Mais nous avons appris par la suite qu’il s’agissait d’une attaque de drones américains, ce qui nous a surpris car cette région n’a jamais été une enclave de Lakurawa et nous n’avons jamais subi d’attaques ces deux dernières années”, a-t-il poursuivi.M. Tuggar a souligné que l’approche du Nigeria dans la lutte contre le terrorisme n’était pas influencée par la religion des victimes, “qu’elles soient musulmanes ou chrétiennes, et quel que soit le type de terrorisme”. Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux États-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.”J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé”, a déclaré jeudi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le “ministère de la Guerre (avait) réalisé de nombreuses frappes parfaites” le jour de Noël.Une vidéo d’une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d’un missile depuis le pont d’un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé “à la demande des autorités nigérianes (…) tuant plusieurs terroristes de l’EI” dans l’État de Sokoto.- “Trump n’aurait pas accepté un refus” -Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d’Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une “menace existentielle” de l’ordre d’un “génocide”, il avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.”Je pense que Trump n’aurait pas accepté un refus de la part du Nigeria”, a déclaré à l’AFP Malik Samuel, un analyste basé à Abuja pour l’ONG Good Governance Africa. Face à la pression diplomatique, les autorités nigérianes tiennent à montrer qu’elles coopèrent avec les États-Unis, a ajouté M. Samuel, même si “les auteurs (des attaques) et les victimes dans le nord-ouest sont en grande majorité musulmans”.Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. 

Zelensky doit s’entretenir avec Trump dimanche en Floride

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche en Floride son homologue américain Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.Cette réunion aura lieu quelques jours après que M. Zelensky a dévoilé les détails de la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin au conflit, qui a été retravaillée après des pourparlers avec Kiev.Ce document prévoit un gel de l’actuelle ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l’Ukraine. M. Zelensky avait dit vouloir discuter de ce sujet en face-à-face avec le président Trump.”Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, je pense dimanche, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump”, a déclaré vendredi le chef de l’Etat ukrainien à des journalistes, dont ceux de l’AFP. Son cabinet a ensuite confirmé que la rencontre était “prévue” pour dimanche.Selon M. Zelensky, celle-ci portera sur les “questions sensibles” que sont le sort du Donbass, une région industrielle et minière de l’est l’Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud.Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, a-t-il poursuivi.”Il y a certaines questions dont nous ne pouvons discuter qu’au niveau des dirigeants”, a expliqué le président ukrainien.- Dans l’attente de la réponse de Moscou -La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d’un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région orientale de Donetsk qu’elles contrôlent encore.Contrairement à la version originale rédigée par les Américains et présentée il y a plus d’un mois, le nouveau texte ne dresse plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l’Otan pour l’Ukraine, une autre requête capitale de Moscou qui a présenté cette question comme l’une des causes de la guerre.Pour ces raisons, l’accord de la Russie à ce document en l’état paraît improbable.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir vendredi qu’un “contact téléphonique” avait “eu lieu” entre Russes et Américains mais a refusé d’en dévoiler les détails car “la diffusion de ces informations pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociation”.”Il a été convenu de poursuivre le dialogue”, a-t-il insisté au cours d’un briefing auquel a participé l’AFP. M. Peskov avait précédemment expliqué que son pays était en train de “formuler sa position” en réponse au plan américain remanié avec Kiev.M. Zelensky a pour sa part déclaré vendredi qu’il s’attendait à une réponse des Russes aux Américains “dans les prochains jours”.- Frappe sur Kharkiv -En attendant une percée dans les négociations, les combats et les bombardements continuent.Vendredi, deux personnes ont été tuées et quatre blessées dans une frappe russe sur Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, dans le nord-est, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional Oleg Synegoubov.Les Ukrainiens avaient de leur côté affirmé jeudi avoir frappé une importante raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie avec des missiles britanniques de longue portée Storm Shadow.Sur le front, l’armée russe a accéléré ses avancées ces derniers mois. Mardi, les troupes ukrainiennes avaient dit s’être retirées de Siversk, une ville de l’est, face aux assauts ennemis.Cette prise offre aux militaires russes l’opportunité de s’approcher des dernières grandes cités du Donbass encore sous contrôle ukrainien, Kramatorsk et Sloviansk.Les négociations se déroulent sur fond de coupures de courant dans de nombreuses régions d’Ukraine après une série de frappes russes massives sur les infrastructures énergétiques, tandis que la présidence ukrainienne a été déstabilisée par la révélation en novembre d’un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky.

Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l’ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison

Déjà emprisonné, l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d’abus de pouvoir et de blanchiment d’argent et condamné à 15 ans de prison dans le tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain malaisien 1MDB.Fils de l’un des pères fondateurs de la Malaisie, l’ancien dirigeant de 72 ans, élevé pour le pouvoir dès le plus jeune âge, a été reconnu coupable des quatre chefs d’accusation d’abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin d’environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d’euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que des 21 chefs d’accusation de blanchiment d’argent.Najib Razak a également été condamné vendredi à une amende de 11,4 milliards de ringgits (2,8 milliards de dollars, soit 2,4 milliards d’euros) pour son rôle dans le détournement de milliards de dollars du fonds 1MDB, aujourd’hui dissous.Au pouvoir de 2009 à 2018, il purgeait déjà une peine de six ans de prison, après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale.Au terme d’une audience marathon de huit heures vendredi à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie, le juge Collin Lawrence Sequerah a indiqué que l’exécution de la dernière peine ne débuterait qu’après celle de la précédente.M. Najib, vêtu d’un costume bleu marine et d’une chemise blanche, a gardé le regard baissé, affalé sur son siège, tandis que le magistrat lisait le jugement.- Yacht et toiles de maîtres -Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé œuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme des résidences de luxe, un yacht géant et des toiles de Monet et Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux États-Unis, en Suisse et à Singapour.Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a écarté plusieurs des arguments de la défense, notamment que l’argent versé sur les comptes de l’ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient ou qu’il avait été dupé par un proche associé, l’homme d’affaires interlope Low Taek Jho, plus connu sous le nom de Jho Low.L’ex-dirigeant a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s’est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu’il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds, créé par M. Najib en 2009 peu après son arrivée au pouvoir.Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d’importantes sommes de la société vers ses comptes personnels il y a plus de 10 ans. L’avocat de M. Najib, Muhammad Shafee Abdullah, a déclaré qu’il ferait appel du jugement car le juge Sequerah avait “commis une erreur”.L’accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d’autres documents à charge, expliquant que Jho Low, financier aux nombreuses relations sans rôle officiel, avait aidé à créer le fonds et prenait les décisions financières stratégiques.Plus de 4,5 milliards de dollars ont été détournés de 1MDB entre 2009 et 2015 par des responsables et des associés du fonds, dont M. Low, actuellement en fuite. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d’investissement.Le président de la cour a souligné vendredi que “les preuves (…) témoignent d’une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l’accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB”.Les avocats de Najib Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d’importantes sommes d’argent du fonds.L’ancien dirigeant avait déjà subi un revers judiciaire lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l’Organisation nationale unifiée des Malais (Umno), le plus ancien parti de Malaisie, qui était au pouvoir depuis l’indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Foot: Gasset, enfant de Montpellier et “grand serviteur” du foot français, est décédé

Enfant de La Paillade, où il joua quasiment toute sa carrière, puis entraîneur emblématique, Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l’âge de 72 ans, le président de la Fédération rendant hommage à un “grand serviteur” du football français.Passionné de football et du club de Montpellier, co-fondé en 1974 par son père Bernard et par Louis Nicollin, Jean-Louis Gasset fut aussi un adjoint indissociable de Laurent Blanc -qu’il avait vu éclore comme joueur à La Paillade- à Bordeaux, au PSG et en équipe de France, où le duo eut pour mission de soigner les Bleus après le naufrage de Knysna au Mondial-2010.”Le football français perd aujourd’hui l’un de ses grands serviteurs, a salué dans un communiqué le président de la FFF, Philippe Diallo. Au-delà du technicien reconnu et respecté, c’était un véritable amoureux du football, profondément humain, inspirant et engagé.”Mais Jean-Louis Gasset rime donc en premier lieu avec Montpellier, sa ville natale, et son club de coeur, La Paillade, où le milieu de terrain joua quasiment toute sa carrière, de 1975 à 1985, le portant de la DH à la D1. Et où il entraîna plusieurs fois, venant à la rescousse à la demande express de “Loulou” Nicollin et de son fils Laurent.”Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l’ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission”, a réagi vendredi le MHSC, soulignant avoir “perdu l’une de ses figures emblématiques”.”Notre tristesse est immense lorsque l’on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule”.Le club de Montpellier, aujourd’hui en L2, n’a pas communiqué sur la cause du décès.- “Valeurs humaines” -Jean-Louis Gasset était apparu las ces dernières années, notamment à l’Olympique de Marseille, en 2024, où ses qualités humaines et techniques ont toutefois laissé un bon souvenir durant une période compliquée comme l’OM sait en fabriquer.”Le club perd aujourd’hui bien plus qu’un entraîneur: il perd un homme de football respecté, un technicien d’expérience, et une figure profondément attachée aux valeurs humaines de ce sport”, a souligné l’OM, où il était effectivement “apprécié des joueurs comme des dirigeants”.Ce sentiment de lassitude avait paru encore plus fort lors de son ultime passage à Montpellier,la saison dernière, alors que sa “Paillade” s’enfonçait vers la Ligue 2.”On n’est plus le club atypique, familial qui essaie de lutter. Je le sens et il y a tout qui s’en va…”, avait soupiré Gasset, avant de se retirer sur la pointe des pieds en recommandant de nommer comme successeur Zoumana Camara, côtoyé au PSG.- Blanc-Gasset, binôme à succès -Car c’est comme adjoint de Laurent Blanc, notamment à Paris, que Jean-Louis Gasset a principalement connu le succès.A Bordeaux, tout d’abord, le duo décrocha le titre de champion de France en 2009. Comme sélectionneur adjoint des Bleus ensuite, de 2010 à 2012, où après Knysna “il contribua à remettre l’Équipe de France sur la route de ses plus grands succès”, selon les mots de Philippe DialloPuis le binôme débarqua dans la capitale pour prendre en main le PSG version qatarie durant trois saisons, de 2013 à 2016, avec de quoi étoffer leur palmarès (trois titres de champion de France, deux coupes de France notamment), même si la Ligue des champions se refusa à eux.”La famille Paris Saint-Germain et le football français sont en deuil”, a réagi sur son compte X le champion d’Europe.Jean-Louis Gasset connut sa propre expérience de sélectionneur, avec le Côte d’Ivoire, à partir de 2022. Un mandat plutôt convaincant mais qui se termina d’une bien étrange manière, par une démission, en janvier 2024, en pleine CAN à domicile, après un début de parcours raté. L’électrochoc fonctionna à plein, son adjoint Emerse Faé conduisant les Elephants jusqu’à un sacre insensé.Le décès de Jean-Louis Gasset intervient alors que les Ivoiriens viennent de remettre leur couronne en jeu dans le cadre de la CAN-2025 au Maroc. “L’homme à la casquette” “restera une des figures marquantes de la victoire de la CAN-2024”, a souligné la fédération ivoirienne.