AFP Top News

A Paris, un restaurant palestinien-israélien pour partager le “goût de la paix”

Houmous, falafel ou salade gazaouie: les premiers clients de “Sababa, le goût de la paix” sont nombreux à se presser dans ce restaurant fondé par un Palestinien de Gaza et un Franco-Israélien qui ouvrait ce samedi à Paris, au moment même où “l’espoir” renaît au Proche-Orient.Assis sur des tapis ou à table, en famille ou entre amis, toutes générations confondues, ils dégustent des saveurs du Moyen-Orient, concoctées depuis six heures du matin par Radjaa Aboudagga et ses équipes.”Tout est fait main”, “de A à Z”, explique ce Franco-Palestinien originaire de la bande de Gaza, dans une cuisine bondée de personnes venues l’aider. Lui est en train de préparer les “managuish”, sorte de sandwich agrémenté de fromage, viande hachée ou zaatar (thym oriental). Ce restaurant, qui sera ouvert quatre soirs par semaine jusqu’en juin, il l’a imaginé avec le Franco-Israélien Edgar Laloum, en partenariat avec l’association “Nous réconcilier”.”Je suis heureux de cette journée parce qu’elle tombe à un moment où enfin il y a de l’espoir là-bas aussi”, salue M. Laloum, Radjaa Aboudagga à ses côtés, en référence à la trêve à Gaza, au retour attendu des otages israéliens et à la libération de prisonniers palestiniens.Edgar Laloum, qui a vécu trente ans à Jérusalem, évoque leur menu composé de “plats que les Israéliens et les Palestiniens mangent de la même manière”.”Les deux peuples, palestinien et israélien, ont les mêmes coutumes, les mêmes rêves, les mêmes larmes et les mêmes tristesses”, renchérit M. Aboudagga.”On a la même terre, on doit vivre tous ensemble sur cette terre”, poursuit-il, saluant par ailleurs la décision de la France et d’autres pays de reconnaître l’Etat de Palestine.- “Trois drapeaux” -Au plafond du Consulat Voltaire, ancien générateur électrique du 11e arrondissement de Paris qui accueille ce restaurant, s’entremêlent les drapeaux palestinien, français et israélien. “Les trois drapeaux réunis ensemble, avec le drapeau français au milieu, c’est symbolique. C’est très beau et j’expliquais à mon fils que finalement, on pouvait tous vivre ensemble”, raconte à l’AFP Raphaël, un client en pleine dégustation, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Henri Poulain, 57 ans, y voit le signe “d’une réconciliation”, “d’un lien entre la République française d’un côté” et “ces deux États dont l’un reste à naître”.Et même si la guerre devait reprendre dans la bande de Gaza, lui en est persuadé, “ça ne fragiliserait pas un lieu comme celui-ci”.Joëlle Bordet, psychosociologue, réfute le mot de “réconciliation”, “trop fort”, selon elle.”Déjà être ensemble dans un même espace, quand on est de fait ennemis, c’est déjà extraordinaire. Je n’y arrive pas aujourd’hui dans mon réseau avec les Russes et les Ukrainiens”, déclare cette cliente de 72 ans.A ses côtés, Nour-Eddine Skiker, président de l’association “Jalons pour la paix”, dont certains bénévoles sont venus, en partenariat avec le conseil local des jeunes d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pour prêter main forte. “Dans cet espace-là qui est tout petit, il y a de la place pour tout le monde”, salue le militant associatif.L’un des jeunes bénévoles, Mboreha Ahamed, 23 ans, renchérit: “Être là sous ces trois drapeaux-là, c’est super symbolique, (…) autour d’un repas où on pense à d’autres choses”.Vers 14H00, la file est encore longue pour commander ses mezzés. Cette première journée devait se poursuivre avec la lecture de poèmes en hébreu, en arabe et en français, des cercles de parole et des concerts. Le tout se déroulant, selon le vœu de ses créateurs, dans la “joie de vivre”, la signification de “Sababa”, en Israël comme dans les Territoires palestiniens.   

French PM races to form government before budget deadline

France’s newly reappointed Prime Minister Sebastien Lecornu on Saturday scrambled to get an austerity budget approved, as more parties threatened to topple him again, after his first term lasted only 27 days.President Emmanuel Macron announced Lecornu’s reinstatement late on Friday, just four days after the prime minister resigned and his just-announced government collapsed.The reappointment provoked …

French PM races to form government before budget deadline Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Oise: plus d’un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi dans l’Oise à l’appel de collectifs écologistes pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, s’est tenue à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci. Elle a rassemblé “plus de 2.000 personnes” selon les manifestants et “un millier” selon la préfecture.Un important dispositif de forces de l’ordre a encadré la marche, qui s’est déroulée dans le calme et en musique, avec fanfare et libellules géantes. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à l’issue du rassemblement, l’une pour port d’arme prohibé et l’autre pour dégradation de la voie publique, a indiqué la préfecture à l’AFP.Une trentaine de militants a sauté à l’eau pour traverser symboliquement le canal latéral à l’Oise et mettre le pied au bord du chantier de la future écluse de Montmacq pour y afficher brièvement une banderole dénonçant le coût du projet.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, a estimé un militant des Soulèvements de la Terre, Valentin. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.Pour l’élue écologiste Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, “ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner”. Elle a appelé à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Son coût prévisionnel a été estimé en 2019 à 5 milliards d’euros, financés par l’État, des collectivités locales et des fonds européens, un budget qui devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Oise: plus d’un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi dans l’Oise à l’appel de collectifs écologistes pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, s’est tenue à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci. Elle a rassemblé “plus de 2.000 personnes” selon les manifestants et “un millier” selon la préfecture.Un important dispositif de forces de l’ordre a encadré la marche, qui s’est déroulée dans le calme et en musique, avec fanfare et libellules géantes. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à l’issue du rassemblement, l’une pour port d’arme prohibé et l’autre pour dégradation de la voie publique, a indiqué la préfecture à l’AFP.Une trentaine de militants a sauté à l’eau pour traverser symboliquement le canal latéral à l’Oise et mettre le pied au bord du chantier de la future écluse de Montmacq pour y afficher brièvement une banderole dénonçant le coût du projet.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, a estimé un militant des Soulèvements de la Terre, Valentin. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.Pour l’élue écologiste Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, “ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner”. Elle a appelé à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Son coût prévisionnel a été estimé en 2019 à 5 milliards d’euros, financés par l’État, des collectivités locales et des fonds européens, un budget qui devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Pro-Palestinian march, actions at Israel v Norway match

Several hundred people demonstrated and expressed support for the Palestinian cause in Oslo on Saturday as Israel faced Norway in a football World Cup qualifier, AFP journalists reported.Activists briefly unfurled a giant Palestinian flag and a large banner reading “Let Children Live” inside the Ullevaal Stadium, where only several dozen Israeli fans could be seen …

Pro-Palestinian march, actions at Israel v Norway match Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi à l’appel de collectifs écologistes près de Thourotte (Oise) pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, se tient dans le cadre d’un week-end militant à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, estime Valentin, militant des Soulèvements de la Terre. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.L’élue écologiste Sandrine Rousseau a critiqué ce projet porté par “des élus qui se prennent pour des pharaons” et qui va “multiplier les camions de chaque côté du canal”. “Ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner” a-t-elle estimé, appelant à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”. Pour elle, “la communauté des chercheurs en sciences de l’environnement mesure que les politiques qui vont vers l’artificialisation sont nuisibles”. La défilé bon enfant avec fanfare et libellules géantes est organisé avec le soutien de l’Alliance écologique et sociale, incluant notamment la FSU, Solidaires, la Confédération paysanne, Greenpeace et les Amis de la Terre.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Mais les opposants critiquent cette autoroute fluviale pour son coût, son impact sur la biodiversité et les ressources en eau, craignant qu’il n’y ait pas de report modal mais plutôt une augmentation effrénée des flux.Son coût prévisionnel estimé en 2019 est de 5 milliards d’euros, financés par l’Etat, des collectivités locales et des fonds européens. Déjà très supérieur aux estimations initiales, ce budget devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi à l’appel de collectifs écologistes près de Thourotte (Oise) pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, se tient dans le cadre d’un week-end militant à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, estime Valentin, militant des Soulèvements de la Terre. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.L’élue écologiste Sandrine Rousseau a critiqué ce projet porté par “des élus qui se prennent pour des pharaons” et qui va “multiplier les camions de chaque côté du canal”. “Ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner” a-t-elle estimé, appelant à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”. Pour elle, “la communauté des chercheurs en sciences de l’environnement mesure que les politiques qui vont vers l’artificialisation sont nuisibles”. La défilé bon enfant avec fanfare et libellules géantes est organisé avec le soutien de l’Alliance écologique et sociale, incluant notamment la FSU, Solidaires, la Confédération paysanne, Greenpeace et les Amis de la Terre.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Mais les opposants critiquent cette autoroute fluviale pour son coût, son impact sur la biodiversité et les ressources en eau, craignant qu’il n’y ait pas de report modal mais plutôt une augmentation effrénée des flux.Son coût prévisionnel estimé en 2019 est de 5 milliards d’euros, financés par l’Etat, des collectivités locales et des fonds européens. Déjà très supérieur aux estimations initiales, ce budget devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Marseille: la justice suspend la fermeture provisoire de la mosquée des Bleuets

Le tribunal administratif de Marseille a suspendu samedi l’exécution de l’arrêté ordonnant la fermeture de la mosquée des Bleuets pour deux mois, qui avait été pris par la préfecture à cause de positions de son imam jugées “radicales”.Cette fermeture temporaire, décidée par le préfet de région Georges-François Leclerc le 6 octobre, porte “atteinte à la liberté fondamentale du culte”, a estimé le juge des référés liberté, selon un communiqué de presse du tribunal administratif.Le juge souligne aussi que “la fermeture du lieu de culte crée une situation d’urgence à l’égard de l’association ainsi privée de son activité principale” et des fidèles, “tout particulièrement ceux à mobilité réduite”.”Les propos et publications de l’imam mis en cause sur les réseaux sociaux, anciens ou plus récents ne présentent pas une menace actuelle de provoquer la haine ou la violence de personnes ou de groupes de personnes”, a également jugé le tribunal.”Cette victoire est une décision d’apaisement”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de la mosquée, Me Sefen Guez Guez. “Il est temps de laisser la mosquée poursuivre ses activités dans la sérénité”, a-t-il ajouté. Sur le compte X de la préfète de police déléguée des Bouches-du-Rhône samedi après-midi, il est écrit que “sur le fond”, le préfet “reste convaincu qu’une mosquée ne saurait employer un imam ayant été condamné pour apologie du terrorisme sans faire l’objet de mesure administrative”. “Le préfet des Bouches-du-Rhône se réserve la possibilité à la lecture de la décision d’engager les voies de droit dont il dispose”, est-il précisé.Il y a un an, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait déjà menacé de fermer cette mosquée des quartiers Nord. L’imam Ismail (Smaïn Bendjilali de son vrai nom) avait alors promis de passer un diplôme sur la laïcité, permettant au lieu de culte de rester ouvert malgré les tensions récurrentes entre les autorités et cette institution religieuse.Fin mai, l’imam a été condamné à six mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme pour avoir partagé un post sur X en lien avec l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël. Une décision dont il a fait appel.Le tribunal tribunal administratif de Marseille note dans sa décision samedi que “depuis la reprise de l’activité de l’intéressé à la mosquée, aucun comportement contraire à la loi de 1905, n’est établi” et “aucun fidèle de la mosquée n’a non plus été mis en cause”.L’arrêté préfectoral accusait la mosquée et son imam d’avoir sur les réseaux sociaux “des positions favorables à l’organisation terroriste Hamas et, sous couvert d’antisionisme, haineuses à l’encontre de l’État d’Israël”.”Je met au défi l’administration de trouver une seule mosquée à Marseille où des rabbins et des prêtres viennent assister à la prière du vendredi”, s’est défendu l’imam durant l’audience de vendredi, exceptionnellement autorisé à prendre la parole.Georges-François Leclerc, préfet de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis janvier, avait retiré le contrat d’association avec l’État du lycée musulman Averroès de Lille lorsqu’il était préfet du Nord en 2023. Finalement, le tribunal administratif lui avait donné tort, rétablissant en avril ce contrat d’association.