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Trump says to declare national emergency, use military at Mexico border

Donald Trump said Monday that he will issue a raft of executive orders aimed at reshaping how the United States deals with citizenship and immigration.The 47th president will set to work almost immediately with a series of presidential decrees intended to drastically reduce the number of migrants entering the country.”First, I will declare a national …

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Amandine, morte affamée à 13 ans: “Elle n’a pas été privée de nourriture”, maintient sa mère

“Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas. Elle n’a pas été privée de nourriture”: au premier jour de son procès à Montpellier, la mère d’Amandine a répété ignorer les causes du décès de l’adolescente, qu’elle est accusée d’avoir volontairement affamée.Le procès de Sandrine Pissarra, 54 ans, et de son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, s’est ouvert en début d’après-midi devant les assises de l’Hérault, quatre ans après la mort de la jeune fille, à l’âge de 13 ans.Mme Pissarra doit répondre d'”actes de torture” et de “barbarie”, faits pour lesquels elle encourt la réclusion à perpétuité. M. Cros risque 30 ans de réclusion pour avoir “privé de soins ou d’aliments” sa belle-fille et n’avoir rien fait pour la “sauver d’une mort certaine”.Le 6 août 2020, jour de sa mort d’un arrêt cardiaque dans la maison familiale de Montblanc (Hérault), près de Béziers, Amandine ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 m. Les conséquences d’un état “cachectique”, un amaigrissement extrême, associé à une septicémie et à un possible syndrome de renutrition inappropriée, selon les médecins légistes.Elle avait également perdu plusieurs dents et avait les cheveux arrachés.”Il n’y a pas d’explication. Elle n’a pas été privée de nourriture, on ne l’a pas fait, personne n’a fait ça. Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas”, a insisté Mme Pissarra, pull noir et longs cheveux châtains, répondant évasivement aux questions pressantes du président de la cour d’assises, Eric Emmanuelidis.- “Scénario diabolique” -“Pendant le confinement, Amandine était devenue encore plus compliquée”, a avancé sa mère, sans préciser la nature de ces comportements et affirmant avoir aimé sa fille, pourtant sa souffre-douleur depuis des années selon de nombreux témoignages.”Mais quelles mesures avez-vous prises pour lui porter secours?”, alors que visiblement elle dépérissait, interroge le magistrat. “En lui disant qu’il fallait qu’elle mange. Je faisais le rôle de papa et de maman, j’étais dépassée”, lui répond Mme Pissarra.”Pardonnez-moi l’expression, mais elle va de toute façon crever, c’est son sort, c’est inscrit. On est au-delà du +dépassement+”, répond le magistrat, avant de lui demander: “Finalement, qu’est-ce que vous admettez ?”.”De ne pas avoir pu voir, avoir su voir, avoir su réagir”, répond l’accusée.Jean-Michel Cros affirme également n’avoir pas vu l’aggravation de l’état d’Amandine. “Je rentrais tard, j’étais persuadé qu’elle mangeait”, a avancé, proche des larmes, ce patron d’un centre de contrôle technique. “J’aurais dû réagir, je ne sais pas si c’est la peur, je n’ai pas d’explication, peur de Mme Pissarra, de ses réactions, de ses colères”, dit-il.”Il ne fait aucun doute qu’Amandine a enduré de la part de (sa mère) des violences destructrices et paroxystiques, dont le seul dessein a été (…) de l’entraîner dans une agonie honteuse et humiliante”, avait estimé le juge d’instruction dans son rapport d’enquête.”On a des constatations médico-légales, on a un corps martyrisé, on a une petite momie de 13 ans qui a vécu l’enfer. Moi, ce que je voudrais savoir, c’est pourquoi ils ont mis en œuvre ce scénario véritablement diabolique”, avait déclaré avant l’audience Me Luc Abratckiewicz, l’un des avocats de Frédéric Flores, le père d’Amandine.Amandine était en fait depuis son plus jeune âge le souffre-douleur de sa mère, ancienne serveuse, mère de huit enfants nés de trois unions, qui la privait de nourriture, lui infligeait d’interminables “punitions d’écriture” et l’enfermait dans un débarras, sous la surveillance de caméras. Selon l’expertise psychiatrique, Sandrine Pissarra a pu “transposer sa haine” du père d’Amandine sur le corps de sa fille.Les faits les plus graves se sont déroulés à partir de mars 2020 avec le premier confinement dû au Covid, lorsque l’adolescente a cessé d’être scolarisée.Quatre associations, dont “L’Enfant Bleu – Enfance Maltraitée”, qui entend “interroger les failles du système de protection de l’enfance”, se sont constituées parties civiles. Plusieurs signalements et trois saisines du juge des enfants n’avaient débouché sur aucune mesure qui aurait pu mettre Amandine hors de danger.

Macron veut “mobiliser” plus de jeunes volontaires “en renfort” des armées

Emmanuel Macron a annoncé lundi un projet aux contours flous pour “mobiliser” davantage de jeunes volontaires “en renfort des armées” en cas de besoin, face à une “accélération des périls” depuis la guerre en Ukraine, semblant acter la fin du service national universel (SNU). Dans ses traditionnels voeux aux armées, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur “l’accumulation des menaces” qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la Revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant parallèlement pour un “réveil stratégique européen”.”Ne nous leurrons pas”, le conflit en Ukraine “ne se terminera pas demain ni après-demain”, a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi aux Etats-Unis.”Il ne peut pas y avoir de paix et de sécurité en Europe sans les Européens et sans qu’elles ne soient négociées par les Européens”, a-t-il averti.”L’enjeu aujourd’hui, c’est de donner les moyens à l’Ukraine de durer, et d’entrer dans toute future négociation en position de force. L’enjeu demain, quand les hostilités s’arrêteront, sera de donner à l’Ukraine des garanties contre tout retour de la guerre sur son territoire, et des assurances pour notre propre sécurité”, a-t-il plaidé.Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir “proposer à notre jeunesse un engagement fort” pour lui “donner le choix de servir”.”Aujourd’hui, nous nous contentons d’un recensement, d’une journée défense et citoyenneté”, “c’est trop peu”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que mobiliser les jeunes était “l’ambition du SNU”, un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.Mais depuis, la dissolution, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette “ambition”.Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, ouvrant la voie à un nouveau projet.Sans “rétablir le service national obligatoire”, il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici mai pour “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”. “Nous devrons mieux détecter les volontaires”, “les former et être capable de les mobiliser le jour venu”, “en renfort des armées en métropole ou ailleurs”, a-t-il esquissé. “Après l’armée de métier, c’est la réserve de professionnels qu’il nous faut à présent mobiliser, en appui, en appoint.””Pour constituer cette réserve, la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées”, a-t-il ajouté. Parmi les 800.000 jeunes qui y passent chaque année, “certains se signaleront et diront qu’ils répondront présents si la Nation les appelle”.La France vise 210.000 militaires d’active et 80.000 réservistes à l’horizon 2030.Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle Revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux “périls de l’époque”.Comme il le dit depuis des mois, l’Europe a besoin d’un “réveil stratégique”, pour faire face “si notre allié américain” se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump.”Notre allié américain affirme que l’on doit dépenser plus” pour la défense au sein de l’Otan, “et il a raison”, a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030.Il a prôné une fois de plus “une préférence européenne” dans l’acquisition d’équipements, mais aussi “plus de programmes communs” au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. “Nous devons toutefois changer d’échelle dans nos montants consacrés à la défense”, a-t-il aussi affirmé, évoquant “un mur d’investissement”.Le président avait choisi de présenter ses voeux à Cesson-Sévigné, qui accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe “de l’innovation” à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.

Les enseignants de Mayotte font leur rentrée dans l’incertitude après le cyclone

Cinq semaines après le passage du cyclone Chido et une semaine avant les élèves, les enseignants de Mayotte ont fait leur rentrée lundi dans un contexte houleux, entre des établissements toujours pas remis en état et un autre où des sinistrés ont été évacués.La rentrée des élèves, prévue initialement le 13 janvier et plusieurs fois décalée, aura lieu “à partir du 27 janvier”, selon le ministère de l’Education.Malgré ce report, une incertitude générale règne toujours à Mayotte, où de nombreux établissements ne sont pas encore en état d’accueillir les quelque 117.000 élèves scolarisés dans le département le plus jeune de France.Dans un communiqué, le ministère de l’Education nationale a expliqué lundi que les modalités d’accueil des élèves seraient “adaptées à chaque école”.Pour “garantir la continuité pédagogique”, des “systèmes de rotation des élèves dans les classes” seront mis en place et des cours seront “diffusés sur la chaîne Mayotte-La 1ère”, ajoute le communiqué.Les élèves bénéficieront de “dons de fournitures scolaires” et pourront avoir recours à “un soutien psychologique”, poursuit le ministère.A l’Assemblée nationale, où les députés entament lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a lui reconnu que la rentrée sera “progressive, complexe, difficile” et présentait “un défi”, 30% des établissements étant selon lui inutilisables ou occupés.Lundi matin, une petite dizaine d’enseignants se sont réunis sous la houlette de syndicats devant le rectorat de Mayotte à Mamoudzou, le chef-lieu, pour protester contre les modalités d’attribution d’une prime post-Chido et les conditions de la réouverture des écoles.”On nous oblige à faire la rentrée sans que nous en connaissions les conditions, notamment sur l’accès à l’eau et l’électricité”, a dénoncé à l’AFP Yamina Ali, enseignante en primaire à Mamoudzou, assurant que ses collègues n’avaient pas pu pénétrer dans l’établissement lundi, le portail étant non fonctionnel sans électricité. – Transfert dans la confusion -Autre point de tension, le lycée Younoussa-Bamana de Mamoudzou, où étaient hébergés des sinistrés du cyclone, pour la plupart des migrants issus de la région africaine des Grands Lacs. Des collectifs d’habitants avaient pénétré vendredi dans l’enceinte pour tenter de les déloger, dans un contexte de colère persistante contre les étrangers à Mayotte.Lundi, ces migrants ont été évacués dans la plus grande confusion, leur transfert initialement prévu vers un gymnase ayant été annulé au dernier moment. En début d’après-midi, plusieurs centaines d’entre eux attendaient toujours à côté de leurs affaires rassemblées sans savoir où ils iraient, a constaté l’AFP.Selon la CGT Educ’action, Younoussa-Bamana était le seul établissement encore occupé. La semaine dernière, le recteur de l’académie de Mayotte, Jacques Mikulovic, a affirmé sur France Culture que 39 écoles (sur les 221 écoles “administratives”) étaient en incapacité de fonctionner. Cinq établissements secondaires sur 33 ont été “significativement impactés” par le cyclone.La rentrée le 27, “c’est l’objectif de cette semaine. On va faire le point sur le matériel pédagogique, appeler les élèves pour faire un état des lieux précis, on a vu aussi ce besoin d’accompagnement psychologique”, a-t-il déclaré lundi à la cité scolaire de Bandrélé (sud-est) où il était venu assister à la rentrée, cité par Mayotte-La 1ère.La ministre de l’Education, Elisabeth Borne, dont le déplacement sur le territoire fin décembre avec le Premier ministre François Bayrou avait été houleux, a prévu de se rendre à Mayotte la semaine du 27 janvier pour échanger avec la communauté éducative, les parents et les élèves.Selon des enseignants interrogés par l’AFP, la question du nombre d’élèves qu’ils auront à la rentrée se pose également. Au lycée des Lumières à Kaweni, le service de “la vie scolaire est en train de faire le point sur les enfants qui sont encore sur le territoire, beaucoup étant partis à La Réunion ou dans l’Hexagone”, a indiqué un professeur souhaitant rester anonyme.A l’assemblée nationale lundi, Manuel Valls a annoncé la prise en charge sur critères sociaux des billets d’avion pour les enfants du second degré qui seraient contraints de suivre leur scolarité sur un autre territoire en raison de l’état de leur établissement.

Plus de 30 ans après la disparition de Lydie Logé, Monique Olivier avoue son implication

Plus de 30 ans après, Monique Olivier a avoué son implication dans la disparition dans l’Orne de Lydie Logé, une femme de 29 ans que son ex-époux, le tueur en série Michel Fourniret, est soupçonné d’avoir tuée.  Mme Olivier, mise en examen depuis janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant cette disparition en décembre 1993, a “reconnu qu’elle était sur les lieux, ce qui est une forme d’aveu pour moi”, a déclaré à l’AFP l’avocate de la famille de la victime, Me Corinne Herrmann, confirmant une information de RTL.Le corps de Lydie Logé n’a jamais été retrouvé.Ces aveux ont eu lieu “en plusieurs temps” devant la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine), a ajouté Me Herrmann auprès de l’AFP, sans donner davantage de détails sur la teneur des propos de Mme Olivier.- Traces ADN -Monique Olivier a été interrogée sur ce dossier en avril, puis en octobre 2024, a précisé de son côté le parquet de Nanterre.”Compte tenu du secret de l’instruction, le parquet du pôle n’entend pas en l’état communiquer en l’absence d’avancée significative à ce jour, ni sur la suite des investigations envisagées par la juge d’instruction, ni sur d’éventuelles suites procédurales données à cette affaire”, a ajouté le ministère public.Un transport sur les lieux des faits, en présence de la mise en cause, est prévu jeudi, selon Me Herrmann.Selon RTL, Monique Olivier a reconnu que le couple avait enlevé la jeune femme et que Michel Fourniret avait tenté de violer Lydie Logé avant de l’étrangler. Monique Olivier a confirmé le meurtre et avoir participé à la dissimulation du cadavre, toujours selon ce média.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, où elle habitait. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vu vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Selon Me Herrmann, les investigations ont depuis confirmé que “l’élément pileux trouvé dans le fourgon” appartient bien à la disparue. Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité. L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.- Appel à témoins -Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sœurs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  La famille attend désormais de Monique Olivier “qu’elle fournisse plus de détails et qu’elle permette de localiser le corps de Lydie”, conclut Me Corinne Herrmann auprès de l’AFP.Mme Olivier est incarcérée après sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans les enlèvements et meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, à l’issue d’un premier procès historique du pôle des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre fin 2023.Au 1er janvier, le parquet spécialisé de ce pôle unique en son genre, créé en 2022, avait examiné plus de 400 procédures, parmi lesquelles 116 ont fait l’objet de saisines, a indiqué lundi Valérie Courtalon, procureur de la République par intérim de Nanterre, lors de l’audience solennelle de rentrée du tribunal. Contacté par l’AFP, l’avocat de Monique Olivier, Me Richard Delgenes, n’avait pas réagi dans l’immédiat. 

With Trump inauguration indoors, supporters say ‘winging it’ but still thrilled

With glacial temperatures forcing US President-elect Donald Trump’s swearing in indoors, the National Mall, normally jam-packed for inaugurations with hundreds of thousands of revelers, was eerily dead on Monday.We’re “winging it,” Trump supporters Lorri Williams and Ellie Hymes told AFP from the mall.The pair, who traveled to Washington from Michigan and Missouri respectively, were standing …

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