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Les croisiéristes “stupéfaits” de l’interdiction des gros navires dans la métropole de Nice

L’association internationale des compagnies de croisières (CLIA) s’est déclarée samedi “stupéfaite” de la décision du maire de Nice (Alpes-Maritimes) Christian Estrosi (Horizons) d’interdire les escales des gros bateaux de croisière dans les eaux de sa métropole.Dans une volonté de privilégier un “tourisme choisi” face à la menace du “surtourisme”, M. Estrosi a signé vendredi en tant que président de la métropole Nice Côte d’Azur un arrêté visant à interdire les escales des gros bateaux de croisière dans les eaux de cette métropole.”Nous sommes stupéfaits par la décision du maire de Nice (…) d’autant plus qu’aucun grand navire n’est prévu pour faire escale au port de Nice en 2025. Dans l’intérêt des acteurs de l’économie locale ainsi que des voyageurs qui souhaitent découvrir cette région, nous exhortons les autorités à reconsidérer cette décision”, indique l’association dans un communiqué.De telles mesures “ne font que stigmatiser l’industrie des croisières”, déplore la CLIA, et “n’apportent rien pour promouvoir un tourisme durable”, que l’association assure “défendre activement en partenariat avec les acteurs du tourisme en Méditerranée”.Trois grands navires de croisière et 34 navires de taille moyenne sont programmés pour mouiller au large de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), près de Nice, au cours de l’année 2025, selon la CLIA.Après la décision de M. Estrosi, les navires de moins de 900 passagers, généralement beaucoup plus luxueux que ceux de plus grande capacité, restent autorisés à entrer dans le port de Nice, où des aménagements sont en cours pour mieux les accueillir, avec en particulier une électrification qui devrait permettre de les obliger à stopper leur moteur pendant l’escale. Au total, 124 escales de ces navires d’une capacité allant de 32 à 700 passagers sont programmées pour 2025 à Nice.En revanche, les navires d’une capacité supérieure, qui mouillent actuellement dans la rade voisine de Villefranche-sur-Mer, ne seront plus les bienvenus. “La plaisance, oui, les immeubles flottants, non”, a résumé M. Estrosi.

Face aux risques climatiques, le rouge de Provence se fait solidaire

Au printemps dernier, quand un gel “historique” s’est abattu sur son vignoble, Pierre Michelland a perdu 100% de sa récolte. Neuf mois plus tard, avec ses copains de l’association Rouge Provence, il met la dernière main à leur cuvée “solidaire”, qui permettra d’aider d’autres vignerons victimes d’aléas climatiques.Deux ans après le coup de grêle qui a dévasté ses vignes en 2023, Myrko Tépus est là aussi. Tout sourire, comme la trentaine de vignerons venus de toute la Provence viticole qui, chaque fin septembre, mettent en commun leurs raisins – 100 kg chacun – pour vinifier leur “Plaisir solidaire”, un assemblage de cépages, climats et terroirs différents, allant des Alpilles jusqu’à Nice.Aujourd’hui, c’est l'”habillage” du millésime 2023: étiquetage des 1.737 magnums, cirage des cols, mise en cartons.Dans le grand hangar du domaine des Béates à Lambesc (Bouches-du-Rhône), le travail en musique a commencé dès 08H30. Sur l’étiqueteuse ou devant les cireuses, ça rigole, certains esquissent des pas de danse et chacun y va de son commentaire sur les 33 visages de vignerons dessinés sur l’étiquette.Installé depuis 22 ans sur le domaine de La Réaltière à Rians, dans le Haut-Var, Pierre Michelland n’a rien oublié des quatre jours d’avril où la température est descendue jusqu’à -5,5°C. “Les bourgeons étaient sortis en avance car on avait eu un hiver exceptionnellement doux et un coup de chaud en mars. Et fin avril, on a eu ce gel violent comme la région n’en avait pas vu depuis plus de 30 ans: tout le vignoble a été détruit… Rouge-Provence s’est mise en branle: j’ai pu récolter des cépages choisis chez certains vignerons de l’association et grâce aussi à des achats de raisins, j’ai assuré 70% de ma récolte habituelle.” En mai 2023, Myrko Tépus avait lui perdu 90% de sa récolte, après quatre orages de grêle consécutifs sur son domaine d’Esparron-de-Pallières (Var). “Les copains de l’association m’ont tous donné du raisin et j’ai pu sauver mon année”, raconte le jeune vigneron.- “Le dérèglement, on le vit” -“Le dérèglement climatique, on le vit. Il est flagrant, avec la multiplication des épisodes de grêle, de chaleur précoce, de gel tardif… On a complètement perdu les saisons”, témoigne Pierre-François Terrat, du domaine des Béates. “Cette année, ce sont quatre vignerons de l’association qui ont vu leur récolte détruite. Là, on ne pouvait pas donner du raisin à tout le monde sans nous mettre nous-même en danger.” Les fonds récoltés grâce à la vente du “Plaisir Solidaire” ont permis de louer pour l’un un élévateur, pour l’autre un camion, et de financer des événements promotionnels sur les domaines sinistrés. Une journée solidaire a aussi été organisée dans les vignobles. “Et quand 30 vignerons débarquent pour piocher ou tailler, ça fait gagner beaucoup de temps!”, reconnaît Clara Fischer du Château Révelette à Jouques (Var) qui, comme son voisin de La Réaltière, a subi le “gel historique” de quatre jours, perdant 75% de sa récolte. “Pour nous, en tant que jeunes, c’est rassurant, car on sait qu’on n’est jamais seul et qu’on peut demander conseil”, confie la vigneronne, qui vient de reprendre avec son frère le domaine familial.C’est le père de Clara, Peter Fischer, qui a fondé l’association avec Jean-Christophe Comor, des Terres Promises à La Roquebrussanne (Var). “Au départ, on voulait exalter notre terroir et la singularité de nos rouges, mais en 2012 un ami vigneron a perdu toute sa récolte à cause de la grêle, et spontanément, avec des copains, on s’est mobilisés pour lui apporter des raisins”, explique Jean-Christophe Comor. “Cette solidarité a permis de sauver son exploitation et on a voulu continuer en créant Rouge Provence, pour promouvoir nos vins rouges, dans une région dominée par les rosés (90% de la production en Provence, NDLR), et pour montrer qu’on était capables de s’entraider.”Aujourd’hui, Rouge Provence réunit 34 vignerons, la plupart en bio ou biodynamie, sur des domaines allant de 6 à 70 hectares.”Nous partageons tous la même philosophie du métier et du vin, cette idée de +vins d’auteurs+”, dit Pierre-François Terrat. Pour la cuvée solidaire, “nous ramassons nos raisins le même jour et nous les travaillons ensemble, souligne-t-il. “Cette vinification en commun est assez unique. On obtient un assemblage hors norme, mais très révélateur du millésime et qui a tous les marqueurs de la Provence!”

US Senate confirms former Fox News co-host as Pentagon chief

The US Senate narrowly confirmed former Fox News co-host Pete Hegseth as Pentagon chief on Friday, despite allegations of alcohol abuse, sexual misconduct and other fears about his ability to lead the world’s most powerful military.Three Republican senators voted against Donald Trump’s pick as secretary of defense, resulting in a 50-50 tie that required J.D. …

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US migrant deportation flights arrive in Latin America

US military planes carrying dozens of expelled migrants arrived in Guatemala, authorities said Friday, as President Donald Trump moved to crack down on illegal immigration.A total of 265 Guatemalans arrived on three flights — two operated by the military, and one a charter, the Central American country’s migration institute said, updating earlier figures.Washington also sent …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le Népal sur la voie des routes en plastique recyclé

Les voitures qui filent le long de certaines rues de Pokhara, au centre du Népal, roulent sur un bitume un peu plus “vert” que les autres. Il incorpore des déchets plastiques, petite contribution du pays à la lutte contre la pollution.Selon la Banque mondiale, les agglomérations du petit Etat himalayen produisent environ 4.900 tonnes de déchets solides par jour, dont 13% de plastique qui finissent à la décharge.Si les plastiques à forte valeur ajoutée, comme les bouteilles, sont recyclés, d’autres, tel que les contenants multicouches, le sont difficilement.De jeunes entrepreneurs népalais y ont vu une opportunité commerciale et l’occasion de participer à l’effort mondial engagé pour réduire la pollution plastique, qui envahit océans et sols et s’infiltre dans le corps humain.”Une route en plastique peut utiliser même des plastiques de faible valeur”, explique Bimal Bastola, créateur de l’entreprise Green Road Waste Management à l’origine de l’initiative.”Nous avons constaté que ces plastiques peuvent servir de matière première et remplacer en partie le bitume” traditionnel, ajoute-t-il.Dans leur centre de tri, les paquets de nouilles, de biscuits et autres en-cas sortis des poubelles défilent sur un tapis roulant avant d’être déchiquetés en confettis.Depuis les années 2000, l’Inde, voisine du Népal, est en pointe en la matière.- Coûts réduits -En 2015, le gouvernement du pays le plus peuplé de la planète a rendu obligatoire l’utilisation de déchets plastiques pour la construction des routes dans un rayon de 50 km autour des villes. D’autres pays d’Asie du sud, dont le Bhoutan et le Bangladesh, testent également cette technique.L’enrobé qui recouvre traditionnellement les routes est fabriqué en chauffant un mélange de graviers et de bitume à 160 degrés Celsius. La variante utilisée au Népal et ailleurs remplace les graviers par des agrégats de plastique.Un kilomètre de route de 3,75 m de large et de 30 cm d’épaisseur requiert ainsi 2 tonnes de plastique.”Cette méthode réduit les besoins en matières premières fraîches et les coûts, et les routes résistent mieux à l’eau et affichent une durée de vie plus longue”, affirme M. Bastola.Selon des études, elles seraient deux fois plus durables que les chaussées traditionnelles.A l’échelle mondiale, seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés, 19% incinérés et près de la moitié finissent leur vie dans des décharges, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).La production mondiale de polymères synthétiques – les éléments constitutifs des plastiques – a triplé de 2000 à 2019 pour atteindre 460 millions de tonnes. Si rien n’est fait, elle pourrait encore tripler d’ici 2060, anticipe l’OCDE.Le plastique qui s’accumule dans l’environnement n’est pas biodégradable, il met des centaines d’années à se décomposer et se désagrège en minuscules particules qui envahissent tout.- “Projets pilotes” -Pour M. Bastola, il est essentiel de promouvoir les routes en plastique pour rendre le recyclage de ce matériau de faible valeur économiquement viable. A ce jour, son entreprise n’a “pavé” qu’un peu plus de 1,5 km de routes en plastique.    “Cela se fait à petite échelle, nous devons passer à la vitesse supérieure”, dit-il. “Nous devons mettre en place des projets au niveau gouvernemental”. Un projet pilote est prévu cette année dans la capitale Katmandou, à un carrefour. “Le Népal souhaite tester cette technologie dans le cadre de projets pilotes, mais pour aller plus loin, nous avons besoin de normes gouvernementales pour en garantir la qualité”, explique Arjun Nepal, ingénieur de la direction des routes à Katmandou. Mais la Banque mondiale reste prudente.”Si les premiers projets sont encourageants, d’autres études sont requises pour mesurer les émissions (de CO2) pendant la construction des routes (…) et évaluer leur état une fois hors service”, juge Valerie Hickey, en charge du changement climatique.En dépit de ces réserves, le défenseur de l’environnement népalais Bhushan Tuladhar y voit une formidable opportunité pour son pays.”Pour un pays en développement comme le Népal, il s’agit d’une solution facile à mettre en œuvre pour résoudre simultanément deux problèmes: la nécessité de construire des routes solides et la gestion des déchets plastiques”.Le Népal a interdit en 2021 l’usage des sachets plastiques d’une épaisseur inférieure à 40 microns, mais cette règle n’est pas strictement appliquée. 

Le parquet de Paris classe l’enquête pour viols visant le rappeur Lomepal

L’enquête pour viols visant le rappeur Lomepal a été classée vendredi, le parquet de Paris estimant que les faits n’avaient pu être “clairement établis” au cours des investigations. Les trois plaignantes envisagent de porter plainte de nouveau.Ces femmes avaient, entre 2020 et 2024, porté plainte pour viol contre le phénomène du rap tricolore, âgé aujourd’hui de 33 ans.Vendredi, le ministère public a classé l’enquête qui a découlé de leurs accusations: les faits n’ont pu être “clairement établis” et “les preuves ne sont pas suffisantes pour que l’infraction soit constituée”, a expliqué une source proche du dossier.”Je suis innocent”, a clamé sur ses réseaux sociaux l’artiste, en annonçant le classement.”Il y a eu des mois et des mois d’enquête de police. J’ai donné tous les éléments que j’ai pu retrouver de l’époque. Des messages, des photos, des relevés d’appel, des screens sur les réseaux…””Toute ma vie a été fouillée”, a insisté celui qui était défendu par les avocates pénalistes Jacqueline Laffont Haik et Julie Benedetti. “Je reprends ma vie, à bientôt”.Les investigations avaient été lancées après le dépôt en 2020 de la plainte d’une connaissance du rappeur, qui l’accuse de l’avoir violée en 2017 à New York.Une deuxième femme avait déposé une plainte fin 2023, dénonçant des faits de viol en 2018 en France.Le conseil de cette dernière, Sacha Ghozlan, a indiqué vendredi à l’AFP envisager de déposer une nouvelle plainte, cette fois-ci avec constitution de partie civile, afin d’obtenir la saisine d’un juge d’instruction pour qu’il enquête de nouveau.”Le parquet ne dit pas que l’infraction n’a pas eu lieu, mais que les faits sont anciens et qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour renvoyer devant une juridiction de jugement”, a souligné Me Ghozlan.- “Grande injustice” -Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli, avait été confronté aux deux plaignantes fin février 2024, en garde à vue. Une troisième femme avait ensuite porté plainte en mai, ses accusations étant alors jointes à l’enquête préliminaire.”J’éprouve un sentiment de grande injustice pour mes clientes” face à ce classement alors qu’il y a “un faisceau d’indices conséquents”, a réagi auprès de l’AFP Frédérique Pollet Rouyer, avocate de la première et de la troisième plaignantes. Ces dernières comptent aussi porter plainte avec constitution de partie civile afin d’obtenir une information judiciaire, selon leur conseil.”Le parquet nous dit qu’il n’y a pas d’éléments médicolégaux et que le témoignage de chacune ne permettrait pas d’étayer ceux des autres”, analyse Me Pollet Rouyer. Pourtant, ses clientes “se sont confiées à des proches rapidement” et “l’une d’elles a fait des examens médicaux le lendemain de peur d’avoir attrapé une maladie sexuellement transmissible”.”Elles ont toutes subi un traumatisme”, insiste Me Pollet Rouyer, décrivant un “mode opératoire”: “one shot à chaque fois, il ne les revoit pas après”.Reconnu pour son style et ses textes sentimentaux qui lui ont longtemps valu l’étiquette de “rap rose”, Lomepal a creusé son sillon sur une scène rap très hétéroclite, collaborant avec des poids lourds comme Nekfeu, Orelsan ou Romeo Elvis. En 2017, son premier album, “Flip”, a fait de lui une star. Vint un an plus tard “Jeannine”, mélancolique hommage à sa grand-mère. Son dernier, “Mauvais ordre”, est sorti en 2022.Sur le volet pénal, l’univers du rap français a récemment été marqué par plusieurs affaires de violences sexuelles, au fort retentissement médiatique.Le rappeur marseillais Naps doit être jugé à Paris, soupçonné d’avoir violé une jeune femme pendant son sommeil à l’automne 2021. L’artiste de 33 ans a aussi été mis en examen en août à Toulon pour viols et agressions sexuelles sur trois autres femmes. Il nie en bloc.De son côté, Moha La Squale, 29 ans, au premier album “Bendero” disque d’or en 2018, avait été mis en cause pour viol et agression sexuelle dans une information judiciaire, mais a bénéficié d’un non-lieu en mars 2024.L’ex-star, Mohamed Bellahmed pour l’état civil, a été condamné en juillet à quatre ans d’emprisonnement, dont un avec sursis, pour des violences conjugales, séquestrations et menaces de mort envers six anciennes compagnes.

DR Congo battles intensify, Western nations ask citizens to leave Goma

The DR Congo army and M23 fighters clashed outside Goma on Friday as the UK, US and France urged citizens to leave the main city in the country’s volatile east, warning the situation could deteriorate rapidly.Since peace talks failed, the militia group backed by Rwandan troops has gained swathes of territory in mineral-rich eastern Democratic …

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