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Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic

La vigilance rouge pour crues sera maintenue jeudi dans le Morbihan, la Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine où la dépression Ivo a aggravé mercredi les inondations causées par les tempêtes Eowyn et Herminia, comme à Redon où des habitations sont “encerclées” par les cours d’eau qui ont quitté leur lit.Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est toutefois à déplorer et, depuis dimanche, 1.106 personnes ont été évacuées (établissements sanitaires et médico-sociaux compris), a indiqué mercredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, est particulièrement vulnérable et, mercredi, 25 sinistrés ont été pris en charge dans un centre d’hébergement d‘urgence, qui compte 50 lits, selon la mairie.  D’autres, comme Wilfried Lucas, 52 ans, voient leur domicile “encerclé” par les eaux “mais ce n’est pas la panique”, déclare-t-il à l’AFP.Partout dans la ville, des parpaings et sacs de sable ont été disposés devant les portes d’immeubles et de commerces. La Vilaine a envahi plusieurs rues du centre-ville, effaçant les limites entre le fleuve et ses rives, où s’activent des pompiers, l’eau jusqu’aux mollets.Le niveau de la Vilaine “est prévu à 5,42 m jeudi à 17H00. La prévision basse est à 5,21 m et haute à 5,62 m. La crue record de 1936 était à 5,46 m”, rappelle la mairie.Selon la maire-adjointe Géraldine Denigot, gilet rouge siglé Redon, “quelques personnes restent à leur domicile, ils habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, confie-t-elle. Mille mètres de barrages anti-crues ont été installés sur les quais, selon la préfecture. Le tribunal de proximité de la ville a également été fermé, a annoncé le parquet de Rennes.Plusieurs embarcations de CRS “sont déployés à Redon et à Guipry-Messac pour des missions de sécurité générale, d’assistance aux sinistrés et de secours à personne”, selon la préfecture.- Crues historiques ? -“Tandis que sur la plupart des bassins la tendance était à la décrue, la propagation des crues formées est toujours en cours à la confluence entre Oust et vilaine, dans le pays de Redon”, selon le dernier bulletin Vigicrues vers 16H00. “Les pluies déjà observées et prévues en soirée ce mercredi sur l’ensemble du bassin versant de la Vilaine vont maintenir des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, estime Vigicrues.Le pic de la crue est lui encore incertain.”Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17H00″ jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.D’après la préfecture, la dépression IVO “générera encore des pluies modérées ou des averses jusqu’à jeudi matin sur les régions du nord-ouest, avec la poursuite des crues et inondations”. Dans le département, “elle apportera des précipitations moindres, de l’ordre de 10 millimètres”.En Ille-et-Vilaine plus de 100 routes ont été coupées ou déviées tandis que 38 villes ont activé leurs Plans communaux de sauvegarde (PCS), selon la préfecture. Le trafic ferroviaire était lui toujours perturbé, avec “la circulation des trains interrompue entre Nantes et Rennes (…) La reprise des circulations est estimée au samedi 1er février à 06H00 et dépendra des conditions météorologiques”, indique TER Pays de la Loire sur X.A Rennes, “les précipitations de ce mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, a indiqué la mairie. Les parcs, les jardins et les cimetières restent toujours fermés sur l’ensemble de la capitale bretonne.La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine restent en alerte rouge. La Somme a rejoint le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe et l’Orne, placés en vigilance orange crues. all-bur-mas-laf/gvy

Rwanda-backed fighters advance into DR Congo after mostly seizing city

Rwanda-backed fighters advanced on a second front in their lightning offensive across eastern DR Congo on Wednesday after seizing control of most of the key city of Goma during heavy fighting with the Congolese military.The weeks-long advance by the M23 armed group has prompted calls from mediator Angola for urgent talks, as well rising international …

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L’épidémie de grippe empire encore, chez les enfants comme les adultes

L’épidémie de grippe accélère encore en France. Sans épargner les enfants, nombreux à l’hôpital, elle continue à se montrer meurtrière chez les adultes, alors même que le vaccin se révèle peu efficace chez les personnes âgées, particulièrement vulnérables.Les derniers jours ont été marqués par une “forte intensification de l’épidémie dans l’Hexagone”, a résumé l’agence Santé publique France dans un bilan hebdomadaire, clôturé au dimanche 26 janvier.Ce nouveau bilan dresse, à plusieurs titres, un tableau encore plus préoccupant que les précédentes semaines, alors que l’épidémie était déjà intense depuis le début de l’hiver.La maladie circule en effet à un niveau très élevé, jamais vu depuis la crise du Covid du début des années 2020. L’épidémie profite en particulier de la circulation simultanée de trois souches du virus. De nombreux hôpitaux ont déclenché des plans blancs pour mieux réagir à l’afflux de patients, et les autorités sanitaires ont prolongé jusqu’à fin février la campagne de vaccination antigrippale, jugeant insuffisante la couverture vaccinale.Pour l’heure, l’épidémie ne donne aucun signe d’affaiblissement. Toutes les régions de métropole restent touchées, selon le dernier bilan de Santé publique France, ainsi que la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane outre-mer.Chez les adultes, la mortalité semble particulièrement haute par rapport aux années précédentes. Il est encore trop tôt pour donner une estimation précise en terme de nombre de morts, mais de premier indicateurs donnent une idée de la situation.”La part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement (reste) très élevée par rapport aux épidémies précédentes”, avec environ 7% des morts associées à la grippe, selon l’agence de santé publique.Ces décès touchent très majoritairement les plus de 65 ans, ce qui justifie la volonté des autorités sanitaires d’accélérer la vaccination alors qu’une part importante des personnes âgées n’y ont pas eu recours.L’ordre des médecins a appuyé cette semaine ce volontarisme, regrettant une campagne vaccinale jusqu’alors “trop timide”.”Les enseignements de la pandémie (de) Covid-19 ne sont hélas pas suivis d’effets à long terme”, a estimé l’ordre dans un communiqué, publié mardi, regrettant “une déresponsabilisation progressive des citoyens, ainsi qu’un manque de culture vaccinale en France”.- Aération et lavage de mains -Reste qu’un élément préoccupant apparaît désormais dans le bilan de l’agence de santé publique. Le vaccin antigrippe semble cette année peu efficace chez les plus âgés, probablement en raison de la présence conjointe de plusieurs souches du virus.Selon des données préliminaires, le vaccin ne fonctionne qu’à 35% chez les plus de 65 ans. Même si cela peut limiter la propagation du virus au niveau collectif, l’intérêt individuel risque d’être plus difficile à faire admettre.”Compte tenu de la faible efficacité du vaccin contre la grippe chez les 65 ans et plus (…) l’adoption systématique des gestes barrières au sein de la population générale reste primordiale”, reconnaît Santé publique France.Cela inclut le port du masque en cas de symptômes, une pratique largement retombée depuis les années Covid, l’aération des lieux confinés et le lavage systématique des mains.La situation apparaît d’autant plus préoccupante que les enfants sont aussi très frappés cette année par la grippe. Si la mortalité reste marginale dans cette tranche d’âge, les hospitalisations sont nombreuses.La grippe donne actuellement lieu à une “activité exceptionnellement élevée chez les enfants” en matière de consultations comme de séjours à l’hôpital, résume l’agence.Cette situation concerne tout particulièrement les plus petits. Relativement épargnés cette année par l’épidémie de bronchiolite, qui s’achève peu à peu sans trop de dégâts par contraste avec une saison 2022/2023 très rude, les bébés sont frappés de plein fouet par la grippe.Chez les plus de quatre ans, environ un dixième des hospitalisations sont liées à cette maladie, une proportion jamais vue ces dernières années.

Trump’s health pick RFK Jr grilled in critical Senate hearing

Robert F. Kennedy Jr. faced withering attacks from Democratic senators on Wednesday over his history of promoting vaccine misinformation and his newfound support for anti-abortion policies during a make-or-break confirmation hearing to become President Donald Trump’s health secretary.The 71-year-old Kennedy family scion and former environmental lawyer is bidding to take the helm of a department …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Royaume-Uni: des militants écologistes contestent en appel leurs peines de prison

Seize militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil ont contesté mercredi devant la Cour d’appel de Londres les peines de prison auxquelles ils ont été condamnés pour des actions qui, selon leur avocat, étaient “dans l’intérêt des générations futures”.Ce procès en appel, prévu jusqu’à jeudi et suivi de près par les organisations de défense du climat, a débuté le jour où deux autres membres de l’organisation, accusés d’avoir endommagé le site préhistorique de Stonehenge, ont plaidé non coupable.Les 16 militants ont été condamnés en 2024 en première instance à des peines comprises entre 15 mois et cinq ans de prison ferme. En cause: plusieurs opérations, parmi lesquelles un blocage d’autoroute et un jet de soupe sur “Les Tournesols” de Van Gogh à Londres, organisées pour dénoncer l’inaction politique face au changement climatique.Ces peines “sont les plus élevées de leur genre dans l’histoire moderne du Royaume-Uni”, a affirmé l’un de leurs avocats, Danny Friedman, soulignant que certains militants n’avaient jamais été condamnés auparavant.- “Sacrifice” -“Ce qu’ils ont fait dans le cadre d’une action collective, non-violente, que cela plaise ou non, était dans l’intérêt de la population, de la planète et des générations futures”, a-t-il poursuivi, et “ils l’ont fait par esprit de sacrifice”.Dans la matinée, des dizaines de personnes avaient déployé des banderoles “Protégez le droit de manifester” ou “Libérez les prisonniers politiques” devant le tribunal. D’autres étaient assis en silence, tenant devant eux les portraits des militants incarcérés.Ces derniers ont suivi les débats par liaison vidéo depuis leurs prisons.Les ONG Greenpeace et Friends of the Earth, qui dénoncent une répression croissante à l’encontre des militants écologistes, se sont associées à ce recours qui aura, selon elles, “des implications considérables sur l’avenir des manifestations pacifiques”.La coalition d’organisations écologistes et propalestiniennes “Free Political Prisoners” prévoit de mobiliser jeudi des centaines de personnes pour bloquer la route devant la Cour d’appel, dans le centre de la capitale, où la police a d’ores et déjà annoncé déployer des agents.Mercredi, deux autres militants de Just Stop Oil, Rajan Naidu, 74 ans, et Niamh Lynch, 22 ans, ont plaidé non coupable d’avoir “endommagé” les monolithes protégés de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre, qu’ils ont aspergé de peinture orange en juin.Ils ont été libérés sous caution, et un procès a été fixé au 19 septembre au tribunal de Winchester.Just Stop Oil est connu pour ses actions aussi spectaculaires que critiquées dans des musées, lors de compétitions sportives ou de spectacles. Le groupe exhorte le gouvernement à cesser l’exploitation des énergies fossiles d’ici à 2030.Deux militants ont également été inculpés mercredi pour “intrusion aggravée” sur la scène d’une pièce de Shakespeare, jouée lundi à Londres avec l’actrice américaine Sigourney Weaver, a annoncé la police.- “Fanatique” -En juillet, cinq membres de ce groupe, dont Roger Hallam, son cofondateur, avaient été condamnés à des peines allant de quatre à cinq ans d’emprisonnement pour avoir planifié, lors d’une réunion en ligne, une action de blocage de l’autoroute M25 autour de Londres.”Chacun d’entre vous a franchi, il y a quelques temps, la ligne qui sépare le militant du fanatique”, avait affirmé à l’époque le juge Christopher Hehir.ONG et militants britanniques s’étaient inquiétés d’un recul de la liberté de manifester suite à ces peines.Michel Forst, rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, avait ainsi estimé qu’il s’agissait d’un “jour sombre pour les manifestations pacifiques” en faveur du climat et l’exercice des “libertés fondamentales”.L’alliance mondiale d’organisations de la société civile Civicus, qui évalue l’état des libertés civiles dans différents pays, juge que leur exercice est “entravé” au Royaume-Uni depuis 2023, à l’instar de la Hongrie ou l’Afrique du Sud.Les précédents gouvernements conservateurs ont voté une série de lois pour dissuader et punir plus sévèrement les actions coup de poing des militants écologistes. Une infraction pour “complot en vue de causer des nuisances publiques” a ainsi été créée en 2022, prévoyant jusqu’à dix ans d’emprisonnement, ce qui représente un véritable “permis pour rallonger les peines de prison”, selon l’avocat Danny Friedman.

US commerce secretary pick favors sweeping tariffs, hawkish China stance

Donald Trump’s commerce secretary nominee said Wednesday that he favors “across-the-board” tariffs targeting countries rather than products, while signaling a hawkish China stance as he addressed US lawmakers on the president’s punishing trade agenda.”We can use tariffs to create reciprocity, fairness and respect,” Wall Street billionaire Howard Lutnick told lawmakers at a confirmation hearing, denying …

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Tests de soumission chimique: l’ordre des pharmaciens émet des “réserves”

L’ordre national des pharmaciens a émis mercredi “des réserves” au sujet des kits de détection de substances chimiques dans les boissons, vendus dans certaines officines, et a appelé les pharmaciens “à la vigilance”.”Ce qui interroge quand même, c’est que ces tests n’ont, à ma connaissance, pas de marquage CE”, gage du respect des exigences réglementaires pour que ce produit puisse être commercialisé en Europe, a indiqué Carine Wolf-Thal, la présidente du conseil national de l’ordre des pharmaciens.Généralement proposés dans les milieux de la nuit et les festivals, ces tests – la détection se fait grâce à un petit bâtonnet que l’on trempe dans la boisson – sont parfois vendus dans “certaines officines” mais n’ont pas “fait leurs preuves de sécurité et de fiabilité” à ce stade, a-t-elle ajouté à l’occasion d’un point presse.”Le risque c’est que ce soit faussement rassurant”, même si “on ne peut pas complètement balayer d’un revers de main l’idée de tester une boisson”, selon elle.En outre, ce genre de tests, fabriqués aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment, ne figurent pas non plus pour l’heure dans la liste des marchandises autorisées qu’un pharmacien peut vendre en officine.”La question, c’est +est-ce que cela doit entrer dans la liste ou pas?+”, interroge Mme Wolf-Thal. En attendant, “attention au choix de référencement de ce test”, a-t-elle dit.La soumission chimique consiste en l’administration de substances psychoactives à un individu, souvent une femme, à son insu, à des fins notamment d’agression et de viol.L’ordre des pharmaciens rappelle que pendant la crise sanitaire liée au Covid, les pharmacies ont servi “de refuge, de lieu d’alerte” aux victimes de violences sexuelles et sexistes.Le gouvernement avait relancé en octobre une mission sur le sujet de la soumission chimique confiée à la sénatrice RDSE Véronique Guillotin et à la députée MoDem Sandrine Josso.Celle-ci avait notamment recommandé que les pharmacies puissent délivrer, sur prescription médicale, aux femmes qui pensent avoir été droguées, un “kit de détection” ou “kit du lendemain” avec des “flacons pour recueillir l’urine”, les adresses utiles et “toute la marche à suivre” pour accéder à la preuve.”Rien n’a été encore décidé” sur l’analyse de substances chimiques à partir d’un prélèvement sanguin ou urinaire, a indiqué Mme Wolf-Thal, mais cela va “faire partie d’un très prochain rendez-vous”.La Défenseure des droits, saisie d’un cas particulier en décembre, préconise de son côté de sensibiliser les services de police dans le cadre de leur formation et de faciliter “l’accès à des kits de détection dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et les unités médico-judiciaires”.Elle recommande aussi que la délivrance d’un kit “soit systématiquement accompagnée d’une proposition à pouvoir s’isoler dans des toilettes afin qu’il puisse être utilisé dignement et proprement”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.