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France: le PIB a reculé de 0,1% au 4e trimestre mais progressé de 1,1% en 2024 (Insee)

Le produit intérieur brut (PIB) de la France s’est contracté de 0,1% au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a indiqué jeudi l’Insee, mais il a progressé de 1,1% en 2024, conformément à sa prévision. Entre octobre et décembre, période marquée par la chute du gouvernement Barnier, la croissance économique a été pénalisée par le ralentissement de la consommation des ménages (+0,4% après +0,6%), notamment en services, alors que celle-ci avait soutenu la hausse de 0,4% du PIB observée au troisième trimestre. Les investissements ont reculé de 0,1%, moins fortement que durant l’été (-0,3%): ceux des entreprises sont restés stables tandis que du côté des ménages, ils ont reculé de -0,3% (après -0,7%). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a progressé de 0,3 point (après +0,4) au quatrième trimestre. La contribution du commerce extérieur a été négative (-0,2 point après -0,1 au troisième trimestre), les importations ayant rebondi face à des exportations en baisse. Sur l’ensemble de 2024, la croissance économique française a atteint 1,1%, comme l’avaient prévu l’Insee et le gouvernement. Elle a été tirée par le commerce extérieur (+0,9 point après 0,6) tandis que la demande intérieur finale a ralenti (+0,7 point après 0,9). Pour 2025, le gouvernement du Premier ministre François Bayrou a abaissé sa prévision de croissance de 1,1% à 0,9%. De son côté, l’Insee table sur une hausse de 0,2% du PIB aux premier et deuxième trimestres, horizon de ses prévisions. 

Familles monoparentales: un quart des jeunes enfants qui vivent avec leur mère n’a “aucun contact” avec le père

Un quart des jeunes enfants de famille monoparentale vivent seuls avec leur mère sans “aucun contact” avec leur père, et sont particulièrement exposés à la précarité économique, selon une étude des ministères sociaux publiée jeudi.12% des enfants de moins de six ans, soit 517.000 enfants, vivent dans une famille monoparentale, majoritairement (83%) chez leur mère, selon cette étude de la Drees qui exploite une enquête réalisée fin 2021. 13% vivent en résidence alternée chez les deux parents et 4% chez leur père.Dans un cas sur trois, “la monoparentalité est survenue avant le premier mois de l’enfant”, selon cette étude des services statistiques des ministères sociaux, consacrée aux “monoparentalités” et aux “solidarités familiales”.”On peut supposer que certains parents sont séparés, mais aussi que d’autres n’ont jamais vécu en couple. Il peut s’agir de femmes qui tombent enceinte et gardent l’enfant ou bien, mais c’est plus rare, ont fait une PMA seule”, explique à l’AFP la sociologue Marie-Clémence Le Pape, co-autrice de l’étude et maîtresse de conférence à l’université Lyon 2.Parmi ces jeunes enfants vivant avec leur mère seule, 13% seulement passent un weekend sur deux et la moitié des vacances scolaires chez leur père, ce qui correspond au “droit de visite et d’hébergement (DVH) classique”.25%, soit 130.000 enfants, “ne sont jamais en contact avec leur père”.45% “se trouvent dans une situation intermédiaire”, certains (14%) sont “seulement en contact avec leur père”, sans être gardé ou hébergé par lui ; d’autres (16%) sont “parfois gardés mais jamais hébergés” par leur père ; d’autres (15%) sont “hébergés chez leur père mais moins souvent que dans un DVH classique”.”Mon ex-compagnon ne voit jamais sa fille. Je suis tombée par hasard nez à nez avec lui la semaine dernière, il n’a pas demandé de ses nouvelles”, témoigne Esther (prénom modifié), quadragénaire habitant en région parisienne.En mai 2024, Emmanuel Macron avait souhaité “ouvrir” un “débat” sur “un devoir de visite” des pères, “un devoir d’accompagnement jusqu’à l’âge adulte”, une proposition accueillie avec scepticisme par les élus et les personnes concernées.Cette proposition, remisée depuis à la faveur de la dissolution, avait fleuri dans le sillage des émeutes urbaines de juin 2023. Ainsi le chef de l’Etat avait relevé que de nombreux jeunes impliqués dans ces émeutes vivaient dans des familles monoparentales.- Précarité accrue -Reste que ces familles monoparentales sont surtout plus souvent touchées par la précarité, puisqu’un seul parent est susceptible d’avoir des revenus. “41% de ces enfants font partie des familles les plus précaires économiquement, contre 17% de ceux dont les parents sont en couple”, relève Marie-Clémence Le Pape.Lorsque les contacts avec le père sont coupés, cette précarité est accrue et touche la moitié des enfants.”Ca coûte une fortune de faire garder ma fille. Quand du boulot tombe en dernière minute, si je n’ai pas de solution, je ne peux pas le prendre”, explique Esther qui est intermittente du spectacle.Lorsque les parents se sont séparés avant la naissance ou juste après, l’enfant, dans un cas sur deux, n’est jamais en contact avec son père. Ce n’est le cas qu’une fois sur dix lorsque la séparation intervient après la première année de l’enfant.Parmi les autres enseignements de l’étude, lorsque la mère seule travaille à temps complet, 58% des jeunes enfants sont confiés au moins une fois dans la semaine à un proche (famille, amis, voisins), contre 34% des enfants dont les parents vivent en couple.Les grands-parents sont en première ligne, les autres membres de la famille sont nettement moins sollicités.”Plus la mère travaille à plein temps, plus le recours aux proches s’accroît. Moins l’enfant a de contact avec son père, plus la mère a recours au relais des proches”, souligne Mme Le Pape.”La question se pose de la situation des mères qui ne peuvent compter sur personne”, conclut-elle.

DR Congo leader says troops mounting ‘vigorous’ response to M23

DR Congo President Felix Tshisekedi insisted his troops were mounting a “vigorous” response to Rwanda-backed fighters advancing in the country’s perennially troubled east and slammed the international community’s “silence and inaction”.The weeks-long march of the M23 armed group, which has captured vast swathes of eastern DRC including most of the key city of Goma, has …

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Plane carrying more than 60 collides with helicopter, crashes in Washington

A US passenger plane carrying 64 people crashed into Washington DC’s chilly Potomac River after colliding midair with a military helicopter on a nighttime training exercise Wednesday, prompting a major emergency response and the grounding of all flights.The plane had been about to land at nearby Reagan National Airport after flying from Kansas.American Airlines, whose …

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Inondations dans l’Ouest: Redon se prépare à une crue record, trois départements en rouge

Alors que l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique restent en vigilance rouge crues, la ville de Redon, “presque isolée”, se préparait jeudi à un pic historique de la Vilaine dans les prochaines heures ou les prochains jours.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et notamment son chef lieu, qui compte près de 10.000 habitants, sont particulièrement vulnérables. Le pic de la crue de la Vilaine n’est pas encore défini avec certitude. Ce sera “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi. A mon avis, avec les précipitations sur le bassin de l’Oust, je pense que le pic peut être vendredi”, a ainsi déclaré à l’AFP Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon et président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Eaux et Vilaine.Selon le maire de Redon Pascal Duchêne, “les éléments que nous avons aujourd’hui (mercredi) prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu.”La ville est presque isolée”, a-t-il expliqué, alors que la circulation des trains entre Rennes et Nantes -via Redon- est interrompue, et qu’un seul grand axe de circulation routière est accessible. Depuis mercredi, “l’accès au centre-ville de Redon est limité par filtrage mis en place par la gendarmerie. Il reste ouvert aux riverains, aux professionnels, aux services de secours et aux forces de l’ordre ainsi qu’au personnel des services publics”, a indiqué la ville dans un communiqué.Deux centres ont été ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.- Conséquence sur l’agriculture -Dans les départements d’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan, la rivière Seiche et le fleuve Vilaine, dans ses parties médiane et aval, sont toujours en vigilance rouge pour crues.Le site de prévision Vigicrues prévoit “des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, avec des niveaux “probablement supérieurs au seuil historique de la crue de janvier 1995 sur la Vilaine à Redon et celle de décembre 1999 sur l’Oust à Redon”.En tout, depuis dimanche, ce sont 1.106 personnes qui ont été évacuées dans le département d’Ille-et-Vilaine.Ces crues, qui n’ont pas fait de victimes, ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles bretilliennes (habitants de l’Ille-et-Vilaine, ndlr). Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie”, a expliqué le syndicat agricole FDSEA dans un communiqué.Les pluies de mercredi ont saturé toujours plus cours d’eau et barrages, que les tempêtes Eowyn et Herminia ont déjà fait déborder ce weekend, inondant notamment Rennes et plusieurs communes d’Ille-et-Vilaine.A Rennes, où “les précipitations de mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, la ville organisait encore mercredi des distributions de parpaings “à l’intention des riverains qui pourraient être les plus exposés à la montée des eaux, pour surélever et mettre en sécurité des biens”, selon un communiqué.La Seine-Maritime, l’Oise et l’Eure ont rejoint jeudi les départements de la Somme et de la Sarthe, placés en vigilance orange crues par Météo-France. Cette vigilance a en revanche été levée dans le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Orne.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondations dans l’Ouest: Redon se prépare à une crue record, trois départements en rouge

Alors que l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique restent en vigilance rouge crues, la ville de Redon, “presque isolée”, se préparait jeudi à un pic historique de la Vilaine dans les prochaines heures ou les prochains jours.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et notamment son chef lieu, qui compte près de 10.000 habitants, sont particulièrement vulnérables. Le pic de la crue de la Vilaine n’est pas encore défini avec certitude. Ce sera “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi. A mon avis, avec les précipitations sur le bassin de l’Oust, je pense que le pic peut être vendredi”, a ainsi déclaré à l’AFP Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon et président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Eaux et Vilaine.Selon le maire de Redon Pascal Duchêne, “les éléments que nous avons aujourd’hui (mercredi) prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu.”La ville est presque isolée”, a-t-il expliqué, alors que la circulation des trains entre Rennes et Nantes -via Redon- est interrompue, et qu’un seul grand axe de circulation routière est accessible. Depuis mercredi, “l’accès au centre-ville de Redon est limité par filtrage mis en place par la gendarmerie. Il reste ouvert aux riverains, aux professionnels, aux services de secours et aux forces de l’ordre ainsi qu’au personnel des services publics”, a indiqué la ville dans un communiqué.Deux centres ont été ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.- Conséquence sur l’agriculture -Dans les départements d’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan, la rivière Seiche et le fleuve Vilaine, dans ses parties médiane et aval, sont toujours en vigilance rouge pour crues.Le site de prévision Vigicrues prévoit “des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, avec des niveaux “probablement supérieurs au seuil historique de la crue de janvier 1995 sur la Vilaine à Redon et celle de décembre 1999 sur l’Oust à Redon”.En tout, depuis dimanche, ce sont 1.106 personnes qui ont été évacuées dans le département d’Ille-et-Vilaine.Ces crues, qui n’ont pas fait de victimes, ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles bretilliennes (habitants de l’Ille-et-Vilaine, ndlr). Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie”, a expliqué le syndicat agricole FDSEA dans un communiqué.Les pluies de mercredi ont saturé toujours plus cours d’eau et barrages, que les tempêtes Eowyn et Herminia ont déjà fait déborder ce weekend, inondant notamment Rennes et plusieurs communes d’Ille-et-Vilaine.A Rennes, où “les précipitations de mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, la ville organisait encore mercredi des distributions de parpaings “à l’intention des riverains qui pourraient être les plus exposés à la montée des eaux, pour surélever et mettre en sécurité des biens”, selon un communiqué.La Seine-Maritime, l’Oise et l’Eure ont rejoint jeudi les départements de la Somme et de la Sarthe, placés en vigilance orange crues par Météo-France. Cette vigilance a en revanche été levée dans le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Orne.

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Les victimes “invisibles” des déchets toxiques de la mafia exigent justice

Après des années où elle s’est sentie “invisible” alors qu’elle soignait sa fille Miriam atteinte d’un cancer, Antonietta Moccia espère qu’un tribunal européen reconnaîtra jeudi les défaillances de l’Etat italien face aux conséquences sanitaires des décharges illégales près de Naples.La Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg doit en effet se prononcer en milieu de matinée sur la responsabilité de Rome face aux activités illégales d’enfouissement et d’incinération par la mafia de déchets dangereux ayant provoqué une recrudescence de cancers dans la population.Le médulloblastome qui a frappé Miriam est une tumeur au cerveau qui frappe 1,5 enfant par million d’habitants, mais “à l’hôpital il y avait trois autres cas venant d’Acerra”, leur ville qui ne compte que 60.000 habitants, souligne Antonietta, 61 ans, en préparant le café.Aujourd’hui, elle attend l'”assainissement” du territoire et des dédommagements “pour aider d’autres familles” alors qu’elle-même jusqu’ici n’a “reçu aucune aide si ce n’est des parents et des amis”.Quant à Miriam, âgée de 18 ans et vivant avec les séquelles de sa maladie (baisse d’audition…), elle veut “aller de l’avant et tourner la page”.La cinquantaine d’habitants à l’origine de l’action en justice et leurs quatre avocats attendent de la cour de Strasbourg qu’elle acte que l’Etat italien n’a rien fait pour protéger la population de ce territoire regroupant une cinquantaine de communes et comptant près de trois millions d’habitants.Surnommée “la terre des feux” en raison des nombreux sites illégaux où étaient brûlés à ciel ouvert des déchets industriels souvent importés du nord de la péninsule, cette région à mi-chemin entre Naples et Caserte affronte depuis des décennies une pollution aux métaux lourds, dioxines et particules fines contaminant le sol, l’eau et l’air.Encore aujourd’hui, des tas d’ordures s’empilent le long des routes et dans les champs contaminés, sur lesquels paissent pourtant encore paisiblement moutons, chèvres et brebis. – “De véritables monstres” -L’un des requérants, Alessandro Cannavacciuolo, qui vient d’une famille de bergers, a raconté à l’AFP comment il a été alerté au début des années 2000 par la naissance d'”agneaux difformes, à deux têtes, avec deux langues, des queues sur le côté”. “Nous n’avions plus des agneaux, mais de véritables monstres”.Lui aussi a perdu des parents et des amis, et la croisade de ce militant traquant et dénonçant les décharges illégales est éprouvante.”Nous sommes en guerre, celui qui élève la voix, celui qui pointe le doigt sur ces activités criminelles fait aujourd’hui l’objet de menaces”, note ce gaillard à la tignasse brune avant d’énumérer: “On a tiré sur nos voitures, on a tué nos animaux, on a reçu des lettres de menace…” Sur le plan juridique, les plaignants reprochent aux autorités italiennes d’avoir eu connaissance de l’existence d’un risque réel et immédiat pour leur vie ou pour celle de leurs proches décédés mais de ne pas avoir pris de mesures pour le prévenir. Ils dénoncent également une absence d’information sur les risques pour leur santé.En 1997, le parlement avait été informé par un repenti de la mafia de l’existence, au moins à partir de 1988, de l’enfouissement des déchets dangereux à grande échelle, mais ce n’est qu’en 2013 qu’il a adopté un décret-loi délimitant la “terre des feux”.Depuis, une kyrielle de commissions d’enquête parlementaires se sont succédé, confirmant la passivité voire la complicité de l’administration, l’absence de contre-mesures, et l’impact sur la santé des résidents avec notamment une augmentation des cas de cancer et de malformations fœtales et néonatales.En 2018, la commission Hygiène et Santé du Sénat a estimé que l’activité de pollution criminelle et systématique générée, d’une part, par une chaîne de négligences, omissions et silences et, d’autre part, par l’absence totale de préparation à la prévention du phénomène de la part des autorités avait conduit à une véritable catastrophe écologique.La corrélation entre la pollution et les cancers a quant à elle été reconnue en 2021 par l’Institut supérieur de la santé.Sollicités par l’AFP en début de semaine, ni le gouvernement ni la région Campanie, qui a compétence sur la terre des feux, n’ont donné suite.Un silence qui n’étonne pas Armando Corsini, l’un des avocats des plaignants: “l’Etat italien a souvent nié parce que nier le dédouanait de ses propres responsabilités”, observe-t-il avec amertume.Il voit dans le recours à Strasbourg “le dernier cri et l’endroit ultime pour faire reconnaître l’importance de la responsabilité de l’Etat” italien, qui “n’a rien fait pour protéger ces victimes et faire en sorte que d’autres cas ne se produisent pas”.