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N. Korean troops ‘withdrawn’ from Kursk front line: Ukraine

Ukraine believes North Korean soldiers fighting alongside Russia’s army on the Kursk front line have been “withdrawn” after suffering heavy losses, a military spokesman told AFP on Friday.Russia again refused to comment on claims foreign troops were fighting alongside their own soldiers. Instead, it accused Ukrainian soldiers in Kursk of committing atrocities.Western, South Korean and …

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A Marseille, un chantier monumental pour redonner à la “Bonne-Mère” son éclat

Cent mètres carrés de feuilles d’or à appliquer derrière un échafaudage surplombant la baie de Marseille: un chantier monumental s’apprête à démarrer à Notre-Dame-de-la-Garde pour redonner son éclat à la “Bonne-Mère”, statue de la vierge à l’enfant emblématique de la cité phocéenne.”C’est la chance d’une vie” d’avoir pu étudier “depuis la fin des années 1990 jusqu’à aujourd’hui” cette basilique, raconte l’architecte en charge des travaux de redorure et de restauration, Xavier David.”On est enfin arrivé au plus haut, au plus précieux, au plus important”, ajoute-t-il à propos de la redorure de la statue haute de 11,2 mètres et dont la couronne, à 225 mètres au-dessus de la Méditerranée, est le point culminant de la deuxième ville de France.Pour évaluer avec précision les travaux, prévus de février à décembre, Xavier David a notamment descendu en rappel les quatre versants de la vierge dorée.”Il faut voir aussi avec la main, on ne peut pas seulement voir avec l’oeil”, explique celui qui arpente depuis plusieurs décennies l’étroit escalier en colimaçon situé dans les entrailles de la “Bonne-Mère”, au sommet duquel on peut observer, par une trappe au milieu de la couronne de la statue, toute la ville de Marseille, sa baie et ses collines.Après l’installation pendant plusieurs semaines d’un échafaudage enveloppé d’une bâche thermosoudée, les travaux porteront à la fin de l’été sur la surface de la statue, dont la dorure a été abîmée par le mistral, l’air marin et la pollution industrielle.”La redorure de la statue a lieu à peu près tous les 30 ans”, explique à l’AFP le père Olivier Spinosa, recteur du sanctuaire.Et de rappeler que la “Bonne-Mère” est “véritablement une statue qui rassemble parce que, quand on arrive à Marseille, on la voit de loin, parce que, un jour ou l’autre, beaucoup de Marseillais se sont tournés vers elle, pour retrouver un peu de souffle, un peu d’espérance, de la joie”.- “Peu de personnel” -“La vierge, c’est la mère, c’est l’enfant, c’est très méditerranéen, c’est l’amour, donc voilà, je crois que rien que pour ça, il faut la redorer”, s’enthousiasme Nicole Leonetti, une retraitée marseillaise en visite à la basilique.En amont du chantier, le diocèse de Marseille, propriétaire de l’édifice, a lancé une campagne de dons, proposant aux particuliers de financer une des 30.000 feuilles d’or nécessaires.Le diocèse a également reçu le soutien de mécènes, comme l’armateur CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, basé à Marseille, ou encore le club de foot Olympique de Marseille et le groupe de spiritueux Pernod Ricard.La mairie, la métropole, le département et la région vont également soutenir financièrement le programme de rénovation.”Ce qui est important pour nous, c’est que tout le monde puisse donner”, explique Edouard Detaille, responsable du financement du projet, dont le budget s’élève à 2,8 millions d’euros, un montant légèrement supérieur aux premières estimations, en raison de l’évolution de certains devis.Lors du lancement de la campagne en mai, le cardinal de la ville, Jean-Marc Aveline, avait insisté sur “l’importance symbolique de Notre-Dame-de-la-Garde”, assurant que la “Bonne-Mère” évoquait aux Marseillais des valeurs d’accueil et de dignité.Marseille est “une ville où la population, pour la plupart, est arrivée d’ailleurs (…) à cause de divers problèmes de guerre, de famine, de misère, de corruption”, avait détaillé le cardinal.Le chantier ne concernera pas seulement la surface de la statue, mais aussi sa structure métallique ou encore les anges du clocher.”Il y aura peu de personnel, seulement des compagnons très pointus, très compétents qui vont travailler sur la pierre, d’autres sur le fer, avant l’arrivée des doreurs” au mois d’août, explique Xavier David.Une douzaine de doreurs travailleront “dans une sorte d’atmosphère stérile” à l’intérieur de l’échafaudage recouvert de la bâche. La statue a été réalisée au XIXe siècle en “galvanoplastie”, qui consiste à plonger un moule en plâtre dans un bain de cuivre.Elle est la plus grande au monde réalisée avec cette technique, “qui donne en sculpture le travail le plus fin et le plus pérenne, puisque 140 ans plus tard, cette statue est encore parfaitement intacte”, explique l’architecte. “A la condition qu’on lui apporte un soin particulier tous les 25-30 ans.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Un fragment de 19 km se détache du plus grand iceberg du monde

Pour la première fois, un fragment majeur, presque aussi grand que Paris, s’est détachée du plus grand iceberg du monde dont la dérive depuis l’Antarctique est traquée par les satellites, ont indiqué vendredi des scientifiques à l’AFP. L’iceberg le plus grand du monde est un immense plateau de glace aujourd’hui long de 80 km, d’une superficie de 3.360 kilomètres carrés, qui s’est désolidarisé de l’Antarctique en 1986. Après être resté des décennies sur place, il se dirige lentement depuis décembre vers l’île britannique de Géorgie du Sud, plus au nord, emporté par de puissants courants océaniques.Jusqu’ici, ce colosse de glace connu sous le nom d’A23a était plutôt resté intact.Mais des images vendredi d’un satellite européen analysées par l’AFP et confirmées par deux scientifiques montrent qu’une portion allongée d’environ 19 km de long et 6 km au plus large, certes minime comparée à l’immensité de l’iceberg parent, s’est détachée. Ce fragment, de presque 79 km2 selon les mesures satellitaires, dérive désormais lui aussi dans les eaux glaciales.”C’est sans aucun doute la première tranche significative de l’iceberg qui est apparue” à ce jour, dit à l’AFP l’océanographe Andrew Meijers, du British Antarctic Survey, qui suit de près la remontée de l’iceberg.Soledad Tiranti, glaciologue qui se trouve en ce moment à bord du brise-glace ARA Almirante Irízar de la Marine argentine, a également confirmé à l’AFP qu’un morceau s’était “détaché”.Selon Andrew Meijers, les icebergs sont traversés de fractures profondes et, bien que ce spécimen monumental ait rétréci au fil du temps et perdu auparavant un morceau beaucoup plus petit, il avait “bien résisté”. “C’est un signe que ces failles commencent à se briser”, estime-t-il.Dans le passé, d’autres icebergs géants se sont effondrés “relativement rapidement, en l’espace de plusieurs semaines”, une fois qu’ils avaient commencé à perdre de gros morceaux.Reste qu’il est difficile de dire si cette fragmentation est la preuve d’un changement beaucoup plus important en cours.”La façon dont ces choses se désagrègent n’est pas vraiment une science exacte… il est vraiment difficile de dire s’il va partir en mille morceaux ou s’il va encore rester intact”, explique Andrew Meijers.Il est selon lui peu probable que la trajectoire de A23 vers la Géorgie du Sud, une zone d’alimentation cruciale pour des espèces d’otaries et de manchots, change à cause de la perte de ce fragment.Mais une fragmentation supplémentaire réduirait “la menace pour la faune”, car les animaux pourraient alors manœuvrer plus facilement dans l’océan entre des blocs de glace plus petits, pour trouver à manger, ajoute l’océanographe.Selon Soledad Tiranti, l’iceberg devrait continuer sa route vers le nord, mais sa trajectoire exacte dépendra de l’influence des courants. 

Un collégien frappé à coups de marteau par d’autres mineurs à Reims

Un collégien de 15 ans a été roué de coups et frappé à coups de marteau par deux autres mineurs de 14 ans mercredi dans le centre-ville de Reims, pour un motif apparemment futile, a annoncé vendredi le parquet.Âgée de 15 ans, la victime, qui venait de sortir de son collège vers midi, a perdu connaissance face à la violence des coups. Dix jours d’ITT lui ont été délivrés, selon un communiqué du procureur de Reims François Schneider.Deux mineurs soupçonnés d’être ses agresseurs, ainsi qu’un troisième adolescent de 14 ans qui a filmé la scène à leur côté, ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi et vendredi.Jusqu’alors inconnus de la police et de la justice, les trois “ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés” a ajouté M. Schneider, soulignant au passage “la très grande désinvolture du principal mis en cause devant les enquêteurs”, malgré la gravité des faits.L’origine de ce “déchaînement de violences” semble être “une discussion objectivement anodine sur un groupe Snapchat commun” entre les quatre jeunes, au cours de laquelle la future victime se serait moquée d’un des trois autres, selon le procureur.La victime s’est aussi fait voler son téléphone durant l’agression, a-t-il précisé.Les mis en cause ont été présentés vendredi à un juge pour enfants notamment pour “violences volontaires en réunion, avec préméditation et avec arme ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours”.Le parquet a requis leur placement sous contrôle judiciaire, avec un placement en centre éducatif fermé pour deux d’entre eux, en attendant leur audience de jugement fixée au 21 mai. 

Féminicide à Bordeaux en 2021: 30 ans de réclusion pour l’ex-compagnon

Un “guet-apens” qui “n’a laissé aucune chance” à son ex-compagne: Mickaël Falou a été condamné vendredi par la Cour d’assises de Gironde à 30 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de Sandra Pla en juillet 2021, présenté comme un “féminicide annoncé” par les parties civiles.L’accusé, âgé de 40 ans, est resté impassible à l’annonce de sa condamnation, assortie d’une période de sûreté des deux tiers et conforme aux réquisitions de l’avocate générale.”Justice est faite…Et je suis contente que cela l’ait été à l’unanimité. Maintenant, rien ne me rendra ma fille… C’est dur”, a réagi peu après le verdict, en pleurs, Annie Libourel, la mère de la victime.Pour le beau-père de la victime, Gérard Lopez, “soulagé” de la condamnation qui laisse la famille “tranquille” “pendant 20 ans au moins”, le tueur “a été un véritable monstre, pire qu’un fauve enragé”.Mickaël Falou, que Sandra Pla avait quitté quelques mois auparavant, s’était caché plusieurs heures dans une remise du jardin de la jeune femme de 31 ans, “équipé d’une petite gourde, d’un miroir, d’un t-shirt, de barres de céréales” et avait enlevé “la puce de son téléphone pour ne pas se faire détecter”, avait décrit l’avocate générale Véronique Compan.Il a ensuite poignardé son ex-compagne, mère de leur fille, de 50 coups de couteau dans une “scène de violence inouïe”, selon la magistrate.Pour retenir la notion “d’assassinat”, l’auteur des faits doit soit avoir prémédité son geste, soit avoir mis en place un guet-apens. C’est cette dernière notion, choisie par l’avocate générale, qui a été suivie à l’unanimité par les jurés après une délibération de moins de quatre heures.”Il l’a attendue, il l’a surprise, il l’a terrifiée et il l’a tuée”, a résumé Mme Compan. Reprenant les termes utilisés par les experts psychiatres, elle a dépeint “un être arrogant, vaniteux, autocentré”.- “Un fléau” -C’est important de “lutter contre ce fléau” des féminicides, a ajouté l’avocate générale regrettant des “retards dans la prise en charge de cette jeune femme”, qui avait alerté la justice durant des mois sur les violences et le harcèlement qu’elle subissait, en déposant des plaintes et des mains courantes.Elle a également jugé “terrible pour la justice” que les faits soient survenus trois jours après le placement de Mickaël Falou en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne, pour une plainte de harcèlement.”Ça me hante d’avoir tué Sandra”, a déclaré l’accusé qui tout au long de son procès a irrité la cour par son comportement “insupportable” comme l’ont décrit ses avocates elles-mêmes.Entre deux sanglots, il a redit son sentiment “de ne pas être compris”. Niant depuis le début toute préméditation, M. Falou n’a jamais réussi à expliquer les coups de couteau, une scène qu’il dit ne pas se rappeler.Il dit aussi ne pas se souvenir d’avoir vu sortir, le jour des faits, un homme qui avait passé la nuit avec Sandra Pla, alors que depuis sa position, l’accusé l’a forcément aperçu, selon les enquêteurs.”Amnésique quand ça l’arrange”, a ironisé vendredi Me Del Risco, avocat du père de Sandra Pla, pour qui Mickaël Falou “a voulu effacer totalement” la jeune femme, en la lacérant de coups de couteau.- “Pas de jalousie” -Reconnaître les faits, “c’est un blocage, qui aujourd’hui, peut-être avec ce verdict-là, pourra évoluer” malgré “une peine extrêmement lourde”, ont ensuite expliqué à la presse les représentantes de la défense.Pour Me Elsa Crozatier, qui représente la mère, le beau-père et le frère de la victime, la mort de Sandra Pla est un “féminicide annoncé (…) et les féminicides ne sont pas un hasard. C’est toujours les mêmes mécanismes”.M. Falou n’a “pas de condamnation pour violence” à son casier judiciaire, avait défendu l’une de ses avocates, Me Anaïs Divot.Les parents de Sandra Pla avaient, pendant quelques mois, déménagé chez leur fille, où une sonnette avec visiophone et une caméra de surveillance avaient été installées après qu’elle avait annoncé à M. Falou son départ du domicile conjugal fin décembre 2020.Une des voisines de Sandra Pla, appelée à témoigner, a expliqué qu’elle voyait régulièrement l’accusé “rôder” autour de la maison de la victime, qui était “terrorisée”.En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le bilan du ministère de l’Intérieur publié le 26 novembre 2024.

Prisons: nombre de détenus stable en France au 1er janvier, toujours au-delà de 80.000

Il y avait 80.669 détenus dans les prisons françaises au 1er janvier pour seulement 62.385 places, selon des chiffres mis en ligne vendredi par le ministère de la Justice.Ce chiffre est proche du record établi au 1er décembre quand un total de 80.792 détenus avaient été recensés.La surpopulation carcérale, que personne ne conteste, est un mal endémique français.La densité carcérale globale était de 129,3% au 1er janvier. Cette densité, supérieure ou égale à 200% dans seize établissements ou quartiers pénitentiaires, contraint plus de 4.000 détenus, 4.310 exactement, davantage qu’au 1er décembre, à dormir sur des matelas posés à même le sol.La densité carcérale atteint 156,5% en maison d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines.Le seuil des 80.000 détenus avait été franchi pour la première fois au 1er novembre (80.130).Parmi les personnes incarcérées au 1er janvier, 20.779 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.Au total, 96.923 personnes étaient placées sous écrou au 1er janvier. Parmi elles, on compte 16.254 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en termes de surpopulation carcérale, en troisième position derrière Chypre et la Roumanie, selon une étude publiée en juin par le Conseil de l’Europe.Des mesures ont pourtant été prises pour tenter de remédier à ce problème, comme l’interdiction des peines de prison de moins d’un mois, l’aménagement des peines ou encore le développement de travaux d’intérêt général.En parallèle de la création de prisons de haute sécurité pour les détenus les plus dangereux, notamment les narcotrafiquants, les places de semi-liberté seront doublées d’ici 2027, soit 3.000 places, a récemment annoncé le garde des Sceaux Gérald Darmanin. Selon le ministère, “cette mesure permettra notamment de lutter contre la surpopulation carcérale et de favoriser la réinsertion”.Dans un communiqué vendredi matin, l’Observatoire international des prisons (OIP) a déploré que cinq ans “jour pour jour” après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) “aucune mesure générale d’envergure n’a été prise pour enrayer +le surpeuplement+ dénoncé” en janvier 2020.

German conservatives bet on far-right support but lose key vote

Germany’s conservatives doubled down Friday on allowing the far-right AfD to back their pre-election push to restrict immigration, but failed to pass a contentious bill after a day of jeers and high drama in parliament.CDU chief Friedrich Merz, the election frontrunner, defied a passionate outcry and noisy street protests to seek the parliamentary support of …

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Rwanda-backed M23 advances in DRC as volunteers rally to fight back

After seizing the biggest city in eastern DR Congo, the Rwandan-backed armed group M23 was advancing south through a neighbouring province on Friday, as young men volunteered to fight against it alongside the struggling Congolese army.The group took Goma, the capital of North Kivu province, after intense fighting earlier this week and has vowed to …

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