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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La décrue se poursuit dans l’Ouest, levée de la vigilance rouge

Le niveau de l’eau continue de baisser samedi matin à Redon, inondée depuis trois jours, et la vigilance rouge crues a été levée dans tous les départements concernés.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange, a indiqué Vigicrues dans son dernier bulletin.Ils rejoignent la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Météo France a par ailleurs levé la vigilance orange pluie-inondation dans les Alpes-Maritimes.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, situé dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.

La décrue se poursuit dans l’Ouest, levée de la vigilance rouge

Le niveau de l’eau continue de baisser samedi matin à Redon, inondée depuis trois jours, et la vigilance rouge crues a été levée dans tous les départements concernés.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange, a indiqué Vigicrues dans son dernier bulletin.Ils rejoignent la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Météo France a par ailleurs levé la vigilance orange pluie-inondation dans les Alpes-Maritimes.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, situé dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.

Philadelphia plane crash marks a second US aviation disaster

A medical jet with six Mexican nationals onboard crashed into a busy Philadelphia neighborhood Friday, authorities said, marking another US aviation disaster after a passenger plane and a military helicopter collided midair in Washington earlier this week.Video footage appeared to show the twin-engine plane descending at a sharp angle towards a residential area, sparking a …

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Destruction as executive jet crashes in Philadelphia, sparking blazes

A small jet with six people onboard crashed into a busy Philadelphia suburb Friday, officials said, showering wreckage over a wide areas and sparking blazes that caused extensive damage to homes and vehicles.The aircraft, which the Federal Aviation Administration said was a Learjet 55 executive aircraft, crashed around 2330 GMT into the densely-populated district of …

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Dans l’Ouest, l’eau commence à baisser, Redon toujours partiellement inondée

Le niveau de l’eau a commencé à baisser vendredi à Redon, inondée depuis trois jours et où le pic de la Vilaine, toujours placée en vigilance rouge pour crues sur sa partie aval, pourrait déjà avoir été atteint.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.La hausse de la Vilaine a été moindre que prévue jeudi, se limitant à 5,10 m. Le pic était évoqué par certains pour vendredi soir ou samedi matin, mais selon les mesures de l’organisme de prévision Vigicrues sur un quai de Redon, le fleuve était redescendu à 4,99 m vendredi à 19h00.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Mais “les ondes de crue sont en cours de propagation”, avertit Vigicrues, et “sur la Vilaine aval, maintenue en vigilance crue rouge” pour trois départements (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan), “les niveaux vont rester exceptionnellement hauts, en particulier sur le secteur de Redon”, plus au sud.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, située dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.La Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe sont en vigilance orange pour crues.Le département des Alpes-Maritimes a quant à lui été placé en vigilance orange pluie-inondation, en raison de pluies “parfois orageuses” prévues jusqu’en fin de nuit qui “peuvent provoquer des débordement des rivières côtières”, a indiqué Météo France dans son dernier bulletin.

Dans l’Ouest, l’eau commence à baisser, Redon toujours partiellement inondée

Le niveau de l’eau a commencé à baisser vendredi à Redon, inondée depuis trois jours et où le pic de la Vilaine, toujours placée en vigilance rouge pour crues sur sa partie aval, pourrait déjà avoir été atteint.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.La hausse de la Vilaine a été moindre que prévue jeudi, se limitant à 5,10 m. Le pic était évoqué par certains pour vendredi soir ou samedi matin, mais selon les mesures de l’organisme de prévision Vigicrues sur un quai de Redon, le fleuve était redescendu à 4,99 m vendredi à 19h00.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Mais “les ondes de crue sont en cours de propagation”, avertit Vigicrues, et “sur la Vilaine aval, maintenue en vigilance crue rouge” pour trois départements (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan), “les niveaux vont rester exceptionnellement hauts, en particulier sur le secteur de Redon”, plus au sud.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, située dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.La Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe sont en vigilance orange pour crues.Le département des Alpes-Maritimes a quant à lui été placé en vigilance orange pluie-inondation, en raison de pluies “parfois orageuses” prévues jusqu’en fin de nuit qui “peuvent provoquer des débordement des rivières côtières”, a indiqué Météo France dans son dernier bulletin.

Grim search for plane crash bodies as Trump doubles down

Divers scoured for the remaining bodies from the Washington plane crash Friday as President Donald Trump posted his own politicized verdict on the deadliest US air disaster in almost a quarter century, with the investigation barely underway.Forty-one victims have been pulled from the frigid Potomac River, and rescuers voiced confidence the other 26 would be retrieved …

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Accident de car scolaire à Châteaudun: le chauffeur mis en examen pour homicide involontaire

Le chauffeur du car scolaire qui a provoqué jeudi à Châteaudun (Eure-et-Loir) un accident dans lequel une lycéenne de 15 ans est morte et vingt élèves ont été blessés a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé vendredi le parquet de Chartres.Ce jeune homme de 26 ans, dont les analyses sanguines ont confirmé qu’il avait consommé du cannabis, est mis en examen pour homicide involontaire aggravé car il conduisait “après usage de produit stupéfiant”, précise dans un communiqué le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier.Le chauffeur est aussi mis en examen pour blessures involontaires aggravées pour la même raison.La peine encourue maximale pour ces infractions est de sept ans de prison.Le parquet avait requis le placement en détention du jeune homme mais le magistrat instructeur a estimé “qu’une mesure de contrôle judiciaire lui paraissait suffisante”, ajoute M. Chevallier, qui “se réserve le droit d’interjeter appel de cette décision.”Le contrôle judiciaire du mis en cause lui interdit notamment de conduire un quelconque véhicule et de paraître dans le département d’Eure-et-Loir.Selon le parquet, les analyses sanguines ont confirmé un premier test salivaire: le chauffeur du car scolaire avait consommé du cannabis avant l’accident mortel.La présence de ce produit, avec un seuil supérieur à 0,5 nanogramme, ne peut correspondre à une consommation dite passive comme l’affirme le chauffeur, a précisé M. Chevallier dans un précédent communiqué.Le mis en cause a affirmé en garde à vue “qu’il s’agit non pas d’une consommation de produits stupéfiants, mais d’une contamination passive qui expliquerait la présence ainsi détectée, n’ayant pas consommé de produits stupéfiants depuis le mois de décembre dernier”. Il a expliqué que c’était sa compagne, qui consomme régulièrement, “qui pourrait être à l’origine de ce résultat. Il précise qu’il lui arrive d’allumer les +joints+ qu’elle fume”, selon M. Chevallier.Le ministre des Transports Philippe Tabarot, qui s’était rendu sur place jeudi, avait annoncé sur RTL un renforcement des contrôles des chauffeurs, notamment “au niveau des stupéfiants”.- Un autre véhicule ? -Le chauffeur de bus maintient par ailleurs sa version des faits, “celle de la présence d’un véhicule tiers dont la manoeuvre l’aurait obligé à dévier sa trajectoire, lui faisant perdre le contrôle de son bus”, vers 07H40 jeudi matin.Selon des éléments recueillis par l’AFP, il exerçait depuis plusieurs années, au moins depuis le début de l’année sur cette ligne 32B, qui dessert six établissements. La route où a lieu l’accident, la D927, a été décrite comme “dangereuse” par la municipalité.Les auditions de l’ensemble des témoins se poursuivent.”Parmi eux, le conducteur d’un véhicule qui circulait derrière le bus disposait d’une caméra dans son véhicule qui permettra peut-être d’apprécier les conditions de l’accident”, a détaillé le procureur.Mais selon les premières investigations, “le croisement du bus avec un véhicule tiers, au moment de l’accident, ne serait pas confirmé par l’analyse de cette caméra”.Le ministre des Transports avait dit avoir saisi le Bureau d’enquêtes accidents (BEA) des transports terrestres pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.Un contrôle technique du bus avait été réalisé en fin d’année dernière.- Morte d’un traumatisme crânien -Le corps de Johanna, adolescente de 15 ans scolarisée au lycée Emile-Zola de la commune et décédée lors de l’accident, a été examiné par l’Institut médico-légal de Garches.Cet examen a permis “de connaître la cause de la mort, consécutive à un traumatisme crânien. Il ne sera donc pas pratiqué d’autopsie”, souligne Frédéric Chevallier.Le corps sera mis à disposition de la famille dès samedi matin “afin de permettre à cette dernière de préparer les obsèques dans un délai respectable et dans des conditions dignes”, ajoute le procureur.Vingt autres élèves avaient été blessés en urgence relative et quatorze transportés vers l’hôpital de la ville.Plus aucun d’eux n’était hospitalisé vendredi et l’interruption totale de travail la plus élevée a été fixée à 21 jours.Des cellules d’accompagnement psychologiques ont été activées, au moins jusqu’aux prochaines vacances scolaires, tandis que la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, se rendra lundi dans l’établissement de la victime.