AFP Top News

Global plastic recycling rates ‘stagnant’ at under 10%: study

The amount of plastic being recycled around the world is stagnant at less than 10 percent with most new plastic still made from fossil fuels, a new study said Thursday.Researchers from Tsinghua University in China said the rate of recycling had barely budged even as plastic production had exploded, presenting a “pressing global environmental challenge”.Their …

Global plastic recycling rates ‘stagnant’ at under 10%: study Read More »

Chimie: Vencorex partiellement repris par son concurrent chinois Wanhua

“Un jour noir” pour la chimie française: la reprise de l’usine Vencorex, près de Grenoble, a été attribuée jeudi à son concurrent chinois Wanhua, qui ne gardera qu’une fraction de l’activité et des salariés.Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français.”On est déçu, en colère”, a réagi Séverine Dejoux, élue CGT et porteuse du projet coopératif, lors d’une conférence de presse sur le site de Pont-de-Claix. “La France a échoué collectivement”, a renchéri Olivier Six, un entrepreneur local engagé dans cette alternative.Exprimant des “regrets” face à une “terrible nouvelle”, des élus de tous bords ont également critiqué une décision symbolisant, selon eux, la “perte de souveraineté de la France”. Le cabinet du ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a toutefois assuré avoir “sécurisé” des approvisionnements alternatifs pour les filières nucléaire et spatiale qui, à l’instar de Framatome ou Ariane, utilisent les sels produits par Vencorex, et “circonscrit autant que possible” les risques de défaillances en cascade dans le secteur.Soulignant l’interconnexion des entreprises de la chimie, salariés et élus locaux avaient demandé une nationalisation temporaire de Vencorex après son placement en redressement judiciaire en septembre. Le Premier ministre François Bayrou avait refusé au motif que son activité n’était “pas viable”.A l’automne, le concurrent chinois de Vencorex, Wanhua avait proposé une reprise partielle de l’usine via sa filiale hongroise BorsodChem. Contre 1,2 million d’euros, il s’est engagé à maintenir une cinquantaine d’emplois sur les 450 que comptait le groupe initialement et à investir 19 millions d’euros sur le site d’ici 2027.C’est cette offre que le tribunal de commerce de Lyon a validé jeudi.- “Le travail commence” -“Ce jugement vient conforter un projet industriel ambitieux structuré depuis plus de six mois, et marque le point de départ d’un nouvel avenir pour ce site stratégique de la chimie française”, s’est réjoui Wanhua dans un communiqué. “Nous avons désormais un objectif clair : redonner toute la dynamique au site de Pont-de-Claix, dans une logique d’excellence industrielle et d’ancrage territorial. Le travail commence maintenant”, a déclaré Dr Howard Ding, Président de Wanhua Performance Chemicals.Le projet concurrent, baptisé CIRCEI (Coopérative industrielle de relance Chimie Electrochimie Isocyanate) et bâti en quelques semaines a bénéficié d’une forte mobilisation locale mais le tribunal a estimé que ses financements n’étaient “pas réunis”.Les porteurs avaient demandé un délai de quatre semaines pour boucler leur dossier. Or, “la trésorerie ne permet pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de 15 jours”, relève le tribunal.”Le temps nous a manqué”, a déploré Christophe Ferrari, président divers gauche de la métropole de Grenoble. “C’est un jour sombre, un jour noir”, et “profondément du gâchis”, a-t-il poursuivi, visiblement ému, en reprochant au gouvernement d’avoir pensé que le site n’avait “pas d’avenir”.- “Vencorex bradé” -La Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’était déclarée prête, à l’instar d’autres collectivités, à participer financièrement au projet de SCIC, a pris “acte de cette décision, avec le regret de voir ce fleuron industriel passer sous pavillon étranger”. “C’est la mise au chômage de centaines de familles et la perte de notre souveraineté”, a aussi écrit la député écologiste Cyrielle Chatelain sur le réseau Bluesky.La France Insoumise a pour sa part accusé le gouvernement de ne pas avoir fait assez pour sauver Vencorex. “Vencorex bradé à Wanhua, son concurrent. C’est le savoir-faire français liquidé”, a réagi sur X son leader Jean-Luc Mélenchon, qui s’était rendu sur le site en soutien aux salariés. “Terrible symbole du démantèlement de notre industrie et du renoncement de Macron !””Quelle terrible nouvelle, à mille lieux des annonces sur la souveraineté industrielle de la France”, a renchéri son lieutenant, le député LFI Manuel Bompard, toujours sur X.  

La classe politique divisée sur la reconnaissance de l’Etat palestinien

“Enfin!”, “prématuré” : la classe politique française s’est divisée jeudi sur l’annonce par Emmanuel Macron que la France pourrait reconnaître “en juin” un État palestinien dans le cadre “d’une dynamique collective” de reconnaissances réciproques. Le chef de l’Etat a déclaré mercredi sur France 5 que cette reconnaissance pourrait avoir lieu à l’occasion d’une conférence que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York.Cette conférence devrait aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par “tous ceux qui défendent la Palestine”. L’Arabie saoudite, en particulier, a fait de la création d’un Etat palestinien une condition à une normalisation de ses relations avec Israël.Si cette reconnaissance “vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire et à d’autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l’État palestinien de le faire, c’est un bon processus”, a estimé sur RTL l’ancien président socialiste François Hollande. Il a néanmoins rappelé que “ce qui compte, c’est bien sûr qu’un jour il puisse y avoir un État palestinien, mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre, tout simplement”. “Macron s’apprête à reconnaître l’Etat de Palestine. Il appelle à la fin du siège de Gaza. Un an et six mois après LFI, ces gens comprennent enfin que la solution politique est la seule possible”, a tweeté le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est très mobilisé au côté des Palestiniens.Pour le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, interrogé sur franceinfo, l’annonce d’Emmanuel Macron représente un moyen de “faire pression” sur “un gouvernement d’extrême droite qui a fait la démonstration depuis de longs mois de son inhumanité et, depuis le 18 mars, qui a rompu cessez-le-feu avec des conséquences dramatiques”. – “Conditions pas réunies” -Favorable également, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a souhaité sur France Inter “avancer sur cette solution à deux États”, mais avec “des garanties de sécurité pour les deux États”.La “clause de réciprocité” prévoit que “les parties se reconnaissent mutuellement: les Palestiniens ont droit à un État, les Israéliens ont droit à un État, les deux ont le droit de vivre en sécurité dans un régime démocratique”, a jugé le président des députés MoDem, Marc Fesneau sur TF1, y voyant une “bonne idée”.  La solution à deux États reste rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais les appels en ce sens se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.En 2020, les accords d’Abraham, pendant le premier mandat de Donald Trump, avaient mené à la reconnaissance d’Israël par les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.Pour le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, toute reconnaissance par la France de l’Etat palestinien serait “prématurée”. Si le parti d’extrême droite est “favorable à deux États”, il juge que l’État palestinien serait aujourd’hui “adossé au Hamas” – une organisation qualifiée de terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël notamment -, a-t-il développé sur LCI. Position partagée par le président LR du Sénat Gérard Larcher. “Nous avons toujours des otages dans la bande de Gaza, nous avons toujours des attaques du Hamas, nous avons malheureusement une Autorité palestinienne extrêmement faible”, a-t-il argumenté sur Europe1/Cnews. “Est-ce que les conditions sont réunies pour que nous allions plus loin dans la reconnaissance indispensable à terme de la réalité d’un État de Palestine? Non”, a-t-il tranché. Le plan défendu mercredi par Emmanuel Macron met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour à Gaza de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.

L’Eglise catholique enregistre à nouveau un bond des baptêmes d’adultes et d’adolescents

L’Eglise catholique enregistre de nouveau en 2025 une forte hausse des baptêmes d’adultes (+45%) et d’adolescents (+33%), avec une nette vitalité chez les moins de 25 ans, selon une enquête de la Conférence des évêques de France (CEF) publiée jeudi.Le nombre d’adultes qui seront baptisés à Pâques a progressé de 45% par rapport à l’an dernier avec 10.384 “catéchumènes” (postulants au baptême), selon cette enquête. Et 13 diocèses, autant ruraux qu’urbains, “ont plus que doublé le nombre d’adultes baptisés”.Fait notable, “la courbe des 18-25 ans est passée au-dessus de celle des 26-40 ans”. Si la part des étudiants augmente, “les catéchumènes de milieux populaires (ouvriers, techniciens et employés) restent toujours majoritaires”, souligne l’enquête.La moitié des catéchumènes sont issus de familles de tradition chrétienne mais “on observe depuis quelques années l’importance de ceux et celles qui se déclarent sans tradition religieuse”, ajoute le rapport.Cette hausse a des raisons multiples: “les gens cherchent des raisons d’espérer” et “des repères”, a souligné lors d’une conférence de presse Catherine Chevalier responsable de l’accompagnement de la vie chrétienne à la CEF, en évoquant aussi “un désir d’appartenance à une communauté”.A titre de comparaison, l’Eglise catholique a baptisé 194.000 personnes au total en 2023.Chez les adolescents entre 11 et 17 ans, l’enquête a recensé “plus de 7.400″ baptêmes, soit une hausse de 33% (à nombre de diocèses comparables). 35% sont des garçons, et 65% des filles.”Cette génération de 15-25 ans est vraiment en mouvement aujourd’hui”, a affirmé Catherine Lemoine, déléguée pour les adolescents à la CEF. “Elle s’assume, ils sont beaucoup plus à l’aise pour parler de leur foi. Les réseaux sociaux aussi poussent à cela, et ils sont acteurs de leur foi, ils vont d’eux-mêmes aller à la messe”. Cet intérêt de la jeunesse avait déjà été perceptible lors du mercredi des Cendres “où les paroisses ont vu arriver des jeunes inconnus des curés”, a ajouté Mme Chevalier.Un autre signe du regain d’intérêt des jeunes est attendu lors du “Frat”, pèlerinage annuel des jeunes d’Ile-de-France, qui devrait rassembler un nombre record de 13.500 lycéens à Lourdes du 12 au 17 avril.Malgré cette vitalité, le grand défi pour l’Eglise est de conserver ces nouveaux venus après le baptême. “Il y a un challenge pour nous” et “on se mobilise pour ça”, a assuré Mme Chevalier.

A Sciences Po Strasbourg, la police met fin au blocage

Le blocage de Sciences Po Strasbourg par des étudiants, entamé mercredi après un vote du conseil d’administration maintenant un partenariat controversé avec une université israélienne, contre l’avis d’un comité paritaire interne, a été levé jeudi matin par les forces de l’ordre, a constaté l’AFP.Une cinquantaine d’agents des CRS sont intervenus en milieu de matinée alors que des étudiants suivaient un cours sur le parvis de l’établissement. Après sommations, les CRS ont pu rétablir l’accès au bâtiment sans heurts.C’est la nouvelle présidente de l’université de Strasbourg, Frédérique Berrod, qui a sollicité l’intervention des forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP le service de communication de l’Université. Mercredi, Mme Berrod avait appelé lors d’une conférence de presse à la “levée du blocage”. La décision de maintenir le partenariat entre Sciences Po Strasbourg et la Lauder School of Government de l’Université Reichman en Israël – que les étudiants accusent de soutenir la politique du gouvernement israélien à Gaza – “est prise” et “il me semble, a été la plus démocratique possible”, avait-elle observé.Mardi soir, le Conseil d’administration a approuvé le maintien du partenariat par 16 voix pour, 14 contre et trois abstentions. Il a ainsi décidé de ne pas suivre les conclusions d’un “comité d’examen du partenariat” de 10 membres (cinq étudiants et cinq enseignants) mis en place en mars pour tenter de dégager une solution consensuelle et ainsi mettre fin aux blocages qui s’étaient tenus depuis janvier.Ce comité a préconisé de mettre un terme aux échanges d’étudiants entre l’IEP Strasbourg et la Lauder School of Government, et de rechercher un “partenariat alternatif” avec une autre université israélienne.Le partenariat avait initialement été suspendu lors d’un vote du conseil d’administration en juin tenu à l’initiative du syndicat Alternative Étudiante. Un nouveau vote, lors d’une réunion du conseil d’administration en décembre, avait ensuite rétabli le partenariat et provoqué des blocages.

Jafar Panahi, Wes Anderson, Julia Ducournau, Jean-Pierre et Luc Dardenne en compétition à Cannes

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, l’Américain Wes Anderson et son cortège de stars, la Française Julia Ducournau en lice pour une deuxième Palme d’or, et les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne qui en briguent une troisième seront en compétition au 78e Festival de Cannes.Six réalisatrices sont en lice parmi la vingtaine de cinéastes dont les films retenus ont été annoncés par le délégué général Thierry Frémaux lors d’une conférence de presse jeudi.Tous deux âgés de 38 ans, l’actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi fera ses premiers pas en compétition, comme le nouveau maître américain de l’horreur Ari Aster, qui a fait jouer Joaquin Phoenix dans un film sur des élections municipales dans une petite ville des Etats-Unis.Dans les autres sections ou hors compétition, le festival sera marqué par la projection du premier film de réalisatrice de la star américaine Scarlett Johansson et de celui d’un autre acteur, Harris Dickinson (“Sans Filtre”, “Babygirl”), d’un long métrage autour de Bono, le chanteur de U2, ou d’une adaptation de “La disparition de Josef Mengele”, roman d’Olivier Guez, par le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov.Côté français, la sélection officielle comporte le nouveau film de Cédric Klapisch, une fiction inspirée de la vie de la milliardaire Liliane Bettencourt avec Isabelle Huppert, un long métrage de Rebecca Zlotowski avec Jodie Foster et Daniel Auteuil ou encore une adaptation du roman “Connemara” de Nicolas Mathieu, par Alex Lutz.Le festival avait déjà annoncé la projection hors compétition de l’ultime volet de “Mission: Impossible” avec Tom Cruise, ainsi que la remise d’une Palme d’or d’honneur à Robert De Niro.La sélection officielle doit être complétée la semaine prochaine, avant l’ouverture le 13 mai du festival, dont le jury sera présidé par Juliette Binoche. L’événement sera ouvert par un premier long-métrage d’une réalisatrice française, Amélie Bonnin.

Soutien “inconditionnel” à Israël: Braun-Pivet reconnaît avoir eu “tort de choisir ce mot”

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a reconnu jeudi avoir “eu tort” de “choisir” le terme de “soutien inconditionnel” de la France à Israël très rapidement après les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, qui avait fait polémique à l’époque. Le 10 octobre 2023, cette personnalité du parti macroniste Renaissance avait assuré à Israël, “pays ami”, depuis le perchoir où elle avait convoqué une minute de silence pour les victimes israéliennes, “au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel”, provoquant un tollé à gauche.”Je vois bien que j’ai eu tort de choisir ce mot, parce qu’il ne reflétait pas ma pensée et il a été compris de telle sorte que ça ne correspond pas à ce que je voulais dire”, a déclaré Yaël Braun-Pivet sur France Inter. “J’ai réaffirmé à l’Assemblée nationale le soutien qui était celui de la France à un pays meurtri par le terrorisme et ce soutien qui n’avait pas de condition”, a-t-elle expliqué, rappelant qu'”on entendait chez certains” à l’époque dire que les Israéliens étaient “en fait responsables de leur propre malheur”.La présidente de l’Assemblée était la seule à avoir utilisé cette expression à ce niveau de l’État. Ce terme d'”inconditionnel” avait été critiqué vivement par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon qui avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, jugeant que “les amis du soutien inconditionnel au massacre” avaient leur “rendez-vous”. “Seul un groupe avait refusé d’applaudir cette expression: le groupe de La France insoumise”, a réagi sur le réseau social X le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.  “Maintenant que les mots bougent, les actes ne peuvent plus attendre”, a-t-il ajouté au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible reconnaissance par la France d’un Etat palestinien au mois de juin. Yaël Braun-Pivet a néanmoins assuré jeudi qu’elle “ne regrette pas” de s’être rendue en Israël deux semaines après les massacres, voyage de soutien qui lui avait également été reproché. Face à la polémique, à son retour, elle avait expliqué que sa position de “soutien inconditionnel” s’appliquait à “l’existence d’Israël”, pas au “gouvernement d’Israël”, dirigé par une coalition d’extrême droite favorable à la colonisation en Cisjordanie. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.