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Athletics world watching as ‘Grand Slam Track’ prepares for launch

What is being billed as a “revolution” for the sport of athletics gets under way in Kingston on Friday with the opening meeting of US sprinting legend Michael Johnson’s ambitious Grand Slam Track series.Four-time Olympic gold medallist Johnson believes the four-event circuit represents a landmark moment for track and field, a bold new attempt to …

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Glyphosate: Bayer au tribunal face aux parents d’un enfant handicapé

Le groupe allemand Bayer comparaît jeudi devant un tribunal d’Isère assigné par la famille Grataloup, dont le fils Théo, 17 ans, souffre de graves malformations qu’ils imputent à son exposition in utéro au glyphosate, le produit phare du géant de la chimie.Les parents de l’adolescent poursuivent Bayer au civil pour faire reconnaître “le lien de causalité entre le glyphosate” et le handicap de Théo, explique la mère Sabine Grataloup à l’AFP.L’audience débutera à 09H00 au tribunal de Vienne, où plusieurs associations, dont Générations Futures, qui lutte contre les dangers des pesticides, ont appelé à soutenir l’adolescent.La famille réclamera une expertise judiciaire dans le cadre d’une “recherche en responsabilité pour faute”, précise son avocat Me Bertrand Repolt qui, “in fine”, compte réclamer des dommages et intérêts au groupe allemand.Si des procès contre Bayer ont déjà eu lieu à l’initiative de personnes atteintes de cancer, il s’agit selon eux d’une “première judiciaire” pour un dossier de malformations congénitales.En 2006, Sabine Grataloup a utilisé du glyphosate pour désherber une carrière d’équitation, l’aspergeant “plusieurs fois par jour, sans protection particulière”. Elle ignore alors qu’elle est enceinte de “quelques semaines”, une période clé dans le développement foetal.Théo naît en mai 2007 “avec l’œsophage et la trachée qui ne se sont pas séparés correctement”. Depuis, il a subi 55 opérations chirurgicales qui lui permettent de manger normalement mais il respire et parle toujours par un “trou dans la gorge”, faute de cordes vocales. En 2018, ses parents assignent la firme américaine Monsanto, tout juste rachetée par le groupe Bayer. C’est elle qui a fourni la molécule du glyphosate à la marque Glyper, le pesticide utilisé par Mme Grataloup.”Monsanto fournissait le produit (…) qui a la même formulation que le Roundup”, fabriqué par l’Américain, explique-t-elle. Selon elle, le Glyper n’est “rien d’autre qu’un produit de revente du Round up”.- Indemnités -Six ans plus tard, la justice va enfin les entendre. “C’est une étape décisive dans un processus qui a demandé des années de recherches, de formalisation et de procédures”, déclare Sabine Grataloup, qui espère approcher de “la fin du marathon”.Seul le Fonds d’indemnisation des victimes des pesticides a reconnu en 2022 le lien entre le glyphosate et les malformations de Théo, qui reçoit depuis depuis une indemnité de 1.000 euros mensuels.Le glyphosate, herbicide le plus vendu au monde (800.000 tonnes en 2014), est classé en 2015 comme un “cancérogène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.Depuis fin 2018, le produit est interdit en France pour un usage domestique. Son approbation en Europe a cependant été renouvelée en novembre 2023 pour 10 ans “sous réserve de certaines conditions et restrictions”.Depuis le rachat de Monsanto, Bayer a dû verser plus de 10 milliards de dollars en dommages et intérêts dans plus de 100.000 dossiers à cause du glyphosate, notamment aux Etats-Unis, accusé d’avoir causé des cancers, ce que le groupe nie.La procédure à Vienne rappelle “l’impérieuse nécessité de responsabiliser les entreprises face aux risques sanitaires qu’elles engendrent”, estime dans un communiqué Nadine Lauverjat de Générations Futures. Contacté par l’AFP, le groupe Bayer n’a pas souhaité s’exprimer avant l’audience.

Israel PM says ‘dissecting’ Gaza to force Hamas to free hostages

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Wednesday that the military was “dissecting” the Gaza Strip and seizing territory to pressure Hamas into freeing hostages still held in the enclave.It came as rescuers said 34 people were killed in continued Israeli strikes on the territory, including on a UN building.The military is “dissecting the (Gaza) Strip and …

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China says ends two-day Taiwan drills with simulated strikes on key ports, energy sites

China’s military on Wednesday said it had completed two days of live-fire exercises that included simulated strikes on key ports and energy sites aimed at Taiwan, the self-ruled island it claims as its own.The surprise manoeuvres were condemned by Taiwan, while the United States called them “intimidation tactics”. They came less than a month after …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’avenir industriel de Fos en débat public pour trois mois, une première en France

Comment concilier développement économique, décarbonation et préservation du cadre de vie ? La Commission nationale du débat public (CNDP) a donné mercredi le coup d’envoi d’un débat inédit de trois mois sur l’avenir industriel de la région de Fos-Berre.”C’est inédit, c’est la première fois qu’est organisé en France un débat d’une telle ampleur, géographique mais aussi thématique”, a lancé le préfet des Bouches-du-Rhône et de la région Paca, Georges-François Leclerc devant 500 personnes réunies dans une salle polyvalente de Fos-sur-Mer ou présentes en visioconférence.Syndicalistes, viticulteurs, militants de l’environnement, lycéens, riverains, ils ont fait part aux élus, industriels ou représentants de l’Etat de leurs questionnements, doutes ou craintes face aux nombreux projets qui doivent permettre de conjuguer réindustrialisation et décarbonation dans la deuxième zone industrielle la plus polluante du pays, à 50 kilomètres de Marseille.Selon la CNDP, une quarantaine de projets industriels (hydrogène, acier, chimie…) ou d’infrastructures (électricité, transport, logistique…) devraient contribuer à la transition de ce territoire, situé notamment sur les emprises du Grand Port de Marseille et qui produit un quart des émissions industrielles de CO2 de l’Hexagone.Au total, près de 20 milliards d’euros d’investissements potentiels sont attendus, avec à la clé la promesse de 10.000 emplois directs.Réunions publiques, débats mobiles, ateliers, ciné-débats, webinaires: inauguré à Fos, épicentre de la zone industrialo-portuaire choisie par l’Etat pour devenir, avec Dunkerque (Nord), une des premières “zones industrielles bas carbone”, le débat se poursuivra jusqu’au 13 juillet sous des formes variées, avec une plateforme participative en ligne où seront présentés l’ensemble des projets, études et contributions.Pas moins de 17 rencontres territoriales ou thématiques sont prévues dans 13 villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Alpes-de-Haute-Provence.- “Pas un référendum “-Parmi les principaux enjeux figurent la sécurisation de l’approvisionnement électrique du bassin de Fos, qui devrait passer par la construction d’une ligne à très haute tension (THT), mais aussi la préservation d’espaces naturels riches en biodiversité.”On ne s’oppose ni à la réindustralisaton ou à la décarbonation de la zone de Fos, nous nous opposons au tracé de la THT tel que présenté et proposons des alternatives. Nous espérons que les jeux ne sont pas faits pour la ligne aérienne THT, sinon nous nous retrouverons devant les tribunaux et ce serait dommage !”, a averti d’emblée un porte-parole du collectif “Stop THT 13-30”.Face à la vive opposition suscitée par cette ligne aérienne de 65 km , qui doit traverser une partie des Alpilles et de la Camargue, deux débats sont annoncés à Beaucaire (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône). “Il n’y aura pas les bons et les méchants. Je prends l’engagement de ne pas passer en force”, a promis le préfet.”Il ne faut pas qu’on soit en opposition permanente, a réagi un syndicaliste docker CGT. Il faut parler de l’avenir pour les jeunes, quels emplois, quels débouchés pour qu’on ne les retrouvent pas sur des points de deal!”.”C’est pas un bonbon rose, ce sont toujours plus d’usines, plus de trafic, plus de pylônes EDF, plus grands, plus hauts, c’est une transformation majeure du territoire, avec 50 projets planifiés qui impacteront durablement le cadre de vie de la population”, a rétorqué le responsable d’une association d’habitants de Fos.Un lycéen a réclamé “plus d’informations sur les futurs emplois proposés et formations souhaitées”, soulignant qu”ici, les entreprises sont classées Seveso donc c’est très difficile pour les stages…”.Tour à tour, préfet, responsables des collectivités territoriales, du Grand port maritime de Marseille, représentants d’industriels ont tenté de répondre aux nombreuses inquiétudes.”L’ensemble des positions et argumentations exprimées lors des débats seront prises en compte”, a assuré la présidente du Débat public Fos-Berre Provence, Audrey Richard-Ferroudji, en soulignant “l’indépendance” et “la neutralité” de la Commission. “Il ne s’agit pas d’un référendum”, a-t-elle toutefois insisté. “A la fin, c’est, sur les ordres du gouvernement, le préfet qui signe, dès lors qu’il considère que les conditions sont réunies”, a rappelé le préfet.La CNDP devra publier avant le 13 septembre son compte-rendu du débat. Les porteurs de projets auront trois mois pour y répondre.

L’avenir industriel de Fos en débat public pour trois mois, une première en France

Comment concilier développement économique, décarbonation et préservation du cadre de vie ? La Commission nationale du débat public (CNDP) a donné mercredi le coup d’envoi d’un débat inédit de trois mois sur l’avenir industriel de la région de Fos-Berre.”C’est inédit, c’est la première fois qu’est organisé en France un débat d’une telle ampleur, géographique mais aussi thématique”, a lancé le préfet des Bouches-du-Rhône et de la région Paca, Georges-François Leclerc devant 500 personnes réunies dans une salle polyvalente de Fos-sur-Mer ou présentes en visioconférence.Syndicalistes, viticulteurs, militants de l’environnement, lycéens, riverains, ils ont fait part aux élus, industriels ou représentants de l’Etat de leurs questionnements, doutes ou craintes face aux nombreux projets qui doivent permettre de conjuguer réindustrialisation et décarbonation dans la deuxième zone industrielle la plus polluante du pays, à 50 kilomètres de Marseille.Selon la CNDP, une quarantaine de projets industriels (hydrogène, acier, chimie…) ou d’infrastructures (électricité, transport, logistique…) devraient contribuer à la transition de ce territoire, situé notamment sur les emprises du Grand Port de Marseille et qui produit un quart des émissions industrielles de CO2 de l’Hexagone.Au total, près de 20 milliards d’euros d’investissements potentiels sont attendus, avec à la clé la promesse de 10.000 emplois directs.Réunions publiques, débats mobiles, ateliers, ciné-débats, webinaires: inauguré à Fos, épicentre de la zone industrialo-portuaire choisie par l’Etat pour devenir, avec Dunkerque (Nord), une des premières “zones industrielles bas carbone”, le débat se poursuivra jusqu’au 13 juillet sous des formes variées, avec une plateforme participative en ligne où seront présentés l’ensemble des projets, études et contributions.Pas moins de 17 rencontres territoriales ou thématiques sont prévues dans 13 villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Alpes-de-Haute-Provence.- “Pas un référendum “-Parmi les principaux enjeux figurent la sécurisation de l’approvisionnement électrique du bassin de Fos, qui devrait passer par la construction d’une ligne à très haute tension (THT), mais aussi la préservation d’espaces naturels riches en biodiversité.”On ne s’oppose ni à la réindustralisaton ou à la décarbonation de la zone de Fos, nous nous opposons au tracé de la THT tel que présenté et proposons des alternatives. Nous espérons que les jeux ne sont pas faits pour la ligne aérienne THT, sinon nous nous retrouverons devant les tribunaux et ce serait dommage !”, a averti d’emblée un porte-parole du collectif “Stop THT 13-30”.Face à la vive opposition suscitée par cette ligne aérienne de 65 km , qui doit traverser une partie des Alpilles et de la Camargue, deux débats sont annoncés à Beaucaire (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône). “Il n’y aura pas les bons et les méchants. Je prends l’engagement de ne pas passer en force”, a promis le préfet.”Il ne faut pas qu’on soit en opposition permanente, a réagi un syndicaliste docker CGT. Il faut parler de l’avenir pour les jeunes, quels emplois, quels débouchés pour qu’on ne les retrouvent pas sur des points de deal!”.”C’est pas un bonbon rose, ce sont toujours plus d’usines, plus de trafic, plus de pylônes EDF, plus grands, plus hauts, c’est une transformation majeure du territoire, avec 50 projets planifiés qui impacteront durablement le cadre de vie de la population”, a rétorqué le responsable d’une association d’habitants de Fos.Un lycéen a réclamé “plus d’informations sur les futurs emplois proposés et formations souhaitées”, soulignant qu”ici, les entreprises sont classées Seveso donc c’est très difficile pour les stages…”.Tour à tour, préfet, responsables des collectivités territoriales, du Grand port maritime de Marseille, représentants d’industriels ont tenté de répondre aux nombreuses inquiétudes.”L’ensemble des positions et argumentations exprimées lors des débats seront prises en compte”, a assuré la présidente du Débat public Fos-Berre Provence, Audrey Richard-Ferroudji, en soulignant “l’indépendance” et “la neutralité” de la Commission. “Il ne s’agit pas d’un référendum”, a-t-elle toutefois insisté. “A la fin, c’est, sur les ordres du gouvernement, le préfet qui signe, dès lors qu’il considère que les conditions sont réunies”, a rappelé le préfet.La CNDP devra publier avant le 13 septembre son compte-rendu du débat. Les porteurs de projets auront trois mois pour y répondre.