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Condamnation Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée à “l’été 2026”

Le Rassemblement national a violemment riposté mardi au jugement choc qui empêche, à ce stade, Marine Le Pen de candidater pour 2027 et dénoncé une “tyrannie des juges”. La justice a de son côté annoncé qu’une décision en appel devrait être rendue à “l’été 2026”, donc bien avant la présidentielle.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par le jugement, selon son entourage, ce qui avait suscité les reproches notamment du Parti socialiste, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité dont a écopé la leader du parti d’extrême droite, considérant qu’une “réflexion” devait être conduite par les parlementaires pour décider s’il “convient de toucher à l’écriture de la loi”.Devant les députés RN, Marine Le Pen a, elle, accusé “le système” d’avoir, avec le jugement de la veille, “sorti la bombe nucléaire”. “S’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a-t-elle affirmé lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle lancé, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée, dénonçant “l’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle”.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt le président du parti lepéniste Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, il a dénoncé “la tyrannie des juges”.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a-t-il réagi.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, qui y prendra la parole, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti.Le parti d’extrême droite revendique “300.000 signatures pour la pétition de soutien à Marine Le Pen en 24 heures”, ainsi que “10.000 nouvelles adhésions au RN”, des chiffres que l’AFP n’était pas en mesure de vérifier.Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers celle qui se dit toujours “candidate à la présidentielle”, après les revers aux trois derniers scrutins.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”. Et dès mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé son intention d'”examiner ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026″.”C’est une très bonne nouvelle dans laquelle je veux voir le trouble qu’a créé le jugement”, a réagi Marine Le Pen dans Le Parisien dans la soirée.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal, qui a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au RN en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros.- Soutiens à l’étranger -Elle a donc annoncé vouloir saisir le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’Homme pour contester l’application immédiate de son inéligibilité.Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are-fff/sde/cbn

Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol bien engagé à l’Assemblée

Faut-il inscrire la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol? Les députés ont commencé mardi soir à examiner un texte à la portée symbolique forte, qui devrait être largement soutenu dans l’hémicycle malgré les longs débats qui ont entouré son élaboration.La mesure ne fait pas consensus chez les juristes et les associations féministes. Ses opposants craignent qu’inclure le non-consentement à la définition pénale du viol conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Ses défenseurs le contestent, arguant que cette modification permettrait d’inclure des situations mal couvertes aujourd’hui, comme l’état de sidération.Tout en envoyant un signal fort, quelques mois après le procès des viols de Mazan.”Le consentement est au coeur de notre combat contre les violences sexuelles. Il est une évidence qui aurait dû s’imposer depuis toujours”, a estimé en ouverture des débats la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé.La proposition de loi transpartisane, portée par les députées macroniste Véronique Riotton et écologiste Marie-Charlotte Garin, est issue d’une mission d’information parlementaire de plusieurs mois et examinée mardi en première lecture.”Le consentement est partout dans la procédure judiciaire, mais il est absent de la loi française”, qui en l’état actuel, “ne permet pas suffisamment de sanctionner les agresseurs”, a argumenté Mme Riotton.- “Libre et éclairé” -La proposition de loi redéfinit l’article du code pénal portant sur l’ensemble des agressions sexuelles, dont le viol.Elle propose de les redéfinir comme “tout acte sexuel non consenti”. Le texte précise ce qu’est ou n’est pas le consentement, afin d’aiguiller les enquêteurs et les juges.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes”, propose d’établir le texte. “Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, ajoute-t-il.Enfin, il précise qu'”il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise”, quatre modalités déjà présentes dans le code pénal.Les formulations ont été travaillées avec le Conseil d’Etat, et reprises par les deux co-rapporteures, qui ont modifié leur texte à l’occasion de l’examen en commission.Il y avait été adopté la semaine dernière sans vote contre, mais avec des abstentions, notamment du Rassemblement national.Le groupe socialiste, divisé, a opté pour une liberté de vote mardi.- “Changement de mentalité” -Dans son avis rendu début mars, le Conseil d’Etat a estimé que “le principal apport de la proposition de loi” serait de “consolider (…) les avancées de la jurisprudence”, qui considère déjà le défaut de consentement “comme un élément clé”.Mais selon la députée PS Céline Thiébault-Martinez, “personne ne peut dire que cette proposition de loi aura l’effet attendu, à savoir une meilleure reconnaissance des victimes”.Elle redoute que l’initiative ne “pénalise encore plus les victimes, qui vont se retrouver face à des policiers ou des gendarmes qui les interrogerons d’abord et avant tout sur leur consentement”.Un argument balayé par Mme Garin, pour qui l’introduction du consentement dans la loi “n’a jamais” mis la victime “au cœur des audiences”, dans les pays qui l’ont fait, citant l’Espagne, la Suède ou le Danemark.”Demain, ce sera l’auteur qui devra démontrer par des actes positifs qu’il s’est assuré du consentement, et l’enquête devra porter sur ce qu’il a compris, ce qu’il a perçu, ce qu’il a fait pour s’assurer de l’accord de l’autre”, a abondé mardi le ministre de la Justice Gérald Darmanin.Sans toutefois que le texte n’impose “d’obligation de preuve positive comme on signerait un contrat”, a-t-il ajouté.Près de l’Assemblée, quelques dizaines de femmes se sont rassemblées dans l’après-midi à l’appel de mouvements féministes. Il est “important de montrer qu’une partie des féministes est avec les parlementaires”, a estimé Sarah Durocher, présidente du Planning familial. “L’écriture du texte nous convient” et reflète “un changement de mentalité”, a-t-elle ajouté.Avant ce texte, une résolution non-contraignante visant “à mettre fin à la culpabilisation des victimes de violences physiques et sexuelles” a été adoptée à l’unanimité par les députés. Elle invite notamment le gouvernement “à réaffirmer l’obligation d’enregistrer l’intégralité des plaintes”.

Jugée pour meurtre, une ex-employée de crèche reconnaît avoir donné du Destop à un bébé

“Je reconnais les faits mais ce n’était pas volontaire”: une ancienne employée de crèche a reconnu mardi, à l’ouverture de son procès à Lyon, avoir administré du Destop à une fillette dont elle avait la garde, tout en niant avoir voulu la tuer.Myriam Jaouen, 30 ans, est accusée du meurtre de la petite Lisa, onze mois, qui a succombé en 2022 à cause des graves lésions causées par ce produit caustique.La jeune femme, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, ne conteste pas les faits. Mais “je n’ai pas donné la mort volontairement”, a-t-elle martelé devant la cour d’assises du Rhône, qui rendra son verdict jeudi.En garde à vue, après de premières dénégations, elle avait déjà admis son geste, disant avoir agi parce qu’elle était “excédée par les pleurs” de la fillette. “Son idée, c’était de la faire taire”, rappelle, à la barre des témoins, l’enquêtrice qui a mené l’audition.”J’ai toujours aimé les enfants”, assure pourtant Myriam Jaouen, quand le président de la cour l’interroge sur son choix d’un CAP petite enfance. “J’aimais bien les voir évoluer…”Lors de l’enquête, des parents ont plutôt décrit une jeune femme ayant des difficultés à communiquer, “parfois dépassée” ou “un peu sèche”, “peu à l’aise avec les enfants”, relate l’un des enquêteurs. “Elle ne savait pas faire”, estime une de ses anciennes collègues qui avait signalé une possible erreur de recrutement auprès de la directrice. Elle n’avait toutefois jamais constaté de maltraitance.- “Un graal” -Appelé à témoigner, son père assure que Myriam Jaouen n’a “pas confiance en elle” et “tout le temps la peur d’être dénigrée”. “Le moindre accroc à la routine, ça la panique”, dit-il.Le 22 juin 2022, la jeune employée était seule à l’ouverture de la micro-crèche lyonnaise “Danton rêve” du groupe People & Baby, où elle travaille depuis trois mois. Un CDI vécu comme un “graal” par Myriam Jaouen et sa famille, après un parcours scolaire difficile, pénalisée notamment par une surdité partielle liée à des otites à répétition. Ce matin-là, elle regarde des styles de coiffure sur son téléphone pendant que le père de Lisa dépose sa fille.Ensuite, “ça se joue à quelques minutes”, souligne la policière en charge de l’enquête de flagrance: le père de la fillette quitte la crèche à 7H59 et à 8H07, Myriam Jaouen fait une première recherche Google sur son téléphone : “Que faire quand un enfant a mangé déboucheur toilette ?”.Vers 8H10, deux mamans arrivent, et tombent sur la jeune employée paniquée, et l’enfant en train de vomir. L’une d’elles appelle les secours. “Un appel glaçant (…) où on entend très distinctement les cris de l’enfant”, explique à la barre l’enquêteur de la police judiciaire qui a pris le relais des investigations. Inconsciente à l’arrivée des pompiers, l’enfant décède à l’hôpital.- “Deux enjeux” -Myriam Jaouen est interpellée vers 17h30, à la sortie d’un parc. Entre-temps, elle a fait du shopping dans un centre commercial.Lors de l’enquête, elle a affirmé qu’elle ne savait pas que le Destop était un produit caustique ou encore avoir effectué un geste très rapide. Mais, au vu des lésions importantes, la quantité avalée “était forcément plus importante qu’une ingestion accidentelle”, a estimé une des médecins ayant soigné l’enfant à l’hôpital.L’accusée sera interrogée sur les faits mercredi, avant le réquisitoire et les plaidoiries jeudi.Le drame a participé à la prise de conscience sur les dysfonctionnements des crèches privées, et notamment dans les micro-crèches qui accueillent au maximum 12 enfants et profitent d’un système dérogatoire.Les “deux enjeux” du dossier sont la responsabilité de l’accusée et “la législation sur l’encadrement des micro-crèches”, estime ainsi Me Jean Sannier, conseil de l’association Innocence en danger, constituée partie civile tout comme l’association L’Enfant Bleu – Enfance maltraitée, outre les parents et plusieurs membres de la famille de Lisa.Ces derniers n’ont pas souhaité s’exprimer à ce stade d’un procès qui s’annonce éprouvant. La mère a ainsi quitté la salle d’audience temporairement au moment du témoignage sur les efforts de réanimation de sa fille.

Jugement Le Pen: le RN attaque les juges, décision en appel envisagée pour “l’été 2026”

Le Rassemblement national a violemment riposté mardi au jugement choc qui empêche, à ce stade, Marine Le Pen de candidater pour 2027 et dénoncé une “tyrannie des juges”. La justice a de son côté annoncé qu’une décision en appel devrait être rendue à “l’été 2026”, donc bien avant la présidentielle.François Bayrou, qui s’était dit “troublé” par le jugement, selon son entourage, ce qui avait suscité des critiques notamment du PS, a assuré devant les députés que le gouvernement n’avait “pas le droit” de “critiquer” une décision de justice.Mais il a fait part de ses “interrogations” sur l’application immédiate de l’inéligibilité, considérant qu’une “réflexion” doit être conduite par les parlementaires. “La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement” et “c’est le Parlement qui décidera si oui ou non, il convient de toucher à l’écriture de la loi”.Devant les députés RN, Marine Le Pen a, elle, accusé “le système” d’avoir, avec le jugement de la veille, “sorti la bombe nucléaire”. “S’il utilise une arme aussi puissante contre nous, c’est évidemment parce que nous sommes sur le point de gagner des élections”, a-t-elle affirmé lors d’une réunion de groupe ouverte de manière inédite à la presse.”Ne vous laissez pas intimider (…) On sera là jusqu’à la victoire”, a-t-elle lancé, très combative, à ses troupes qui l’ont ovationnée, dénonçant “l’ingérence des magistrats dans l’élection présidentielle”.”Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir”, avait accusé plus tôt le président du parti lepéniste Jordan Bardella, établissant un parallèle entre “le climat” en France et la Roumanie, où un candidat d’extrême droite prorusse a été privé d’une victoire potentielle par l’annulation de l’élection présidentielle fin 2024.- “Procès équitable” -Tout en “condamnant les menaces” à leur égard, il a dénoncé “la tyrannie des juges”, qualifiés de “rouges” car “on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique”, en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.Ces violentes critiques du RN ont poussé l’un des deux plus hauts magistrats de France, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, à dénoncer des propos “inacceptables” et à défendre une justice qui “n’est pas politique”.”La décision a été rendue au terme d’un procès équitable, à la suite d’un débat contradictoire qui a duré deux mois, une instruction qui a duré des années”, a réagi le magistrat.- Meeting du RN -Le RN refuse “de passer à autre chose” et va organiser dimanche à Paris “un meeting de soutien” à Marine Le Pen, dans le cadre de la “mobilisation populaire et pacifique” lancée par le parti après sa condamnation. Une invitation d’alliés européens est en réflexion au sein du parti.Le parti d’extrême droite revendique “300.000 signatures pour la pétition de soutien à Marine Le Pen en 24 heures”, ainsi que “10.000 nouvelles adhésions au RN”, des chiffres que l’AFP n’était pas en mesure de vérifier.Dauphin sur le papier, Jordan Bardella a juré de sa “loyauté” envers la triple candidate à la présidentielle.Marine Le Pen a martelé lundi son intention de “ne pas se laisser éliminer” et réclamé un procès en appel rapide. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a souhaité qu’il se tienne dans le délai “le plus raisonnable possible”. Et dès mardi soir, la cour d’appel de Paris a annoncé son intention d'”examiner ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026″.Mais c’est sans garantie que la cour d’appel rende une décision différente de celle du tribunal. Marine Le Pen a également été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique (elle n’ira pas en prison), et à une amende de 100.000 euros. Il a considéré qu’il y avait bien eu un “système” entre 2004 et 2016 pour faire faire des “économies” au parti en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant pour le parti. Le préjudice total est évalué à 4,1 millions d’euros.- Soutiens à l’étranger -Le jugement a été critiqué à l’étranger par ce que le président Emmanuel Macron avait qualifié “d’internationale réactionnaire”.Après le Kremlin, le Hongrois Viktor Orban ou encore l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, Marine Le Pen a reçu le soutien de l’Italienne Giorgia Meloni, du milliardaire Elon Musk et de Donald Trump, qui a comparé la condamnation de Marine Le Pen à ses propres déboires judiciaires.Le jugement a aussi divisé la classe politique française. Pour Jean-Luc Mélenchon (LFI), “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”. Laurent Wauquiez (LR) a regretté un fait “pas très sain dans une démocratie”.”Mettre en scène une opposition entre le peuple et la justice, c’est emprunter une voie sans issue qui nous conduit hors de l’état de droit, hors de la démocratie, hors de la République”, a mis en garde Boris Vallaud, chef de file des députés socialistes.sac-far-lum-are-fff/cbn

Trump ‘perfecting’ new tariffs as nervous world braces

US President Donald Trump kept the world’s leading economies on edge Tuesday as he made final preparations for a “Liberation Day” announcement of sweeping new tariffs that could trigger a global trade war.Trump has promised to be “very kind” when he unveils the so-called reciprocal tariffs on Wednesday, but uncertainty reigned over which countries would …

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L’Assemblée nationale approuve largement un texte pour lutter contre le narcotrafic

L’Assemblée nationale a très largement adopté mardi en première lecture une proposition de loi sénatoriale pour “sortir la France du piège du narcotrafic”, un texte clé de la politique de sécurité du gouvernement qui a suscité de vifs débats.Le texte a été approuvé par 436 voix contre 75. La coalition gouvernementale et le Rassemblement national ont voté pour, tandis que la gauche s’est divisée: le Parti socialiste a voté pour, La France insoumise contre, tandis que les députés écologistes et communistes se sont majoritairement abstenus.Le texte doit être adopté définitivement les 28 et 29 avril au Sénat et à l’Assemblée, après une commission mixte paritaire permettant d’accorder les points de vue des deux chambres.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est félicité de l’adoption d’un texte qui “fera date”, en permettant “enfin” aux forces de sécurité de “lutter à armes égales contre un fléau qui est en train de ravager l’ensemble du pays”, grâce à la création d’une “chaîne judiciaire spécialisée”, d’un “vrai état-major interministériel” et à “de nouveau moyens en termes de renseignement et (…) d’enquête”.Seul regret pour M. Retailleau: le rejet par les députés d’une mesure entendant contraindre les plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp) à communiquer les correspondances des trafiquants aux enquêteurs. Mais il n’entend pas y renoncer: “nous devrons, à un moment ou un autre, définir des procédures respectueuses évidemment de nos libertés publiques”, a-t-il dit.Adoptée à l’unanimité le 4 février au Sénat, la proposition de loi des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (PS) a suscité des débats longs et passionnés à l’Assemblée, conduisant au report d’une semaine du vote solennel.Si l’ensemble des groupes se sont accordés sur ses objectifs, ils se sont souvent affrontés sur l’impact des mesures envisagées sur les libertés publiques et les droits de la défense, et sur leur efficacité.- Quartiers de haute sécurité -Particulièrement dans le viseur des groupes de gauche: l’introduction dans le texte, au stade de son examen en commission à l’Assemblée, d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les gros trafiquants, défendu par le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Plusieurs dispositions qui avaient été supprimées par les députés en commission ont finalement été approuvées en séance: ainsi de l’emblématique “dossier coffre” ou “procès-verbal distinct”, destiné à protéger les enquêteurs, mais jugé par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense. Également rétablies en séance, grâce au soutien du RN à une coalition gouvernementale aux rangs clairsemés: la possibilité de prolonger jusqu’à 120 heures la garde à vue des “mules”, ou celle d’activer à distance des objets connectés pour espionner des suspects à leur insu.D’autres mesures ont divisé l’hémicycle avant d’être adoptées, comme le recours, dans le cadre d’une expérimentation, au renseignement algorithmique pour détecter des menaces liées à la criminalité organisée; la possibilité donnée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal pour les personnes y participant, ou de fermer des commerces sur de simples soupçons de blanchiment; ou encore la généralisation de la visioconférence pour la comparution des gros trafiquants.Cheffe de file de son groupe sur le texte, la députée communiste Elsa Faucillon a regretté mardi une forme de “surenchère” dans les débats, faisant part de son “impression que les agendas politiques et personnels des ministres ont primé sur la recherche du consensus”.”Face à un bloc central absent en commission, en séance et dans les débats, nos propositions d’ajustement n’ont malheureusement jamais été entendues”, a de son côté déploré la socialiste Colette Capdevielle, pointant des mesures qui “paraissent inconstitutionnelles”, notamment s’agissant du nouveau régime carcéral d’isolement.Les députés LFI ont d’ores et déjà annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel.

Forum InCyber: une nouvelle édition à la “dimension internationale”

La 17e édition du Forum InCyber, dédié au secteur de la cybersécurité, a débuté mardi à Lille (nord de la France) pour trois jours de rencontres qui mêlent entreprises, écoles spécialisées, personnalités politiques et institutions internationales. Quelque 18.000 participants ainsi que 700 entreprises et institutions publiques sont attendus, selon les organisateurs. L’événement, axé sur le thème de la “confiance”, accueille plusieurs tables rondes, dont une session inaugurale réunissant plusieurs personnalités politiques et institutionnelles françaises et européennes. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné et l’ancien ambassadeur de France aux États-Unis Gérard Araud ont confirmé leur participation, de même que le ministre de la Justice et de la Sécurité des Pays-Bas, David van Weel, la directrice d’Europol, Catherine De Bolle, et l’ancien Premier ministre belge Yves Leterme.Un temps annoncé, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne sera finalement pas présent mais le gouvernement sera tout de même représenté par François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.L’organisation gouvernementale Cybermalveillance, dédiée à l’assistance aux victimes d’actes malveillants et de menaces en ligne, a profité de ce forum pour dévoiler un premier bilan positif de sa plateforme 17Cyber, lancée en décembre. Depuis sa mise en ligne, elle a accueilli quelque 140.000 parcours d’utilisateurs, a annoncé le directeur général de Cybermalveillance, Jérôme Notin.Le président du Forum InCyber, Guillaume Tissier, met l’accent sur la “dimension internationale qui se développe” autour de cet événement. Plus d’une centaine de pays sont représentés, a-t-il ainsi précisé. Pour la première fois, le salon organise un événement, baptisé “Invest In Cyber”, dont le but est d’attirer des investissements dans des entreprises et de faire émerger “quelques champions de taille un peu plus importante”. Parmi les priorités du secteur, le président du salon désigne le “passage à l’échelle”. “Aujourd’hui, l’insécurité numérique touche tout le monde. On a fait des progrès dans les dernières années, notamment sur les grandes organisations, et donc les attaques se sont déportées et le risque s’est déporté vers des PME, des TPE, vers les particuliers”, a-t-il expliqué.Le Forum renoue par ailleurs pour cette édition avec l'”European Cyber Cup”, compétition de cybersécurité qui réunira 25 équipes et 250 participants, issus d’entreprises ou de formations spécialisées, qui s’affronteront autour de sept épreuves de mardi à mercredi.

Hezbollah official among four dead in Israeli strike on Beirut

An Israeli strike on Beirut on Tuesday killed a Hezbollah official handling Palestinian affairs, in the second such raid within days on the Lebanese militant group’s stronghold despite a four-month ceasefire.Lebanon’s leaders condemned the attack, which came without warning at around 3:30 am (0030 GMT) during the Eid al-Fitr holiday marking the end of the …

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