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Brazil’s Bolsonaro hospitalized with abdominal pain, ‘stable’

Brazil’s far-right former president Jair Bolsonaro was airlifted to a hospital after suffering a painful bowel obstruction on Friday that forced him to abandon a political tour — his latest health complication six years after being stabbed in the stomach.The 70-year-old, who is seeking to make a political comeback even as he faces a criminal …

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Jugement Le Pen/RN: rassemblements à l’appel d’ONG et syndicats pour l'”Etat de droit”

Au moins une quarantaine de rassemblements sont prévus samedi en France à l’appel de plusieurs syndicats et associations pour défendre “la démocratie” et l'”Etat de droit”, après les attaques contre la justice ayant suivi la condamnation de plusieurs responsables du RN.”Menacer l’Etat de droit, c’est menacer la démocratie”: l’appel à rassemblements lancé par une trentaine d’organisations de la société civile vise à réagir aux propos du RN contre la “tyrannie des juges” après la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, le 31 mars en première instance, qui l’empêche à ce stade de concourir à la présidentielle 2027 en raison de l’application immédiate d’une inéligibilité de cinq ans.”Nous appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes (de démocratie) à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant dans toutes les villes de France”, écrivent les organisateurs. Parmi eux se trouvent notamment SOS Racisme, France Terre d’asile, la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade, SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace ou encore la CGT et Solidaires.Les premiers rassemblements se dérouleront dès 10H00 à Nîmes, Tarbes ou Rouen, puis se poursuivront tout au long de la journée à Lille (14H00), Lyon (14H30), Nantes (15H00), entre autres, avant de se clore à Paris (17H00), place de la République, où différents responsables syndicaux et associatifs doivent s’exprimer.Cette nouvelle mobilisation ne devrait pas drainer des foules importantes, une semaine après celle lancée par Les Ecologistes et La France insoumise (3.000 personnes à Paris) et boudée par toutes les principales organisations syndicales, les socialistes et les communistes. “Les délais étaient trop courts pour s’organiser alors que l’appel a été rendu public mardi” et “le calendrier des vacances scolaires avec une nouvelle zone en vacances (vendredi soir) ne facilite pas les choses”, souligne Aurélien Boudon (Solidaires).Si les autres grandes centrales syndicales ne se joignent pas à l’appel (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC ou Unsa), les différentes formations de gauche seront, elles, présentes. Le Parti socialiste, qui sera représenté à Paris par son Premier secrétaire Olivier Faure, a appelé “à une mobilisation large et citoyenne pour soutenir l’Etat de droit”, indique le PS dans un communiqué.Marine Tondelier (Les Ecologistes) et Fabien Roussel (PCF) devraient participer à d’autres mobilisations, en régions. Quant à La France insoumise, elle indique soutenir “toutes les initiatives prises contre l’extrême droite et ses attaques contre la République”.

Trump veut supprimer la recherche climatique menée par l’agence américaine de référence

Le gouvernement de Donald Trump, ouvertement climatosceptique, veut éliminer la branche de recherche de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, la NOAA, une entité jouant un rôle incontournable dans les sciences mondiales du climat, a dénoncé vendredi une élue démocrate.”Le plan budgétaire de Trump pour la NOAA est à la fois scandaleux et dangereux”, a fustigé dans un communiqué Zoe Lofgren, principale responsable démocrate de la commission sur la science de la Chambre des représentants, alertant sur la volonté de l’exécutif de supprimer “entièrement des services essentiels”.Ces coupes drastiques avaient été révélées plus tôt vendredi par CNN et la revue spécialisée Sciences qui ont eu accès à un document de la Maison Blanche adressé au Congrès, chargé d’approuver le budget alloué aux différentes agences fédérales.S’il était mis en oeuvre, ce plan pourrait avoir de vastes répercussions, la NOAA occupant une place prépondérante aux Etats-Unis mais aussi à l’échelle mondiale dans l’établissement de prévisions météorologiques, l’analyse du climat et la conservation des océans.Selon CNN, environ 75% des financements de la branche recherche pourraient être supprimés dans le budget de l’année 2026, ce qui mettrait fin à de nombreux programmes. Des coupes que l’exécutif souhaiterait mettre en oeuvre dès cette année. Les programmes de recherche concernés servent notamment à la détection précoce d’évènements météorologiques majeurs ou encore à la surveillance des effets du changement climatique provoqué par les activités humaines. Autant de données et de modèles mathématiques utilisés par des chercheurs et laboratoires américains mais aussi du monde entier.Accusée par certains conservateurs d’être l’un des “principaux moteurs” de l'”alarmisme climatique”, la NOAA fait face depuis fin janvier à un assaut en règle de la nouvelle administration républicaine.Le gouvernement de Donald Trump – qui considère le changement climatique comme un “canular” – a ainsi initié des licenciements massifs d’employés et fait disparaître certaines ressources et données climatiques de son site internet.”L’hostilité de cette administration envers la recherche et le rejet de la science climatique auront pour conséquence d’éviscérer les capacités de prévision météorologique” de la NOAA, a tonné l’élue Zoe Lofgren. Ces prévisions sont utilisées tant par le secteur de l’agriculture américain que par les autorités pour décider par exemple de mesures d’évacuation en cas de risque météorologique.Selon plusieurs médias spécialisés, la Maison Blanche souhaite également réaliser des coupes franches dans le budget d’une branche de la Nasa notamment chargée de l’étude et de la surveillance des effets du changement climatique grâce à des satellites d’observation. Autant de mesures qui font craindre que les Etats-Unis ne deviennent une zone d’ombre en matière de recherche et de surveillance climatique.

Dollar plunges, stocks wobble over trade war turmoil

Investors dumped US government bonds, the dollar tumbled and stocks seesawed Friday, capping a volatile week as President Donald Trump’s unpredictable tariff policy rattled market confidence.Trump triggered a massive market sell-off last week by announcing universal tariffs, and this week he sparked a huge but short-lived rally by pausing higher duties against scores of countries.But …

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Un acquittement et jusqu’à 20 ans de réclusion au procès de la boucherie “conspirative” de Brest

Ils envisageaient un départ sur zone irako-syrienne ou de commettre des attentats d’inspiration jihadiste sur le sol français. Mais la cour d’assises de Paris n’a pas été entièrement convaincue, acquittant vendredi un des six hommes jugés pour participation à une association de malfaiteurs terroriste.Les cinq autres mis en cause ont été condamnés à des peines allant de 7 ans d’emprisonnement à 20 ans de réclusion criminelle, sensiblement moins que ce que réclamait le parquet.Le principal accusé, Mohamad Darwish, 39 ans, un réfugié palestinien né en Syrie, soupçonné d’avoir combattu dans les rangs du groupe jihadiste État islamique (EI) entre mars et l’automne 2014, a été condamné de 20 ans de réclusion assortis d’une période de sûreté des deux tiers et de l’interdiction définitive du territoire français à l’issue de sa peine.Le parquet avait requis 25 ans de réclusion à son encontre.Selon l’accusation, son “aura” d’ancien combattant jihadiste avait “galvanisé et donné des ailes” à ses compagnons présents sur le banc des accusés.Arrivé en France à l’automne 2015 dans le cadre d’un programme d’accueil des réfugiés – il a perdu ce statut depuis -, il aurait combattu dans la katiba (brigade) Al-Mouhajirine où a transité notamment Abdelhamid Abaaoud, le chef des commandos des attentats du 13-Novembre.Selon une magistrate du Parquet national antiterroriste (Pnat), M. Darwish aurait notamment participé à “la bataille de Mossoul” en juin 2014.L’acquittement concerne Marwan Tahmed, 37 ans, qui, comme les autres accusés, a déjà effectué plus de cinq ans de détention provisoire. Le parquet avait requis huit ans de prison à son encontre.”La situation (de M. Tahmed) est difficile à appréhender”, avait concédé mercredi une des avocates générales du Pnat tout en estimant qu'”il ne pouvait pas ignorer les velléités des autres accusés”.Or, a relevé son avocat, Me Raphaël Kempf, aucun projet d’attentat n’a été évoqué devant lui dans la boucherie “conspirative” de Brest.Les six accusés, âgés de 21 à 39 ans, étaient tous poursuivis pour “participation à une association de malfaiteurs terroriste”, une nébuleuse juridique dénoncée à l’audience par les avocats de la défense qui ont critiqué les contours flous de cette infraction.- “C’est à cause de moi” -Un des accusés, “Mehdi” (prénom modifié), né en novembre 2003, avait à peine 16 ans au moment des faits.La cour l’a reconnu coupable et condamné à 7 ans de prison assortis de 5 années de suivi socio-judiciaire.Le gérant de la boucherie, Wahid Bouraya a été condamné à 11 ans d’emprisonnement assortis d’une période de sûreté des deux tiers et à l’obligation d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans.L’affaire qui a conduit les six accusés devant la cour d’assises repose sur des écoutes faites par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans la boucherie de M. Bouraya entre novembre 2019 et janvier 2020.Ce n’est qu’à l’audience que les avocats et la cour ont pu avoir accès à l’intégralité des sonorisations (1.500 heures d’écoutes). Avant le procès, ils avaient dû se contenter des maigres extraits (40 à 50 conversations incriminantes sur les près de 5.700 enregistrées) distillés par l’accusation.Selon le parquet, les six hommes, jamais réunis tous ensemble dans la boucherie, auraient projeté des actions violentes ou envisagé des départs en zone irako-syrienne.Mais au fil de l’audience, les projets d’attentats retenus initialement par l’accusation (rade de Brest, stade brestois, attaque d’un village isolé…) ou de recherches d’armes ont considérablement fondu. Il ne restait plus à l’issue des débats qu’un vague projet d’attentat durant le Nouvel An chinois à Paris ou Brest mais aucun plan d’action, aucune arme n’ont pu soutenir cette hypothèse.Christopher de Sousa Neves, 36 ans, converti à l’islam radical, a été condamné à dix ans de prison assortis d’une période de sûreté des deux tiers. Le sixième accusé, Erwan Miry, 33 ans, a été condamné à neuf ans de prison sans période de sûreté.Beaucoup des accusations reposaient sur les aveux de “Mehdi”, le plus bavard des accusés durant sa garde à vue. Les larmes aux yeux, le jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans s’est excusé vendredi auprès de ses co-accusés.”C’est à cause de moi que vous vous retrouvez” dans le box des accusés, “je regrette”, a-t-il dit.

Une joggeuse disparue depuis jeudi dans la Vienne, appel à témoins lancé

Une femme de 28 ans, de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), est portée disparue depuis jeudi matin dans la Vienne après être partie faire son jogging, ont annoncé vendredi la gendarmerie et le parquet, qui ont lancé un appel à témoins.Agathe Hilairet est partie courir jeudi vers 10h30, s’élançant du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l’alerte en début d’après-midi en ne la voyant pas revenir. “Son téléphone ne répondait plus”, a précisé Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, qui a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.”Toutes les pistes pour retrouver cette jeune femme sont explorées. Un appel à témoins est diffusé”, ajoute dans un communiqué le magistrat, confirmant une information initiale du quotidien régional La Nouvelle République.Selon cet appel à témoins, la jeune femme, “de corpulence anorexique”, portait au moment de sa disparition une tenue de jogging avec un short noir, un haut manches courtes de couleur sombre et un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone accroché à son poignet.Le téléphone de la joggeuse a été localisé pour la dernière fois dans l’après-midi de jeudi dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.Une centaine de gendarmes, appuyés par 30 militaires, deux hélicoptères et deux drones, une brigade nautique et une équipe cynotechnique, ont entamé d’intenses recherches dans la région, où la jeune femme a l’habitude de courir dans un vaste périmètre. Sont concernés les secteurs de Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay.La brigade de recherches de Poitiers est chargée des investigations, renforcée par la section de recherche de Poitiers.

Vacances décalées et plus de ventilateurs: comment les écoles Philippines se battent contre la chaleur

Institutrice en maternelle, Lolita Akim dispose une série de ventilateurs dans sa classe tout en luttant pour maintenir l’attention de ses élèves dans la chaleur torride de Manille.”Par ce temps, ils sont trempés de sueur, ils ne sont pas à l’aise et se lèvent souvent. Il est plus difficile de capter leur attention”, explique-t-elle à propos des bambins de cinq ans de sa classe de l’école Senator Benigno S. Aquino.L’année dernière, des vagues de chaleurs de jusqu’à 38,8°C ont pour la première fois conduit à des fermetures de classes massives à travers le pays, affectant des millions d’élèves.L’épisode a été marqué par une multiplication des saignements de nez, des cas d’épuisement voire d’hospitalisations dans les écoles.Et même les élèves les plus résistants ont eu du mal à se concentrer dans des salles de classe dépourvues d’air conditionné. Pour tenter d’y remédier, les cours ont commencé cette année deux mois plus tôt que d’habitude pour qu’ils puissent s’achever au moment du début des plus grosses chaleurs, en mai.Le temps de cours a été raccourci à quatre heures par jour pour éviter les chaleurs de la mi-journée, avec une session le matin et une autre le soir.Et dans chaque classe des points d’eau ont été installés ainsi qu’au minimum deux ventilateurs muraux. Les plus grands établissements emploient désormais des infirmières.Malgré cela, près de la moitié des écoles de Manille ont dû fermer leurs portes pendant deux jours en mars, lorsque l’indice de chaleur – une mesure de la température et de l’humidité – a atteint un niveau “dangereux”.”Nous surveillons (l’indice de chaleur) depuis 2011 mais ce n’est que récemment que c’est devenu exceptionnellement chaud” indique à l’AFP Wilmer Augustin, spécialiste météo aux Philippines, pointant le changement climatique et le phénomène El Nino.Cette année, les conditions dans la majeure partie du pays se situeront entre “extrême prudence” et “danger” dans le système d’alerte chaleur du gouvernement, a-t-il déclaré, “surtout en avril et en mai”.Vendredi, de nombreuses écoles de la capitale ont a nouveau fermé face à des températures devant atteindre 34°C et un indice d’un niveau dangereux dans au moins cinq provinces, selon les autorités.-‘Un impact significatif’-Au moment des fermetures d’écoles l’année dernière, le recours aux cours en ligne a été tenté. Mais “l’impact global sur l’éducation des élèves a été significatif”, selon Jocelyn Andaya, secrétaire adjointe à l’éducation chargée des opérations.Car seuls 3% des élèves ont pu effectivement suivre de tels cours en ligne. Cette année, des documents imprimés ont été préparés pour les élèves qui doivent rester chez eux. “Il n’y a pas de réelle alternative à l’apprentissage en face-à-face”, relève Noel Geluo, le directeur de l’école Benigno Aquino.Si certaines écoles ont été dotées de toits réfléchissant la chaleur, les moyens sont limités.Dans un pays où 18.000 classes supplémentaires sont nécessaires rien que dans la capitale, selon les estimations, le ministère de l’Education dispose d’un budget limité à 10 milliards de pesos (158 millions d’euros) pour l’adaptation au changement climatique.Or la surpopulation des classes, avec parfois 50 élèves par cours, exacerbe souvent le problème de la chaleur.- “Difficile d’enseigner” -Juste en face de l’école Benigno Aquino, des élèves de quatrième du collège Président Corazon C. Aquino dirigent de minuscules ventilateurs vers eux pendant un test d’algèbre.Deux des quatre ventilateurs placés au plafond ont rendu l’âme et les deux restants ne suffisent pas pour les 40 élèves.”C’est difficile d’enseigner dans cette chaleur”, témoigne leur professeur, Rizzadel Manzano. “Les motiver est un vrai challenge.”L’obligation de porter un uniforme a été supprimée au début de l’année et les élèves portent désormais des pantalons de survêtement et des T-shirts offerts par la ville, explique à l’AFP Reynora Laurenciano, la directrice.L’école et le collège sont situées dans un bidonville très peuplé, Baseco, où les conditions de vie à la maison peuvent être encore plus difficiles, rappelle-t-elle.”Si vous leur demandez, il considère l’école comme un endroit plus sécurisant” a indiqué Laurenciano.Ella Azumi Araza, 11 ans et en classe de CM2 peut seulement se rendre à l’école quatre jours par semaine en raison du manque de classes. Les vendredis, elle étudie dans le 9 mètre carrés où elle habite avec sa famille, sur le lit qu’elle partage avec son jeune frère.Trois ventilateurs électriques sont disposés dans cet appartement sans fenêtre.Malgré la situation à la maison, sa mère, Cindella Manabat s’inquiète des conditions à l’école.”Elle transpire abondamment à l’école et rentre à la maison en toussant”, confie-t-elle à l’AFP.

L’escroc à la taxe carbone Arnaud Mimran sera jugé aux assises pour la mort de trois proches

Arnaud Mimran, l’ex-“golden boy” devenu escroc à la taxe carbone, va comparaître prochainement aux assises de Paris pour deux meurtres, une complicité d’assassinat et une tentative de meurtre ayant visé des proches entre 2010 et 2014.Au terme de plusieurs longues enquêtes jointes entre 2021 et 2023, deux juges d’instruction spécialisés en criminalité organisée ont ordonné vendredi le renvoi devant la cour d’assises de cet homme de 53 ans, derrière les barreaux depuis 2016, a appris l’AFP de sources proches du dossier, confirmées par le parquet.La première affaire concerne un des proches d’Arnaud Mimran, Samy Souied, autre figure majeure de la “taxe carbone”, tué en septembre 2010 de plusieurs balles à Paris par deux personnes à scooter.Ce jour-là, selon l’ordonnance consultée vendredi par l’AFP, peu de personnes savaient que Samy Souied était à Paris. Parmi celles-ci, Arnaud Mimran, qui lui a remis une bague en le retrouvant porte Maillot, un acte qui aurait permis aux sicaires d’identifier la future victime.M. Mimran est ensuite mis en cause pour la complicité d’assassinat de son ancien beau-père, le milliardaire Claude Dray, dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en octobre 2011.Arnaud Mimran est suspecté d’avoir aidé “sciemment” ceux qui ont perpétré le crime en leur “donnant des instructions”, des “informations” et des “moyens indispensables”, selon l’ordonnance.Les investigations ont établi un “double mobile”, “financier et encore plus personnel” faisant d’Arnaud Mimran “la personne qui avait le plus intérêt au crime et de loin”, vu le niveau de détestation atteint entre le milliardaire et son ex-gendre.Dernier acte, avril 2014, la mort d’Albert Taieb, tué “à coups de couteau par deux individus” à Paris. Cet “homme sans histoires et apprécié de tous” a été la probable “victime collatérale” d’une tentative de meurtre visant Cyril Mouly qu’il raccompagnait chez lui.Arnaud Mimran avait une dette envers ce cousin de Marco Mouly, autre tête d’affiche de la fraude à la taxe carbone, et entretenait avec lui des relations “globalement exécrables”.Pour chacun de ces faits, les juges dressent des “lourdes charges”, estimant qu’Arnaud Mimran avait “le mobile le plus convaincant” et qu’il avait réalisé des actes “conspiratifs”.- “Hommes de main” -Ces assises seront-elles affaiblies par la présence d’un seul homme dans le box des accusés, alors même que plusieurs ont agi, comme le reconnaissent les juges? “Mieux vaut avoir seulement le commanditaire que seulement les exécutants”, balaie une source proche du dossier.Les magistrats instructeurs reconnaissent que leur enquête “n’a pas permis d’identifier avec suffisamment de certitude les individus” impliqués mais soulignent qu’Arnaud Mimran, dont les avocats n’ont pas répondu à l’AFP, pouvait être en relation avec des “hommes de main” et était en mesure de leur “offrir ou de promettre de très fortes rémunérations”.”Maintenant s’ouvre le temps du procès”, s’est félicité David-Olivier Kaminski, avocat de plusieurs parties civiles.Une expertise psychiatrique a dépeint Arnaud Mimran, né en février 1972 dans une famille dont le père a fait fortune dans le BTP, comme un homme d’un “égocentrisme majeur”, qui connaît un sentiment de “toute-puissance et une absence de limites”.Le parcours de cet homme à la personnalité sulfureuse a été au cÅ“ur d’une série à succès de Xavier Giannoli diffusée par Canal +, “D’argent et de sang”, inspirée du livre éponyme du journaliste Fabrice Arfi.Arnaud Mimran a été mis en cause pour des délits d’initiés dans les années 2000 puis multiplié les ennuis judiciaires, avec sa première condamnation majeure en 2016 pour “l’escroquerie du siècle” sur le marché des quotas d’émissions de CO2 en 2008-2009.En décembre 2022, il a été condamné en appel à treize ans de réclusion criminelle pour la séquestration d’un financier suisse en vue de son extorsion.Deux hommes, Brice Karsenty et Djoudi Khider, également mis en cause pour le meurtre de Samy Souied, ont finalement fait l’objet d’un non-lieu. Djoudi Khider sera jugé en correctionnelle pour des infractions aux armes.”Nous n’avons eu de cesse de nous battre pour que l’innocence de Brice Karsenty soit reconnue”, a commenté auprès de l’AFP son avocate, Me Menya Arab-Tigrine. Le non-lieu “respecte la réalité, à savoir l’innocence de Brice Karsenty”, a abondé Me Yves Leberquier, qui le défend aussi. 

Viols aggravés dans le milieu libertin en Gironde: absence de consentement “caractérisée”

Le parquet de Bordeaux a confirmé vendredi la mise en examen de quatre hommes dans une enquête pour viols avec actes de torture et de barbarie dans le milieu libertin, dans laquelle l’absence de consentement des victimes est “caractérisée”.”À plusieurs reprises, des hurlements de douleur étaient entendus”, sur de nombreuses vidéos retrouvées au domicile de l’un de ces hommes et tournées chez lui, “dans des clubs libertins de la métropole bordelaise, sur la voie publique, toujours à Bordeaux mais également ailleurs, dans l’Hérault et dans le Gard”, ajoute dans un communiqué le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul.Il précise que les faits s’étalent “sur une période courant de 2011 à 2024” et que les cinq victimes recensées “à ce jour” sont âgées de 45, 52, 56, 59 et 67 ans”. Les quatre hommes mis en examen “des chefs de viols avec acte de torture et de barbarie, et complicité de ces crimes pour l’un d’entre eux”, ont été écroués. Ils sont âgés de 40 à 57 ans et tous domiciliés en Gironde, selon le magistrat.L’affaire, révélée vendredi par Le Monde et Le Parisien, a commencé en novembre 2023, quand une femme, ex-compagne d’un des suspects né en 1969, “a déposé plainte contre lui, après avoir subi ce qu’elle décrit comme des viols collectifs commis par son compagnon et des hommes qu’il invitait” de novembre 2020 à septembre 2023, indique-t-il. “Elle décrit une stratégie d’emprise adoptée par son compagnon qui lui avait permis de lui imposer plusieurs viols collectifs, filmés”, ajoute le procureur.Les enquêteurs ont ensuite entendu quatre autres compagnes successives de cet homme, qui ont déclaré avoir subi “des scènes comparables à celles décrites par la première plaignante”.L’homme mis en cause a été interpellé en juillet 2024. Il n’a pas contesté “l’existence de ces relations sexuelles entre ses compagnes successives et des groupes d’hommes, dont lui-même”, mais a affirmé “qu’elles avaient toujours été consenties”, poursuit le magistrat qui ajoute néanmoins que “l’absence de consentement des femmes était caractérisée” après visionnage des “très nombreuses vidéos” saisies chez l’intéressé.Ce quinquagénaire travaillant dans la maintenance, au casier judiciaire vierge selon son avocat, “ne s’est jamais vécu et perçu comme étant quelqu’un qui commettait des infractions pénales”, a déclaré Me Plouton. “Il se voit comme quelqu’un qui était dans la pratique du plaisir sexuel libertin, même si ce sont manifestement des pratiques extrêmes. Il considère que ces femmes étaient consentantes.”L’enquête a permis d’identifier plusieurs autres participants aux faits, aboutissant à une opération d’interpellations mercredi. “Si l’un de ces hommes a fini par admettre qu’il avait conscience de l’absence de consentement de sa partenaire féminine, les autres affirmaient le contraire”, précise le procureur.Les quatre hommes encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

Macron va décorer les artisans de la reconstruction de Notre-Dame mardi

Charpentiers, sculpteurs, tailleurs de pierre…Emmanuel Macron va présider mardi la cérémonie de décoration d’une centaine d’artisans de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, six ans jour pour jour après un incendie dévastateur, a-t-on appris vendredi auprès de l’Elysée.La cérémonie aura lieu à 18H00 à l’Elysée, soit environ à l’heure où le sinistre se déclarait à l’intérieur de la charpente, le 15 avril 2019, provoquant une très forte émotion dans le monde entier. Parmi les lauréats ce cette promotion spéciale Notre-Dame, Philippe Jost, à la tête de l’établissement public chargé du chantier de restauration de la cathédrale, va recevoir les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.Ce haut fonctionnaire avait succédé au général Jean-Louis Georgelin, décédé en 2023 et lui-même grand’croix, plus haut grade de cette récompense fondée par Napoléon Bonaparte.A ses côtés, une centaine d’artisans, entrepreneurs, conducteurs de travaux et directeurs d’opérations sont nommés “chevalier” (33 à la Légion d’honneur et 67 à l’Ordre national du mérite).La promotion, dévoilée en janvier, comprend des restaurateurs de peintures, de vitraux, un facteur d’orgue, un maître-verrier et un artisan campanaire.Aymeric Albert, qui sera fait chevalier de la Légion d’honneur, a prospecté pour sa part dans les forêts de France pour sélectionner les chênes nécessaires à la reconstruction de la flèche, de la nef et du cheur. Emmanuel Macron a fait de la reconstruction de Notre-Dame, un des chantiers emblématiques de son second quinquennat, une “fierté française”, au côté des Jeux olympiques de Paris.”Le brasier de Notre-Dame était une blessure nationale et vous avez été son remède par la volonté, par le travail, par l’engagement”, avait-t-il lancé peu avant la réouverture de l’édifice, le 7 décembre, en remerciant tous les acteurs de la reconstruction.”Vous avez réussi ce qu’on pensait impossible”, avait-t-il ajouté, rappelant ceux qui avaient jugé “fou” ou “arbitraire” le délai de cinq ans fixé pour la reconstruction. Un thème qui sera sans doute au coeur de son hommage mardi alors que le chef de l’Etat, affaibli par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, tente de donner une nouvelle dynamique à son action jusqu’à la fin de son mandat en 2027.