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Netanyahu says Gaza war not over until Hamas disarms

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu warned on Saturday that the war in Gaza would not be over until Hamas was disarmed and the Palestinian territory demilitarised.His declaration came as Hamas’s armed wing, the Ezzedine Al-Qassam Brigades, handed over the remains of two further hostages on Saturday night under a US-brokered ceasefire agreement.Netanyahu’s office said late …

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Fin de vie : le débat devra être “tranché avant l’élection présidentielle”, selon la porte-parole du gouvernement

Les débats parlementaires sur la “fin de vie”, perturbés par la crise politique, devront être tranchés “avant l’élection présidentielle de 2027″, a déclaré samedi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon dans un entretien au Parisien.Deux propositions de loi sont concernées. Une première plus consensuelle sur les soins palliatifs, et une autre, nettement plus sensible, sur la création d’une aide à mourir. Les deux textes ont été adoptés fin mai à l’Assemblée nationale en première lecture.Mais la date de leur examen au Sénat n’est toujours pas entérinée.”Nous proposerons au Sénat l’inscription des deux textes, sur les soins palliatifs et l’aide active à mourir, à l’issue de l’examen du budget”, a assuré Maud Bregeon. “Ce débat devra être tranché avant la présidentielle de 2027″.Le Sénat avait initialement prévu deux semaines d’examen de ces textes à partir du 7 octobre, mais la chute du gouvernement de François Bayrou avait causé un premier report.Une discussion à partir du 20 octobre avait ensuite été envisagée, mais là encore, cette date n’a pu être tenue en raison de la démission de Sébastien Lecornu, finalement renommé Premier ministre quelques jours plus tard.Des reports qui laissent craindre l’impossibilité d’aboutir à un vote final avant la prochaine présidentielle. Deux lectures seront en effet nécessaires dans chaque chambre avant son aboutissement – et le Sénat, qui penche à droite et a émis certaines réserves, pourrait vouloir modifier le texte sur l’aide à mourir.”Nous sommes dans l’enlisement”, a dénoncé samedi sur France Inter le député apparenté MoDem Olivier Falorni, à l’origine des propositions de loi sur la fin de vie.Selon l’élu centriste,  “le groupe LR (au Sénat, ndlr) majoritaire fait tout pour que ce débat n’ait pas lieu”. Il faut donc soit que le gouvernement, qui dispose de semaines réservées, inscrive “dans l’ordre du jour du Sénat ces deux textes importants”, soit “recourir au référendum”.

Postecoglou sacked after Forest defeat, Arsenal win at Fulham to stay top

Ange Postecoglou’s reign as Nottingham Forest manager was ended after a 3-0 defeat to Chelsea on Saturday as Arsenal remained on top thanks to Leandro Trossard’s winner at Fulham.Postecoglou was sacked after just eight games and 40 days in charge at the City Ground, making his the shortest ever managerial stint in Premier League history.Forest …

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A Paris, défilé festif et revendicatif contre la “répression” des free-parties

“Contre l’oppression, on monte le son”: des milliers de teufeurs ont défilé samedi à Paris pour dénoncer la “répression” contre les free-parties, fêtes gratuites et non déclarées frappées d’interdiction dans plusieurs départements.Après une première mobilisation en avril dans plusieurs villes, les adeptes de la tekno, version moins commerciale de la techno, ont sillonné le centre de la capitale, dansant au plus près de dix camions charriant d’imposants murs d’enceintes.”Il y a un mouvement anti-teufeurs qui s’intensifie et qui nous déshumanise”, estime Manu, venu de l’Ariège avec son estafette transformée en sound-system.”Aujourd’hui, même une fête à 60 personnes ça ne devient plus possible. On nous bloque, on saisit notre matériel”, poursuit-il. “On est en autonomie totale et ils n’aiment pas trop ça”.Ces derniers mois, des préfectures ont pris des arrêtés qui interdisent pour un an les “rassemblements musicaux illicites”, mettant en avant des incidents survenus lors de certains événements et des questions de santé publique.En mars, une quarantaine de députés du camp présidentiel ont, eux, déposé une proposition de loi pour “renforcer la pénalisation de l’organisation” des free-parties.”Le dernier rempart de la culture sera un mur du son”, “Moins de répression, plus de caissons”, “Jouez avec vos matraques, nous on joue avec nos tracks”: derrière les slogans brandis samedi, les teufeurs affirment subir des sanctions accrues contre leur mouvement, sans leader ni porte-parole mais uni par les mêmes revendications.”On aimerait pouvoir vivre notre mouvement, vivre nos valeurs sans se faire taper dessus dans tous les sens du terme, physiquement ou financièrement”, déclare “Agathe”, prénom d’emprunt de cette membre d’un collectif du sud de la France.Magali, elle, participait déjà aux free-parties dans les années 90 et y emmène parfois ses enfants de 20 et 21 ans “pour leur montrer qu’il y a une alternative bienveillante et qu’il n’y a pas que des toxicos”.”Ça permet aux gens d’avoir une soupape, et c’est aussi une démarche anticonsumériste”, dit la quadragénaire.Croisé dans le cortège, “Fabrice” défend lui aussi la philosophie des free-parties parce “que tout le monde n’est pas fait pour les clubs et n’a d’ailleurs pas les moyens pour ça”. “On a besoin de pouvoir faire la fête librement”, affirme-t-il.

A Ajaccio, un téléphérique urbain face au tout-voiture

Ajaccio a inauguré samedi son téléphérique urbain, le quatrième en France, qui ne fait pas l’unanimité mais est destiné à désengorger les routes face aux difficultés quotidiennes de déplacements dans la ville la plus peuplée de Corse.Les cabines s’élèvent du front de mer pour franchir, après 54 mètres de dénivelé, une colline avec, au sommet, l’hôpital.De premiers usagers se sont aventurés à bord en famille et pour certains déguisés en skieurs, ont constaté des journalistes de l’AFP.Après Brest, Saint-Denis à La Réunion et Toulouse en 2022, Ajaccio, ville de 75.000 habitants, devient la première ville du bassin méditerranéen à se doter d’un téléphérique urbain, baptisé “Angelo” du nom du mont Sant’Anghulu où il est construit.Le “téléporté” vise “à désenclaver une entrée de ville asphyxiée, où se sont construits un palais des sports et des spectacles, un collège de 700 élèves, un hôpital avec plus de 2.000 agents, des milliers de logements, des centres commerciaux… sans jamais anticiper les flux et les contraintes d’accessibilité”, défend Stéphane Sbraggia, le maire divers droite de la ville.Sa mise en service doit “améliorer la santé publique”: les déplacements en Corse sont aujourd’hui “l’un des premiers postes de pollution”, d’où la nécessité de “diminuer l’usage de la voiture” en favorisant les mobilités durables, indique la communauté d’agglomération du pays ajaccien (Capa). Car, selon une étude de l’agglomération, 75% des trajets de moins de trois kilomètres se font en voiture. D’un coût de 38 millions d’euros financé à 70% par l’État, ce téléphérique doit permettre de transporter sur trois kilomètres, entre 1.000 et 1.500 passagers par heure et par sens, dans 34 cabines.- Sans la voiture -“Moi je trouve que c’est parfait!”, se réjouit Maryse Mancini, retraitée, au micro de l’AFPTV. “Cela va enlever un peu de panique, rien que pour les embouteillages et les gens qui montent travailler sur Mezzavia (…) ils ne prennent plus la voiture.”Ouvert de 06H30 à 22H00, il va relier en 12 minutes le quartier Saint-Joseph en bord de mer au pôle économique et résidentiel en pleine expansion de Mezzavia, avec deux arrêts intermédiaires, l’un donnant accès à un parc de 8 hectares, encore en travaux, avec un belvédère sur la ville et l’autre situé à proximité de l’hôpital, d’un collège, de la principale salle de concert et d’un stade.Il comporte un marché d’exploitation de 23,8 millions d’euros sur 10 ans, avec 28 emplois permanents, indique la Capa.Mais pour Stéphanie Pisano, chargée de communication, les sommes investies “ne vont pas être rentabilisées, sur un axe qui n’est pas forcément le plus embouteillé ou le plus compliqué”.- scepticisme -Depuis le départ, ce projet soulève des critiques, exacerbées à l’approche des municipales de 2026: les autonomistes de Femu a Corsica parlent d'”un projet insensé, démesuré et très largement impopulaire”, les indépendantistes de Core in Fronte de “chronique d’un échec annoncé” et le Rassemblement national s’inquiète d’un “saccage” environnemental lié au déboisement sous le tracé.Alessandro Macis, un agent de sécurité de 45 ans, se veut, lui, optimiste. “J’ai envie d’y croire parce que dans plusieurs villes en France, les gens étaient sceptiques et finalement ça marche très bien”.Un abonnement multimodal (bus + future navette maritime + tram-train + téléporté), à 30 euros par mois a été mis en place et l’équipement serait rentable à partir de 3.600 voyageurs par jour alors que plus de 21.000 usagers potentiels ont été dénombrés, selon la Capa.A Toulouse, depuis la mise en service en mai 2022, Tisséo, la régie publique des transports, a enregistré plus de 5,2 millions de validations, soit en moyenne, 6.000 validations par jour en semaine.A Brest, où l’opposition de droite avait beaucoup critiqué ce choix en 2016, le premier téléphérique urbain de France, qui relie en trois minutes les rives du fleuve Penfeld, a effectué plus d’un million de voyages en 2024, contre 864.000 en 2017, soit une hausse de 17%, précise Bibus qui gère l’équipement.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Ajaccio, un téléphérique urbain face au tout-voiture

Ajaccio a inauguré samedi son téléphérique urbain, le quatrième en France, qui ne fait pas l’unanimité mais est destiné à désengorger les routes face aux difficultés quotidiennes de déplacements dans la ville la plus peuplée de Corse.Les cabines s’élèvent du front de mer pour franchir, après 54 mètres de dénivelé, une colline avec, au sommet, l’hôpital.De premiers usagers se sont aventurés à bord en famille et pour certains déguisés en skieurs, ont constaté des journalistes de l’AFP.Après Brest, Saint-Denis à La Réunion et Toulouse en 2022, Ajaccio, ville de 75.000 habitants, devient la première ville du bassin méditerranéen à se doter d’un téléphérique urbain, baptisé “Angelo” du nom du mont Sant’Anghulu où il est construit.Le “téléporté” vise “à désenclaver une entrée de ville asphyxiée, où se sont construits un palais des sports et des spectacles, un collège de 700 élèves, un hôpital avec plus de 2.000 agents, des milliers de logements, des centres commerciaux… sans jamais anticiper les flux et les contraintes d’accessibilité”, défend Stéphane Sbraggia, le maire divers droite de la ville.Sa mise en service doit “améliorer la santé publique”: les déplacements en Corse sont aujourd’hui “l’un des premiers postes de pollution”, d’où la nécessité de “diminuer l’usage de la voiture” en favorisant les mobilités durables, indique la communauté d’agglomération du pays ajaccien (Capa). Car, selon une étude de l’agglomération, 75% des trajets de moins de trois kilomètres se font en voiture. D’un coût de 38 millions d’euros financé à 70% par l’État, ce téléphérique doit permettre de transporter sur trois kilomètres, entre 1.000 et 1.500 passagers par heure et par sens, dans 34 cabines.- Sans la voiture -“Moi je trouve que c’est parfait!”, se réjouit Maryse Mancini, retraitée, au micro de l’AFPTV. “Cela va enlever un peu de panique, rien que pour les embouteillages et les gens qui montent travailler sur Mezzavia (…) ils ne prennent plus la voiture.”Ouvert de 06H30 à 22H00, il va relier en 12 minutes le quartier Saint-Joseph en bord de mer au pôle économique et résidentiel en pleine expansion de Mezzavia, avec deux arrêts intermédiaires, l’un donnant accès à un parc de 8 hectares, encore en travaux, avec un belvédère sur la ville et l’autre situé à proximité de l’hôpital, d’un collège, de la principale salle de concert et d’un stade.Il comporte un marché d’exploitation de 23,8 millions d’euros sur 10 ans, avec 28 emplois permanents, indique la Capa.Mais pour Stéphanie Pisano, chargée de communication, les sommes investies “ne vont pas être rentabilisées, sur un axe qui n’est pas forcément le plus embouteillé ou le plus compliqué”.- scepticisme -Depuis le départ, ce projet soulève des critiques, exacerbées à l’approche des municipales de 2026: les autonomistes de Femu a Corsica parlent d'”un projet insensé, démesuré et très largement impopulaire”, les indépendantistes de Core in Fronte de “chronique d’un échec annoncé” et le Rassemblement national s’inquiète d’un “saccage” environnemental lié au déboisement sous le tracé.Alessandro Macis, un agent de sécurité de 45 ans, se veut, lui, optimiste. “J’ai envie d’y croire parce que dans plusieurs villes en France, les gens étaient sceptiques et finalement ça marche très bien”.Un abonnement multimodal (bus + future navette maritime + tram-train + téléporté), à 30 euros par mois a été mis en place et l’équipement serait rentable à partir de 3.600 voyageurs par jour alors que plus de 21.000 usagers potentiels ont été dénombrés, selon la Capa.A Toulouse, depuis la mise en service en mai 2022, Tisséo, la régie publique des transports, a enregistré plus de 5,2 millions de validations, soit en moyenne, 6.000 validations par jour en semaine.A Brest, où l’opposition de droite avait beaucoup critiqué ce choix en 2016, le premier téléphérique urbain de France, qui relie en trois minutes les rives du fleuve Penfeld, a effectué plus d’un million de voyages en 2024, contre 864.000 en 2017, soit une hausse de 17%, précise Bibus qui gère l’équipement.