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Indonésie: des milliers d’évacuations après une nouvelle éruption du mont Ibu

Des milliers d’habitants vont devoir être évacués après une nouvelle éruption mercredi du mont Ibu, volcan situé dans la région des Moluques, à l’est de l’Indonésie, et dont le niveau d’alerte a été porté à son seuil maximal. Situé sur l’île de Halmahera, le volcan est de nouveau entré en éruption mercredi à 7H11, heure locale (22H11 GMT), envoyant une colonne enflammée de fumée et de cendres à une hauteur de quatre kilomètres.L’Agence géologique indonésienne a porté le niveau d’alerte du volcan au seuil le plus élevé de son système qui en compte quatre.”A la suite de l’élévation du niveau d’alerte du mont Ibu, nous allons aujourd’hui évacuer les habitants de cinq villages”, a déclaré Wawan Gunawan Ali, responsable local de la gestion des catastrophes.Environ 3.000 habitants des villages alentours, devaient commencer à être évacués à partir de 18H00 locales, a-t-il précisé. De nombreux résidents ont déjà commencé à se regrouper en vue de leur évacuation, a constaté un correspondant de l’AFP.Le mont Ibu est l’un des volcans les plus actifs d’Indonésie, avec plus de 21.000 éruptions enregistrées l’année dernière, à la suite d’une série de séismes. Montrant une activité accrue depuis juin, le volcan est entré en éruption mercredi pour la 5e fois depuis début janvier.La population et les touristes ont été appelés à respecter une zone d’exclusion de 5 à 6 kilomètres autour du cratère et à porter des masques pour se protéger des cendres.Selon des chiffres officiels datant de 2022, plus de 700.000 personnes vivent sur l’île d’Halmahera, la plus grande île de la région des Moluques, à l’est de l’Indonésie.Vaste archipel, l’Indonésie connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la “ceinture de feu du Pacifique”.En novembre dernier, le mont Lewotobi Laki-Laki, sur l’île touristique de Flores, à environ 800 km de Bali, est entré en éruption plus d’une douzaine de fois en une semaine, faisant neuf morts et 31 blessés et obligeant 11.000 personnes à évacuer.

Syrian activists work to avoid return to dictatorship

In a Damascus courtyard, Syrian activists brainstormed strategies to ensure their country does not return to authoritarianism, in a scene unimaginable under president Bashar al-Assad’s rule.Since Islamist-led rebels ousted the longtime ruler last month, the Syrian capital’s public spaces have been abuzz with previously banned civil society meetings.Exiled activists have returned to the country for …

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Pour sortir du noir, le Tadjikistan mise sur l’hydroélectricité malgré des pénuries d’eau

S’éclairant à la lumière d’un téléphone, la famille Mahmoudzoda passe un énième hiver sans électricité au Tadjikistan, où l’eau manque pour alimenter les centrales hydroélectriques. Des pénuries qui risquent de s’aggraver avec le changement climatique durement ressenti en Asie centrale.Mais les autorités espèrent enfin sortir ce pays montagneux du noir en construisant un nouveau barrage, le plus haut du monde.”Les coupures d’électricité commencent dès fin septembre. Nous avons de l’électricité de 5h à 8h puis de 17h à 23h”, raconte le père, Mousslikhiddine Mahmoudzoda, rencontré par l’AFP dans un village au nord-est de la capitale Douchanbé.Comme chaque année, la compagnie nationale d’électricité Barki Tojik limite la consommation durant six mois.Une “mesure inévitable” sur fond de demande exponentielle : la population de désormais dix millions d’habitants a été multipliée par deux depuis l’indépendance en 1991 et une forte croissance économique (environ 8%) après des décennies de marasme.Le rationnement est aussi dû à la baisse du niveau des réservoirs d’eau faisant tourner les turbines des centrales hydroélectriques qui fournissent au Tadjikistan 95% de son électricité. En cause, les “faibles précipitations” alimentant le Vakhch, plus grande rivière du pays.Désormais, “chaque centimètre d’eau compte”, avertit Barki Tojik, exhortant les Tadjiks à payer leurs factures – le salaire moyen est à 180 euros – pour rénover les infrastructures vétustes.Faute d’électricité en continu, la famille Mahmoudzoda utilise un poêle à charbon pour se chauffer, procédé risqué tant les intoxications mortelles au monoxyde de carbone sont courantes.- “Palais de lumière” -Selon les autorités tadjikes, tous ces désagréments appartiendront bientôt au passé, car le pays n’utilise aujourd’hui que 5% de son immense potentiel hydroélectrique, trois fois supérieur à celui de toute l’Asie centrale.Le Tadjikistan mise tout sur Rogoun, la future plus puissante centrale hydroélectrique d’Asie centrale et plus haut barrage au monde (335 mètres), censé produire 3.600 mégawatts, l’équivalent de trois centrales nucléaires.Ce projet colossal, entamé il y a un demi-siècle sous l’URSS en 1976 puis abandonné avec la chute du communisme et la guerre civile tadjike, a été relancé. Le site fonctionne partiellement, mais la date de mise en service à pleine capacité reste inconnue.A Rogoun, d’immenses panneaux montrent le président Emomali Rakhmon, aux commandes du Tadjikistan depuis 32 ans, le regard déterminé sous un casque de chantier dans un photomontage de la construction du barrage. “Rogoun est l’avenir radieux du Tadjikistan”, y lit-on.Quelque 17.000 personnes oeuvrent sur ce chantier situé à une centaine de kilomètres à l’est de Douchanbé, dans les contreforts du Pamir.”Une fois la construction de Rogoun achevée, le Tadjikistan sortira complètement de la crise énergétique”, assure à l’AFP l’ingénieur Zafar Bouriev.Autour de lui, des dizaines d’engins s’affairent sur ce site, véritable ville souterraine, où fourmillent les travailleurs dans les quelque 80 kilomètres de tunnels creusés dans la montagne.”Nous nous trouvons au coeur du futur barrage” dit le spécialiste, peinant à se faire entendre à cause du brouhaha. “D’ici l’été prochain, cet endroit sera submergé, l’eau atteindra 1.100 mètres d’altitude, puis à terme 1.300”, explique-t-il, montrant une marque à flanc de roche.Les qualificatifs hyperboliques utilisés par le régime ne manquent pas pour décrire Rogoun: “palais de lumière”, “fierté du peuple tadjike”, ou encore “construction du siècle”.- Manque d’eau -Selon le directeur technique de la centrale, Mourod Sadoulloev, “Rogoun fournira de l’électricité non seulement au Tadjikistan, mais aussi aux pays d’Asie centrale”, voire à l’Afghanistan, au Pakistan et l’Inde. Un sujet clé dans une région où l’eau est au coeur de nombreuses tensions. Grâce à son immense réservoir, la centrale “rationalisera l’eau disponible dans la région pendant l’été” dit-il à l’AFP, ce qui “renforcera le système énergétique unifié” de la région, pensé sous l’URSS et permettant aux républiques centrasiatiques d’échanger eau et électricité.Les voisins du Tadjikistan s’activent pour relancer un autre projet soviétique, la centrale hydroélectrique de Kambar-Ata au Kirghizstan, à construire avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan.Mais Rogoun est critiqué pour son coût faramineux en constante augmentation — plus de 6 milliards de dollars — et son possible impact environnemental, tandis que les informations sur Kambar-Ata ont été classées secrètes.Si le développement de sources d’énergie renouvelables est salué par les instances internationales, ces projets d’immenses centrales se heurtent à des réalités climatiques.Selon les Nations unies, l’Asie centrale “se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale”: les précipitations se raréfient, les glaciers alimentant les rivières fondent. La Banque mondiale alerte aussi sur l'”importante menace potentielle pesant sur la production d’énergie hydroélectrique du Tadjikistan”.

Retraites: “Pas de réunion vendredi” à Matignon avec les partenaires sociaux, annonce Binet

La N.1 de la CGT, Sophie Binet, a déclaré mercredi matin que la réunion annoncée par François Bayrou avec les partenaires sociaux et initialement prévue vendredi à Matignon pour lancer les concertations sur la réforme des retraites, “n’aurait pas lieu”.”Cette réunion n’aur(a) pas lieu vendredi, et nous n’avons pas de nouvelle date”, a déclaré la syndicaliste sur RTL, qui a appris très tôt mercredi matin l’annulation. “La ministre du Travail m’a appelé vers 08H00 pour me prévenir et me dire qu’on recevrait vendredi un courrier d’invitation”, a précisé auprès de l’AFP un autre leader syndical, qui ne se dit “pas mécontent”.”J’ai été surpris d’apprendre en direct hier qu’il y aurait une réunion et qu’il fallait être disponible 48 heures plus tard”, a-t-il poursuivi.”Où, quand, comment, quel format, quels moyens … ? On ne sait rien !”, taclait un autre responsable.”C’est exclusivement une question d’agenda”, a nuancé la ministre du Travail Catherine Vautrin, interrogée sur BFMTV.”Vendredi matin, le Premier ministre va déjà écrire à l’ensemble des partenaires sociaux pour présenter la méthode et ensuite il réunira les partenaires sociaux”, a confirmé la ministre sans pour autant indiquer de calendrier. “Viendront ceux qui veulent venir”, a-t-elle ajouté, tout en estimant que “l’intérêt c’est que chacun vienne (…) parce que nous parlons de l’avenir du pays”.”On ne peut pas non plus convoquer les personnes en moins de 72 heures”, a estimé la ministre Astrid Panosyan-Bouvet sur France Info, soulignant que “les responsables syndicaux et patronaux de notre pays ont aussi des agendas chargés”.Elle a assuré que cette réunion aurait lieu “très prochainement avec l’ensemble des partenaires sociaux pour fixer précisément les règles du jeu”.Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé que “la réunion sera dirigée par un tiers de confiance: un expert, un garant de la négociation quelqu’un qui peut susciter la confiance” et a demandé “aux partenaires sociaux de (lui) proposer quelques noms”.Dans sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre avait “choisi de remettre ce sujet (des retraites) en chantier avec les partenaires sociaux” et annoncé réunir “dès vendredi” les “représentants de chaque organisation”.L’objectif de cette première rencontre était de proposer aux organisations syndicales et patronales “de travailler autour de la même table, de s’installer dans les mêmes bureaux ensemble pendant trois mois, à dater du rapport de la Cour des comptes” qui doit établir, par une “mission flash”, “l’état actuel et précis du financement du système de retraites”.Sans abroger ou suspendre la très controversée réformée adoptée au forceps en 2023, François Bayrou a promis que la négociation se tiendrait “sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l’âge de la retraite, les fameux 64 ans, à condition qu’elle réponde à l’exigence fixée” dont la maîtrise du déficit.

Private US, Japanese lunar landers launch on single rocket

One rocket, two missions: lunar landers built by US and Japanese companies launched their “rideshare” to the Moon on Wednesday, showcasing the private sector’s growing role in space exploration.On board the SpaceX Falcon 9 rocket that took off from the Kennedy Space Center in Florida were Firefly Aerospace’s Blue Ghost and ispace’s Resilience from Japan, …

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