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Budget: un tiers des agences et des opérateurs de l’Etat fusionnés ou supprimés d’ici la fin de l’année

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche que “d’ici la fin de l’année”, “un tiers des agences et des opérateurs” de l’Etat “qui ne sont pas des universités” allaient être “fusionnés ou supprimés”.”C’est 2 à 3 milliards d’économies à la clé”, a-t-elle indiqué sur CNews/Europe 1, avec notamment “moins d’emplois publics à la clé”.”L’Etat (…) va faire du ménage dans notre organisation, parce que les Français le demandent”, a avancé Amélie de Montchalin.”Aujourd’hui, on a 180.000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs, plus que de gendarmes dans le pays”, a-t-elle rappelé.”Ces 180.000 personnes ont toutes un métier, une mission, notre rôle, c’est de considérer que (…) les choses ne sont pas immuables”, a-t-elle ajouté.La ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés, si ce n’est que ces fusions et suppressions n’incluaient pas les universités.Plusieurs agences étaient dans le collimateur du gouvernement et de la droite en début d’année, notamment l’Agence bio, menacée un temps de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, ne s’était pas opposée.Interrogée sur la façon dont les suppressions “d’emplois publics” pourraient se faire, Amélie de Montchalin a répondu : “vous avez des gens qui partent à la retraite, vous avez des gens que vous pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens sans faire dans la casse sociale.””Je serai auditionnée” par une commission du Sénat “mi-mai, je ferai des annonces à ce moment-là”, a ajouté Amélie de Montchalin.En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8% du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement espère le ramener à 5,4% cette année, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.Il entend ensuite le réduire à 4,6% en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros.

Meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard: rassemblement anti-islamophobie à Paris

Un appel à rassemblement “contre l’islamophobie” a été lancé pour dimanche 18H00 à Paris sur les réseaux sociaux après le meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, un crime a priori prémédité après lequel le meurtrier a filmé sa victime en insultant “Allah”. Le rassemblement prévu place de la République sera ponctué par une minute de silence en mémoire de la victime, un jeune homme d’une vingtaine d’années. L’appel est notamment relayé par plusieurs figures de LFI comme Eric Coquerel ou Rima Hassan ou la N.1 des Verts, Marine Tondelier. Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une “ignominie islamophobe”: “Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni”, a ajouté le Premier ministre sur X.Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam en France, s’est dit “horrifié” par cet “attentat terroriste anti-musulman” et appelle les musulmans de France à “l’extrême vigilance”, selon un communiqué. Le CFCM, qui fustige “les conséquences dramatiques de la banalisation et de la médiatisation de la haine antimusulmane”, recommande aux fidèles de ne pas rester seuls ou isolés dans les mosquées. Il appelle en outre les pouvoirs publics “à déclencher immédiatement un plan national de protection renforcée des lieux de culte musulmans”.Vendredi, le suspect toujours en fuite avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, a appris l’AFP d’une source proche du dossier. 

Grenoble : quatrième blessé par balles en un week-end

Un homme a été grièvement blessé par balles dans la nuit de samedi à dimanche dans la banlieue sud de Grenoble, portant à quatre en un week-end le nombre de blessés par armes à feu dans l’agglomération, a-t-on appris de sources concordantes. L’homme, d’une vingtaine d’années selon les pompiers, a été blessé vers 00H30 et son pronostic vital est engagé, a précisé une source policière.Touchée au niveau du cours Jean Jaurès, à Echirolles, au sud de Grenoble, “dans des circonstances qui restent à déterminer”, la victime a été déposée par des amis devant une clinique médicale avant d’être prise en charge par les pompiers à 00h38, ont indiqué ces derniers à l’AFP. Il a été transporté en urgence absolue au service de déchocage au CHU de Grenoble.Une enquête a été ouverte, a indiqué le procureur de Grenoble, qui “n’a pas d’éléments précis quant à son état de santé” à l’heure actuelle.Il s’agit du quatrième blessé par balles ce week-end dans l’agglomération grenobloise.Un homme de 19 ans est dans un état critique après avoir été blessé par balles dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud-est de Grenoble, et deux autres hommes ont également été blessés par balles à Saint-Martin d’Hères, dans la banlieue sud-est de Grenoble. Leur pronostic vital n’est pas engagé.Ces deux tentatives d’homicide distinctes “ont un lien avec les stupéfiants”, a indiqué une source policière à l’AFP, précisant que des enquêtes ont été ouvertes sans pouvoir confirmer pour l’heure si les deux affaires sont liées.La ville de Grenoble et sa banlieue connaissent régulièrement des épisodes de violences par arme à feu en lien avec le trafic de drogue, les autorités n’hésitant plus à parler de “guerre des gangs”.

Canada leaders make closing pitches in campaign upended by Trump

Canadian leaders campaigned in battleground districts Saturday, two days before a vote electrified by US President Donald Trump’s threats, with Prime Minister Mark Carney favored after assuring voters he can stand up to Washington.A victory for Carney’s Liberal Party would mark one of the most dramatic turnarounds in Canadian political history.On January 6, the day …

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Piste islamophobe dans le meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard

La traque se poursuivait samedi soir pour retrouver un jeune homme d’une vingtaine d’années auteur du meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, un crime a priori prémédité après lequel il a filmé sa victime en insultant “Allah” et en manifestant son intention de frapper à nouveau.Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une “ignominie islamophobe”: “Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni”, a ajouté le Premier ministre sur X.”L’islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables”, a martelé de son côté Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise, tandis qu’Eric Ciotti, président de l’UDR, a estimé que “ces atrocités visiblement motivées par des haines religieuses (étaient) une source d’inquiétudes pour la République”. Vendredi, le fuyard avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, a appris l’AFP d’une source proche du dossier. Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a confirmé ces propos à l’AFP, précisant qu’il était désormais “primordial” d’interpeller au plus vite le suspect, “potentiellement extrêmement dangereux”: dans ses “propos très décousus”,  sur sa vidéo, l’homme aurait en effet “manifesté son intention de recommencer”, a expliqué le magistrat.Identifié comme “Olivier H.”, le jeune homme est un ressortissant français âgé d’une vingtaine d’années, issu d’une famille bosnienne et pas musulman. Si les enquêteurs ne savent pas où il réside, il venait régulièrement dans le Gard où vit une partie de sa famille, a expliqué M. Grini.Interpellé samedi dans le Gard, le petit frère mineur du suspect a été placé quelques heures en garde-à-vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le magistrat, ajoutant que “toutes les pistes” restaient envisagées, dont celle d’un crime “raciste et islamophobe”.- “La haine nourrit les drames” -Si le parquet national antiterroriste (Pnat) évalue ce dossier pour éventuellement s’en saisir, l’enquête restait confiée samedi soir au groupement de gendarmerie du Gard, à la section de recherches de Nîmes et à la police judiciaire, sous la houlette du parquet d’Alès.Les faits se sont déroulés vendredi matin vers 8H30 dans la mosquée Khadijia, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, à La Grand-Combe, une commune de quelque 5.000 habitants au nord d’Alès. La victime, un jeune homme de 23-24 ans prénommé Aboubakar, qui venait bénévolement chaque semaine faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi, était seule sur place quand le meurtrier est entré, a expliqué le procureur.Sur les images des caméras de télésurveillance placées à l’extérieur et à l’intérieur de la mosquée – que le meurtrier semble remarquer seulement après le crime, selon sa réaction dans sa propre vidéo -, on voit les deux hommes discuter puis se diriger vers la salle de prière.”La victime se met à prier, l’autre semble l’imiter, puis brusquement il sort un couteau et le frappe”, a expliqué le procureur, soulignant “la très grande froideur” et “la grande maîtrise de lui” dont semblait faire preuve le meurtrier.Le corps de la victime, qui a reçu 40 à 50 coups de couteau selon les premières estimations avant autopsie, a été découvert seulement en fin de matinée, lorsque d’autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi.Selon plusieurs personnes interrogées sur place vendredi par l’AFP, Aboubakar était arrivé du Mali il y a quelques années. Il était bien connu et très apprécié dans le village.”Dans ce paysage national où se mêlent le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la haine envers les musulmans, la parole publique doit retrouver une hauteur et une fermeté afin de ne pas laisser prospérer le terreau de la haine qui nourrit les drames”, a insisté SOS-Racisme dans un communiqué.ol-sm-fcc-bpa-gd/ol/pta

Fire rages after major blast at Iran port kills 8, injures hundreds

An explosion of unknown origin tore through Iran’s most advanced container port on Saturday, triggering a major fire, killing eight people and injuring hundreds, state media said.Around 10 hours after the blast at Shahid Rajaee Port in southern Iran, state TV reported the fire had intensified.With choking smoke spreading throughout the area, all schools and …

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Trump raises Putin doubts after Zelensky talks at pope’s funeral

US President Donald Trump cast doubt on whether Russian leader Vladimir Putin wants a peace deal, shortly after meeting Ukrainian President Volodymyr Zelensky in the hush of St Peter’s Basilica before Pope Francis’s funeral Saturday.Zelensky said they had discussed a possible unconditional ceasefire with Russia and was “hoping for results” from a “very symbolic meeting …

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Ecologistes: Tondelier refuse les gauches irréconciliables et suggère une “primaire des territoires”

Un slogan, “l’écologie contre-attaque”, une “ligne stratégique”, le refus des gauches irréconciliables au nom de “l’antifascisme” et une proposition de “primaire des territoires”: Marine Tondelier a jeté samedi les bases de son deuxième mandat à la tête des Écologistes, tourné vers les municipales et la présidentielle.L’élue d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) n’a “que des amis dans cette salle” de la Cité fertile de Pantin (Seine-Saint-Denis) où s’achevait ce congrès des Écologistes. La preuve: elle a longuement étreint le maire de Grenoble Éric Piolle, élu porte-parole du parti contre son candidat, Guillaume Hédouin, après quelques épisodes de tensions internes.Sa reconduction à elle, à 73%, à la tête du parti qu’elle dirige depuis décembre 2022 était acquise depuis le 19 avril. L’heure était donc samedi aux grandes orientations politiques et stratégiques, avant une convention dimanche consacrée aux municipales de 2026, qui verront les Écologistes défendre de nombreux fauteuils de maire conquis en 2020 (Lyon, Strasbourg, Bordeaux…).Le discours truffé de formules de Marine Tondelier avait un mot d’ordre: “l’écologie contre-attaque”. Charge aux Verts de parler à l’ensemble des Français qui ont tous en eux “un écologiste qui sommeille”. Moins, sans doute, “les 1% qui ont intérêt à ce que rien ne change”. Et charge aussi au militants de porter une “écologie qui tend la main”, celle “qui assure la gratuité des premiers mètres cubes d’eau à Lyon” et ne doit pas seulement être perçue comme “annonciatrice de mauvaises nouvelles”, porté par des “oiseaux de mauvais augure”.S’il ne faut pas “brûler les étapes” des municipales avant la présidentielle, la secrétaire nationale a consacré une large partie de son discours à l’échéance de 2027. Avec une “ligne stratégique”, “l’antifascisme”, au nom de laquelle, a-t-elle martelé, “nous ne choisirons pas” entre les diverses composantes de la gauche, LFI et le PS à chaque extrémité.”Ca suffit les buts contre son camp !”, “réservons nos flèches et nos attaques à nos véritables adversaires politiques !”, a-t-elle lancé, car “les gauches irréconciliables, ça n’existe pas”.- 2027 ou le “théorème de l’entonnoir -Dans quel cadre ? Marine Tondelier a exposé son “théorème de l’entonnoir”. A savoir ne pas commencer par la désignation du candidat. Le “programme” d’abord, avant une éventuelle primaire qui n’a “pas sa préférence”. Mais si celle-ci doit s’imposer, elle devra être “la plus ouverte possible”. Et surtout, a-t-elle proposé à son parti comme au reste de la gauche, elle devra être précédée d’une “primaire des territoires”.”Nous devrons prendre le temps d’organiser des débats dédiés aux différents types de territoires.” “Par exemple un débat dédié aux campagnes”, “un débat dédié aux quartiers populaires”. Ou encore des débats dédiés “aux outre-mers”, aux “littoraux”, aux “montagnards” et aux “cinq Français sur dix qui vivent dans les grandes villes”. Car tous doivent pouvoir “trouver leur place dans l’élaboration du dispositif que nous proposerons”.Une formule “girondine” pour tourner la page du “jupitérisme” d’Emmanuel Macron, a expliqué Marine Tondelier, qui n’a pas non plus épargné François Bayrou et ses “158 mots” consacrés à l’écologie dans sa déclaration de politique générale, ni Bruno Retailleau et ses “sujets préférés”, “l’islam et l’immigration”. Ni Gabriel Attal à qui, parodiant ses formules, elle a lancé: “Tu baisses les impôts des plus riches, tu creuses ton déficit”.Auparavant à la tribune, la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain avait elle aussi brocardé “l’internationale fasciste”. La députée Eva Sas et le sénateur Akli Mellouli ont défendu la taxe Zucman, un impôt-plancher sur le patrimoine des “ultra-riches”, que Mme Sas a fait adopter en première lecture à l’Assemblée.Les Écologistes tiendront leurs journées d’été à Strasbourg, organiseront à l’automne leur troisième “université des ruralités écologistes”, qui seront précédées, en septembre, de “premières université écologistes des quartiers populaires”.La plupart des partis de gauche étaient représentés samedi à la Cité fertile, notamment la maire de Nantes Johanna Rolland, soutien d’Olivier Faure dont Mme Tondelier a dit souhaiter la reconduction à la tête du PS, quand bien même celui-ci prône désormais une “plateforme” de la “gauche non-mélenchoniste”.