AFP Top News

Sean Combs’s ex Cassie alleges pattern of abuse ahead of defense grilling

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura testified Wednesday that the music mogul raped her near the end of their decade-plus relationship that included routine physical abuse and left her with post-traumatic stress and suicidal thoughts.Ventura, the singer widely known as “Cassie,” returned to the witness stand in the sex trafficking trial against her ex …

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Daredevil Tom Cruise and his ‘Mission: Impossible’ wow Cannes

Tom Cruise’s “Mission: Impossible – The Final Reckoning” made its big grandstand premiere at the Cannes film festival Wednesday, with the first reviews saying it more than lives up to its steamroller hype.”What a rush!” The Guardian declared in its five-star love letter to Cruise’s $400-million behemoth, calling him a modern “superhuman action hero Harold …

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Bétharram: Bayrou rejette avec virulence les accusations

François Bayrou a rejeté avec virulence mercredi à l’Assemblée nationale les accusations de mensonge ou d’intervention auprès de la justice dans l’affaire des violences physiques et sexuelles du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, face à son principal contradicteur de la France insoumise Paul Vannier qui l’a accusé “d’éluder” ses responsabilités.”Il s’agissait de me coincer pour m’obliger à démissionner”, a attaqué le Premier ministre devant la commission d’enquête qui l’a entendu pendant 5h30, en dédiant son audition aux “victimes”, auxquelles il a promis la participation à une “autorité indépendante” consacrée aux violences contre les enfants.”Vous ne m’avez interrogé que sur moi, sur ma responsabilité (…) Toute l’audition a tourné autour de ça”, a regretté le Premier ministre. Or “j’aurais préféré qu’on parle des victimes”.”Je n’ai pas couvert des pratiques quelles qu’elles soient. Je n’ai pas eu d’informations privilégiées. Je ne suis pas resté sans rien faire quand j’ai découvert les affaires et je ne suis jamais intervenu dans une affaire”, a affirmé le Premier ministre, pourtant contredit par un ancien juge, un ex-gendarme et une professeure à la retraite, et même à certains égards par sa fille aînée Hélène. “Mais pour le reste, on a tous une part de responsabilité”, a-t-il admis, alors que les révélations sur Bétharram ont libéré la parole dans d’autres institutions catholiques.Le représentant des victimes de Bétharram Alain Esquerre a dénoncé depuis Bordères, près de Pau, une “responsabilité collective” dans le scandale: François Bayrou “fait partie des responsables” mais il n’est pas “la cause unique”.Le chef du gouvernement s’est cependant attiré les critiques de plusieurs députés. La socialiste de son département Colette Capdevielle l’a accusé de “renverser la situation” en se plaçant en “victime” de ses contradicteurs.- Duel -Usant parfois d’un ton de défi, François Bayrou avait dénoncé d’emblée “l’instrumentalisation” politique de l’affaire pour “abattre” le gouvernement après avoir juré à son arrivée à 17H00 de dire la vérité sur une affaire qui empoisonne son action à Matignon.Le chef du gouvernement avait posé près de lui le livre enquête “La Meute”, paru la semaine dernière, portant sur le fonctionnement très décrié de La France insoumise, dont le corapporteur de la commission Paul Vannier est un des députés les plus en vue.Dans une forme de duel souvent tendu avec l’élu insoumis, parfois à fronts renversés, il l’a accusé d’avoir “menti”, dénonçant sa “malhonnêteté”. Paul Vannier l’a appelé à “un peu plus de respect et de dignité”. Le scandale touche intimement François Bayrou, ancien ministre et ancien député, qui a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement catholique réputé, situé près de Pau, la ville dont il est resté maire, et où son épouse a enseigné le catéchisme.Se sont ajoutées les révélations de sa fille Hélène sur une agression physique par un prêtre dans un camp d’été. Des proches de ce religieux assurent dans Libération mercredi que ce dernier avait informé M. Bayrou d’une “gifle” donnée à sa fille.Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur environ 200 plaintes visant des faits présumés de violences et de viols dans l’établissement entre les années 1970 et 1990.”Je n’ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective”, a-t-il encore attaqué, après avoir semé la confusion en demandant la diffusion non autorisée de vidéos.- Bayrou “fait une erreur” -Le Premier ministre s’est lancé ensuite dans un long récit détaillé de l’audition d’une ancienne professeur de mathématiques de Bétharram, Françoise Gullung, qui dit l’avoir alerté à plusieurs reprises, en la qualifiant “d’affabulation”. François Bayrou “fait erreur”, lui a répondu Mme Gullung, dans un message à l’AFP, tandis que des députés l’accusaient de “calomnier” l’enseignante.Il s’est aussi attardé sur les détails du rapport d’inspection qu’il avait commandé en 1996 après une plainte et qui s’était montré favorable à l’établissement.Paul Vannier a aussi voulu confronter François Bayrou au célèbre épisode de la gifle qu’il avait donnée à un jeune garçon qui avait essayé de lui faire les poches, lors d’un déplacement en 2002. L’élu insoumis a semblé s’interroger sur une culture d’acceptation de la violence, alors que le Premier ministre a parlé d’une “tape de père de famille” qui n’est pas “du tout une claque violente”.Ce scandale Bétharram pèse sur la cote de popularité de François Bayrou, qui a plongé ces derniers mois.En soutien de M. Bayrou, la députée MoDem Perrine Goulet a dénoncé une audition “lunaire relevant du procès politique”.Après avoir entendu témoins, victimes et anciens ministres, M. Vannier et la macroniste Violette Spillebout rendront leurs conclusions fin juin.Interrogé pour la première fois en février par le député Vannier après des révélations de Mediapart -“Je ne lis pas Mediapart, c’est une hygiène personnelle”, a dit mercredi M. Bayrou-, le Premier ministre avait assuré n’avoir “jamais été informé de quoi que ce soit”.Parmi les interrogations détaillées, François Bayrou a dû s’expliquer sur sa relation avec un ancien juge d’instruction, Christian Mirande, qui était aussi son voisin. Le magistrat était chargé du dossier de viol impliquant un religieux de l’établissement, le père Carricart, et il avait reçu en 1998 la visite de François Bayrou pour évoquer cette affaire.Des faits qui remontent à près de 30 ans pour une audition que François Bayrou a qualifié de “moment libérateur” en quittant l’Assemblée nationale.

Trump admin axes safeguards against ‘forever chemicals’ in drinking water

President Donald Trump’s administration on Wednesday moved to scrap limits on several toxic “forever chemicals” in drinking water, reversing what had been hailed as a landmark public health victory.The Environmental Protection Agency said it would retain maximum contaminant levels for just two of the most notorious compounds from the so-called PFAS class of chemicals, while …

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Le “violeur de la Sambre” à nouveau entendu par la justice jeudi

Dino Scala, surnommé le “violeur de la Sambre”, déjà condamné à 20 ans de prison, sera entendu jeudi par la justice concernant une quinzaine d’affaires supplémentaires, a appris mercredi l’AFP auprès de son avocate, confirmant une information de RTL.Son avocate, Margaux Mathieu, avait réclamé en juillet 2024 qu’il soit entendu par la justice concernant une information judiciaire ouverte en mars 2023, dans laquelle Dino Scala “ne cesse d’être cité dans les médias comme étant le principal suspect”.Cette information judiciaire du parquet de Valenciennes (Nord) “est appelée à tort la nouvelle affaire Scala”, a de nouveau assuré mercredi Me Mathieu.”Si Dino Scala a commis des agressions très graves, qu’il a reconnues et pour lesquelles il a été condamné, il n’est pas acceptable qu’on lui impute des faits commis par d’autres”, pointe-t-elle.Elle dit craindre “des erreurs judiciaires qui bénéficieraient uniquement aux véritables agresseurs de ces 16 victimes, qui ne seraient alors jamais inquiétés”.Cette information judiciaire a été ouverte en mars 2023 pour une série de viols, tentatives de viols et agressions sexuelles sur 14 victimes, entre 1988 et 2009.La justice avait également dit en avril 2024 étudier deux nouveaux signalements par deux femmes disant avoir été agressées en 1987.Dino Scala, 64 ans, a été condamné en juillet 2022 aux assises du Nord à 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, pour une série de 54 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles ou tentatives d’agressions sexuelles.Poursuivi pour un total de 56 faits, il en avait reconnu 40 et en avait contesté 16.Ces faits ont été commis entre 1988 et 2018 près de son domicile, autour de la rivière Sambre, dans le nord de la France mais aussi en Belgique.Il avait lors de l’audience laconiquement présenté ses “excuses aux victimes”.Son procès n’avait pas permis de lever entièrement le mystère autour de cet ouvrier bien inséré, marié, père de famille, entraîneur d’un club de football, mais à la personnalité caractérisée selon un expert psychiatre par un “abîme” entre face sociale et face cachée.

Gaza rescuers say 80 killed in Israeli strikes amid hostage release talks

Gaza rescuers said at least 80 people were killed in Israeli bombardment across the Palestinian territory on Wednesday, as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu spoke to US envoy Steve Witkoff about the release of hostages.Negotiations for the release of the captives held in Gaza have been ongoing, with the latest talks taking place in the …

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La justice ordonne la prise en charge d’une transition de genre

Un homme trans, qui contestait en justice le refus de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Bas-Rhin de prendre en charge sa mastectomie, a obtenu gain de cause mercredi au tribunal de Strasbourg, une décision “inédite” en France selon son avocate.Le pôle social du tribunal judiciaire de Strasbourg a ordonné à la CPAM de prendre en charge l’intervention chirurgicale de mastectomie bilatérale et la condamne à verser au requérant 3.000 euros de dommages et intérêts.Les exigences posées par la CPAM au requérant -comme un certificat médical et un protocole d’accord préalables- “sont contraires aux dispositions combinées des articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme comme de nature à créer une inégalité d’accès à la santé en fonction de l’identité de genre”, souligne aussi ce jugement.La CPAM est reconnue coupable d’avoir commis une “faute” qui a “causé un préjudice direct et certain (au requérant) qui s’est vu imposer des délais supplémentaires conséquents et injustifiés dans un parcours de soins particulièrement long et complexe, l’obligeant ainsi à assumer une transition non achevée et en contradiction totale avec son nouvel état civil”.- Décision “inédite” en France -“C’est la première fois qu’un juge français vient reconnaître le caractère discriminatoire du refus de la CPAM et l’atteinte à la vie privée. C’est inédit”, s’est félicitée Me Laura Gandonou, l’avocate du requérant, auprès de l’AFP.”Je me sens très soulagé, reconnaissant. C’est une décision que j’attendais de longue date”, a déclaré de son côté à l’AFP le requérant de 31 ans, qui souhaite rester anonyme. Il a espéré que “ça permette à d’autres personnes trans de moins subir de discriminations”.De sexe féminin à la naissance, il a commencé sa transition en 2017. D’abord une transition sociale, en l’annonçant à ses proches, puis une transition administrative avec un changement de prénom et d’état civil, enfin une transition médicale, avec la prise d’un traitement hormonal en juin 2022.En raison de sa dysphorie de genre, il a déposé une demande d’affection longue durée afin de bénéficier d’une prise en charge totale de soins, notamment chirurgicaux.Mais il s’est vu opposer un refus partiel du médecin conseil.Il a saisi la commission de recours amiable en novembre 2022, qui a refusé sa demande en janvier 2023. Il s’est alors tourné vers la voie judiciaire.- Clarification espérée -Lors de l’audience, le 12 mars dernier au tribunal judiciaire de Strasbourg, la représentante de la CPAM avait fait valoir que la décision de la caisse se fondait sur un “avis médical”, tandis que l’avocate du jeune homme, Laura Gandonou, avait qualifié ce refus “d’abusif et mal fondé”.L’avocate a souligné que le parcours de soins devait être le même pour les personnes transgenres et pour les autres, regrettant que des CPAM “créent des conditions surabondantes” pour obtenir le remboursement de soins liés à la transition de genre.Me Gandonou défend huit autres personnes trans qui ont attaqué différentes CPAM devant la justice, à Lyon, Cahors, Bobigny, Toulouse et Grenoble. A Bobigny, où deux requérants ont attaqué la CPAM de Seine-Saint-Denis, la décision est attendue le 23 juin.En mars, James Leperlier, président de l’Inter-LGBT avait remarqué que “toutes les CPAM ne traitent pas la transidentité de la même manière.””Beaucoup de personnes trans sont obligées de recourir à la justice pour obtenir gain de cause”, avait-il déclaré à l’AFP, espérant que ces recours permettent d’apporter une clarification.

Un tatoueur jugé pour viols et agressions sexuelles en série de clientes

Le procès d’un tatoueur de 39 ans s’est ouvert mercredi devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, pour des viols et agressions sexuelles sur une dizaine de clientes.Tatoueur dans un salon de Neuilly-sur-Marne jusqu’à son arrestation et son incarcération en juin 2022, Dorian S. – T-shirt blanc manches longues à l’audience, tatoué au cou et aux bras – et déjà condamné en 2018 pour une agression sexuelle sur une cliente mineure, est poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur dix clientes entre 2019 et 2021, ainsi qu’un viol conjugal sur sa femme de l’époque en 2012.L’affaire avait commencé en juin 2021, quand une jeune femme avait déposé plainte au commissariat du Raincy, accusant Dorian S. de lui avoir imposé une pénétration digitale et d’avoir frotté son sexe contre elle lors d’une séance nocturne de tatouage, un créneau que l’artiste réserve à “des gens spéciaux”. Dans le sillage du mouvement #MeToo, le monde du tatouage – “un monde merveilleux”, a ironisé le président Benoît Blanchy à la lecture des faits – commence à cette époque à être secoué par des questionnements sur le tabou des violences sexuelles, dans une activité qui suppose une grande proximité des corps.En exploitant les relevés téléphoniques du mis en cause, les policiers découvrent plusieurs clientes faisant état de faits similaires.L’instruction va mettre en évidence qu’au total une quinzaine de femmes ont accusé Dorian S. de violences sexuelles depuis 2008, date à laquelle il a commencé à exercer la profession de tatoueur apprise lors d’un séjour au Canada.- “Esprit vif” -Les récits des clientes victimes, souvent des femmes fragiles, font état d’un mode opératoire bien rodé. A l’occasion de séances avec une femme seule, Dorian S. insiste pour tatouer à proximité de l’entrejambe ou se débrouille pour leur toucher les parties intimes au motif de tendre la peau pour réaliser leur tatouage. Plusieurs d’entre elles rapportent également des frottements ou pénétrations avec son sexe. Lors de ces sessions, l’accusé revêt à l’occasion un short à trou, porté sans sous-vêtements, pour sortir plus aisément son pénis.Devant les policiers et magistrats, Dorian S. a généralement évoqué des rapports sexuels consentis. Il a également soutenu durant l’instruction qu’il était “normal” d’avoir des érections car “les êtres humains sont des animaux”. Il a admis prendre “parfois” les mains de ses clientes et les poser sur son corps pour “les réchauffer”, ou encore se considérer comme “un gynécologue”. Plusieurs membres de son entourage personnel et professionnel décrivent l’accusé comme un pervers narcissique, à la personnalité toxique, très porté sur le sexe.Entendus comme témoins dans l’après-midi, un expert-psychiatre et une psychologue ont souligné que l’accusé ciblait des femmes ayant le “même profil que lui”, avec un vécu d’abandon. “Ce qu’on trouve (chez lui) c’est un trouble de la personnalité borderline, caractérisé par une immaturité affective et un sentiment d’abandon”, a relevé la psychologue. L’expert-psychiatre a évoqué un signe “préoccupant, d’un point de vue criminologique”, du fait de l’habilité de Dorian S., qui avait entamé des études de psychologie, à “percevoir les vulnérabilités d’autrui”. “Il faut toujours être vigilant avec Dorian, ne jamais lâcher le morceau”, a prévenu à la barre son père. “A l’adolescence, il avait toujours l’envie de convaincre.”La mère de l’accusé a quant à elle assuré ne pas “comprendre ce qui lui arrive”, décrivant son fils comme “un homme réfléchi, à l’esprit vif” et qui “apporte la lumière (aux autres)”. “Son salon de tatouage, c’était un petit peu une maison familiale”, a-t-elle déclaré. Invité par la cour à s’exprimer à la fin de la première journée d’audience, Dorian S. s’est contenté de contredire l’expertise de la psychologue. “Elle notait que je n’avais pas de compassion pour les victimes. Mais on a eu que 40 minutes pour échanger (…) J’en ai”, a-t-il simplement fait valoir.Il encourt vingt ans de réclusion. Le verdict est attendu le 23 mai.