AFP Top News

Man Utd beat Brighton, Sunderland stun Chelsea to go second in Premier League

Manchester United climbed into the Premier League’s top four with a 4-2 victory over Brighton, as Sunderland went second after stunning Chelsea 2-1 on Saturday.United took nearly a year into Ruben Amorim’s reign to win back-to-back league games but have now won three-in-a-row after ending Brighton’s run of success at Old Trafford.The Seagulls had won …

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Afghanistan, Pakistan seek to firm up truce in Istanbul talks

Afghan and Pakistani negotiators were locked in talks to hammer out a lasting ceasefire Saturday, with Islamabad warning that if the Istanbul talks failed it could lead to “open war”. Two weeks ago, the Taliban government launched an border offensive following explosions in Kabul which it blamed on its Pakistani neighbour, triggering an outbreak of unexpectedly …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Mozambique: l’eldorado gazier se précise, le projet de TotalEnergies proche d’une reprise

La manne gazière tant attendue par le Mozambique est en passe de se matérialiser avec l’annonce samedi de la levée de la force majeure ayant suspendu le projet géant mené par TotalEnergies après une sanglante attaque jihadiste en 2021.Cet investissement de 20 milliards de dollars de la part du consortium Mozambique LNG, dont TotalEnergies est le premier actionnaire (26,5%) et le maître d’oeuvre, doit faire de ce pays d’Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde, un acteur majeur du gaz.Un document mis en ligne au printemps par Mozambique LNG projetait de premières livraisons “quatre ans après son redémarrage”.- Réserves colossales -Paradoxe, le pays d’Afrique le plus vulnérable au changement climatique – selon le World Risk Index de 2023 – dispose de gigantesques réserves de gaz naturel décelées au début des années 2010 au large de la province de Cabo Delgado (nord), dans le bassin de Rovuma.Le début d’une ruée vers le gaz mozambicain et de projets de production de gaz naturel liquéfié, qualifiés de “bombes climatiques” par le collectif “Say No to Gas”, rassemblé autour de l’ONG locale Justica Ambiental.La Banque africaine de développement évoque des réserves de plus de 5.000 milliards de mètres cubes de gaz. “Suffisamment pour approvisionner la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie pendant près de 20 ans”, écrivait-elle en 2018.- Multiples projets de multinationales -Le site offshore flottant du groupe italien ENI à Coral Sul, dont la construction d’une réplique plus au nord a été officialisée en début de mois, a bien commencé à produire fin 2022, représentant l’équivalent du quart de la capacité de production de celui de TotalEnergies.Enfin, un troisième projet, Rovuma LNG, à la capacité encore supérieure et conduit par l’Américain ExxonMobil devrait recevoir l’an prochain sa décision d’investissement finale, dernière étape avant sa mise en oeuvre, d’après le président mozambicain. La major de Houston l’a liée à la levée de la force majeure de Mozambique LNG.Ces projets “pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux (de gaz, ndlr), contribuant à 20% de la production africaine d’ici 2040”, d’après un rapport du cabinet Deloitte de 2024.Le projet de TotalEnergies – comme celui d’ExxonMobil – comprend des installations de liquéfaction onshore pour transformer le gaz à l’état liquide et ainsi pouvoir le transporter par la mer.- Insurrection jihadiste et justice saisie -Une insurrection jihadiste déchire le nord du Mozambique depuis 2017. Dans son épisode le plus marquant, en mars 2021, le groupe local affilié à l’organisation Etat islamique a pillé plusieurs jours durant Palma, la ville voisine du site, et causé de nombreuses victimes.L’ONG Acled, qui collecte des données sur les conflits, a dénombré 801 morts dans l’attaque.Une information judiciaire a été ouverte en France pour homicide involontaire contre TotalEnergies, à la suite de plaintes de survivants et familles de victimes de sous-traitants. Ils reprochent au groupe de ne pas avoir assuré leur sécurité.Des soldats mozambicains chargés de protéger le site gazier à cette période-là ont aussi été accusés d’exactions mortelles sur des villageois dans des témoignages recueillis par le média Politico. La justice mozambicaine et la commission des droits de l’homme du Mozambique ont ouvert une enquête. TotalEnergies a souligné avoir “sollicité” ces investigations.Depuis le début de l’insurrection en 2017, plus de 6.200 morts ont été dénombrés par l’Acled.- Intervention rwandaise financée par l’UE -Face à l’incapacité du groupe paramilitaire russe Wagner à endiguer les insurgés, des soldats rwandais ont été déployés en 2021.L’Union européenne a renouvelé le financement de cette opération cette année malgré l’implication du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo. Bruxelles cherche à diversifier ses approvisionnements pour limiter sa dépendance au gaz russe.Plus de 200.000 personnes ont été déplacées par des attaques moins meurtrières mais encore fréquentes depuis le début de l’année, d’après l’ONU, dont la moitié depuis la fin du mois de septembreTrois mois de vive contestation des résultats des élections générales d’octobre 2024, entachées d’irrégularités, ont aussi retardé la reprise du projet. – Retombées miracle ou mirage? -La croissance du Mozambique “devrait s’accélérer fortement pour atteindre 10% en 2028 et 2029, lorsque le premier projet onshore commencera à produire”, estimait l’an passé le Fonds monétaire international (FMI). Un bond spectaculaire pour un pays à la croissance estimée à 2,5% en 2025 par le FMI.Le projet de TotalEnergies ne doit créer que 5.000 emplois locaux au pic de la construction, d’après le consortium Mozambique LNG.Les retombées de cet “Eldorelgado” dépendront du fonds souverain créé par les autorités du Mozambique. Un pays où une partie de la classe politique a déjà été prise dans un scandale de détournement de fonds illégalement empruntés par des entreprises publiques.

Budget: les députés écartent le gel du barème de l’impôt sur le revenu

Les députés ont largement rejeté samedi le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui aurait conduit 200.000 foyers supplémentaires à payer cet impôt, privant le projet de budget 2026 d’une recette de 2 milliards d’euros.Une large coalition de députés réunissant l’extrême droite, la droite, une partie des macronistes et les Insoumis, a approuvé un amendement de Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, proposant d’indexer sur l’inflation estimée à 1,1% le barème de l’impôt sur le revenu.L’amendement a été adopté contre l’avis de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, dans le cadre de l’examen en première lecture de la partie recettes du budget de l’Etat.Des amendements similaires avaient été déposés par le RN, LFI et le député du groupe centriste Liot Christophe Naegelen.D’autres amendements venant de la gauche mais aussi du député Renaissance Jean-René Cazeneuve ou du député Liot Charles de Courson proposaient de revaloriser seulement les tranches les plus basses du barème, souhaitant concilier l’impératif de redresser les finances publiques et la justice fiscale.Le moins disant, celui de M. de Courson, ne portait que sur la première tranche, et aurait évité de faire entrer de nouveaux foyers dans l’IR, pour un coût estimé à 700 millions d’euros, a souligné Mme de Montchalin.”On ne vous demande pas de baisser, on vous demande juste de faire cet effort minimal, de ne pas augmenter” la pression fiscale, a plaidé M. Wauquiez.”Dans notre pays, qui est champion d’Europe des millionnaires, qui est champion d’Europe du versement de dividendes, où les 500 fortunes ont doublé leur patrimoine depuis qu’Emmanuel Macron est en responsabilité, on préfère aller demander à ceux qui travaillent tous les jours d’aller en payer plus, plutôt que ceux qui font de l’argent en dormant”, a de son côté argué l’Insoumis Damien Maudet.

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Un sanctuaire nigérian critique la décision de la Turquie de garder un bébé gorille

La décision de la Turquie de garder un bébé gorille africain sauvé du trafic “n’a aucune logique”, a déclaré samedi la directrice d’un sanctuaire nigérian de la faune sauvage, qui se préparait à accueillir Zeytin avant de le réintroduire dans son habitat naturel. Le primate, âgé de cinq mois, a été découvert à l’aéroport d’Istanbul dans une caisse en bois, placée dans la soute d’un avion de Turkish Airlines en provenance du Nigeria et à destination de la Thaïlande. Il a ensuite été placé dans un zoo situé dans les collines à l’extérieur d’Istanbul pour se rétablir.Le Nigeria avait demandé sa réintroduction à l’état sauvage et les autorités de conservation turques avaient lancé le processus, mais l’ont interrompu après qu’un test ADN a confirmé que Zeytin appartenait à une espèce non native du Nigeria. Vendredi, les responsables turcs ont annoncé que Zeytin ne serait pas réintroduit au Nigeria mais maintenu dans un zoo en Turquie. La Fondation Pandrillus au Nigeria se préparait à héberger Zeytin avec un autre jeune gorille de la même sous-espèce avant d’envoyer le duo dans un sanctuaire d’un pays d’Afrique centrale. “Nous sommes extrêmement déçus. Il n’y a aucune logique dans ce que fait le gouvernement turc”, a déclaré la directrice de la Fondation Pandrillus, Liza Gadsby, à l’AFP. “Et si la Turquie ne veut pas l’envoyer au Nigeria, mais directement dans un sanctuaire de gorilles, c’est bien. Mais ils doivent faire ce qu’il faut pour cet animal”, a-t-elle ajouté.”Ils ont fait ce qu’il fallait en le confisquant au départ”, mais le garder en Turquie “va à l’encontre de tout ce qu’ils sont censés faire en tant que signataires de la CITES”, a-t-elle déclaré.C’est au nom de cette Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction que la Turquie justifie sa décision de garder le bébé gorille.Le sanctuaire possède un autre gorille qui a été confisqué par les douanes nigérianes il y a plus de deux ans. À la lumière de la décision de la Turquie, Mme Gadsby a déclaré que le centre nigérian commencerait lundi le processus pour réintroduire l’autre gorille dans son milieu naturel. “Nous n’avons jamais eu l’intention de le garder”, a-t-elle dit.Selon Traffic, une ONG britannique spécialisée dans la protection de la faune sauvage, le commerce des bébés grands singes est en hausse: de plus en plus d’acheteurs cherchent à en faire des animaux de compagnie ou à les exploiter pour des zoos, des cirques, des spectacles ou sur les réseaux sociaux.Les bébés gorilles sont particulièrement visés “car très maniables et faciles à transporter” souligne Traffic.

Un spectacle interdit de Dieudonné interrompu par la gendarmerie en Loire-Atlantique

La gendarmerie a interrompu vendredi soir un spectacle interdit de l’humoriste controversé et plusieurs fois condamné Dieudonné, qui se tenait à Vieillevigne (Loire-Atlantique), a indiqué samedi la préfecture à l’AFP.La préfecture avait interdit la tenue de ce spectacle dès jeudi du fait des condamnations de Dieudonné Mbala Mbala pour “des propos à caractère antisémite et incitant à la haine raciale” mais aussi “en raison des conséquences de ces propos sur l’ordre public”.Entre 150 et 200 personnes étaient présentes dans un hangar dans la commune de Viellevigne et “la gendarmerie est intervenue pour interrompre le spectacle”, a précisé la préfecture. Cette commune se situe à une trentaine de kilomètres au sud de Nantes.L’évacuation s’est achevée à 22H et s’est déroulée sans incident, selon une source au sein de la gendarmerie.Le 10 octobre, les gendarmes avaient interrompu la représentation d’un spectacle de Dieudonné à Hérin (Nord), afin de faire appliquer un arrêté d’interdiction pris la veille par la préfecture et validé par le tribunal administratif.En juillet, un spectacle avait déjà été interrompu à Lestrem (Pas-de-Calais) par les gendarmes, qui lui avaient notifié sur place un arrêté préfectoral interdisant la représentation.Au mois de janvier, le tribunal administratif de Paris avait autorisé la tenue de son spectacle “Vendredi 13”, en référence aux attentats de 2015, initialement interdit par la préfecture de police. Dieudonné a été condamné à plusieurs reprises par la justice, notamment pour injures raciales et incitation à la haine. Le polémiste, expulsé en 2017 de son théâtre parisien le Théâtre de la Main d’or, est devenu persona non grata et se produit désormais, entre autres lieux, dans un bus itinérant. 

Budget: l’examen débute sur les mesures de justice fiscale, le PS en première ligne

L’Assemblée nationale a débuté vendredi l’examen du budget par le maintien d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus jusqu’à un retour du déficit sous les 3%. Ce vote ouvre une série de mesures de justice fiscale attendues ce week-end, dont la taxe Zucman.Le Premier ministre Sébastien Lecornu, de nouveau sous la menace de censure des socialistes, a ouvert la discussion budgétaire à 15H00 en appelant l’hémicycle au “compromis” et à un “changement de culture parlementaire”. Le parti à la rose réclame, avec le reste de la gauche, que les plus riches contribuent davantage à l’effort de réduction du déficit.Dans un hémicycle électrique, les députés ont ouvert le bal, en trouvant un premier terrain d’entente: ils ont voté très largement la prolongation de la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR).Instaurée en 2025, cette mesure fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Elle devrait rapporter 1,5 milliard d’euros en 2026, selon les chiffres avancés par le gouvernement.Le projet du gouvernement prévoyait initialement de la maintenir pour la seule année 2026. La gauche souhaitait quant à elle la pérenniser et la renforcer.Mais l’Assemblée nationale a opté pour le compromis proposé par le député MoDem Jean-Paul Matteï, à savoir de conserver cette taxe jusqu’à ce que le déficit annuel soit ramené à moins de 3% du produit intérieur brut (PIB), ce que la France n’a atteint que deux fois ces quinze dernières années (2018 et 2019).”Sur le sujet des très hauts patrimoines et des hauts revenus, nous avons compris qu’il y avait une attente de nos concitoyens et la-dessus nous bougeons”, a déclaré le député Charles Sitzenstuhl (Renaissance), qui s’est “résolu” à voter la mesure malgré son opposition initiale. La gauche a prévenu que cette mesure ne “doit pas cacher la forêt de l’injustice fiscale”, selon les mots de François Ruffin. L’ex-LFI a appelé à ce que ce vote ne serve pas “d’alibi”, la question centrale résidant dans la taxation du patrimoine des plus riches et non pas sur leurs revenus.- “Un décor de cinéma” -Les mesures ciblant la fortune devraient être examinées à partir de samedi, avec au programme une myriade de propositions, dont la désormais célèbre taxe Zucman que la gauche entend défendre d’une seule voix.Mais l’unité a montré des signes de fébrilité vendredi soir: les députés socialistes et une partie des écologistes, en s’abstenant lors du vote d’un amendement LFI visant à instaurer un impôt universel pour lutter contre les paradis fiscaux, ont empêché son adoption… à une voix près.Le groupe socialiste n’avait déjà pas voté cette mesure l’an dernier, a justifié auprès de l’AFP le député Philippe Brun, estimant qu’elle serait en réalité “inopérante” car ne concernerait que les pays africains.”Tout ça n’est qu’un décor de cinéma, la question c’est ce qu’il se passe dans les salles obscures”, a lancé le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’issue de la séance, accusant le PS de collusion avec le gouvernement.Alors que le patron des socialistes Olivier Faure a exigé des mesures de justice fiscale d’ici lundi, menaçant le gouvernement de censure, Sébastien Lecornu n’a pas donné de clé dans son discours.Mais les tractations continuent en coulisses. Une réunion a eu lieu dans la matinée entre des représentants de gauche et des macronistes.Dans l’hémicycle, Sébastien Lecornu s’est attaché à adresser des signaux à la droite, se montrant disposé à travailler avec Les Républicains (LR) pour “des mesures de valorisation du travail” et faire avancer “en parallèle” du budget “l’allocation sociale unique”, mantra du patron du groupe Laurent Wauquiez.- “Chantage du PS” -Ce dernier lui a lancé un vif avertissement sur la suspension de la réforme des retraites, autre clé de la non-censure des socialistes, et qui sera examinée dans le budget de la sécurité sociale à partir de lundi en commission.”Nous ne sommes pas là pour intégrer le chantage du PS”, a prévenu M. Wauquiez, qui a déposé un amendement pour supprimer cette mesure.Côté RN, Jean-Philippe Tanguy a fustigé un budget de “purge toxique”. “Il est hors de question de vous laisser prendre, cette année, un centime de plus. Ni aux salariés, ni aux entrepreneurs, ni aux retraités.” Bien d’autres points chauds attendent les députés dans cette première partie du budget, consacrée aux recettes. Les débats sont programmés jusqu’au 3 novembre, avant un vote solennel le 4 sur cette partie. L’ensemble de la discussion budgétaire mènera le Parlement jusqu’à la mi-décembre au moins.parl-cma/jmt/ega