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Dans le Tarn, une mobilisation anti-A69 émaillée d’incidents près du chantier

Le rassemblement des opposants à l’A69, interdit par la préfecture du Tarn, s’est mué samedi en fin d’après-midi en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre qui s’est achevée peu après 20h00.Sortis vers 17H00 des bois du château de Scopont où est organisée depuis vendredi cette mobilisation, plusieurs centaines de manifestants – 600 selon la préfecture – se sont approchés du chantier, certains lançant des pierres, auxquelles les forces de l’ordre ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Une première confrontation a ainsi duré une quarantaine de minutes, les gendarmes en tenue anti-émeute se plaçant le long du tracé pour en empêcher les accès, tandis que les manifestants, parmi lesquels une cinquantaine habillés de noir et masqués, étaient repoussés par le gaz vers la route nationale 126, séparant le chantier du terrain privé du château.Sous la surveillance d’un hélicoptère de la gendarmerie, forces de l’ordre et manifestants sont restés ensuite à se faire face sans incident, les anti-A69 dansant la farandole sur la route en chantant “A bas l’Etat, les flics et les fachos”.Peu après 19h00, alors qu’un groupe tentait de nouveau de s’approcher, un canon à eau, positionné sur le chantier, est entré en action, soutenu par de nouveaux tirs massifs de grenades lacrymogènes, ces derniers incidents poussant le cortège à reculer vers l’entrée du château. Peu après 20h00, tous les manifestants étaient de retour sur le campement privé. Dans la soirée, des animations festives, avec concerts, étaient prévues face au château, a indiqué à l’AFP un des organisateurs. – “Justice hallucinante” -Dans l’après-midi, des centaines de militants assis dans l’herbe du parc, desséchée par la canicule – quelque 1.500 repas ont été servis à la mi-journée, selon l’organisation et 1.000 manifestants étaient présents sur le site selon la préfecture – ont écouté plusieurs prises de parole sur l’historique de la mobilisation, les modalités d’action, un des organisateurs proclamant “Plus jamais d’A69 ni ici, ni ailleurs !” sous les applaudissements.”On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a affirmé Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées, faisant référence aux différentes décisions juridiques sur ce dossier devenu emblématique des luttes écologistes contre les grands projets d’infrastructure.Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf”, relevant la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, et a déployé quelque 1.500 gendarmes.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Nous ne laisserons rien passer”, a aussi martelé sur le même réseau le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dénonçant des manifestants d’ultra-gauche qui “ne veulent que détruire ou casser du flic”.Le président de la République, Emmanuel Macron, a de son côté apporté son soutien, toujours sur X, aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents” tandis que Marine Le Pen appelait à prendre “toutes les mesures qui s’imposent contre ces milices de l’écoterrorisme”. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est donc sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Dans le Tarn, une mobilisation anti-A69 émaillée d’incidents près du chantier

Le rassemblement des opposants à l’A69, interdit par la préfecture du Tarn, s’est mué samedi en fin d’après-midi en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre qui s’est achevée peu après 20h00.Sortis vers 17H00 des bois du château de Scopont où est organisée depuis vendredi cette mobilisation, plusieurs centaines de manifestants – 600 selon la préfecture – se sont approchés du chantier, certains lançant des pierres, auxquelles les forces de l’ordre ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.Une première confrontation a ainsi duré une quarantaine de minutes, les gendarmes en tenue anti-émeute se plaçant le long du tracé pour en empêcher les accès, tandis que les manifestants, parmi lesquels une cinquantaine habillés de noir et masqués, étaient repoussés par le gaz vers la route nationale 126, séparant le chantier du terrain privé du château.Sous la surveillance d’un hélicoptère de la gendarmerie, forces de l’ordre et manifestants sont restés ensuite à se faire face sans incident, les anti-A69 dansant la farandole sur la route en chantant “A bas l’Etat, les flics et les fachos”.Peu après 19h00, alors qu’un groupe tentait de nouveau de s’approcher, un canon à eau, positionné sur le chantier, est entré en action, soutenu par de nouveaux tirs massifs de grenades lacrymogènes, ces derniers incidents poussant le cortège à reculer vers l’entrée du château. Peu après 20h00, tous les manifestants étaient de retour sur le campement privé. Dans la soirée, des animations festives, avec concerts, étaient prévues face au château, a indiqué à l’AFP un des organisateurs. – “Justice hallucinante” -Dans l’après-midi, des centaines de militants assis dans l’herbe du parc, desséchée par la canicule – quelque 1.500 repas ont été servis à la mi-journée, selon l’organisation et 1.000 manifestants étaient présents sur le site selon la préfecture – ont écouté plusieurs prises de parole sur l’historique de la mobilisation, les modalités d’action, un des organisateurs proclamant “Plus jamais d’A69 ni ici, ni ailleurs !” sous les applaudissements.”On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu’on peut reprendre le chantier d’une autoroute déclarée illégale par le tribunal”, a affirmé Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées, faisant référence aux différentes décisions juridiques sur ce dossier devenu emblématique des luttes écologistes contre les grands projets d’infrastructure.Faute de déclaration par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn avait interdit cette mobilisation baptisée “Turboteuf”, relevant la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, et a déployé quelque 1.500 gendarmes.”Non ce n’est pas une manifestation festive”, a affirmé le ministre des Transports Philippe Tabarot sur X, fustigeant des “activistes soi-disant écologistes”. “Nous ne laisserons rien passer”, a aussi martelé sur le même réseau le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dénonçant des manifestants d’ultra-gauche qui “ne veulent que détruire ou casser du flic”.Le président de la République, Emmanuel Macron, a de son côté apporté son soutien, toujours sur X, aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents” tandis que Marine Le Pen appelait à prendre “toutes les mesures qui s’imposent contre ces milices de l’écoterrorisme”. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026.- Contestation multiforme -Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est donc sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Une performance burlesque ouvre un Festival d’Avignon ancré dans l’actualité

Cultures arabes célébrées, programmation résonnant avec l’actualité dont le procès des viols de Mazan, soutien à Boualem Sansal et au peuple palestinien: Le Festival d’Avignon a ouvert samedi sa 79e édition avec une pièce burlesque qui a clivé le public.Dans la majestueuse Cour d’honneur du Palais des papes, la chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas a lancé en soirée le coup d’envoi de ce grand rendez-vous international par le spectacle “Nôt”, une performance pour huit danseurs et musiciens. Farce rappelant l’univers carnavalesque du Cap-Vert cher à cette chorégraphe ? Délire onirique trouvant son inspiration dans les “Mille et une nuits”, comme elle l’avait annoncé ? Cette performance déjantée a fait défiler des artistes affublés de masques aux grands yeux, en robes et chaussettes noires, avec tablier blanc, mimant tour à tour des poupées automates ou des bouffons miniatures.Le tout dans un univers mêlant “Les noces” de Stravinsky, Nick Cave, percussions, coups de sifflets, bruitages et fumigènes. Entre sorties prématurées, huées ou au contraire applaudissements, le spectacle a divisé le public de la Cour d’honneur. Cette édition est par ailleurs marquée par un message de “solidarité avec le peuple palestinien”, dans une tribune signée par 26 artistes invités et le directeur du festival, Tiago Rodrigues, et publiée par le média culturel français Télérama.”Nous, femmes et hommes du spectacle réunis à Avignon (…) demandons la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d’enfants. Nous dénonçons la politique destructrice de l’Etat d’Israël”, écrivent-ils notamment.Un texte soutenu par de nombreux directeurs de scènes, comme Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville à Paris), Caroline Guiela Nguyen (Théâtre national de Strasbourg) ou Julien Gosselin (Théâtre de l’Odéon à Paris).Après l’anglais en 2023 et l’espagnol en 2024, la langue et les cultures arabes sont à l’honneur cette année. Dans ce cadre, une quinzaine d’artistes, essentiellement chorégraphes et musiciens, viennent enrichir une édition de 42 spectacles qui fait la part belle à la danse. Le directeur a invité les spectateurs à “profiter du beau, de la joie, de la poésie ensemble” et à “ouvrir nos yeux face aux troubles (…), aux injustices et aux inégalités du monde”. Parmi les moments forts, est prévue le 18 juillet une nuit de lecture d’extraits du procès des viols de Mazan commis sur Gisèle Pelicot, droguée pendant des années par son époux qui la livrait à des inconnus. Cette création de Milo Rau devrait avoir un écho particulier, alors que ce procès au retentissement international s’est tenu à Avignon entre septembre et décembre 2024. Une lecture de textes de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie et condamné à cinq ans de prison pour “atteinte à l’unité nationale”, aura elle lieu le 9 juillet. L’auteur de 80 ans est “emprisonné pour ses idées”, ce qui est “inacceptable”, a commenté Tiago Rodrigues sur France Culture.- “Cultures en lutte” -Fondé en 1947 par Jean Vilar, le plus célèbre festival de théâtre au monde, avec celui d’Edimbourg, transforme chaque année en juillet la Cité des papes en ville-théâtre. A côté du “In”, démarre, en même temps cette année, le “Off”, plus grand marché du spectacle vivant en France, avec quelque 1.700 spectacles. Mais le théâtre est célébré alors qu’il traverse un moment difficile en France, la culture étant touchée par de multiples coupes budgétaires. La CGT spectacle, premier syndicat du secteur qui réclame depuis fin juin la “démission” de la ministre de la Culture Rachida Dati, a appelé “à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s’affichait”.”Puisqu’elle nous prive de culture, privons-là de tout!”, a lancé Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle, lors d’un rassemblement qui a réuni brièvement plusieurs dizaines de personnes devant la mairie, en fin d’après-midi, derrière une banderole “cultures en lutte”.La ministre n’a pas annoncé sa venue en Avignon.Tiago Rodrigues a aussi appelé à “défendre le service public de la culture”, “trésor” de la France.

Israel agrees to Gaza truce talks

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said he was sending a team to Qatar Sunday for talks on a truce and hostage release in Gaza, after Hamas said it was ready to start negotiations “immediately”.But Netanyahu, who is due to meet with President Donald Trump in Washington on Monday, said the Palestinian Islamist group’s proposals for …

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Wimbledon champion Krejcikova crashes out in tears, Djokovic reaches century

Barbora Krejcikova made a tearful Wimbledon exit as the defending champion crashed to a three-set defeat against Emma Navarro, while Novak Djokovic powered to his 100th All England Club victory on Saturday.Men’s top seed Jannik Sinner crushed Pedro Martinez to reach the last 16, but it was the contrasting fortunes of Krejcikova and Djokovic that …

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L’univers des “Mille et une nuits” à l’ouverture d’un Festival d’Avignon ancré dans l’actualité

Cultures arabes célébrées, programmation résonnant avec l’actualité dont le procès des viols de Mazan, soutien à Boualem Sansal et au peuple palestinien: le Festival d’Avignon ouvre samedi sa 79e édition dans un contexte de coupes budgétaires dans la culture en France mobilisant les syndicats.Ce grand rendez-vous international du théâtre démarre en soirée dans la Cour d’honneur du Palais des papes par le spectacle “Nôt”, de la chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas, une pièce pour huit danseurs et musiciens inspirée des contes des “Mille et une nuits”. Ce coup d’envoi est aussi marqué par un message de “solidarité avec le peuple palestinien”, dans une tribune signée par 26 artistes invités et le directeur du festival, Tiago Rodrigues, et publiée par le média culturel français Télérama.”Nous, femmes et hommes du spectacle réunis à Avignon (…) demandons la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d’enfants. Nous dénonçons la politique destructrice de l’Etat d’Israël”, écrivent-ils notamment.Un texte soutenu par de nombreux directeurs de scènes, comme Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville à Paris), Caroline Guiela Nguyen (Théâtre national de Strasbourg) ou Julien Gosselin (Théâtre de l’Odéon à Paris).Tiago Rodrigues avait aussi posté mercredi sur Instagram un texte de soutien, formulant le vÅ“u de construire “un monde où des festivals pourront à nouveau avoir lieu à Gaza dans la paix et dans la liberté”.Après l’anglais en 2023 et l’espagnol en 2024, la langue et les cultures arabes sont à l’honneur cette année. Dans ce cadre, une quinzaine d’artistes, essentiellement chorégraphes et musiciens, viennent enrichir une édition de 42 spectacles qui fait la part belle à la danse. Le directeur a invité samedi les spectateurs à “profiter du beau, de la joie, de la poésie ensemble” et à “ouvrir nos yeux face aux troubles (…), aux injustices et aux inégalités du monde”, lors d’une matinée de débats avec les artistes des premiers spectacles. Parmi les moments forts, est prévue le 18 juillet une nuit de lecture d’extraits du procès des viols de Mazan commis sur Gisèle Pelicot, droguée pendant des années par son époux qui la livrait à des inconnus. Cette création de Milo Rau devrait avoir un écho particulier, alors que ce procès au retentissement international s’est tenu à Avignon entre septembre et décembre 2024. Une lecture de textes de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie et condamné à cinq ans de prison pour “atteinte à l’unité nationale”, aura elle lieu le 9 juillet. L’auteur de 80 ans est “emprisonné pour ses idées”, ce qui est “inacceptable”, a commenté Tiago Rodrigues sur France Culture.- “Cri d’alerte” -Fondé en 1947 par Jean Vilar, le plus célèbre festival de théâtre au monde, avec celui d’Edimbourg, transforme chaque année en juillet la Cité des papes en ville-théâtre. A côté du “In”, démarre, en même temps cette année, le “Off”, plus grand marché du spectacle vivant en France, avec quelque 1.700 spectacles. Samedi, des comédiens en costumes parcouraient les rues pour démarcher le public.Mais le théâtre est célébré alors qu’il traverse un moment difficile en France, la culture étant touchée par de multiples coupes budgétaires. La CGT spectacle, premier syndicat du secteur qui réclame depuis fin juin la “démission” de la ministre de la Culture Rachida Dati, a appelé “à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s’affichait”. Un préavis de grève préventif a été déposé.”Puisqu’elle nous prive de culture, privons-là de tout!”, a lancé Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle, lors d’un rassemblement qui a réuni brièvement plusieurs dizaines de personnes devant la mairie, en fin d’après-midi, derrière une banderole “cultures en lutte”.La ministre, en déplacement dimanche à Aix-en-Provence puis Arles, n’a pas annoncé sa venue en Avignon.Tiago Rodrigues a aussi appelé à “défendre le service public de la culture”, “trésor” de la France.Samedi, a démarré également la pièce du chorégraphe libanais Ali Chahrour qui raconte l’histoire de travailleuses migrantes abandonnées à leur sort pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien à l’automne 2024 au Liban.