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Suspense avant la première sélection du prix Goncourt

Qui succédera à “Houris”, le roman de Kamel Daoud sacré en 2024 ? L’Académie Goncourt dévoile mercredi une première sélection de 15 romans, dont l’un décrochera en novembre le plus illustre des prix littéraires français.Attendue en début d’après-midi, la liste sera particulièrement scrutée par les éditeurs et les libraires, mobilisés par une rentrée très chargée avec près de 500 romans publiés entre août et octobre.En attendant les spéculations battent leur plein. En particulier autour des favoris.Le premier d’entre eux est Emmanuel Carrère, dont le roman “Kolkhoze” est extrêmement chroniqué dans les médias. Sont également cités les ouvrages de Nathacha Appanah (“La Nuit au cÅ“ur”), Laurent Mauvignier (“La Maison vide”), Anne Berest (“Finistère”) ou Alice Ferney (“Comme en amour”).Mais les dix membres de l’Académie Goncourt, tenus par une obligation de secret, aiment parfois déjouer les pronostics.Ils réduiront le nombre des finalistes de 15 à huit le 7 octobre, puis à quatre le 28 octobre. Avant de décerner le prix le 4 novembre au restaurant Drouant, en plein centre de Paris, selon une tradition bien établie.- L’impact du bandeau rouge -L’heureux lauréat ne reçoit qu’un chèque de 10 euros. Mais le Goncourt lui offre à la fois une certaine notoriété et la promesse de vendre plusieurs centaines de milliers d’exemplaires grâce à l’effet catalyseur du fameux bandeau rouge apposé sur la couverture du livre.Initiés par des médias, des collectivités, des festivals ou des associations, le nombre de prix littéraires n’a cessé d’enfler ces dernières années, avec une crédibilité plus ou moins forte. Outre le Goncourt, les plus suivis sont le Grand Prix de l’Académie française, le Femina, le Médicis ou le Renaudot.Malgré leur médiatisation, les prix restent ignorés par une grande partie des lecteurs, qui privilégient les auteurs considérés comme plus grand public comme Mélissa Da Costa, Guillaume Musso ou Joël Dicker.”Ce n’est pas très grave” de ne pas avoir le Goncourt, confiait fin août sur France Inter l’autrice belge Amélie Nothomb, dont le dernier roman, “Tant mieux”, figure en tête des meilleures ventes.Le Goncourt a parfois cherché à tordre sa réputation d’élitisme, notamment en décernant son prix en 2022 à “Au revoir là-haut”, de Pierre Lemaître, un écrivain ayant découvert tardivement l’écriture et le succès grâce au polar. Hasard du calendrier, le Goncourt sera remis quatre jours avant la mise sur le marché du dernier roman de l’Américaine Freida McFadden (“Le Boyfriend”) et de la version en poche du troisième tome de sa saga de “La Femme de ménage”, avec des tirages initiaux de 350.000 et 500.000 exemplaires respectivement, selon son éditeur.Cette autrice, inconnue il y a deux ans, a placé tous ses derniers thrillers psychologiques en tête des meilleures ventes en 2024 et depuis le début 2025.  

Trump says 11 dead in US strike on drug-carrying boat from Venezuela

President Donald Trump said that US forces had attacked a boat carrying drugs to the United States Tuesday, killing 11 “narcoterrorists” from a gang he alleged was controlled by leftist Venezuelan leader Nicolas Maduro.Trump posted a video online of an open-topped speedboat carrying a number of people traveling on a body of water before it …

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Brazil court shrugs off US ‘threats’ as it mulls Bolsonaro fate

Brazil’s Supreme Court vowed Tuesday not to bend to pressure from Washington in deciding the fate of far-right former president Jair Bolsonaro, a Donald Trump ally on trial for allegedly plotting a coup.Kicking off a five-day process of passing judgment in the final stage of the trial, presiding judge Alexandre Moraes said Bolsonaro had aimed …

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Kim and Putin join China’s Xi for massive military parade in Beijing

North Korean leader Kim Jong Un and Russia’s Vladimir Putin are expected to flank President Xi Jinping at a massive parade in Beijing on Wednesday morning, in a historic moment capping a week of diplomatic grandstanding against the West.China will showcase its military prowess with troops marching in formation, flypasts and displays of high-tech fighting …

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Macron demande au camp gouvernemental de “travailler” avec le PS

Le président Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs de la coalition gouvernementale pour leur enjoindre de “travailler avec les socialistes”, à six jours du vote de confiance au Parlement qui semble perdu d’avance pour le Premier ministre François Bayrou. A l’occasion d’un déjeuner à l’Elysée, le chef de l’Etat a réuni le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), soit les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement.Il les a invités à “travailler avec les socialistes” et d’autres partis à l’exclusion de LFI et du RN, “pour élargir” son assise dans la perspective du vote de confiance demandé par François Bayrou “et le cas échéant après”, a rapporté un participant à l’AFP.Les socialistes se retrouvent ainsi au centre du jeu, même s’ils ont réitéré à plusieurs reprises qu’ils ne voteraient pas la confiance. Comme l’ensemble de la classe politique, ils se projettent déjà dans l’après-Bayrou. Après avoir offert samedi les services du PS pour prendre la relève à Matignon, son premier secrétaire Olivier Faure a redit sur LCI “être à la disposition évidemment du chef de l’Etat à tout moment pour discuter des conditions dans lesquelles nous pourrions effectivement occuper les places gouvernementales”.De l’autre côté de l’échiquier, l’idée d’ouvrir la coalition gouvernementale au PS passe mal: “Non, on ne peut pas avoir d’accord de gouvernement avec le PS”, a affirmé le président LR du Sénat Gérard Larcher au Parisien.- “Pas de miracle” -En attendant, François Bayrou a repris mardi ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d’arracher la confiance lundi. Place publique, le petit parti de gauche de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable.Dans l’esprit de beaucoup au sein du camp présidentiel, des discussions avec les socialistes doivent surtout permettre l’élaboration d’un budget pour 2026.A sa sortie de Matignon, Edouard Philippe (Horizons) a appelé les responsables politiques à essayer “ensemble de construire la solution qui leur permettra de construire un budget qui, à défaut d’être parfait (…)permettra d’éviter que la situation financière de la France ne se dégrade”.La gauche et l’extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire avancé mi-juillet par François Bayrou qui prévoit un effort de 44 milliards d’euros en 2026.Cette nouvelle situation de crise politique a poussé à la hausse le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans, qui a dépassé 4,5% pour la première fois depuis 2011.- Cacophonie -A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d’Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Lors du déjeuner à l’Elysée, tous les participants du bloc central se sont prononcés “contre la dissolution” si le gouvernement venait à tomber lundi prochain à l’issue du vote de confiance. Le président de la République l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres.L’ancien président Nicolas Sarkozy a appelé à une nouvelle “dissolution”, dans un entretien au Figaro, où il a révélé avoir rencontré cet été Emmanuel Macron et lui avoir dit être “persuadé qu’il n’y aura pas d’autre solution” pour sortir la France de la crise politique. Qualifiant de “suicide politique” la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance du Parlement, Nicolas Sarkozy n’a pas appelé son parti à la voter, prenant ses distances avec le patron de LR Bruno Retailleau qui demande le contraire à ses députés, très divisés. Le ministre de l’Intérieur avance donc sur une ligne de crête et met en garde contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Reçus dans l’après-midi à Matignon, les dirigeants LR ont laissé entendre que François Bayrou était prêt à revenir sur la suppression très impopulaire de deux jours fériés, prévue dans son plan de redressement des finances publiques. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, le Premier ministre doit de nouveau s’exprimer mercredi matin sur BFMTV.- “Petits arrangements” -Pour sa part, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a déclaré le président du RN. Comme LFI, le RN appelle aussi de ses voeux une démission du chef de l’Etat pour débloquer la crise.L’idée trouve un certain écho chez LR, où elle est soutenue par l’ex-ministre Jean-François Copé ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Mais pour Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy, le président de la République doit aller au bout de son mandat.bur-lum-fff-arz/hr/vk

Attaque au couteau à Marseille: cinq blessés dont un dans un état “critique”, l’assaillant tué

Cinq personnes ont été blessées dont une gravement en plein centre de Marseille mardi par un homme muni de deux couteaux et d’une matraque, qui venait d’être expulsé de son hôtel et a été tué par des policiers.”Un homme de nationalité tunisienne, en situation régulière, s’était fait expulser de l’hôtel dans lequel il logeait dans le quartier de Belsunce, parce qu’il ne payait pas son loyer”, a expliqué le procureur Nicolas Bessone, lors d’un point presse.”Il aurait, selon des témoins, prononcé diverses paroles religieuses et confuses lors de son périple”, selon une source judiciaire. “Les éléments recueillis lors des premiers éléments de l’enquête ne sont pas de nature à fonder la compétence du parquet national antiterroriste (Pnat)”, a ajouté cette source.A 14H45, ce Tunisien de 35 ans en situation régulière, revient dans cet hôtel, monte au premier étage dans la chambre qu’il a occupée et porte alors un coup de couteau au flanc d’un occupant. Touchée au thorax, il se trouvait en fin d’après-midi “dans un état critique”, selon le procureur.Il porte ensuite plusieurs coups de couteau au gérant de l’hôtel, avant de le poursuivre dans la rue où il s’enfuyait avec son fils. Il poignarde alors ce dernier “au niveau du dos”. Le gérant de l’hôtel et son fils, “en urgence relative” selon le procureur, sont très certainement “définitivement sauvés”, a assuré dans la soirée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, venu sur place.L’homme se rend ensuite cours Belsunce, une artère très fréquentée et commerçante du centre-ville, “dans un snack situé à proximité où il y a le patron et un certain nombre d’employés” de l’hôtel, situé quelques rues plus loin. Dans ce restaurant, il essaie alors de blesser d’autres personnes. Chassé du snack, il va ensuite poursuivre son “périple criminel” et “il semblerait qu’à l’aveugle, gratuitement il tente de porter des coups à des personnes présentes et notamment deux personnes vont être blessées au niveau facial en recevant des coups de matraque puisqu’il était porteur de deux couteaux mais également d’une matraque”, détaille Nicolas Bessone.- “patrouille au bon endroit” -Une patrouille de police circulant à Belsunce intervient ensuite : les policiers “vont lui demander de jeter ses armes, il n’obtempère pas et ils vont faire usage de leurs armes, que ce soit du taser ou de leur pistolet automatique et ils vont le neutraliser”, détaille le procureur. Selon Bruno Retailleau, il s’agissait précisément d’une patrouille de la police aux frontières (Paf) qui était “là dans le cadre de patrouille pour lutter contre l’immigration irrégulière, ça fait partie des consignes que j’ai donné aux préfets (…) et sans eux je peux vous assurer qu’il y aurait eu d’autres victimes”. “C’était la bonne patrouille au bon moment et au bon endroit”, a salué le ministre.L’homme décèdera avant 15H30 malgré les tentatives de réanimation.L’enquête est en cours et la police des polices, l’IGPN, a aussi été saisie.L’assaillant, porteur d’une carte de séjour expirant en 2032, avait des antécédents judiciaires et fin août il avait été visé par un article 40 du préfet de l’Hérault pour des propos antisémites, selon le ministre.Dans une vidéo publiée sur TikTok par une utilisatrice anonyme, on peut voir un individu muni de deux couteaux qui recule, tenu en joue par quatre policiers en civil avec des pistolets. Après une vingtaine de secondes, il saute dans la direction des forces de l’ordre et est alors neutralisé par les tirs des policiers. On entend sept coups de feu.Un habitant du quartier a raconté aux journalistes de l’AFP que la police était arrivée “très vite”. “Ils ont essayé de l’arrêter devant un fast food et là l’homme a essayé d’attaquer un policier au couteau. Le policier a crié +arrête-toi, arrête-toi+”, a-t-il ajouté. “Quand parfois j’ai créé la polémique, pour indiquer que parfois l’immigration n’était pas dans toutes les conditions nécessairement une chance, il y a des parcours qui sont des bons parcours, mais on doit faire très attention à ceux et celles qu’on accueille”, a ajouté Bruno Retailleau (LR), fidèle à sa ligne.Le maire divers gauche Benoît Payan a de son côté redit qu’il “manque toujours des effectifs de police” dans la 2e ville de France.   alc-pca-jp-mca-sm/san/vk

Fin de la rave party dans l’Aude, les participants ont quitté les lieux

L’ensemble des participants à la rave party organisée depuis vendredi dans une zone de l’Aude frappée par un vaste incendie, “a quitté les lieux”, a indiqué mardi soir la préfecture, les forces de l’ordre ayant saisi du matériel technique et effectué “1.500 verbalisations”.”A 20h et grâce à un dispositif renforcé, l’ensemble des participants à la rave party a quitté les lieux”, a souligné le préfet de l’Aude dans un communiqué.L’opération “menée par les gendarmes de l’Aude, les gendarmes mobiles et les CRS a abouti à la saisie de l’ensemble du matériel composant le mur de son et les deux groupes électrogènes utilisés par les participants”, a-t-il précisé.Selon la même source, quelque “1.250 véhicules et 2.500 personnes, soit la quasi-totalité des participants à ce rassemblement musical interdit” ont été contrôlés.Les fêtards avaient commencé à accélérer leur départ dans l’après-midi, selon Christophe Tena, maire de Fontjoncouse, la commune sur laquelle la rave s’était installée.”Ils sont en train de partir. Ils avaient jusqu’à 14h00 (ultimatum du ministre de l’Intérieur, ndlr) mais ils ont commencé à partir vers 13h00″, a-t-il déclaré à l’AFP.Lors d’un point-presse aux alentours de 16h00, le préfet Alain Bucquet a indiqué qu’il s’agissait d’une “évacuation sous contrainte sans recours à la force”.La fête techno a débuté vendredi soir dans une petite plaine agricole, cernée de collines calcinées, entre les villages de Fontjoncouse et de Coustouge, au cÅ“ur d’une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août, et a notamment détruit 36 habitations et tué une personne.Mardi matin, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait “donné quelques heures à ces individus pour quitter les lieux”.- Scène de violence -Lundi en fin de journée, CRS et gendarmes ont dû s’interposer entre des participants à la “Free Party From Dusk Till Dawn” et un groupe d’agriculteurs et de villageois, venus avec tracteurs et bulldozer, pour les déloger. Il n’y a pas eu d’interpellations ni de blessés, selon les autorités.Sur une vidéo diffusée par le quotidien local L’Indépendant, on voit, au milieu de cris, un groupe d’hommes avec des bâtons casser des vitres de voitures, puis l’un d’entre eux frapper avec son bâton l’un des fêtards. Ces derniers ripostent avec des projectiles qu’ils ramassent par terre.Dans la nuit de lundi à mardi, la rave party s’est poursuivie dans le calme, puis la musique a été éteinte dans la matinée.Mardi matin, la préfecture de l’Aude avait dénombré 900 personnes, après un pic de 2.500 participants au cours du week-end.”Ils sont en file indienne sur le chemin de la sortie. ils passent un point de contrôle des gendarmes, où ils vont leur dresser une contravention. Il y en a pour plusieurs heures”, a raconté le maire de Fontjoncouse, qui avait dénoncé dans un premier temps l’inaction des forces de l’ordre face au rassemblement illégal.Le préfet lui a indirectement répondu lors de son point-presse à Fontjoncouse en expliquant que “les individus (étaient) arrivés massivement, ce qui ne nous a pas permis de nous opposer à leur arrivée”, rappelant également que dans les opérations de maintien de l’ordre un principe prévaut: “ne pas créer un trouble supérieur à celui qu’on fait cesser”.- “Indécence” -Une habitante de Cascastel, village voisin de Fontjoncouse, est soulagée que la rave soit terminée. “J’en ai fait des raves, témoigne-t-elle, je n’ai pas de problème avec le bruit, mais il faut faire preuve de compréhension, ce n’était pas le moment, ni l’endroit, il y a une indécence par rapport aux gens qui ont souffert” de l’incendie.Un tel rassemblement “ça abîme encore plus le sol, la faune et la flore, les gens ici sont épuisés, ils ont plus besoin d’aide pour enlever ce qui a brûlé”, poursuivait-elle, en mentionnant aussi “les déjections” de 2.500 personnes.”C’est déplacé. On est dans le désespoir complet. C’est lamentable”, a regretté pour sa part Fabien Vergnes, viticulteur à Tournissan, un autre village affecté par l’incendie géant.Dans ce contexte, M. Retailleau avait estimé lundi soir sur TF1 que l’organisation de rave parties devait devenir “un délit et non pas seulement une contravention”, précisant vouloir s’inspirer de la “législation très dure” adoptée il y a trois ans par l’Italie.