AFP Top News

Festival d’Angoulême: le ministère de la Culture s’inquiète de “dysfonctionnements”

Le ministère de la Culture a affirmé à l’AFP prendre “très au sérieux” les “dysfonctionnements” du Festival de la BD d’Angoulême, accusé dans une récente enquête de l’Humanité Magazine de “dérive” managériale et d’avoir licencié une salariée peu après une plainte pour viol. “Le ministère de la Culture prend très au sérieux les différents dysfonctionnements du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême dont la presse s’est récemment fait l’écho”, assure le ministère, un des contributeurs publics du festival (FIBD) dont la 52e édition s’achève ce dimanche.Le ministère se dit “particulièrement interpellé” par le cas de cette ex-responsable de la communication licenciée pour faute grave à la mi-mars 2024 un mois et demi après un viol qu’elle affirme avoir subi pendant le festival.Le FIBD “dit être irréprochable et affirme que le licenciement n’a rien à voir avec la dénonciation du viol (…) mais le ministère est extrêmement vigilant sur cette situation qui, si elle est confirmée, est d’une particulière gravité”, indique la déclaration écrite transmise samedi soir à l’AFP.Le festival, dont la gestion est confiée depuis 2007 à la société 9e Art+, avait assuré la semaine dernière n’avoir jamais “failli dans ses obligations” vis-à-vis de son ex-employée, à qui était reproché un “comportement incompatible avec l’image de l’entreprise”.Samedi soir, lors de la remise des Fauves distinguant les auteurs et les albums de l’année, plusieurs lauréats et intervenants ont appelé le festival à en faire plus contre les violences sexuelles. Selon les membres du jury 2025, le festival s’est engagé à ce qu’un audit extérieur soit mené sur ces questions.Dans sa déclaration à l’AFP, le ministère de la Culture assure également attendre que “toutes les réponses soient apportées sur les difficultés financières et managériales” évoquées dans l’Humanité magazine, alors que le partenariat noué avec 9e Art doit faire l’objet d’un prochain réexamen.Selon le ministère, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a “sollicité” une réunion avec les collectivités et les professionnels prochainement pour faire le point sur l’ensemble de ces sujets.

Inondations: “lente” décrue dans l’ouest, état de catastrophe naturelle “accéléré”

A Redon (Ille-et-Vilaine) et dans la “vingtaine” d’autres communes de l’ouest touchées par les inondations, la décrue se poursuit lentement dimanche matin, au lendemain de l’annonce d’un dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle “accéléré”.”La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (…) c’est un dispositif qu’on va simplifier, accélérer”, a déclaré samedi à la presse le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, expliquant que les communes allaient pouvoir effectuer les démarches en ligne et qu’une première réunion se tiendrait “dès jeudi prochain”.En déplacement à Redon aux côtés de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et de la ministre déléguée à la Ruralité, Françoise Gatel, il a assuré que “toutes les communes qui sont touchées – le préfet de région en a relevé plus d’une vingtaine déjà – vont pouvoir avoir accès à ce dispositif”.Mais la décrue s’annonçant “lente”, M. Retailleau a aussi dit souhaiter “l’accélérer pour faire en sorte que les maisons d’habitation, les espaces publics puissent être libérés de l’eau le plus vite possible”.Sur les quais de Redon, où les trottoirs étaient de nouveau visibles samedi, des pompes de grande capacité tournaient à plein régime, en vrombissant. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine, quatre pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service par des plongeurs, a constaté un photographe de l’AFP.Au total, ces moyens supplémentaires en cours de déploiement seront capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville samedi matin.Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient en vigilance orange crues l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, l’Eure, le Val-d’Oise et la Somme.Cette vigilance a toutefois été levée dans la Sarthe et l’Oise.Le tronçon de la Vilaine médiane est repassé en vigilance jaune et “l’amélioration des conditions météorologiques favorise les décrues en cours sur les tronçons de la Vilaine aval et de la Seiche”, précise Vigicrues. “Sur ces deux tronçons maintenus en vigilance orange, la tendance est à la baisse mais les niveaux resteront élevés et les décrues sont progressives”, prévient l’organisme de prévisions.- “Culture du risque” -“On n’a eu aucune victime parce que les choses ont été anticipées”, a souligné Bruno Retailleau, après avoir salué les pompiers, gendarmes et CRS mobilisés. Il s’agit d'”une séquence très traumatisante, notamment pour les habitants, quand on voit son habitation qui est inondée, quand on doit évacuer sa propre maison”, a-t-il ajouté.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).”Aucun retour à domicile n’est autorisé pour les personnes évacuées dans la zone touchée par les inondations. Les arrêtés d’évacuation sont donc toujours effectifs”, souligne la mairie de Redon dans un communiqué samedi après-midi.”Avec le début très lent de la décrue, le retour des habitants commence à s’organiser dans certains secteurs des communes touchées”, a indiqué de son côté la préfecture de Loire-Atlantique. “La réintégration des habitants se fera progressivement, secteur par secteur, uniquement sur les zones accessibles”, souligne-t-elle.”C’est un phénomène qui est lié au dérèglement climatique”, a tenu à rappeler Agnès Pannier-Runacher, appelant à “accélérer cette culture du risque qui nous permet d’intervenir sereinement face à des événements qui vont se multiplier”. L’objectif étant, pour la ministre, d'”éviter des dommages qui finalement, on le voit, coûtent beaucoup plus cher que les investissements qu’on pourrait faire”.

Inondations: “lente” décrue dans l’ouest, état de catastrophe naturelle “accéléré”

A Redon (Ille-et-Vilaine) et dans la “vingtaine” d’autres communes de l’ouest touchées par les inondations, la décrue se poursuit lentement dimanche matin, au lendemain de l’annonce d’un dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle “accéléré”.”La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (…) c’est un dispositif qu’on va simplifier, accélérer”, a déclaré samedi à la presse le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, expliquant que les communes allaient pouvoir effectuer les démarches en ligne et qu’une première réunion se tiendrait “dès jeudi prochain”.En déplacement à Redon aux côtés de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et de la ministre déléguée à la Ruralité, Françoise Gatel, il a assuré que “toutes les communes qui sont touchées – le préfet de région en a relevé plus d’une vingtaine déjà – vont pouvoir avoir accès à ce dispositif”.Mais la décrue s’annonçant “lente”, M. Retailleau a aussi dit souhaiter “l’accélérer pour faire en sorte que les maisons d’habitation, les espaces publics puissent être libérés de l’eau le plus vite possible”.Sur les quais de Redon, où les trottoirs étaient de nouveau visibles samedi, des pompes de grande capacité tournaient à plein régime, en vrombissant. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine, quatre pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service par des plongeurs, a constaté un photographe de l’AFP.Au total, ces moyens supplémentaires en cours de déploiement seront capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville samedi matin.Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient en vigilance orange crues l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, l’Eure, le Val-d’Oise et la Somme.Cette vigilance a toutefois été levée dans la Sarthe et l’Oise.Le tronçon de la Vilaine médiane est repassé en vigilance jaune et “l’amélioration des conditions météorologiques favorise les décrues en cours sur les tronçons de la Vilaine aval et de la Seiche”, précise Vigicrues. “Sur ces deux tronçons maintenus en vigilance orange, la tendance est à la baisse mais les niveaux resteront élevés et les décrues sont progressives”, prévient l’organisme de prévisions.- “Culture du risque” -“On n’a eu aucune victime parce que les choses ont été anticipées”, a souligné Bruno Retailleau, après avoir salué les pompiers, gendarmes et CRS mobilisés. Il s’agit d'”une séquence très traumatisante, notamment pour les habitants, quand on voit son habitation qui est inondée, quand on doit évacuer sa propre maison”, a-t-il ajouté.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).”Aucun retour à domicile n’est autorisé pour les personnes évacuées dans la zone touchée par les inondations. Les arrêtés d’évacuation sont donc toujours effectifs”, souligne la mairie de Redon dans un communiqué samedi après-midi.”Avec le début très lent de la décrue, le retour des habitants commence à s’organiser dans certains secteurs des communes touchées”, a indiqué de son côté la préfecture de Loire-Atlantique. “La réintégration des habitants se fera progressivement, secteur par secteur, uniquement sur les zones accessibles”, souligne-t-elle.”C’est un phénomène qui est lié au dérèglement climatique”, a tenu à rappeler Agnès Pannier-Runacher, appelant à “accélérer cette culture du risque qui nous permet d’intervenir sereinement face à des événements qui vont se multiplier”. L’objectif étant, pour la ministre, d'”éviter des dommages qui finalement, on le voit, coûtent beaucoup plus cher que les investissements qu’on pourrait faire”.

Russian attacks on Ukraine kill 15

Russia fired dozens of missiles and drones at Ukraine overnight and early Saturday, killing 15 people, Kyiv said.Ukraine and Russia also traded blame for a strike on a boarding school sheltering civilians in the Ukrainian-occupied town of Sudzha in Moscow’s Kursk region, where Kyiv launched a major cross-border assault last August.The Ukrainian military said four …

Russian attacks on Ukraine kill 15 Read More »

US Democrats anoint new leader to take on Trump for ‘working people’

US Democrats picked a 51-year-old progressive activist on Saturday as their new leader, who must rebuild a party still reeling from last year’s crushing presidential defeat — and figure out how best to oppose Republican Donald Trump. “The Democratic Party is the party of working people, and it’s time to roll up our sleeves and outcompete …

US Democrats anoint new leader to take on Trump for ‘working people’ Read More »