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BRICS nations hit out at Trump tariffs

BRICS leaders descended on sunny Rio de Janeiro Sunday, but issued a dark warning that US President Donald Trump’s “indiscriminate” import tariffs risk hurting the global economy.The 11 emerging nations — including Brazil, Russia, India, China and South Africa — represent about half the world’s population and 40 percent of global economic output.The bloc is …

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Près de 70 morts dans les inondations au Texas, où les recherches se poursuivent

Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des Etats-Unis, approche désormais les 70 morts et va encore s’alourdir, ont annoncé dimanche les autorités locales, engagées dans la recherche d’enfants portées disparues dans la catastrophe.Pour le seul comté de Kerr, le plus touché, “nous avons recensé 59 décès”, 38 adultes et 21 enfants, a déclaré le shérif, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse, soulignant que ce bilan devrait encore monter dans les prochaines heures.Parmi les quelque 750 enfants participant à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, le nombre de personnes portées disparues est désormais de 11 enfants et d’un moniteur, contre 27 précédemment, a précisé le shérif.Il n’a pas précisé dans l’immédiat si cet écart était dû au nombre de corps retrouvés entre-temps. “Nous assistons à la découverte de corps un peu partout”, a affirmé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.Aux 59 morts dans le comté de Kerr s’ajoutent neuf décès dénombrés dans des comtés voisins.Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.- Plus de 400 secouristes mobilisés -Le président Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé sur son réseau Truth Social avoir “signé une déclaration de catastrophe pour le comté de Kerr” afin de garantir aux secours tous les moyens nécessaires.”Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté”, a indiqué le shérif Lethia.Des hélicoptères et des drones sont engagés dans les recherches et la Garde nationale du Texas ainsi que les garde-côtes des Etats-Unis ont envoyé des renforts.Sur le site du camp, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.Le pape américain Léon XIV a exprimé dimanche ses “sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d’été lors de la tragédie”, dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l’Angélus.Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations subites jusqu’à 19H00 locales (lundi minuit GMT).”Des précipitations supplémentaires de 50 à 100 millimètres sont possibles, avec des poches isolées dans la zone approchant les 250 millimètres. Il est très difficile de prévoir exactement où se produiront les grosses pluies dans ce cas de figure”, selon le plus récent bulletin météorologique.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l’A69 se termine

“C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale”: les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l’autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.Samedi, le rassemblement, interdit par arrêté préfectoral pour “risques de troubles à l’ordre public”, s’était mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre en fin d’après-midi.Dimanche, des militants prennent la route, en voiture ou à pied le long de la route nationale 126, rouverte dimanche à la circulation après avoir été fermée par arrêté préfectoral la veille.Dans le parc du château où chacun replie sa tente et range son sac, des opposants cherchent des covoiturages pour repartir chez eux, après une assemblée générale de clôture.”C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale et que derrière ils autorisent une reprise d’un chantier ce qui est délirant, et font une loi sur mesure, c’est clairement ces magouilles-là qui m’ont poussé à venir”, explique à l’AFP Mathieu, éditeur de sites web à Montpellier.A ses côtés, Lisa, elle-aussi venue pour la première fois à ce type d’événement, affirme avoir “été impressionnée par l’entraide et la solidarité” sur le camp. “Voir des gens venir des quatre coins de la France pour passer un bon moment ensemble dans une logique militante mais joyeuse, ça fait du bien”, dit-elle. – “Rassemblement populaire” -“Les pro-autoroute ont essayé comme d’habitude de criminaliser ce mouvement et ce rassemblement populaire”, estime de son côté la députée écologiste Christine Arrighi et ancienne rapporteure de la commission d’enquête sur le financement de l’A69, jugeant “cette contestation joyeuse” “très complémentaire” du combat mené devant la justice contre le projet.Le rassemblement, auquel ont participé plus d’un millier de militants, s’est déroulé dans une ambiance bon enfant mais à l’occasion de moments de tension sporadiques samedi, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l’A69, distant de seulement quelques mètres de l’enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau.”Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n’a été constaté cette nuit”, a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.La préfecture avait déployé quelque 1.500 gendarmes samedi matin, maintenant sous haute sécurité cette mobilisation que les organisateurs, des collectifs écologistes, avaient baptisée “Turboteuf”.- “Soi-disant écologistes” -Le ministre des Transports Philippe Tabarot avait fustigé samedi des “activistes soi-disant écologistes” tandis que le président Emmanuel Macron avait apporté son soutien aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents”. Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Saluée comme une victoire par les opposants, cette décision a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La “Turboteuf” était le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l’A69 se termine

“C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale”: les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l’autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.Samedi, le rassemblement, interdit par arrêté préfectoral pour “risques de troubles à l’ordre public”, s’était mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre en fin d’après-midi.Dimanche, des militants prennent la route, en voiture ou à pied le long de la route nationale 126, rouverte dimanche à la circulation après avoir été fermée par arrêté préfectoral la veille.Dans le parc du château où chacun replie sa tente et range son sac, des opposants cherchent des covoiturages pour repartir chez eux, après une assemblée générale de clôture.”C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale et que derrière ils autorisent une reprise d’un chantier ce qui est délirant, et font une loi sur mesure, c’est clairement ces magouilles-là qui m’ont poussé à venir”, explique à l’AFP Mathieu, éditeur de sites web à Montpellier.A ses côtés, Lisa, elle-aussi venue pour la première fois à ce type d’événement, affirme avoir “été impressionnée par l’entraide et la solidarité” sur le camp. “Voir des gens venir des quatre coins de la France pour passer un bon moment ensemble dans une logique militante mais joyeuse, ça fait du bien”, dit-elle. – “Rassemblement populaire” -“Les pro-autoroute ont essayé comme d’habitude de criminaliser ce mouvement et ce rassemblement populaire”, estime de son côté la députée écologiste Christine Arrighi et ancienne rapporteure de la commission d’enquête sur le financement de l’A69, jugeant “cette contestation joyeuse” “très complémentaire” du combat mené devant la justice contre le projet.Le rassemblement, auquel ont participé plus d’un millier de militants, s’est déroulé dans une ambiance bon enfant mais à l’occasion de moments de tension sporadiques samedi, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l’A69, distant de seulement quelques mètres de l’enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau.”Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n’a été constaté cette nuit”, a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.La préfecture avait déployé quelque 1.500 gendarmes samedi matin, maintenant sous haute sécurité cette mobilisation que les organisateurs, des collectifs écologistes, avaient baptisée “Turboteuf”.- “Soi-disant écologistes” -Le ministre des Transports Philippe Tabarot avait fustigé samedi des “activistes soi-disant écologistes” tandis que le président Emmanuel Macron avait apporté son soutien aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents”. Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Saluée comme une victoire par les opposants, cette décision a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La “Turboteuf” était le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Inondations meurtrières au Texas: les secours à la recherche d’une trentaine d’enfants portés disparus

Les secours travaillent sans relâche dimanche dans le sud des Etats-Unis pour tenter de retrouver près d’une trentaine de fillettes et adolescentes disparues dans des inondations éclair qui ont fait au moins 50 morts au Texas, selon le dernier bilan compilé par l’AFP auprès des autorités locales.Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine. L’alerte inondation est maintenue dimanche au Texas, où le fleuve Guadalupe était monté de huit mètres en seulement 45 minutes vendredi. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Des équipes aériennes, terrestres et aquatiques fouillent les eaux du Guadalupe à la recherche de survivants et de corps. Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott a déclaré l’état de catastrophe naturelle et s’est rendu sur place. Il a visité notamment le camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve ravagé, où 27 fillettes et adolescentes manquent toujours à l’appel parmi les quelque 750 qui y participaient. “Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas retrouvé toutes les filles qui se trouvaient dans ces bungalows”, a déclaré le gouverneur.Sur le site du Camp Mystic, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des bungalows qui accueillaient les fillettes. Le sol recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, sans nouvelles de sa fille de huit ans, qui se trouvait dans ce camp, a débarqué pour la retrouver. “Nous sommes au Camp Mystic à la recherche de nos enfants (…) Nous sommes allés aussi loin que possible en aval, mais nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour cela, alors nous les laissons faire et nous cherchons des endroits où ils pourraient être en vie”, a-t-il déclaré à l’AFPTV.Selon des médias locaux citant les familles, les corps de quatre filles ont été retrouvés pour l’instant.Au total, les autorités locales ont retrouvé les corps de 43 victimes dans le comté de Kerr, dont 28 adultes et 15 enfants. Sept autres victimes ont été recensées dans d’autres comtés texans.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” figure également parmi les morts, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.- Prévisions “erronées” -A Kerrville, le Guadalupe, habituellement calme, charrie des débris. “L’eau a atteint le sommet des arbres. Environ 10 mètres ou plus”, a raconté Gerardo Martinez, un habitant de 61 ans. “Des voitures, des maisons entières descendaient la rivière”.La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale” dans certaines zones. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Quelque 850 personnes ont été évacuées.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

En Californie, des robots désherbants pour limiter l’utilisation des pesticides

A un peu plus d’une heure de la Silicon Valley, un robot à roulettes équipé d’un panneau solaire fait la chasse aux mauvaises herbes dans un champ de coton californien.Guidé par des caméras et de l’analyse en temps réel grâce à l’intelligence artificielle (IA), Element, son nom, repère les végétaux indésirables.Il les extrait ensuite avec l’un de ses deux bras mécaniques, sorte de houe ou bêche miniature.”Il imite la façon dont travaillent les humains”, explique Kenny Lee, le patron d’Aigen, concepteur de ces robots tout-terrain, sous un soleil de plomb et par plus de 30°C.”Quand le soleil se couche, il s’éteint”, dit-il, “et le lendemain matin, il repart”.Avec Element, les fondateurs d’Aigen ont voulu faire d’une pierre deux coups: répondre à la pénurie de main d’oeuvre agricole et réduire l’utilisation des pesticides, sans émissions de carbone.La parcelle sur laquelle s’affaire Element est labellisée bio, mais Bowles Farming, l’exploitant, y utilise des pesticides naturels, auxquels des variétés de mauvaises herbes sont résistantes.Aigen veut aussi s’en prendre, ailleurs, à certaines qui survivent aux herbicides de synthèse.”Jamais un agriculteur ne m’a dit qu’il aimait les produits chimiques”, relève Kenny Lee.- Futur géant ? -Pour le patron de start-up, son robot répond aussi au manque de main d’oeuvre dans le secteur.Element offre aussi la possibilité, selon lui, de “faire monter en compétences” les ouvriers agricoles, formés pour contrôler les robots et répondre à un problème technique.”Si vous pensez (qu’arracher les mauvaises herbes) est un boulot qui devrait être fait par des humains”, lance Kenny Lee, “essayez de passer deux heures dans ce champ”.A la différence des tracteurs ou des motoculteurs, Element est alimenté par son panneau solaire et ne dégage pas de CO2.Tracteurs, camions de chantier, voitures, rames de métro ou drones, l’IA a déjà fait naître une génération d’engins autonomes.Les chercheurs travaillent désormais au développement de l’IA dite “physique”, qui permet à l’interface d’interagir directement avec son environnement dans des situations complexes, voire non prévues.Le patron du géant des semi-conducteurs Nvidia, Jensen Huang, décrit l’IA physique comme la prochaine grande étape du développement de cette technologie.En janvier, Nvidia a présenté Cosmos, une plateforme dédiée à la mise au point de l’IA physique.”Il ne s’agit plus d’apprendre à l’IA comment générer du contenu, mais à comprendre le monde physique”, a-t-il expliqué lors d’une présentation à Las Vegas.Outre le coton, des robotos Aigen sont déjà à l’oeuvre dans des champs de tomates et de betteraves.Kenny Lee estime qu’un robot Element, vendu 50.000 dollars, peut désherber environ 13 hectares.Ces robots pourraient être utilisés pour semer et repérer les nuisibles, mais Aigen, dont le siège se situe à Redmond, dans le nord-ouest des Etats-Unis, préfère se concentrer sur le désherbage pour se faire sa place.Dans un contexte électrique, Kenny Lee doit peser ses mots pour tenter de séduire les fermiers.”Le mot climat est politisé aujourd’hui”, reconnaît-il, “mais au fond, les agriculteurs tiennent à leurs terres”.Les paysans préfèrent souvent les mots “conservation” et “gestion” des sols, “mais tout cela revient un peu au même”, selon l’entrepreneur.”Aigen va devenir un des géants de l’industrie”, anticipe Lisbeth Kaufman, responsable des start-up à sensibilité climatique chez AWS, filiale d’Amazon et numéro un mondial de l’informatique à distance (cloud).Amazon Web Services a sélectionné la jeune pousse dans l’un de ses programmes de soutien à des initiatives qui allient technologie et lutte contre le réchauffement, fournissant des capacités informatiques et de l’aide technique.”Nous voulons avoir un impact”, affirme Richard Wurden, co-fondateur et responsable technologique, pour qui travailler dans ce domaine “a du sens”.

La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen

Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté samedi dans l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, et de nouveau dans l’Aude, trois départements toujours sous la canicule, provoquant la coupure pendant plusieurs heures de l’autoroute A9 en plein weekend de départs en vacances.En fin de journée, le feu était toujours actif mais ne progressait plus sur le massif de la Gardiole dans l’Hérault, avec près de 400 hectares parcourus, selon les pompiers sur place.Le secours se préparaient à une nuit de lutte contre l’incendie, attisé par le vent orienté vers la mer, avec 400 pompiers engagés, ainsi qu’une “colonne extra-départementale”, selon un point de la préfecture.Deux bombardiers d’eau Canadair et quatre Dash, un hélicoptère Puma, un hélicoptère de commandement et un bombardier d’eau léger “Morane” participent également aux opérations, selon la préfecture.Le feu s’était déclaré vers 13H30 à hauteur du col de la Tortue sur la commune de Fabrègues, avant de franchir l’autoroute A9 qui a été coupée deux heures plus tard, dans les deux sens, entre Sète et Montpellier en direction de Lyon et de l’Espagne.Après cinq heures de fermeture, l’autoroute a pu être rouverte sur trois voies dans les deux sens peu après 20H00, le feu ayant été maîtrisé dans le secteur, a annoncé Vinci Autoroutes dans un communiqué.Selon le concessionnaire autoroutier, les bouchons, en ce premier weekend des vacances d’été, avaient atteint jusqu’à 10 km dans chaque sens sur l’A9. De l’eau avait été distribuée aux nombreux automobilistes bloqués en plein soleil et une centaine de gendarmes mobilisés pour régler la circulation alentours. En fin de journée, l’incendie, attisé par des vents tourbillonnants, avait gagné la petite commune de Mireval, où une dizaine de personnes ont été évacuées, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS34).- Air irespirable -“C’était très impressionnant, notamment entre 16h et 18h30. L’air était irrespirable, il y avait beaucoup de fumée dans le village, on n’y voyait plus rien, des cendres de grosse taille tombaient du ciel”, a déclaré une habitante de Mireval, Lorette Gargaud, 46 ans, jointe chez elle au téléphone par l’AFP en fin d’après-midi. La commune abrite notamment le centre d’essais du fabricant de pneumatiques Goodyear, sur lequel les pompiers ont “mis le paquet en raison de la présence de stocks de pneumatiques, mais aussi de bâtiments avec des stations-essence”, a précisé à l’AFP le porte-parole du SDIS34.”L’incendie est rentré dans Goodyear et a traversé le circuit, mais au final il y a eu plus de peur que de mal”, a déclaré en fin de soirée à l’AFP Christophe Durand maire de Mireval. “Demain risque d’être aussi compliqué”, a-t-il toutefois redouté.Aucune évacuation n’a été ordonnée par les secours, mais certaines mairies ont procédé à “quelques évacuations”, a souligné la préfecture.Plus à l’est, dans les Bouches-du-Rhône, l’incendie qui s’était déclaré dans la nuit sur la très touristique Côte bleue, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Marseille, a été “circonscrit” après avoir parcouru une centaine d’hectares de forêt.A 19H30, 130 pompiers étaient encore sur le terrain afin de parer à toute reprise de feu, a précisé une porte-parole.L’incendie s’était déclaré en pleine nuit, vers 3H30, dans un massif vallonné particulièrement difficile d’accès sur la commune du Rove. Au plus fort de l’incendie, près de 350 pompiers et marins-pompiers avaient été déployés sur place, avec l’appui de deux hélicoptères bombardiers d’eau et deux Canadair.Quelque 150 personnes, qui avaient été évacuées préventivement, ont pu rentrer chez elles, selon les pompiers.Dans l’Aude, une semaine après un premier incendie d’ampleur, un nouveau feu, déclenché par un feu de voiture sur l’autoroute A61, avait aussi parcouru 400 hectares de végétation en fin de journée, mobilisant plus de 300 pompiers et d’importants moyens aériens, selon un communiqué du préfet. Ces trois départements du pourtour méditerranéen sont placés depuis le 27 juin en vigilance orange canicule, avec des températures enregistrées samedi à 16H00 à plus de 36°C dans l’Hérault, selon Météo-France.Dimanche une partie de l’Hérault et tout le département des Bouches-du-Rhône seront en alerte rouge pour les feux de forêts, niveau qui sera déclenché lundi, outre les Bouches-du-Rhône, le Var et l’Aude, avec interdiction d’accès aux massifs forestiers.ysp-vk-hv-alc/so/lpa

La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen

Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté samedi dans l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, et de nouveau dans l’Aude, trois départements toujours sous la canicule, provoquant la coupure pendant plusieurs heures de l’autoroute A9 en plein weekend de départs en vacances.En fin de journée, le feu était toujours actif mais ne progressait plus sur le massif de la Gardiole dans l’Hérault, avec près de 400 hectares parcourus, selon les pompiers sur place.Le secours se préparaient à une nuit de lutte contre l’incendie, attisé par le vent orienté vers la mer, avec 400 pompiers engagés, ainsi qu’une “colonne extra-départementale”, selon un point de la préfecture.Deux bombardiers d’eau Canadair et quatre Dash, un hélicoptère Puma, un hélicoptère de commandement et un bombardier d’eau léger “Morane” participent également aux opérations, selon la préfecture.Le feu s’était déclaré vers 13H30 à hauteur du col de la Tortue sur la commune de Fabrègues, avant de franchir l’autoroute A9 qui a été coupée deux heures plus tard, dans les deux sens, entre Sète et Montpellier en direction de Lyon et de l’Espagne.Après cinq heures de fermeture, l’autoroute a pu être rouverte sur trois voies dans les deux sens peu après 20H00, le feu ayant été maîtrisé dans le secteur, a annoncé Vinci Autoroutes dans un communiqué.Selon le concessionnaire autoroutier, les bouchons, en ce premier weekend des vacances d’été, avaient atteint jusqu’à 10 km dans chaque sens sur l’A9. De l’eau avait été distribuée aux nombreux automobilistes bloqués en plein soleil et une centaine de gendarmes mobilisés pour régler la circulation alentours. En fin de journée, l’incendie, attisé par des vents tourbillonnants, avait gagné la petite commune de Mireval, où une dizaine de personnes ont été évacuées, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS34).- Air irespirable -“C’était très impressionnant, notamment entre 16h et 18h30. L’air était irrespirable, il y avait beaucoup de fumée dans le village, on n’y voyait plus rien, des cendres de grosse taille tombaient du ciel”, a déclaré une habitante de Mireval, Lorette Gargaud, 46 ans, jointe chez elle au téléphone par l’AFP en fin d’après-midi. La commune abrite notamment le centre d’essais du fabricant de pneumatiques Goodyear, sur lequel les pompiers ont “mis le paquet en raison de la présence de stocks de pneumatiques, mais aussi de bâtiments avec des stations-essence”, a précisé à l’AFP le porte-parole du SDIS34.”L’incendie est rentré dans Goodyear et a traversé le circuit, mais au final il y a eu plus de peur que de mal”, a déclaré en fin de soirée à l’AFP Christophe Durand maire de Mireval. “Demain risque d’être aussi compliqué”, a-t-il toutefois redouté.Aucune évacuation n’a été ordonnée par les secours, mais certaines mairies ont procédé à “quelques évacuations”, a souligné la préfecture.Plus à l’est, dans les Bouches-du-Rhône, l’incendie qui s’était déclaré dans la nuit sur la très touristique Côte bleue, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Marseille, a été “circonscrit” après avoir parcouru une centaine d’hectares de forêt.A 19H30, 130 pompiers étaient encore sur le terrain afin de parer à toute reprise de feu, a précisé une porte-parole.L’incendie s’était déclaré en pleine nuit, vers 3H30, dans un massif vallonné particulièrement difficile d’accès sur la commune du Rove. Au plus fort de l’incendie, près de 350 pompiers et marins-pompiers avaient été déployés sur place, avec l’appui de deux hélicoptères bombardiers d’eau et deux Canadair.Quelque 150 personnes, qui avaient été évacuées préventivement, ont pu rentrer chez elles, selon les pompiers.Dans l’Aude, une semaine après un premier incendie d’ampleur, un nouveau feu, déclenché par un feu de voiture sur l’autoroute A61, avait aussi parcouru 400 hectares de végétation en fin de journée, mobilisant plus de 300 pompiers et d’importants moyens aériens, selon un communiqué du préfet. Ces trois départements du pourtour méditerranéen sont placés depuis le 27 juin en vigilance orange canicule, avec des températures enregistrées samedi à 16H00 à plus de 36°C dans l’Hérault, selon Météo-France.Dimanche une partie de l’Hérault et tout le département des Bouches-du-Rhône seront en alerte rouge pour les feux de forêts, niveau qui sera déclenché lundi, outre les Bouches-du-Rhône, le Var et l’Aude, avec interdiction d’accès aux massifs forestiers.ysp-vk-hv-alc/so/lpa