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L’augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l’Assemblée lundi

Les députés s’emparent lundi d’un texte entendant encourager l’engagement des élus locaux, avec dès l’entame des discussions un débat qui s’annonce nourri sur l’augmentation des indemnités des maires et adjoints au maire, que le gouvernement veut contenir pour des raisons budgétaires.Le texte, très attendu à l’approche des élections municipales, et alors que de nombreux maires jettent l’éponge en cours de route, propose une panoplie de mesures parfois techniques pour accompagner les vocations, avant, pendant et à l’issue du mandat: maintien de la rémunération pendant un congé maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d’intérêts…Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) publiée en juin, 2.189 maires ont démissionné de leurs fonctions entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6% des maires, un “phénomène sans précédent” selon l’institut.Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi “créant un statut de l’élu local”, dont l’examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu’à vendredi.- Modulation -Elle propose en premier lieu une augmentation de 10% du plafond de l’indemnité des maires, qui varie de 1.048,2 euros brut mensuel pour les villes de moins de 500 habitants à 5.960,3 euros pour celles de plus de 100.000.Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20.000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4%).”Il convient de limiter l’aggravation des charges pesant sur les budgets locaux”, souligne dans l’exposé des motifs le gouvernement, qui rappelle également que la loi “Engagement et Proximité” de 2019 a déjà permis d’augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu’à moins de 3.500 habitants).La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d’euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle.Dans un état d’esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum.Au cours des débats en commission, plusieurs députés s’étaient exprimés en faveur d’une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100.000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, “quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d’indice”.- Congé électif -Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l’exercice du mandat et celui d’une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du “congé électif” pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours.Il crée un statut de “l’élu étudiant” – alors que ces derniers représentent 0,69% des élus, contre 4,5% de la population -, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l’aménagement de la scolarité.La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l’objet de nombreuses mesures, comme la création d’une “certification professionnelle” adaptée au parcours des élus locaux.Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d’un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes.Un article prévoit aussi une obligation de déclaration des dons de plus de 150 euros.

A Paris, la semaine de la haute couture toujours marquée par le chassé-croisé des directeurs artistiques

La dernière de Demna chez Balenciaga, Dior aux abonnés absents… La semaine de la haute couture débute lundi à Paris, encore marquée par le jeu de chaises musicales des directeurs artistiques.Schiaparelli ouvre comme à son habitude le bal. Suivront dans la journée les défilés des maisons Iris Van Herpen, de retour après un an d’absence, Georges Hobeika, Imane Ayissi, Rahul Mishra, Julie de Libran et Giambattista Valli.Le point d’orgue de cette édition automne-hiver 2025-2026 sera les adieux de Demna à Balenciaga. Le styliste géorgien de 44 ans présentera son dernier défilé pour la maison française mercredi midi.Après dix ans à sa tête, le créateur au style iconoclaste va prendre la direction artistique de Gucci dont les contre-performances plombent l’activité de Kering, qui possède les deux marques.Il est remplacé par l’Italien Pierpaolo Piccioli qui présentera sa première collection en octobre lors de la Fashion Week Femme de Paris.Un départ célébré en fanfare: outre une exposition baptisée “Balenciaga par Demna” au siège parisien de Kering, la maison de couture publie depuis plusieurs jours sur son compte Instagram les meilleurs looks imaginés par le styliste au cours de la dernière décennie.Mercredi marquera également les débuts, dans la soirée, chez Maison Margiela, de Glenn Martens, nommé en janvier pour succéder au Britannique John Galliano. Le designer belge signe avec ce premier défilé le retour de la maison française au calendrier de la haute couture, après un dernier show sous le pont Alexandre III en janvier 2024, considéré par beaucoup comme l’un des plus spectaculaires de ces dernières années. Les maisons Patou et Celine ont déjà défilé dimanche, hors calendrier, comme un coup d’envoi officieux de cette semaine de la haute couture.- Dior et Gaultier manquent à l’appel -Mardi, Chanel présentera pour la dernière fois une collection imaginée par son studio de création interne, la cinquième depuis le brusque départ de Virginie Viard en juin 2024. Nommé en décembre, son successeur, le discret et très respecté Franco-Belge Matthieu Blazy, dévoilera sa première collection en octobre. Jusqu’à jeudi, 27 maisons présentent leurs créations, parmi lesquelles Elie Saab, Armani Privé, Aelis, Viktor&Rolf, Adeline André ou encore le couturier syrien Rami Al Ali, qui intègre le calendrier officiel.En raison de la valse des directeurs artistiques, cette semaine compte aussi quelques absences remarquées.Dior n’est pas de la partie. Après un premier défilé particulièrement suivi lors de la Fashion Week masculine le 27 juin, Jonathan Anderson réserve sa première collection haute couture pour janvier 2026.Nommé début juin à la tête des collections femme et haute couture de Dior, en remplacement de Maria Grazia Chiuri, quelques semaines après son arrivée chez l’homme, le Nord-Irlandais de 40 ans est le premier depuis Christian Dior à superviser les trois lignes de la maison phare de LVMH.Jean Paul Gaultier manque également à l’appel. Nommé directeur artistique permanent de la griffe en avril, le Néerlandais Duran Lantink fera ses débuts lors de la Fashion Week femme en octobre.Depuis 2020 et sa mise en retrait, le styliste Jean-Paul Gaultier laissait les rênes de ses collections haute couture à des créateurs invités, comme les Français Olivier Rousteing, Ludovic de Saint Sernin, Haider Ackermann ou l’Irlandaise Simone Rocha.L’événement s’achèvera avec le défilé du Suisse Kevin Germanier.A ne pas confondre avec la semaine de la mode parisienne, la semaine de la haute couture se déroule en janvier pour l’été et en juillet pour l’hiver, uniquement à Paris, car il s’agit d’une spécificité française où sont présentées des pièces uniques nécessairement faites à la main. Des créations principalement destinées aux tapis rouges, grands événements de la jet-set et galas.

Effondrements rue d’Aubagne à Marseille: un jugement attendu par toute une ville

La justice rend lundi son jugement dans le procès des effondrements de la rue d’Aubagne, pour dire si un ou plusieurs des 16 prévenus peut être tenu pour responsable de ce drame du logement indigne qui a traumatisé Marseille en 2018.Qui de l’adjoint au maire, de l’expert, du syndic ou des copropriétaires a commis une éventuelle faute pénale ? De l’avis de tous, le débat juridique est extrêmement complexe et le président Pascal Gand, qui doit rendre sa décision à partir de 10H00, pourrait prendre un temps significatif pour expliquer une décision murie pendant sept mois.”Le tribunal a une grande responsabilité, mais qu’il soit sûr que nous, les familles, on croit dans leur travail, on croit dans leur conscience”, dit à l’AFP Liliana Lalonde, mère de Julien Lalonde, mort à 30 ans dans ce drame avec sept autres locataires du 65 rue d’Aubagne, en plein centre-ville.Elle espère “un message fort, à savoir des punitions, des condamnations qui puissent les faire réfléchir et surtout les convaincre qu’ils ne peuvent plus continuer (comme avant). Parce qu’à mes yeux ils sont tous responsables, à différents degrés, mais tous responsables”.Le procès, qui s’est tenu pendant un mois et demi à l’automne, était bien plus qu’une simple affaire judiciaire et la “salle des procès hors normes” avait accueilli toute la colère et la tristesse de la ville.Au fil des audiences, les larmes avaient abondamment coulé face aux récits des parcours lumineux ou cabossés des victimes. Notamment à l’évocation du petit El Amine, fils d’Ouloume Saïd Hassani, “parti le matin avec son cartable et le soir, plus de maman, plus de vêtements, plus rien”.Les débats ont permis d’établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l’état du bâti. Mais aucune mise à l’abri des locataires du 65 n’avait été décidée et les travaux entrepris s’étaient avérés inefficaces voire contreproductifs.L’instruction avait renvoyé devant le tribunal quatre personnes: Julien Ruas, adjoint du maire LR de l’époque Jean-Claude Gaudin, l’architecte Richard Carta qui avait expertisé l’immeuble moins de trois semaines avant son effondrement, et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l’état de ruine par Marseille Habitat.Insuffisant pour certaines parties civiles qui avaient cité à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont des copropriétaires.Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité, cinq ans de prison maximum, et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d’hébergement indigne, jusqu’à dix ans d’emprisonnement.- Quid des copropriétaires ? -Le tribunal va-t-il condamner les propriétaires, qui n’avaient pas été poursuivis par le juge d’instruction ? Le procureur, Michel Sastre, avait suivi les parties civiles sur ce point, estimant que les copropriétaires avaient bien “connaissance des problèmes structurels de l’immeuble” mais avaient “joué la montre” pour “dépenser le plus tard et le moins possible”.Il avait même requis à l’encontre de Xavier Cachard, élu régional qui avait au moment des faits la double casquette de propriétaire et avocat du syndic, la peine la plus lourde: cinq ans de prison dont trois ferme.Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l’expert-architecte (trois ans de prison dont deux ferme) et Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l’inaction de l’équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile.Durant les débats, les prévenus avaient contesté en bloc, les avocats plaidant des relaxes en cascade. Julien Ruas, chargé de la prévention de la gestion des risques urbains, avait dit refuser “d’endosser toutes les responsabilités de la mairie de Marseille”.A Marseille, où l’habitat indigne prospère sur la précarité, ces décisions comptent. Depuis le drame, la justice de la deuxième ville de France n’hésite d’ailleurs plus à envoyer les marchands de sommeil en prison, comme en mars le propriétaire d’une trentaine de studios insalubres dans une ex-résidence universitaire.

Assemblée: vers un vote pour la restitution du tambour parleur à la Côte d’Ivoire

Volé il y a plus d’un siècle par la France, le tambour parleur Djidji Ayôkwé s’apprête à retrouver la Côte d’Ivoire. Un vote lundi à l’Assemblée nationale doit permettre cette restitution, six ans après la demande officielle d’Abidjan.Mesurant trois mètres de long et pesant 430 kg, cet instrument sacré servait à transmettre des messages rituels et à alerter les villageois, par exemple lors des opérations de recrutement forcé ou d’enrôlement militaire. Saisi en 1916 par les autorités coloniales auprès de l’ethnie ébrié, il avait été envoyé en France en 1929, exposé au musée du Trocadéro puis à celui du quai Branly. Restauré en 2022, il est aujourd’hui conservé dans une caisse, et attend son retour.La restitution de ce tambour emblématique répond à un engagement pris par Emmanuel Macron en 2021.La proposition de loi débattue à partir de 15H00 dans l’hémicycle, et déjà adoptée fin avril au Sénat, doit permettre de “déclasser” ce bien culturel, en dérogeant au principe d’inaliénabilité des collections publiques.La Côte d’Ivoire avait officiellement formulé sa demande en 2019. “Mais les communautés locales le réclament depuis l’indépendance”, souligne Serge Alain Nhiang’O, fondateur de l’association Ivoire Black History Month, à Abidjan. C’est le premier objet d’une liste de 148 Å“uvres dont la Côte d’Ivoire a demandé la restitution à la France, et son retour “pourrait devenir un symbole très fort”, dit-il.Du côté français, ce retour est perçu comme un acte de reconnaissance. “Le retour du tambour contribuera à la réparation d’une extorsion commise à l’époque coloniale, le témoin de notre prise de conscience”, affirme le député Bertrand Sorre (Renaissance), rapporteur du texte.Mais cette restitution met aussi en lumière la lenteur du processus français. À ce jour, seules 27 Å“uvres ont été officiellement restituées à des pays africains depuis une loi votée en décembre 2020, qui a permis le retour des 26 trésors d’Abomey au Bénin et du sabre d’El Hadj Omar au Sénégal.- “A la traine” -Considérée comme pionnière, la France apparaît à présent à “la traîne” par rapport à d’autres pays occidentaux, estime l’anthropologue Saskia Cousin, professeure à l’université de Nanterre, citant par exemple l’Allemagne, qui a enclenché un vrai travail d’inventaire des Å“uvres dans les musées, contrairement à la France, où “il y a clairement une rétention d’informations”.En outre, les rapatriements se font au compte-gouttes, en l’absence d’une loi-cadre promise par le chef de l’Etat pour faciliter ces processus, devenue un “serpent de mer”, explique Mme Cousin. Elle permettrait d’éviter une loi spécifique à chaque restitution, processus long et complexe, en dérogeant au principe d’inaliénabilité des collections publiques par décret.En 2023, la France a adopté deux lois-cadres: l’une pour restituer les biens spoliés durant la Seconde Guerre mondiale aux familles juives, l’autre pour encadrer le retour des restes humains issus des collections publiques. Mais la troisième loi, annoncée pour les objets pillés pendant la colonisation, n’a toujours pas vu le jour.En 2024, un texte a été transmis au Conseil d’Etat. Dans un avis révélé par Le Monde, la juridiction demandait un nouveau travail, estimant que la restitution devait obéir à un “intérêt général supérieur” semblable à celui identifié s’agissant des biens spoliés par les nazis.Selon Le Monde, le motif de restitution évoqué dans le texte était la coopération culturelle avec les anciennes colonies. Il ne serait pas suffisant aux yeux du Conseil d’Etat pour justifier une entorse à l’inaliénabilité des collections publiques.Pour certains, exiger un “intérêt général supérieur” reviendrait à faire du projet un texte de “repentance” sur la colonisation, un débat que l’exécutif semble vouloir éviter. Pour Mme Cousin, la France “n’a pas un problème” avec la restitution, mais un problème avec “la façon dont elle pense son passé impérial”.Pressée par les députés de la commission des Affaires culturelles sur le devenir de cette loi, la ministre de la Culture Rachida Dati a affirmé la semaine dernière que le texte avait bien fait l’objet d’un nouveau travail, et qu’elle souhaitait le présenter en Conseil des ministres d’ici à la fin juillet.Elle espère un débat au Parlement avant la fin de l’année, tout en disant vouloir éviter qu’il n’ouvre la “porte à une instrumentalisation”.

Trump slams former ally Musk’s political party as ‘ridiculous’

President Donald Trump on Sunday slammed former ally Elon Musk’s launching of a new political party as “ridiculous,” after the tech billionaire who once backed the Republican said he wanted to challenge the United States’ “one-party system.””I think it’s ridiculous to start a third party,” Trump told reporters before he boarded Air Force One on …

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Près de 80 morts dans les inondations au Texas, l’espoir de retouver des survivants s’amenuise

Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des Etats-Unis, avoisine désormais les 80 morts et va encore s’alourdir, ont annoncé dimanche les autorités locales, à mesure que l’espoir de retrouver une dizaine enfants encore portées disparues s’amenuise.Donald Trump a annoncé qu’il se rendrait “probablement” sur place vendredi. “C’est une catastrophe comme l’on n’en a pas vu en 100 ans et c’est tout simplement atroce de voir ce qu’il se passe”, a-t-il déclaré à des journalistes depuis le New Jersey, avant d’embarquer dans son avion pour rentrer à Washington.Le président américain a par ailleurs réfuté tout lien entre les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux et le lourd bilan. “Je ne crois pas”, a-t-il répondu à une question sur l’utilité de réembaucher dans ces services une partie du personnel licencié.Des habitants se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations qui ont fait près de 80 morts.Le seul comté de Kerr, le plus touché, déplore désormais 68 morts, “40 adultes et 28 enfants”, a déclaré le shérif du comté, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse.Parmi les quelque 750 enfants participant à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, dix fillettes restaient introuvables, tout comme un moniteur, a précisé le shérif.Aux morts recensés dans ce comté s’ajoutent dix décès dénombrés dans des comtés voisins, a annoncé le gouverneur du Texas, Greg Abbott, dans une conférence de presse.”Sur tout l’Etat, dans les zones touchées par les inondations, nous avons identifié 41 personnes portées disparues”, a-t-il souligné, précisant que le nombre réel était sans doute plus important car de nombreux vacanciers campaient dans la région en ce week-end prolongé.”Nous allons voir le bilan monter aujourd’hui et demain”, à mesure que des corps sont retrouvés, a prévenu le directeur de la Sûreté publique du Texas, le colonel Freeman Martin.- Alerte maintenue -Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.A Hunt, la localité où se trouve le camp d’été, 50 bénévoles sont venus de plusieurs villes du Texas pour participer aux recherches, par petits groupes de deux ou trois.Adam Durda, 45 ans, a fait trois heures de route avec sa femme, Amber, pour tenter de retrouver quatre jeunes d’une vingtaine d’années qui logeaient dans une maison “emportée par les flots”, à la demande de la famille de l’une d’entre elles, explique-t-il à l’AFP.Un autre bénévole, Justin Morales, 36 ans, confie avoir découvert avec ses compagnons les corps de trois fillettes, dont une des pensionnaires du camp d’été portées disparues.”Nous sommes contents de pouvoir aider les familles à faire leur deuil”, dit-il. Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a signé une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral. “Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté”, a indiqué le shérif Lethia.Des hélicoptères ainsi que des drones sont engagés dans les recherches et la Garde nationale du Texas ainsi que les garde-côtes des Etats-Unis ont envoyé des renforts.Le pape américain Léon XIV a exprimé dimanche ses “sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d’été lors de la tragédie”, dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l’Angélus.Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations jusqu’à 19H00 locales (lundi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Netanyahu says Trump meeting could ‘advance’ Gaza deal ahead of Doha talks

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Sunday that he hoped an upcoming meeting with US President Donald Trump could “help advance” a Gaza ceasefire deal, after sending negotiators to Doha for indirect talks with Hamas. Under mounting pressure to end the war, now approaching its 22nd month, the Israeli premier is scheduled to sit down on …

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