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Municipales à Paris: David Belliard sera de nouveau le candidat des Ecologistes en 2026

A un an des municipales, Les Écologistes ont investi dimanche David Belliard pour briguer la mairie de Paris, déjà tête de liste en 2020 et premier candidat officiellement désigné par son parti pour succéder à la maire socialiste sortante Anne Hidalgo.L’adjoint aux transports à l’Hôtel de Ville, 46 ans, a remporté 52,6% des suffrages des militants parisiens, battant de justesse sa concurrente Anne-Claire Boux (47,4%) lors du deuxième tour de cette primaire qui a mobilisé 66% des quelque 1.340 militants parisiens.”Ce soir nous rentrons en campagne !”, a lancé David Belliard devant une centaine de militants, en se félicitant d’une “primaire exemplaire”. “Par la qualité des débats, nous avons montré notre capacité à organiser un grand moment démocratique et donc qu’on est prêts à gouverner Paris”, a-t-il estimé.L’ex-chef de file écologiste aux municipales de 2020 était arrivé largement en tête du premier tour dimanche dernier, rassemblant 48% des voix face à Anne-Claire Boux, 37 ans, adjointe à la mairie en charge de la Santé (27%). Le soutien que cette dernière a obtenu des deux candidates éliminées après le 1er tour, Fatoumata Koné et Aminata Niakaté, lui a permis gagner de nombreux suffrages au deuxième tour. Une quarantaine de voix seulement l’ont distancée de son concurrent.Au sein du paysage politique parisien, David Belliard est le premier à être investi par son parti pour les municipales de 2026.Le candidat entend d’abord rassembler sa “famille politique écologiste”, avant “de faire la réunion des forces de gauche et citoyenne”. “Je vais évidemment travailler avec Yannick Jadot qui a toute sa place dans cette campagne”, a-t-il dit à la presse. Le sénateur écologiste et ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot s’est retiré de la course à l’investiture de son parti, après avoir échoué à convaincre ses camarades de jeter l’éponge pour être désigné sans compétition. “Dans les prochaines semaines”, David Belliard rencontrera les différents responsables des forces de gauche (PCF, PS, LFI, Place Publique…) ainsi que des mouvements citoyens, pour “discuter des convergences”. “A la fin il va falloir qu’on soit rassemblés, il n’y a pas d’autre chemin pour la victoire car nos ennemis de droite et réactionnaires sont aux portes du pouvoir”, a-t-il plaidé.- “Écologie sociale” -En 2020, David Belliard avait été élu tête de liste dès le premier tour, lors d’une campagne interne tendue. Il avait ensuite rassemblé 10,8% des voix au premier tour des élections municipales, avant de rallier Anne Hidalgo au second.Il espère capitaliser sur ses cinq années d’exercice du pouvoir pour prendre la tête de la majorité en 2026, et faire de Paris une capitale écologiste, dans le sillage de la vague verte de 2020 qui a vu les écologistes conquérir nombreuses grandes villes comme Lyon, Tours, Bordeaux ou Strasbourg. “Notre parti a montré ses capacités à réaliser toute cette politique de transformation de l’espace public qui me rend fier”, avait déclaré à l’AFP David Belliard au soir du premier tour, évoquant les rues aux écoles et la baisse de la vitesse sur le périphérique.Militant LGBT+, ancien journaliste, le chef de file écologiste veut axer sa campagne sur une “écologie sociale”, et promet notamment des “propositions fortes sur la situation des jeunes”.L’élu du 11e arrondissement se dit également “fier que Paris soit une ville +woke+, qui porte des valeurs de solidarité face à la droite +trumpisée+ de Rachida Dati”. Les socialistes se déchirent de leur côté pour désigner le successeur d’Anne Hidalgo, dans une campagne interne à couteaux tirés. Leur primaire, prévue le 30 juin, opposera trois candidats: le sénateur Rémi Féraud, désigné par la maire sortante, le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint désormais honni, ainsi que Marion Waller, une de ses anciennes conseillères.Renaissance annoncera également le 30 juin sa tête de liste. La ministre ex-LR Rachida Dati est “la mieux placée”, selon le président de l’Assemblée départementale parisienne du parti, Sylvain Maillard.L’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel dit qu’il sera candidat. A droite, le sénateur Francis Szpiner a sollicité l’investiture des Républicains (LR).

Le rabbin d’Orléans agressé en pleine rue, un suspect en garde à vue

Un jeune homme a été interpellé après la violente agression en pleine rue samedi du rabbin d’Orléans, qui a choqué la communauté juive et entraîné une vague de condamnations, avec une manifestation de soutien prévue dimanche soir à Paris.Samedi vers 13H30, le rabbin Arié Engelberg rentrait chez lui accompagné de son fils de neuf ans quand il a été “agressé, insulté par un individu qui l’a mordu à l’épaule”, a indiqué dimanche à l’AFP une source proche du dossier.Des témoins “ont pris en charge le rabbin” après l’agression, a expliqué Yann Dhieux, un commerçant qui a assisté à l’agression et a expliqué s’être interposé, à l’AFPTV.Jusqu’à présent, Orléans avait été plutôt épargnée par les actes antisémites, a expliqué dimanche le président de la communauté israélite de la ville, André Druon, depuis la synagogue où, hasard du calendrier, se tenait dimanche l’assemblée générale de la communauté.”Depuis au moins le 7 octobre (2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, NDLR) nous n’avons pas eu à relever d’incident, si ce n’est quelques graffitis”, jusqu’à cette “agression très violente d’un rabbin”, a déploré M. Druon.Le rabbin aurait reçu plusieurs coups violents, et a été touché à la joue et à l’omoplate, ont précisé plusieurs sources à l’AFP. “Un individu a commencé à le filmer”, le rabbin lui a demandé d’arrêter et “l’individu l’a alors attaqué”, a précisé André Druon.Arié Engelberg s’est adressé dimanche à sa communauté pour “raconter son agression”, “très marqué” et “choqué” selon M. Druon.Une enquête a été ouverte pour “violences volontaires commises en raison de l’appartenance réelle ou supposée de la victime à une religion”, a déclaré la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren.Un adolescent, soupçonné de l’agression, a été interpellé samedi soir, a-t-elle ajouté. Toutefois, “l’identité de la personne gardée à vue n’est pas établie de manière certaine à ce stade et est en cours de vérification”, a précisé la procureure.Le suspect, âgé de 16 ans et inconnu des services de renseignement, a été interpellé samedi vers 21H45 et placé en garde à vue, selon une source proche du dossier.Il a été identifié par la victime et est connu sous au moins trois identités, une marocaine et deux palestiniennes, selon une autre source proche du dossier.”Ce que nous a raconté notre rabbin, a priori ce serait une personne d’origine marocaine (…) venue de Marseille”, “très jeune certainement pas mineur” et “qui s’est enfuie d’un centre de jeunesse”, a rapporté André Druon. “c’est encore assez flou”, a-t-il relevé.Le maire d’Orléans, l’ex-LR Serge Grouard (DVD), est venu apporter dimanche son soutien à la synagogue, qui se trouve juste à côté de la cathédrale.L’Union des étudiants Juifs de France et l’Union des lycéens juifs de France ont appelé à “un rassemblement unitaire” dimanche à 19H30 place de la Bastille à Paris.Une marche silencieuse “en soutien au rabbin” et “contre l’antisémitisme” est également prévue mardi à 18H00 à Orléans, à l’appel de plusieurs associations juives locales.- Condamnation d’Israël -Dimanche, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé le “poison” de l’antisémitisme, en promettant de ne céder “ni au silence ni à l’inaction” face à cela.Pour le garde des Sceaux Gérald Darmanin, interrogé sur BFMTV, “l’ambiguïté (… d’) une partie des dirigeants de la France Insoumise, est mortifère pour le bien commun”.Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a qualifié sur X d'”insupportable” cette agression. “Plus que jamais, soyons unis pour combattre l’antisémitisme et tous les racismes.”Le président du RN, Jordan Bardella, a dénoncé sur le même réseau une “nouvelle manifestation de la fièvre antisémite qui monte dans notre pays, alimentée par une extrême gauche incendiaire”.Depuis l’étranger, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé gouvernements européens et société civile “à agir” contre “la résurgence de l’antisémitisme en France et en Europe”.En 2024, un total de 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.Le Crif avait déploré en janvier un niveau “historique” de ces attaques pour la deuxième année consécutive, avec une “explosion” après le 7 octobre 2023.

Le rabbin d’Orléans agressé en pleine rue, un suspect en garde à vue

Un jeune homme a été interpellé après la violente agression en pleine rue samedi du rabbin d’Orléans, qui a choqué la communauté juive et entraîné une vague de condamnations, Emmanuel Macron dénonçant le “poison” de l’antisémitisme.Samedi vers 13H30, le rabbin Arié Engelberg rentrait chez lui accompagné de son fils de neuf ans quand il a été “agressé, insulté par un individu qui l’a mordu à l’épaule”, a indiqué dimanche à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de France 3 Centre-Val de Loire.Jusqu’à présent, Orléans avait été plutôt épargnée par les actes antisémites, a expliqué dimanche le président de la Communauté israélite de la ville, André Druon depuis la synagogue où, hasard du calendrier, se tenait dimanche l’assemblée générale de la communauté.”Depuis au moins le 7 octobre (2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël ndlr) nous n’avons pas eu à relever d’incident, si ce n’est quelques graffitis”, avant cette “agression très violente d’un rabbin qui rentrait chez lui avec son fils de neuf ans” en “présence de plusieurs témoins”, a déploré M. Druon, évoquant sa “colère”.Le rabbin aurait reçu plusieurs coups violents, touché à la joue et à l’omoplate, ont précisé plusieurs sources à l’AFP. “Un individu a commencé à le filmer”, le rabbin lui a demandé d’arrêter et “l’individu l’a alors attaqué”, a précisé André Druon.Arié Engelberg s’est adressé dimanche à sa communauté pour “raconter son agression”, “très marqué” et “choqué” selon M. Druon.Une enquête a été ouverte pour “violences volontaires commises en raison de l’appartenance réelle ou supposée de la victime à une religion”, a déclaré la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren.Un adolescent, soupçonné de l’agression, a été interpellé samedi soir, a-t-elle ajouté. Toutefois, “l’identité de la personne gardée à vue n’est pas établie de manière certaine à ce stade et est en cours de vérification”, a précisé la procureure.Le suspect, âgé de 16 ans et inconnu des services de renseignement, a été interpellé par des policiers de la BAC samedi vers 21H45 et placé en garde à vue, selon une source proche du dossier.Il a été identifié par la victime et est connu sous au moins trois identités, une marocaine et deux palestiniennes, selon une source proche du dossier.”Ce que nous a raconté notre rabbin, a priori ce serait une personne d’origine marocaine qui serait venue de Marseille”, “très jeune certainement pas mineur” et “qui s’est enfui d’un centre de jeunesse”, a rapporté André Druon.Le maire d’Orléans, l’ex-LR Serge Grouard (DVD), venu apporter dimanche son soutien à la synagogue, qui se trouve juste à côté de la cathédrale, a condamné un “acte odieux”, une “première” pour la ville. L’évêque d’Orléans, Mrg Blaquart, était aussi présent, pour “apporter son soutien”.Une marche silencieuse “en soutien au rabbin” et “contre l’antisémitisme” est prévue mardi à 18H00 à Orléans, à l’appel de plusieurs associations juives locales.- Explosion des actes antisémites -Dimanche, Emmanuel Macron a dénoncé le “poison” de l’antisémitisme, en promettant de ne céder “ni au silence ni à l’inaction” face à cela.Pour le Garde des Sceaux Gérald Darmanin, “il faut condamner sans aucune ambigüité tous ces actes antisémites”, a-t-il déclaré sur BFMTV, estimant que “l’ambiguïté, pas de tous les gens de la France Insoumise mais une partie des dirigeants de la France Insoumise, est mortifère pour le bien commun”.Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a qualifié sur X d'”insupportable” cette agression. “Plus que jamais, soyons unis pour combattre l’antisémitisme et tous les racismes”, a-t-il ajouté.Le président du RN, Jordan Bardella, a dénoncé sur le même réseau une “nouvelle manifestation de la fièvre antisémite qui monte dans notre pays, alimentée par une extrême gauche incendiaire”.En 2024, un total de 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur. Ils représentent 62% des actes antireligieux et dans 63% sont constitués d’atteintes à la personne.Le Crif avait déploré en janvier un niveau “historique” de ces attaques pour la deuxième année consécutive, avec une “explosion” après le 7 octobre 2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.

Piastri hails ‘mega’ McLaren as both Ferraris disqualified at Chinese GP

Oscar Piastri hailed his “mega” McLaren after winning a Chinese Grand Prix on Sunday later overshadowed by the disqualifications of Ferrari’s Lewis Hamilton and Charles Leclerc for technical infringements.Alpine’s Pierre Gasly was also kicked out after Piastri led a McLaren one-two from pole position with Lando Norris second.Almost three hours after the chequered flag, stewards …

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Violente agression du rabbin d’Orléans, un mineur interpellé

Un adolescent de 16 ans a été interpellé après la violente agression du rabbin d’Orléans samedi après-midi, condamnée par Emmanuel Macron et plusieurs responsables politiques dans un contexte d’actes antisémites élevés en France.Samedi vers 13H30, le rabbin Arié Engelberg était avec son fils de neuf ans dans la rue quand il a été “agressé, insulté par un individu qui l’a mordu à l’épaule”, a indiqué dimanche à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de France 3 Centre-Val de Loire.”J’ai vu plusieurs coups, au moins trois ou quatre et assez violents” portés au rabbin, a décrit un témoin sur BFM TV. “Il avait un petit peu de sang au niveau du cou, il était choqué, ça avait été violent”, a-t-il poursuivi.”J’ai tout de suite compris que c’était antisémite quand j’ai vu l’agresseur mettre un coup de pied (…) dans le chapeau du rabbin”, a dit ce témoin.”Tout le monde était un peu sidéré” parmi les personnes qui étaient présentes et ont aidé le rabbin, a rapporté ce témoin.Une enquête a été ouverte pour “violences volontaires commises en raison de l’appartenance réelle ou supposée de la victime à une religion” contre l’agresseur, qui avait pris la fuite, a déclaré la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren, dimanche à l’AFP.Un jeune de 16 ans, soupçonné de l’agression, a été interpellé samedi soir, a-t-elle ajouté. Toutefois, “l’identité de la personne gardée à vue n’est pas établie de manière certaine à ce stade et est en cours de vérification”, a précisé la procureure de la République. “Il a déclaré une identité, sans être porteur des documents qui l’établissent. Des vérifications sont en cours”, a-t-elle expliqué.Ce mineur, inconnu des services de renseignement, a été interpellé par des policiers de la BAC samedi vers 21H45 et placé en garde à vue, selon une source proche du dossier.- Explosion des actes antisémites -Le maire d’Orléans, l’ex-LR Serge Grouard (DVD), s’est rendu en fin de matinée à la synagogue de la ville, située derrière la cathédrale, pour s’adresser à la communauté juive qui tient – hasard du calendrier – son assemblée générale annuelle dimanche, selon un journaliste de l’AFP sur place.Sur X, le maire a dénoncé “une atteinte grave aux valeurs de notre République”.Le rabbin “va bien, il est chez lui mais il est choqué évidemment”, a rapporté Ariel Goldmann, président du Fonds social juif, sur BFM TV. “Un individu a commencé à le filmer”, le rabbin lui a demandé “de ne pas le filmer et c’est là que les choses se sont compliquées et que l’individu l’a attaqué”, a précisé Ariel Goldmann.Dimanche matin, Emmanuel Macron a dénoncé le “poison” de l’antisémitisme, en promettant de ne céder “ni au silence ni à l’inaction” face à cela.”L’agression du rabbin Arié Engelberg à Orléans nous choque tous. Je lui adresse, ainsi qu’à son fils et à tous nos compatriotes de confession juive, tout mon soutien et celui de la Nation”, a écrit sur X le chef de l’État. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a qualifié sur X d'”insupportable” cette “agression violente du rabbin d’Orléans”. “Soutien à lui, à sa famille et ses proches. Plus que jamais, soyons unis pour combattre l’antisémitisme et tous les racismes”, a-t-il ajouté.Le président du RN, Jordan Bardella, a dénoncé sur X une “nouvelle manifestation de la fièvre antisémite qui monte dans notre pays, alimentée par une extrême gauche incendiaire”.”Non, l’antisémitisme n’est pas +résiduel+”, avait réagi dès samedi soir le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, sur X. “Ceux qui minimisent, relativisent ou justifient la haine des Juifs par un conflit à 4.000 km portent une immense responsabilité”, a-t-il écrit.En 2024, un total de 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur. Ils représentent 62% des actes antireligieux et dans 63% sont constitués d’atteintes à la personne.Le Crif avait déploré en janvier un niveau “historique” de ces attaques pour la deuxième année consécutive, avec une “explosion” après le 7 octobre 2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.

Forte chute de popularité pour Bayrou en mars (sondage)

Le Premier ministre François Bayrou enregistre une lourde baisse de sa cote de popularité en mars, dévissant de 11 points par rapport à février, selon un baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du dimanche.Le chef du gouvernement s’est retrouvé englué dans des polémiques autour de sa connaissance supposée de violences dans l’établissement scolaire de Bétharram, mais aussi pour sa gestion du dossier des retraites qu’il a pourtant lui-même souhaité rouvrir. Résultat: sa cote tombe à 27% de Français satisfaits de son action, au plus bas depuis sa nomination en décembre.A l’inverse, Emmanuel Macron, qui s’affiche à la manoeuvre sur la scène internationale, grappille un point. Même si sa cote reste à l’étiage – 24% de satisfaits seulement – elle est en progression pour le deuxième mois d’affilée.Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 2.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Interviews réalisées en ligne du 12 au 230 mars 2025. Marge d’erreur entre 1 et 2,2 points.

Prisons: circulaire de Darmanin aux procureurs pour “repérer” les étrangers expulsables

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin enjoint les procureurs et les directeurs de prison au “repérage” des détenus étrangers “éligibles” à une expulsion du territoire français, dans une circulaire consultée samedi soir par l’AFP. Le garde des Sceaux appelle à une “politique pénale ferme, empreinte de lisibilité et de célérité (…)” à l’égard “des personnes détenues de nationalité étrangère définitivement condamnées”, selon ce texte daté de vendredi et révélé samedi par Le Journal du Dimanche. Gérald Darmanin argue que le contexte de surpopulation carcérale appelle à “actionner l’essentiel des leviers, y compris à l’égard des étrangers incarcérés, définitivement condamnés, et ayant vocation à être éloignés du territoire national dans le cadre d’une mesure d’éloignement administrative ou judiciaire”.Le ministre avait déjà affirmé le 13 mars sa volonté d’engager un “travail” afin que les étrangers condamnés en France puissent être expulsés et purger leur peine dans leur pays.Dans un entretien au JDD, M. Darmanin indique que les prisons françaises comptent “plus de 19.000 détenus étrangers”, prévenus et condamnés confondus, “soit 24,5% de la population carcérale: 3.068 ressortissants de l’Union européenne, 16.773 hors-UE” et “686 détenus dont on ne connaît pas la nationalité”.Dans la circulaire, il appelle à “renforcer la coopération aux fins de repérage des personnes détenues de nationalité étrangère définitivement condamnées”.Il demande “un recours aux mesures de libération anticipée”, dont la libération conditionnelle dite “+expulsion+” qui est applicable lorsque la personne condamnée fait notamment l’objet d’une mesure d’interdiction du territoire français ou d’une obligation de quitter le territoire français.”Vous veillerez à la requérir systématiquement, lorsque la situation le permet”, écrit le garde des Sceaux aux procureurs.”Les libérations conditionnelles expulsion nécessitent que l’étranger incarcéré ait purgé la moitié de sa peine en France, que son identité soit établie et qu’il fasse l’objet d’une interdiction de territoire”, explique au JDD le ministre qui entend “fluidifier” cette procédure avec des “pays partenaires”. Il plaide aussi pour que soit encouragée les procédures de transfèrement de personnes condamnées détenues dans le pays dont elles sont ressortissantes.Une décision-cadre européenne, transposée dans le code de procédure pénale français, permet de transférer les ressortissants d’états européens pour qu’ils purgent leur peine dans leur pays d’origine.