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Fortes chaleurs: la vigilance orange mise en place vendredi dans cinq départements

Météo-France prévoit un passage en vigilance orange “canicule” dans cinq départements du Sud-Ouest et du Centre-Est à partir de vendredi midi, selon le bulletin publié jeudi matin.Les départements concernés sont les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône, avec un début d’événement fixé à vendredi 12H00, tandis que 29 départements du Sud-Ouest et du Centre-Est resteront en vigilance jaune selon le site météorologique.Dans l’après-midi, des températures allant de 35°C à 39°C et jusqu’à 40°C sont attendues dans le quart sud-ouest du pays, et 35°C à 37°C dans le Centre-Est. “Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine,” précise Météo-France.La vigilance orange risque d’être “progressivement étendue dans les prochaines publications en fonction de l’évolution des températures,” souligne la même source.Une vigilance orange canicule signifie une vigilance particulière, notamment pour les “personnes sensibles ou exposées”, avertit le site.A l’échelle du monde, malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 s’est classé au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l’oeuvre, a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.

Fortes chaleurs: la vigilance orange mise en place vendredi dans cinq départements

Météo-France prévoit un passage en vigilance orange “canicule” dans cinq départements du Sud-Ouest et du Centre-Est à partir de vendredi midi, selon le bulletin publié jeudi matin.Les départements concernés sont les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône, avec un début d’événement fixé à vendredi 12H00, tandis que 29 départements du Sud-Ouest et du Centre-Est resteront en vigilance jaune selon le site météorologique.Dans l’après-midi, des températures allant de 35°C à 39°C et jusqu’à 40°C sont attendues dans le quart sud-ouest du pays, et 35°C à 37°C dans le Centre-Est. “Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine,” précise Météo-France.La vigilance orange risque d’être “progressivement étendue dans les prochaines publications en fonction de l’évolution des températures,” souligne la même source.Une vigilance orange canicule signifie une vigilance particulière, notamment pour les “personnes sensibles ou exposées”, avertit le site.A l’échelle du monde, malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 s’est classé au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l’oeuvre, a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.

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Dans les appartements parisiens, le dilemme de la clim échauffe les esprits

Certains résistent, d’autres craquent: Paris n’a pas la culture de la climatisation individuelle mais avec l’intensification des vagues de chaleur, la question devient prégnante et pose un dilemme à ceux qui en connaissent l’impact écologique.”Il a fait jusqu’à 41 degrés chez moi au dernier pic de chaleur. Je ne pensais pas que c’était possible”, soupire Marion Lafuste, qui vit sous les toits dans le nord-est de la capitale.”Les pains de glace devant les ventilateurs, les volets baissés… c’est anecdotique”, regrette cette mère de famille de 40 ans. Sans la “chance de pouvoir se réfugier à la campagne”, elle aurait sans doute acheté une climatisation et malgré les “problèmes idéologiques” que cela lui pose. “On marche sur la tête puisque ça aggrave le réchauffement climatique. Mais maintenant, je ne juge plus ceux qui en ont.”Au dernier étage de son immeuble dans le 18e arrondissement, Martine Bontemps suffoque aussi mais ne “cède” pas. Elle préfère la solution du ventilateur au plafond qu’elle a demandé à son propriétaire d’installer. – “Point de bascule” -Ruben Arnold s’est équipé d’un climatiseur mobile, certes pas optimum mais qui lui permet avec ses jeunes enfants de “tenir”. Au prix d’un tiraillement, puisque ce dirigeant d’une start-up de diagnostic de performance énergétique (DPE) en connaît tous les effets néfastes. “On a beau savoir que c’est un plaisir égoïste, il y a un point de bascule où tous les arguments disparaissent”, confie ce père de famille de 47 ans.”Avoir trop chaud est tout aussi invivable qu’avoir trop froid. La température de confort est une revendication normale”, appuie Anne Ruas, géographe à l’université Gustave Eiffel. Particulièrement dense et minérale, Paris pourrait vivre des pics de chaleurs à 50°C d’ici à 2050, et le nombre de nuits tropicales devrait s’y multiplier selon Météo-France.Ces nuits où les températures ne descendent pas sous les 20°C empêchent le corps de récupérer et peuvent produire une surmortalité. Comme durant la canicule de 2003, où environ un tiers des décès de personnes âgées ont eu lieu à domicile.C’est un des arguments avancés par Sophie Julini, 53 ans, dont l’appartement climatisé offre à sa mère de 86 ans quelques heures au frais. Selon une étude récente de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), la climatisation n’a pas encore “saturé le paysage de la rue parisienne” comme dans d’autres grandes villes, mais elle “ne cesse de se développer”. Contrairement aux bureaux, les appartements parisiens sont encore peu climatisés “mais il est vraisemblable que l’acquisition de ce système suive une croissance exponentielle”, relèvent ces travaux inédits, qui ont cartographié via des caméras thermiques les rejets de chaleur émis par les appareils- “Maladaptation” -La tendance devrait s’accentuer avec le développement des locations touristiques dans les quartiers “pour répondre aux attentes d’une clientèle internationale”, anticipe l’Apur.Le phénomène reste cependant difficile à quantifier car il s’agit essentiellement de climatiseurs d’appoint installés de manière informelle. Mais “sur l’ensemble du parc de logements, on observe effectivement une tendance assez lourde à un développement de la climatisation, ce qui est très problématique”, confirme Karine Bidart, directrice de l’Agence parisienne du climat (APC). Cette agence créée par la ville de Paris pour aider à la transition écologique fait tout pour éviter la généralisation de cette “maladaptation catastrophique” au réchauffement climatique, explique-t-elle. “Plusieurs études prédisent qu’une augmentation massive de la climatisation individuelle réchaufferait l’air de deux degrés”, pointe Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris en charge du plan climat. “On comprend que ce soit un dernier recours, surtout pour des personnes fragiles. Le problème c’est de considérer la climatisation comme le réflexe à avoir, alors qu’il existe des solutions moins coûteuses et plus efficaces”, plaide Frédéric Delhommeau, directeur habitat-énergie de l’APC.À commencer par la rénovation énergétique, y compris des toits en zinc, véritables “poêles à frire”. Sauf “qu’un tiers des projets de rénovation sont bloqués ou freinés par les Architectes des bâtiments de France (ABF) qui font passer le patrimoine avant la santé des personnes”, déplore Dan Lert. Pour Anne Ruas, Paris peut encore se passer de climatisation individuelle mais pas pour longtemps, tant sa minéralité est dure à compenser. “Plutôt que de dire qu’il ne faut pas y avoir recours et de culpabiliser les gens, il vaut mieux se demander comment on le fera, en réfléchissant aux systèmes les plus vertueux possible”, observe la chercheuse. 

Dans les appartements parisiens, le dilemme de la clim échauffe les esprits

Certains résistent, d’autres craquent: Paris n’a pas la culture de la climatisation individuelle mais avec l’intensification des vagues de chaleur, la question devient prégnante et pose un dilemme à ceux qui en connaissent l’impact écologique.”Il a fait jusqu’à 41 degrés chez moi au dernier pic de chaleur. Je ne pensais pas que c’était possible”, soupire Marion Lafuste, qui vit sous les toits dans le nord-est de la capitale.”Les pains de glace devant les ventilateurs, les volets baissés… c’est anecdotique”, regrette cette mère de famille de 40 ans. Sans la “chance de pouvoir se réfugier à la campagne”, elle aurait sans doute acheté une climatisation et malgré les “problèmes idéologiques” que cela lui pose. “On marche sur la tête puisque ça aggrave le réchauffement climatique. Mais maintenant, je ne juge plus ceux qui en ont.”Au dernier étage de son immeuble dans le 18e arrondissement, Martine Bontemps suffoque aussi mais ne “cède” pas. Elle préfère la solution du ventilateur au plafond qu’elle a demandé à son propriétaire d’installer. – “Point de bascule” -Ruben Arnold s’est équipé d’un climatiseur mobile, certes pas optimum mais qui lui permet avec ses jeunes enfants de “tenir”. Au prix d’un tiraillement, puisque ce dirigeant d’une start-up de diagnostic de performance énergétique (DPE) en connaît tous les effets néfastes. “On a beau savoir que c’est un plaisir égoïste, il y a un point de bascule où tous les arguments disparaissent”, confie ce père de famille de 47 ans.”Avoir trop chaud est tout aussi invivable qu’avoir trop froid. La température de confort est une revendication normale”, appuie Anne Ruas, géographe à l’université Gustave Eiffel. Particulièrement dense et minérale, Paris pourrait vivre des pics de chaleurs à 50°C d’ici à 2050, et le nombre de nuits tropicales devrait s’y multiplier selon Météo-France.Ces nuits où les températures ne descendent pas sous les 20°C empêchent le corps de récupérer et peuvent produire une surmortalité. Comme durant la canicule de 2003, où environ un tiers des décès de personnes âgées ont eu lieu à domicile.C’est un des arguments avancés par Sophie Julini, 53 ans, dont l’appartement climatisé offre à sa mère de 86 ans quelques heures au frais. Selon une étude récente de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), la climatisation n’a pas encore “saturé le paysage de la rue parisienne” comme dans d’autres grandes villes, mais elle “ne cesse de se développer”. Contrairement aux bureaux, les appartements parisiens sont encore peu climatisés “mais il est vraisemblable que l’acquisition de ce système suive une croissance exponentielle”, relèvent ces travaux inédits, qui ont cartographié via des caméras thermiques les rejets de chaleur émis par les appareils- “Maladaptation” -La tendance devrait s’accentuer avec le développement des locations touristiques dans les quartiers “pour répondre aux attentes d’une clientèle internationale”, anticipe l’Apur.Le phénomène reste cependant difficile à quantifier car il s’agit essentiellement de climatiseurs d’appoint installés de manière informelle. Mais “sur l’ensemble du parc de logements, on observe effectivement une tendance assez lourde à un développement de la climatisation, ce qui est très problématique”, confirme Karine Bidart, directrice de l’Agence parisienne du climat (APC). Cette agence créée par la ville de Paris pour aider à la transition écologique fait tout pour éviter la généralisation de cette “maladaptation catastrophique” au réchauffement climatique, explique-t-elle. “Plusieurs études prédisent qu’une augmentation massive de la climatisation individuelle réchaufferait l’air de deux degrés”, pointe Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris en charge du plan climat. “On comprend que ce soit un dernier recours, surtout pour des personnes fragiles. Le problème c’est de considérer la climatisation comme le réflexe à avoir, alors qu’il existe des solutions moins coûteuses et plus efficaces”, plaide Frédéric Delhommeau, directeur habitat-énergie de l’APC.À commencer par la rénovation énergétique, y compris des toits en zinc, véritables “poêles à frire”. Sauf “qu’un tiers des projets de rénovation sont bloqués ou freinés par les Architectes des bâtiments de France (ABF) qui font passer le patrimoine avant la santé des personnes”, déplore Dan Lert. Pour Anne Ruas, Paris peut encore se passer de climatisation individuelle mais pas pour longtemps, tant sa minéralité est dure à compenser. “Plutôt que de dire qu’il ne faut pas y avoir recours et de culpabiliser les gens, il vaut mieux se demander comment on le fera, en réfléchissant aux systèmes les plus vertueux possible”, observe la chercheuse. 

Avant la décision du tribunal jeudi, les magasins Naf Naf se préparent déjà à fermer

Des affichettes annonçant une fermeture prochaine sur certaines vitrines, des vendeuses lasses, des clientes déçues: dans une ambiance pesante, la marque de prêt-à-porter Naf Naf, en redressement judiciaire, attend d’être fixée sur son sort jeudi.”Naf Naf vous dit au revoir” : dans plusieurs boutiques parisiennes, le plus malin des trois petits cochons qui a donné son nom à la marque de mode féminine iconique des années 90 salue tristement ses clientes via quelques pancartes.Car jeudi, le tribunal devra trancher sur les offres de reprise partielle qui ont été déposées pour l’enseigne en difficulté voire, si aucune n’est validée, se résoudre à une liquidation.Le climat est morose à l’intérieur des boutiques du centre de la capitale, où plusieurs employées dénoncent auprès de l’AFP des directions successives qui “n’écoutent pas” et qui “reproduisent les mêmes erreurs”.De fait, la marque “Au Grand Méchant Look” a connu trois redressements judiciaires successifs, dont le dernier en mai inquiète ses quelque 600 employés en France. “Rien ne change, au premier redressement, il fallait fermer des boutiques puis relancer la marque”, résume une vendeuse. Sa collègue renchérit: “Certaines (clientes) ne reconnaissent pas la marque. On entend ça depuis 3, 4 ans, depuis le premier rachat. La marque a dégringolé, et ils continuent de s’enfoncer”.Dans les points de vente du sud parisien, les portants se dégarnissent, les cartons s’empilent à l’étage et les clientes se font rares dans cette atmosphère de déstockage. “Depuis cinq ans, on a enchaîné les changements de propriétaire. Les prix ont augmenté, la qualité a baissé”, déplore une salariée. La même nostalgie transparaît chez les clientes dont Sabrina, 45 ans : “J’ai grandi avec Naf Naf. Avant, quand on voulait une belle robe, on venait ici”. La quadragénaire regrette de moins bonnes finitions et des tissus “cheap” (bon marché, NDLR) et soupire : “Ça serait dommage que ça ferme parce que je n’aime pas acheter sur internet et aujourd’hui tout ferme”.En France, Naf Naf emploie 588 salariés, avait noté le tribunal dans la décision de redressement de judiciaire en mai.- Des offres de reprise partielle – Le Groupe Beaumanoir (Caroll, Bonobo, Cache Cache, etc.) a offert de reprendre la marque Naf Naf et 12 magasins en France, “sélectionnés pour leur emplacement stratégique permettant au groupe de poursuivre et renforcer son maillage territorial sur ses marques actuelles”, a-t-il déclaré à l’AFP. “L’offre inclut également la reprise de 48 collaborateurs rattachés à ces magasins et près de 250 offres de reclassement supplémentaires au sein de ses différentes enseignes”, a complété le groupe qui a partiellement racheté en juin la marque de prêt-à-porter féminin Jennyfer.La CFDT s’est dite non favorable dans un communiqué de fin juillet à cette proposition prévoyant “la reprise d’un nombre très limité de magasins et de salariés” et considère de ce fait qu’elle “s’apparente davantage à une offre liquidative”.L’offre qui trouve grâce aux yeux du syndicat est celle d’Amoniss, propriétaire de Pimkie, qui aimerait “reprendre 30 magasins tout en gardant la marque Naf Naf, avec la reprise de 146 CDI”, dévoile la CFDT. Cette dernière ne cache toutefois pas ses inquiétudes, la situation financière du candidat restant “fragile”.Sollicité par l’AFP, Amoniss n’avait pas réagi dans l’immédiat.Confrontée à “des difficultés de trésorerie”, Naf Naf avait été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) en mai.En juin 2024, après un précédent redressement judiciaire, le repreneur turc Migiboy Tekstil s’était engagé à sauver 90% des emplois et conserver une centaine de boutiques en propre. A l’époque, la société avait offert plus de 1,5 million d’euros pour reprendre l’enseigne française.Ce faisant, l’entreprise turque avait sauvé 521 emplois sur 586 et une centaine de boutiques en France, et repris les filiales en Espagne, en Italie et en Belgique.

Dangerous dreams: Inside internet’s ‘sleepmaxxing’ craze

From mouth taping to rope-assisted neck swinging, a viral social media trend is promoting extreme bedtime routines that claim to deliver perfect sleep — despite scant medical evidence and potential safety risks.Influencers on platforms including TikTok and X are fueling a growing wellness obsession popularly known as “sleepmaxxing,” a catch-all term for activities and products …

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Le plus gros incendie de l’été en France reste incontrôlé dans l’Aude

Le plus gros incendie de l’été en France, toujours incontrôlable malgré de gros moyens engagés, a parcouru 16.000 hectares de végétation en 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort et deux blessés graves, “une catastrophe d’une ampleur inédite”, selon le Premier ministre.A la tombée de la nuit mercredi, les communes restent “sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier-adjoint à la mairie de Villesèque-des-Corbières, au sud de Narbonne. Si l’incendie est “toujours actif”, sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.  Lors d’une visite à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, village le plus touché des 15 communes affectées par l’incendie, François Bayrou a évoqué un “plan de sauvegarde et d’avenir” dont “les Corbières pourraient être le laboratoire”.Au poste de commandement des pompiers, le colonel Christophe Magny, patron du Service d’incendies et de secours de l’Aude, a expliqué au Premier ministre, accompagné du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, l’action sans relâche de 2.500 pompiers sur les 90 kilomètres de lisières, avec des flammes de 10 à 15 mètres de haut au plus fort de la propagation.Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur se sont ensuite rendus au centre national de coordination avancé de Sécurité civile à l’aéroport de Nîmes-Garons, pour “rendre hommage” aux moyens aériens engagés dans la lutte contre l’incendie “dont l’ampleur dépasse tout ce qu’on avait connu depuis plus de 60 ans”, selon M. Bayrou. – Vent changeant -Parti peu après 16H00 mardi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le feu s’était d’abord dirigé vers le sud-est et le littoral méditerranéen. Or, le vent a changé de direction à la mi-journée “et pousse l’incendie à revenir vers son point de départ”, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch, ajoutant que l’incendie va désormais “vers des zones boisées assez inaccessibles”. “L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a ajouté le colonel Magny, soulignant qu’un millier de personnes avaient été évacuées des villages sinistrés.Le feu a parcouru 16.000 hectares de garrigue et de résineux, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une dame de 65 ans a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de l’endroit où est décédée la sexagénaire qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui.”Avec les gendarmes, nous sommes allés chez elle pour lui dire d’évacuer, mais elle n’a pas voulu partir, pensant qu’elle ne risquait rien”, a déclaré à l’AFP le maire, Xavier de Volontat. La préfecture a comptabilisé 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffrant d’un traumatisme crânien, a précisé Bruno Retailleau. Une personne portée disparue a été retrouvée en vie.- L’UE au côtés de la France -Dans le ciel des Corbières, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a annoncé se tenir “prête à mobiliser” des moyens. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, précisant que les 2.500 pompiers venus de toute la France sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est aussi le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France.)- “Restez confinés” -La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplanté mercredi après-midi par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste Météo-France.Mais il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.dmc-lb-ap-skh/chv/jp

Le plus gros incendie de l’été en France reste incontrôlé dans l’Aude

Le plus gros incendie de l’été en France, toujours incontrôlable malgré de gros moyens engagés, a parcouru 16.000 hectares de végétation en 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort et deux blessés graves, “une catastrophe d’une ampleur inédite”, selon le Premier ministre.A la tombée de la nuit mercredi, les communes restent “sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier-adjoint à la mairie de Villesèque-des-Corbières, au sud de Narbonne. Si l’incendie est “toujours actif”, sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.  Lors d’une visite à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, village le plus touché des 15 communes affectées par l’incendie, François Bayrou a évoqué un “plan de sauvegarde et d’avenir” dont “les Corbières pourraient être le laboratoire”.Au poste de commandement des pompiers, le colonel Christophe Magny, patron du Service d’incendies et de secours de l’Aude, a expliqué au Premier ministre, accompagné du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, l’action sans relâche de 2.500 pompiers sur les 90 kilomètres de lisières, avec des flammes de 10 à 15 mètres de haut au plus fort de la propagation.Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur se sont ensuite rendus au centre national de coordination avancé de Sécurité civile à l’aéroport de Nîmes-Garons, pour “rendre hommage” aux moyens aériens engagés dans la lutte contre l’incendie “dont l’ampleur dépasse tout ce qu’on avait connu depuis plus de 60 ans”, selon M. Bayrou. – Vent changeant -Parti peu après 16H00 mardi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le feu s’était d’abord dirigé vers le sud-est et le littoral méditerranéen. Or, le vent a changé de direction à la mi-journée “et pousse l’incendie à revenir vers son point de départ”, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch, ajoutant que l’incendie va désormais “vers des zones boisées assez inaccessibles”. “L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a ajouté le colonel Magny, soulignant qu’un millier de personnes avaient été évacuées des villages sinistrés.Le feu a parcouru 16.000 hectares de garrigue et de résineux, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une dame de 65 ans a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de l’endroit où est décédée la sexagénaire qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui.”Avec les gendarmes, nous sommes allés chez elle pour lui dire d’évacuer, mais elle n’a pas voulu partir, pensant qu’elle ne risquait rien”, a déclaré à l’AFP le maire, Xavier de Volontat. La préfecture a comptabilisé 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffrant d’un traumatisme crânien, a précisé Bruno Retailleau. Une personne portée disparue a été retrouvée en vie.- L’UE au côtés de la France -Dans le ciel des Corbières, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a annoncé se tenir “prête à mobiliser” des moyens. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, précisant que les 2.500 pompiers venus de toute la France sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est aussi le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France.)- “Restez confinés” -La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplanté mercredi après-midi par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste Météo-France.Mais il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.dmc-lb-ap-skh/chv/jp

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Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l’Himalaya

L’armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières qui ont touché une localité de l’Himalaya et fait au moins quatre morts.La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l’Etat septentrional d’Uttarakhand.Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.”Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent”, a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes.Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l’annonce mardi qu’une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié. Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d’eaux boueuses emporter mardi des immeubles d’habitation de Dharali, un lieu touristique de l’Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu’elle recouvre certains lieux jusqu’à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.C’est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. “Des colonnes militaires supplémentaires” ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d’engins de génie civil, a annoncé l’armée indienne mercredi.Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d’approvisionnement, notamment en médicaments, et d’évacuation, a ajouté l’armée.- “Bruit sourd” -Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l’inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d’être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.”Les gens ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes”, a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue “d’une ampleur inimaginable” frapper Dharali dans “un bruit sourd”. Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l’Etat d’Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger.”Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l’élévation des niveaux d’eau causée par les pluies incessantes”, a indiqué l’armée.Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais “ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique”, a indiqué l’hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un “événement extrême”.Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore “plus concentré” que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal.L’agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l’année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient “un signal d’alarme” de ce qui attendait les populations à l’heure du changement climatique, qui rend le cycle de l’eau de la planète plus imprévisible.