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Un entrepreneur veut relancer la marque Tupperware dans cinq pays européens

Relancer mais aussi “dynamiser” la marque Tupperware dans cinq pays européens: c’est l’objectif annoncé mardi par l’entrepreneur français Cédric Meston, quelques mois après la faillite du groupe américain célèbre pour ses boîtes alimentaires en plastique.Après des années de difficultés financières, Tupperware, emblème de la vente à domicile, s’était déclaré en faillite en septembre 2024, fragilisé par la concurrence à bas prix et l’essor de la livraison de repas, victime également de la volonté des consommateurs de limiter leur consommation de plastique.Mais un mois plus tard, Tupperware avait annoncé un accord avec ses créanciers, avec l’engagement de leur vendre la propriété intellectuelle “nécessaire à la création et à la commercialisation de la marque Tupperware”, ainsi que la cession de certains actifs aux États-Unis et dans d’autres filiales étrangères, sans plus de précisions.Dans la foulée, la société Tupperware France, détenue à 99% par Tupperware Belgium, avait été placée en procédure de sauvegarde.Mardi lors d’une conférence de presse à Paris, l’entrepreneur Cédric Meston a annoncé avoir “racheté 100% de l’entreprise Tupperware France qui appartenait à une société belge”, la justice belge ayant donné son feu vert la semaine dernière.”On est propriétaire d’une société qui est en sauvegarde, on va présenter dans les prochaines semaines un plan de continuation de l’entreprise” Tupperware France au tribunal de commerce de Nanterre. “L’objectif est de sortir de la procédure de sauvegarde au mois de juin”, a détaillé Cédric Meston, qui a notamment cofondé le fabricant de substituts végétaux à la viande HappyVore.En parallèle, l’entrepreneur a indiqué être en train de “renégocier” avec la maison mère américaine les licences d’exploitation et de distribution des produits de la marque Tupperware en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne, qui avaient été “coupées” en janvier en raison des difficultés du groupe.”C’est une question d’heures, de jours” pour l’obtention de ce feu vert a-t-il affirmé, sans donner de détails chiffrés sur les sommes en jeu pour ces licences, ni concernant le rachat de Tupperware France.L’objectif de M. Meston – qui précise que le management actuel de Tupperware France sera “associé à hauteur de 50% du capital” – est d’atteindre “100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année” sur les cinq marchés.- 20.000 “conseillers culinaires” -Le chiffre d’affaires de ces cinq pays européens avait atteint 400 millions d’euros en 2021, mais avait ensuite chuté à “70 ou 80 millions d’euros à la fin de l’activité, il y a quelques mois”, a-t-il détaillé.Quelque 20.000 “conseillers culinaires” de la marque, qui constituent son célèbre réseau de vendeurs indépendants et organisent par exemple à domicile les célèbres “réunions Tupperware”, sont actuellement répertoriés en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne. Cédric Meston compte “racheter le plus possible de stock pour relancer l’activité le plus vite possible”, mais il souligne que son objectif est “beaucoup plus que juste relancer une marque: on va accélérer, aller beaucoup plus loin et dynamiser avec de nouveaux canaux de vente”, par exemple en “accélérant dans la grande distribution” mais aussi en élargissant la promotion de Tupperware avec “des influenceurs sur les réseaux sociaux”.”Jusqu’à aujourd’hui, la vente directe représentait au moins 80% du chiffre d’affaires”, a précisé Geoffroy Destexhe, directeur général commercial de Tupperware France. Mais “à terme, on va être à 50% du chiffre d’affaires avec notre force de vente, 25% sur le retail (en grande distribution par exemple) et 25% sur le e-commerce. Et au niveau des prix, Tupperware va rester premium”, a ajouté Cédric Meston.Au-delà de ses célèbres contenants en plastique, l’idée est aussi de mettre en avant d’autres produits, comme des boîtes refermables en inox ou en verre, mais aussi des ustensiles de cuisine, des grands gobelets-gourdes isothermes ou encore des mini-hachoirs mécaniques, a mis en avant le nouveau propriétaire de Tupperware France.

Australia to build new 2032 Olympic stadium and demolish Gabba

Australia will build a 63,000-seat stadium for the 2032 Olympics in Brisbane, officials said Tuesday as they confirmed the storied “Gabba” cricket ground would be demolished after the event.Queensland Premier David Crisafulli detailed a slew of Olympic upgrades that included the new Brisbane Stadium in the heart of the city and an aquatic centre that …

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Pollution industrielle à Fos: le sidérurgiste ArcelorMittal mis en examen

Déjà mis à mal par la crise de l’acier, qui l’a amené à suspendre d’importants projets en France, le sidérurgiste ArcelorMittal et deux de ses dirigeants ont été mis en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “faux et usage de faux” pour pollution industrielle dans la région de Fos-sur-mer (Bouches du Rhône).”ArcelorMittal Méditerranée et deux de ses dirigeants ont été mis en examen pour mise en danger d’autrui, faux et usage de faux et atteintes à l’environnement”, a précisé l’association Défense et protection du littoral du Golfe de Fos (ADPLGF) à l’origine d’une plainte collective en novembre 2018, dans un communiqué transmis mardi par son avocate.Interrogé par l’AFP, le procureur de la République de Marseille Nicolas Bessone, a confirmé ces mises en examen, révélées par Mediapart, assorties d’un contrôle judiciaire avec une caution de 250.000 euros et la constitution d’une garantie bancaire de 1,7 million d’euros.Installé dans l’immense zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos, ArcelorMittal Méditerranée était poursuivi par quelque 260 riverains, associations, syndicats, pour avoir exposé la population de la région à des rejets de polluants illégaux par son usine. Des accusations que le groupe “conteste fermement”.Pour l’ADPLGF, ces mises en examen, prononcées à l’issue de six ans d’instruction du Pôle santé publique du Tribunal judiciaire de Marseille, sont justifiées “par la récurrence des violations de la règlementation et par la gravité des conséquences sur la santé humaine et l’environnement”.”Il est notamment reproché à la société et à ses dirigeants d’avoir falsifié certaines données (chiffres) d’autosurveillance en matière d’émission de polluants dans l’air”, indique l’ADPGF qui “se félicite de ces mises en examen historiques”.- “Symphonie de couleurs” -“On ne s’attendait pas au début à ce que ce soit aussi énorme”, a déclaré à l’AFP le président de l’ADPLGF Daniel Moutet, qui documente depuis 2004 les fumées émises par le site d’ArcelorMittal de Fos avec des milliers de photos prises depuis le quai de déchargement où il travaillait. “Une symphonie de couleurs, avec des fumées noire, marron, jaune, orange, rouge…”, dit-il.”Arcelor a caché des informations, falsifié des documents. Au delà du CO2, leurs émissions contenaient du benzène, des particules fines, du plomb, du cadmium -tous classés cancérogènes et mutagènes-, mais aussi des agents toxiques comme des oxydes d’azote ou du dioxyde de soufre”, affirme-t-il.”On comprend pourquoi il y a  autant de cancers dans notre région, trois fois plus qu’ailleurs, c’est pas pour rien !”, ajoute M. Moutet.Dans un communiqué transmis à l’AFP, le groupe sidérurgique, qui dit “coopérer pleinement avec les autorités”, “conteste fermement les accusations”.ArcelorMittal “a investi depuis 2014 plus de 735 millions d’euros afin notamment de moderniser ses installations ou d’innover pour réduire des niveaux d’émissions dont les seuils normatifs sont toujours plus exigeants”, selon le communiqué. “Ces actions ont permis de réduire de 70% les émissions atmosphériques de ce site par rapport à 2002”, selon l’entreprise.Après avoir exploité pendant de nombreuses années deux hauts-fourneaux à Fos, Arcelor, qui avait repris en 2005 une emprise sidérurgique datant de 1974, avait arrêté l’un de ses hauts fourneaux en 2023, en invoquant la baisse de la consommation d’acier.- Investissements suspendus -Selon un document récent d’ArcelorMittal, le site, d’une capacité de production de plus de 4 millions de tonnes d’acier par an, “produit entre 2 et 3,5 mt/an selon les besoins du marché, et ses émissions directes de CO2 ont atteint en moyenne 5,6Mt/an sur les cinq dernières années”.ArcelorMittal Méditerranée, qui dit vouloir “réduire ses émissions de CO2 de 35% d’ici 2030 pour atteindre zéro émission directe ou liée à l’énergie d’ici 2050”, emploie environ 2.400 salariés et 1.100 sous-traitants à Fos-sur-Mer, dont il est le principal employeur.C’est l’une des deux usines du groupe en France, avec celle de Dunkerque (Nord) — le plus important site d’ArcelorMittal en Europe —, à compter des hauts-fourneaux.En septembre 2024, le groupe avait, dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, inauguré un four-poche électrique à Fos, permettant d’accroître l’utilisation d’acier recyclé et de réduire les émissions de CO2 de près de 10%.ArcelorMittal a depuis annoncé suspendre ses projets d’investissements colossaux dans la décarbonation en Europe, dans l’attente de mesures de soutien de l’UE.

Contrôle des Ehpad: des “sanctions graves” contre 55 établissements, annonce la ministre

Le plan de contrôles des Ehpad lancé après le scandale Orpea en 2022 a permis d’identifier 55 établissements qui ont écopé de “sanctions graves”, annonce la ministre Charlotte Parmentier-Lecocq dans une émission qui sera diffusée sur France 2 mardi soir. “C’est-à-dire qu’il a été décidé soit la fermeture immédiate de l’établissement soit la mise sous tutelle pour des faits graves de maltraitance, de dysfonctionnements importants” ou “des problèmes de prise en charge des soins”, précise la ministre de l’Autonomie dans le cadre du débat “Au coeur des Ehpad, de l’indifférence à l’action”, visionné par l’AFP.En janvier 2022, la publication du livre-enquête “Les Fossoyeurs” du journaliste Victor Castanet avait déclenché un scandale de grand ampleur en dévoilant des cas de malversations financières et de maltraitances de personnes âgées dans certains établissements du groupe Orpea (rebaptisé depuis Emeis). Face à l’émotion suscitée, le gouvernement d’alors avait annoncé que les 7.500 Ehpad de France seraient contrôlés d’ici deux ans et contraints à davantage de transparence quant à leurs prestations et leur utilisation des fonds publics.Fin décembre 2024, 96% de ces établissements avaient été contrôlés, rapporte Charlotte Parmentier-Lecocq sur France 2. Chargées des contrôles, les agences régionales de santé (ARS) “sont allées pour un tiers sur sites”, en “priorisant ceux pour lesquels il y avait des éléments de doute ou d’alerte”. En parallèle, elles ont contrôlé “sur papier, sur la base d’éléments que doivent fournir les Ehpad en termes de chiffres, en termes de +turn over+ (de personnel, ndlr), la présence de salariés, les arrêts maladies, les problématiques de soins, les événements graves, et qui ont pu parfois déboucher sur un contrôle”, a-t-elle ajouté. “Il faut remettre de la transparence dans le système, il faut retrouver la confiance”, a insisté la ministre. “Si on n’a pas cette transparence, on ne répond pas aux attentes des familles et des proches. Et au passage sont salis tous les établissements et les professionnels qui font bien leur travail, que ça démobilise et démotive alors que ce sont des métiers précieux dont on a besoin”, ajoute-t-elle.

Un entrepreneur rachète Tupperware France et veut relancer la marque en Europe

L’entrepreneur français Cédric Meston, qui a cofondé le fabricant de substituts végétaux à la viande HappyVore, a annoncé mardi avoir racheté Tupperware France et vouloir relancer la marque dans plusieurs pays européens.Après des années de difficultés financières, le groupe américain, fabricant des légendaires boîtes alimentaires en plastique et emblème de la vente à domicile, s’était déclaré en faillite en septembre 2024, fragilisé par la concurrence à bas prix et l’essor de la livraison de repas, et également victime de la volonté des consommateurs de limiter leur consommation de plastique.Mais un mois plus tard, Tupperware avait annoncé un accord avec ses créanciers, avec l’engagement de leur vendre la propriété intellectuelle “nécessaire à la création et à la commercialisation de la marque Tupperware”, ainsi que la cession de certains actifs aux États-Unis et dans d’autres filiales étrangères, sans plus de précisions.Dans la foulée, la société Tupperware France, détenue à 99% par Tupperware Belgium, avait été placée en procédure de sauvegarde.Mardi lors d’une conférence de presse à Paris, l’entrepreneur Cédric Meston a annoncé avoir “racheté 100% de l’entreprise Tupperware France qui appartenait à une société belge. On est propriétaire d’une société qui est en sauvegarde, on va présenter dans les prochaines semaines un plan de continuation de l’entreprise” au tribunal de commerce de Nanterre.”L’objectif est de sortir de la procédure de sauvegarde au mois de juin”, a-t-il précisé.En parallèle, M. Meston a indiqué être en train de “renégocier” avec la maison mère américaine les licences d’exploitation et de distribution des produits de la marque Tupperware en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne, qui avaient été “coupées” en janvier en raison des difficultés du groupe.”C’est une question d’heures, de jours” pour l’obtention de ce feu vert a-t-il affirmé, sans donner de détails chiffrés sur les sommes en jeu pour ces licences, ni concernant le rachat de Tupperware France.Dans ces cinq pays européens sont répertoriés 20.000 “conseillers culinaires” de Tupperware, constituant son célèbre réseau de vendeurs indépendants qui font par exemple à domicile des présentations des produits de la marque.L’objectif de M. Meston, qui précise que le management actuel de Tupperware France sera “associé à hauteur de 50% du capital”, est d’atteindre “100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année” sur les cinq marchés.

Disparition du petit Emile: presque 21 mois de mystère

Voici une chronologie de l’enquête depuis le 8 juillet 2023, jour de la disparition mystérieuse du petit Emile Soleil dans les Alpes-de-Haute-Provence jusqu’au placement en garde à vue mardi de ses grands-parents maternels et de deux de leurs enfants majeurs.- Disparition, premières recherches -Le 8 juillet 2023, à 17h15, Emile, alors âgé de deux ans et demi, est aperçu pour la dernière fois par deux voisins au Haut-Vernet, hameau de 25 habitants à 1.200 mètres d’altitude, sur les flancs du massif des Trois Évêchés (Alpes-de-Haute-Provence). Il venait d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Ses parents, des catholiques traditionalistes, habitent La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) et ne sont pas au hameau au moment de la disparition.La gendarmerie est alertée vers 18h00 et une enquête avec appel à témoins débute le lendemain. Des centaines d’anonymes se joignent à des battues les deux premiers jours. Enquêteurs et militaires poursuivent en vain l’inspection de 97 hectares de champs, bois et terrains escarpés.La trentaine de maisons du hameau, rattaché à la commune du Vernet, sont fouillées, les habitants interrogés.- Ouverture d’une information judiciaire -Le 18 juillet, le parquet de Digne ouvre une information judiciaire justifiée par “la complexité de l’affaire” et les investigations basculent au tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) où deux juges d’instruction sont saisis.Débute un minutieux travail d’analyse de données, soit 1.200 appels passés à la ligne téléphonique dédiée et une masse considérable d’informations concernant la téléphonie de toutes les personnes ayant “borné” vers le Haut-Vernet le jour de la disparition.Le 25, des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains, appuyées par des drones, sont déployées.- Enquête élargie à des motifs criminels -L’enquête judiciaire est élargie aux faits criminels “d’enlèvement” et “séquestration”, apprend-on le 21 août de source judiciaire.Cette décision, “purement technique”, “n’est pas liée à une évolution dans l’enquête” sur la disparition toujours inexpliquée du garçonnet, mais “ce cadre procédural offre plus de souplesse”, souligne alors le procureur-adjoint.- L’appel des parents -Dans leur première prise de parole, les parents de l’enfant déclarent fin août dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne n’avoir “rien à cacher” et déplorent des “témoignages malveillants dans la presse”. “On imagine forcément le pire, mais on ne peut s’empêcher d’espérer…”, dit le père.Dans le même hebdomadaire, à la veille du troisième anniversaire d’Emile le 24 novembre, ses parents diffusent un appel vibrant: “Comprenez notre détresse, dites-nous où est Emile”, implore la mère.- Reconstitution -Le 8 janvier 2024, le parquet indique que l’enquête “est toujours très active” et a pris “une autre forme, plus technique”.Les enquêteurs doivent “analyser l’ensemble des éléments recueillis”, notamment une masse de données numériques et de téléphonie.Le 28 mars, la famille d’Emile, des voisins et d’autres témoins visuels, soit 17 personnes, sont réunis par la justice au Haut-Vernet pour une reconstitution. – Découverte d'”ossements” -Fin mars 2024, une promeneuse découvre un crâne et des dents à environ 1,7 km du hameau où l’enfant avait disparu. Dans la foulée, des enquêteurs trouvent des vêtements et un petit bout d’os dans la même zone. “Les analyses d’identification génétique ont permis “de conclure qu’il s’agissait des ossements de l’enfant Emile Soleil”, affirme le procureur d’Aix-en-Provence, sans donner d’éléments sur la cause du décès de l’enfant.- Obsèques -Les obsèques du garçonnet sont célébrées le 8 février 2025 à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), en présence de toute la famille.”Le temps du silence doit laisser place à la vérité”, clament les grands-parents quelques heures après la cérémonie. – Premières gardes à vue -Le 25 mars, Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d’Emile, ainsi que deux de leurs enfants majeurs sont placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Une perquisition a lieu en parallèle dans leur domicile principal, un mas provençal, à La Bouilladisse.

Journalist killed, evacuation calls issued as Israel presses Gaza offensive

An Israeli air strike killed a journalist working with Al Jazeera on Monday and the military issued fresh calls to evacuate parts of Gaza’s north, as Israel pressed its renewed bombardment and ground operations in the Palestinian territory.Israel resumed intense air strikes across Gaza last Tuesday, followed by ground operations, after talks on extending a …

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Trump admin sent journalist classified US plan for Yemen strikes

Top Trump administration officials texted a group chat including a journalist plans for strikes on Yemen’s Huthi rebels, the White House said, an extraordinary security breach that shocked Washington’s political elite.US President Donald Trump announced the strikes on March 15, but The Atlantic magazine’s editor-in-chief Jeffrey Goldberg wrote on Monday that he had hours of …

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Au laboratoire des douanes, le match sans fin avec les drogues

L’armoire ne désemplit pas de sachets à analyser, livrés chaque lundi et mercredi comme une écume du “tsunami blanc” qui balaie la France de l’aveu même du gouvernement. Et la semaine s’égrène tel un match sans fin avec les drogues déjà répertoriées et celles qui le deviendront.Sur la paillasse, un peu de poudre est broyée dans un mortier, versée dans un vial avec du solvant, puis avalée par un spectromètre. En quelques minutes, un pic apparaît sur les graphiques: cocaïne détectée. Elle est souvent à 60-80% pure, glisse une technicienne. “Quand une molécule est connue, il y a ce qu’on appelle un +match+, c’est-à-dire qu’on retrouve la molécule qu’on vient d’analyser dans une base de données”, explique Antoine Devemy, responsable d’établissement au Service commun des laboratoires (SCL) de Paris, opéré conjointement par les douanes et la répression des fraudes.Ce laboratoire situé à Massy (Essonne) recevait chaque année 7.000 à 9.000 échantillons de stupéfiants en 2020, principalement saisis à Roissy et Orly. Cinq ans plus tard, la cadence est passée à 12-13.000 pour les dix personnes dédiées aux stupéfiants. Au total, la dizaine de laboratoires répartis sur le territoire, outre-mer incluses, traite 25.000 échantillons de produits présumés stupéfiants par an. En 2024, 18.000 de ces analyses se sont révélées positives avec les “blockbusters” cannabis et cocaïne, dit M. Devemy, avec respectivement environ 10.000 et 5.000 échantillons positifs, et quelque 3.000 correspondent à la grande famille des nouvelles drogues de synthèse. Les nouveaux produits de synthèse (NPS) sont des molécules très diverses aux effets mimant ceux de stupéfiants connus et avec des structures proches ou pas des molécules d’origine.”À la sortie du Covid, on a observé une augmentation du nombre d’échantillons reçus”, relate M. Devemy. “De manière mathématique, on reçoit aussi plus de NPS”, avec une majorité de cathinones et de cannabinoïdes.Le bilan annuel des douanes publié lundi confirme la tendance, avec des saisies “record” de drogues de synthèse: 3,08 tonnes interceptées en 2024, en hausse de 27% par rapport à 2023. Cela inclut entre autres 1.677 kg de cachets d’ecstasy (+263%) et 451 kg d’amphétamines (+57%). – Elucider la structure – “Avant, il suffisait de rajouter soit un atome, soit un groupement d’atomes, pour qu’une molécule qui n’était pas reprise dans la liste des produits stupéfiants soit parfaitement légale”, explique M. Devemy. Désormais, “la législation classe par grande famille”.Des molécules nouvelles continuent cependant d’apparaître. Dans la famille des cathinones aux effets similaires aux amphétamines, 14 NPS ont été identifiés pour la première fois en France en 2022, dont quatre pour la première fois en Europe. Pour savoir quelle molécule se cache derrière un pic, “il y a le spectre de masse, que l’on compare à une bibliothèque”, résume Jessica Masson, responsable du domaine stupéfiants et médicaments de Massy. Quand la molécule n’est pas référencée, qu’elle n’a pas le statut de stupéfiant, charge aux laboratoires d’élucider sa structure pour qu’elle soit intégrée à la législation des stupéfiants. Environ “cinq à dix fois par an” une nouvelle molécule est identifiée, selon M. Devemy, et l’information est alors partagée à un réseau de laboratoires européens.Il cite en exemple des cas récents de nitazènes à la Réunion.- “Effets de mode” -Les nitazènes, nouvelle classe d’opioïdes de synthèse “avec une puissance pharmacologique élevée et classée comme stupéfiant en juillet 2024”, ont aussi été identifiés par le dispositif d’observation de la composition des produits psychoactifs illicites coordonné par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) en 2023, notamment dans le cadre de deux alertes sanitaires à Montpellier et à La Réunion. En 2023, ont également été identifiés des cathinones de synthèse, placées sous surveillance par l’Agence européenne des drogues (EUDA) du fait d’un risque élevé de complications neuropsychiatriques. “Les observations en milieu festif révèlent une diffusion continue” notamment de ces cathinones de synthèse “auprès de publics plus nombreux et plus diversifiés qu’auparavant”, relevait une note de l’OFDT en janvier. “Il y a des effets de mode”, conclut M. Devemy, “des molécules qui apparaissent, qui disparaissent un peu de la circulation”, à l’instar, depuis l’affaire Palmade, de la 3-MMC, drogue de synthèse censée booster le désir sexuel.

Le Défenseur des droits s’alarme de l’ampleur des discriminations dans son rapport annuel

Le Défenseur des droits, institution indépendante qui veille au respect des droits et libertés, s’alarme de l’augmentation des discriminations en France, notamment liées à l’origine, dans son rapport annuel rendu public mardi.Dans ce rapport, Claire Hédon a souhaité “alerter en particulier sur l’ampleur et l’augmentation des discriminations en France, confirmées par de nombreuses études”. Elle souligne néanmoins “la diminution paradoxale des réclamations” reçues en 2024 dans ce domaine, qui “met en lumière la difficulté des victimes à faire valoir leurs droits”.Selon le rapport, plusieurs études réalisées entre 2022 et 2024, portées par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA), le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) ou encore l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), ont mis en évidence une augmentation préoccupante des discriminations et actes haineux en France et en Europe.Pour le Défenseur des droits (DDD), l’origine arrive en tête des appels téléphoniques (demandes d’information, etc.) reçus sur sa plateforme 3928, avec une augmentation des appels de 49% entre 2022 et 2024. La part des réclamations (saisines du DDD) liées à l’origine constitue aussi le deuxième critère invoqué par les réclamants (15%) après le handicap (22%), est-il souligné, mentionnant également le pourcentage de réclamations portant sur le critère de la religion demeure faible (environ 3%) et stable depuis 2015.Mais l’institution relève “un pic inquiétant des appels au moment des élections législatives, pour dénoncer principalement des propos et comportements racistes, antisémites et islamophobes”, soit +53% entre mai et juin 2024. Le DDD avance “un contexte économique défavorable” pour expliquer cette augmentation des discriminations, mais aussi “un contexte de polarisation des opinions, nourri par certains discours politiques et médiatiques, et exacerbé par les réseaux sociaux et l’usage des algorithmes”.L’autorité administrative indépendante s’inquiète également du non-recours en matière de discrimination, corroboré par la baisse des réclamations reçues en 2024 (-15%).”Celui-ci peut s’expliquer (…) par le fait que les victimes pensaient que cela n’aurait rien changé (43%), ne savaient pas quoi faire (36%), craignaient des représailles (26%), n’avaient pas conscience à l’époque qu’il s’agissait d’une discrimination (25%) ou n’avaient pas de preuve (20%)”, précise le rapport.En 2024, le DDD a reçu plus de 225.000 sollicitations, 140.996 réclamations et demandes d’informations, 84.196 appels aux plateformes téléphoniques. Au total 53.437 médiations ont abouti à un règlement à l’amiable et 216 décisions ont été rendues.Le Défenseur des droits, héritier du médiateur de la République et mis en place en 2011, intervient dans cinq domaines: les usagers du service public, la protection des enfants, les discriminations, la déontologie des forces de sécurité et la protection des lanceurs d’alerte. Â