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A son procès, Depardieu conteste “peloter” des femmes et s’en prend au mouvement MeToo

Gérard Depardieu a contesté mardi lors de son procès à Paris pour agressions sexuelles “s’amuser à peloter” des femmes et s’en est pris au mouvement MeToo, susceptible de devenir selon lui “une terreur”.”Oui, je conteste les faits !”, s’est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. “Il y a des vices que je ne connais pas”, a poursuivi l’acteur de 76 ans, qui s’exprimait pour la première fois mardi, au deuxième jour de son procès.Après un rappel des faits prononcé par le président du tribunal, Gérard Depardieu s’est levé doucement pour rejoindre la barre et s’est assis sur un tabouret.”Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé.L’acteur a évoqué ses souvenirs du tournage du film “Les Volets verts” de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice ensemblière, l’acteur l’aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu’à ses seins.-“C’est quoi, graveleux?”-“C’est vendredi, il fait chaud, il fait moite (…) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main”, se souvient-il en évoquant Amélie.Après une discussion qu’il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement “pour ne pas glisser”, tellement il était énervé par son travail.Dans la salle, assise au premier rang à côté de l’autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd’hui, écoute attentivement celui qu’elle accuse.Interrogé sur les propos grossiers qu’il aurait tenus à l’encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s’emporte: “C’est quoi, graveleux ? C’est dire +chatte+ ? +Chatte+, mais ça m’arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!”.Appelée à la barre après lui, Amélie a donné une version complètement différente.Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu “gesticule”, “grogne”. “Il a toujours un commentaire sur les femmes, leur tenue. Ce n’est pas du tout le monsieur qu’on a là aujourd’hui”, poursuit-elle, qualifiant l’acteur de “fauve”.- “Terreur” -La décoratrice raconte avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France. Cheveux blonds mi-longs, Amélie raconte doucement la suite: “il referme alors les jambes, il m’attrape les hanches”, mime-t-elle à la barre. “Il m’avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe”, poursuit Amélie, se remémorant “son gros visage”, “ses yeux rouges, très excités” et les propos de Gérard Depardieu: “viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!”.Interrogée par le président sur les trois ans qui se sont écoulés entre les faits qu’elle dénonce et sa plainte en 2024, Amélie explique qu’elle ne savait pas caractériser une agression sexuelle.”Je n’avais pas envie de parler de ça, je me sentais humiliée. Je m’éclatais professionnellement et si je portais plainte, le film s’arrêtait” a-t-elle ajouté.Assis derrière elle, Gérard Depardieu, figure imposante dans son costume noir, dodeline de la tête mais n’a pas de réaction.A la barre, il s’en était pris au mouvement #Metoo qu’il juge responsable de son procès: “ce mouvement va devenir une terreur”, a t-il dénoncé. “Je dis à ces femmes qu’elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: +la gloire est le deuil éclatant du bonheur+”.Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l’encontre de l’acteur. Un juge d’instruction doit encore décider de l’issue du dossier. 

Pédocriminalité dans l’Eglise: près de 1.600 victimes ont saisi l’instance de réparation Inirr

Près de 1.600 victimes de pédocriminalité dans l’Église ont saisi l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) depuis 2022, avec de nouvelles demandes suscitées notamment par la médiatisation des affaires abbé Pierre et Bétharram.”Au 24 mars, 1.580 personnes se sont adressées à l’instance et 1.235 sont accompagnées”, a affirmé la présidente de l’Inirr Marie Derain de Vaucresson en présentant mardi à la presse le bilan de trois ans d’activité.A l’heure où l’enseignement catholique est secoué par l’affaire Bétharram, Mme Derain a évoqué “une reprise d’activité en février” 2025, où “l’instance a été sollicitée par 31 personnes, alors que nous étions à une moyenne de 10 personnes par mois”. “C’est évidemment une conséquence de la médiatisation des violences sexuelles dans l’Eglise en lien avec l’affaire de Bétharram et les révélations autour de l’abbé Pierre” survenues l’été dernier, a-t-elle ajouté.Cela a entraîné un “rajeunissement important” car “sur la cinquantaine de sollicitations, la moyenne d’âge est de 56 ans”, (contre 61 ans l’an dernier), ce qui signifie “des personnes victimes dans les années 70, 80 et 90”. L’instance avait déjà enregistré un “pic de demandes” en février 2024, au moment des premières révélations sur cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques. L’instance a également été sollicitée par deux personnes après les révélations sur l’abbé Pierre, dont un homme, a expliqué Mme Derain.Lors de la conférence de presse, Gilles Tillet, 53 ans, lui-même violé à l’âge de 10 ans par le père Bernard Preynat (condamné en 2020 à cinq ans de prison pour des agressions sexuelles sur mineurs), a salué cette libération de la parole à Bétharram. “Il faut voir le courage que ça demande, dans ces milieux”, a affirmé ce scénariste de 53 ans, “issu d’un milieu catholique, bourgeois, type Bétharram” avec “la sévérité qui va avec”, et qui s’est retrouvé 20 ans avec le RSA et 15 ans en analyse après ces violences.”Réaliser d’avoir été violé et travailler avec l’Inirr m’a permis de sortir du RSA, de m’installer avec mon copain… c’était concret”, a-t-il expliqué.Sur la seule année dernière, l’instance a reçu au total 168 saisines (pour 215 en 2023 et 1.136 en 2022). – Réponse de crise -L’Inirr, destinée aux victimes dans les diocèses, avait été créée par l’épiscopat français dans le sillage du rapport de la Ciase en 2021 sur la pédocriminalité dans l’Eglise, en parallèle de la CRR (Commission reconnaissance et réparation) destinée aux victimes dans les congrégations.Ce rapport estimait à 330.000 le nombre de mineurs victimes de violences pédophiles dans l’Eglise.La CRR, elle, a été saisie par 1.065 personnes au total et a émis 491 recommandations (au 25 février).Pour sa part, l’Inirr a rendu au total 765 décisions, dont 99% comportent une dimension financière, et “132 accordent le montant maximum” de 60.000 euros. L’an dernier, le montant moyen des réparations s’est élevé à 36.430 euros.Du côté du profil des victimes, 66% sont des hommes, et la moitié avaient entre 11 et 15 ans au moment des faits. 52% des violences ont duré “de un à cinq ans”. Par ailleurs l’an dernier, 213 démarches restauratives ont été initiées.Les dimensions financière et restaurative “n’ont pas la même fonction” et “ne produisent pas le même effet”, la seconde permettant “un ancrage dans le réel” de la victime, souligne l’Inirr.Le rapport rappelle que le mandat de Mme Derain a été prolongé jusqu’au 30 juin 2026. L’un des “enjeux cruciaux” de ce second mandat sera de pouvoir initier une démarche de reconnaissance “avec chaque personne qui en fera la demande”.”Aujourd’hui les demandes se tarissent, mais il en arrive toujours, et il en arrivera toujours”, note le rapport. Même si, conçue comme une “réponse de crise”, l’Inirr “devra nécessairement mettre fin à sa mission”. “On voit que ça bouge, mais qu’il reste encore des territoires à conquérir” pour aider les victimes, a estimé Mme Derain.

Un entrepreneur veut relancer la marque Tupperware dans cinq pays européens

Relancer mais aussi “dynamiser” la marque Tupperware dans cinq pays européens: c’est l’objectif annoncé mardi par l’entrepreneur français Cédric Meston, quelques mois après la faillite du groupe américain célèbre pour ses boîtes alimentaires en plastique.Après des années de difficultés financières, Tupperware, emblème de la vente à domicile, s’était déclaré en faillite en septembre 2024, fragilisé par la concurrence à bas prix et l’essor de la livraison de repas, victime également de la volonté des consommateurs de limiter leur consommation de plastique.Mais un mois plus tard, Tupperware avait annoncé un accord avec ses créanciers, avec l’engagement de leur vendre la propriété intellectuelle “nécessaire à la création et à la commercialisation de la marque Tupperware”, ainsi que la cession de certains actifs aux États-Unis et dans d’autres filiales étrangères, sans plus de précisions.Dans la foulée, la société Tupperware France, détenue à 99% par Tupperware Belgium, avait été placée en procédure de sauvegarde.Mardi lors d’une conférence de presse à Paris, l’entrepreneur Cédric Meston a annoncé avoir “racheté 100% de l’entreprise Tupperware France qui appartenait à une société belge”, la justice belge ayant donné son feu vert la semaine dernière.”On est propriétaire d’une société qui est en sauvegarde, on va présenter dans les prochaines semaines un plan de continuation de l’entreprise” Tupperware France au tribunal de commerce de Nanterre. “L’objectif est de sortir de la procédure de sauvegarde au mois de juin”, a détaillé Cédric Meston, qui a notamment cofondé le fabricant de substituts végétaux à la viande HappyVore.En parallèle, l’entrepreneur a indiqué être en train de “renégocier” avec la maison mère américaine les licences d’exploitation et de distribution des produits de la marque Tupperware en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne, qui avaient été “coupées” en janvier en raison des difficultés du groupe.”C’est une question d’heures, de jours” pour l’obtention de ce feu vert a-t-il affirmé, sans donner de détails chiffrés sur les sommes en jeu pour ces licences, ni concernant le rachat de Tupperware France.L’objectif de M. Meston – qui précise que le management actuel de Tupperware France sera “associé à hauteur de 50% du capital” – est d’atteindre “100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année” sur les cinq marchés.- 20.000 “conseillers culinaires” -Le chiffre d’affaires de ces cinq pays européens avait atteint 400 millions d’euros en 2021, mais avait ensuite chuté à “70 ou 80 millions d’euros à la fin de l’activité, il y a quelques mois”, a-t-il détaillé.Quelque 20.000 “conseillers culinaires” de la marque, qui constituent son célèbre réseau de vendeurs indépendants et organisent par exemple à domicile les célèbres “réunions Tupperware”, sont actuellement répertoriés en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne. Cédric Meston compte “racheter le plus possible de stock pour relancer l’activité le plus vite possible”, mais il souligne que son objectif est “beaucoup plus que juste relancer une marque: on va accélérer, aller beaucoup plus loin et dynamiser avec de nouveaux canaux de vente”, par exemple en “accélérant dans la grande distribution” mais aussi en élargissant la promotion de Tupperware avec “des influenceurs sur les réseaux sociaux”.”Jusqu’à aujourd’hui, la vente directe représentait au moins 80% du chiffre d’affaires”, a précisé Geoffroy Destexhe, directeur général commercial de Tupperware France. Mais “à terme, on va être à 50% du chiffre d’affaires avec notre force de vente, 25% sur le retail (en grande distribution par exemple) et 25% sur le e-commerce. Et au niveau des prix, Tupperware va rester premium”, a ajouté Cédric Meston.Au-delà de ses célèbres contenants en plastique, l’idée est aussi de mettre en avant d’autres produits, comme des boîtes refermables en inox ou en verre, mais aussi des ustensiles de cuisine, des grands gobelets-gourdes isothermes ou encore des mini-hachoirs mécaniques, a mis en avant le nouveau propriétaire de Tupperware France.

Australia to build new 2032 Olympic stadium and demolish Gabba

Australia will build a 63,000-seat stadium for the 2032 Olympics in Brisbane, officials said Tuesday as they confirmed the storied “Gabba” cricket ground would be demolished after the event.Queensland Premier David Crisafulli detailed a slew of Olympic upgrades that included the new Brisbane Stadium in the heart of the city and an aquatic centre that …

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Pollution industrielle à Fos: le sidérurgiste ArcelorMittal mis en examen

Déjà mis à mal par la crise de l’acier, qui l’a amené à suspendre d’importants projets en France, le sidérurgiste ArcelorMittal et deux de ses dirigeants ont été mis en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “faux et usage de faux” pour pollution industrielle dans la région de Fos-sur-mer (Bouches du Rhône).”ArcelorMittal Méditerranée et deux de ses dirigeants ont été mis en examen pour mise en danger d’autrui, faux et usage de faux et atteintes à l’environnement”, a précisé l’association Défense et protection du littoral du Golfe de Fos (ADPLGF) à l’origine d’une plainte collective en novembre 2018, dans un communiqué transmis mardi par son avocate.Interrogé par l’AFP, le procureur de la République de Marseille Nicolas Bessone, a confirmé ces mises en examen, révélées par Mediapart, assorties d’un contrôle judiciaire avec une caution de 250.000 euros et la constitution d’une garantie bancaire de 1,7 million d’euros.Installé dans l’immense zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos, ArcelorMittal Méditerranée était poursuivi par quelque 260 riverains, associations, syndicats, pour avoir exposé la population de la région à des rejets de polluants illégaux par son usine. Des accusations que le groupe “conteste fermement”.Pour l’ADPLGF, ces mises en examen, prononcées à l’issue de six ans d’instruction du Pôle santé publique du Tribunal judiciaire de Marseille, sont justifiées “par la récurrence des violations de la règlementation et par la gravité des conséquences sur la santé humaine et l’environnement”.”Il est notamment reproché à la société et à ses dirigeants d’avoir falsifié certaines données (chiffres) d’autosurveillance en matière d’émission de polluants dans l’air”, indique l’ADPGF qui “se félicite de ces mises en examen historiques”.- “Symphonie de couleurs” -“On ne s’attendait pas au début à ce que ce soit aussi énorme”, a déclaré à l’AFP le président de l’ADPLGF Daniel Moutet, qui documente depuis 2004 les fumées émises par le site d’ArcelorMittal de Fos avec des milliers de photos prises depuis le quai de déchargement où il travaillait. “Une symphonie de couleurs, avec des fumées noire, marron, jaune, orange, rouge…”, dit-il.”Arcelor a caché des informations, falsifié des documents. Au delà du CO2, leurs émissions contenaient du benzène, des particules fines, du plomb, du cadmium -tous classés cancérogènes et mutagènes-, mais aussi des agents toxiques comme des oxydes d’azote ou du dioxyde de soufre”, affirme-t-il.”On comprend pourquoi il y a  autant de cancers dans notre région, trois fois plus qu’ailleurs, c’est pas pour rien !”, ajoute M. Moutet.Dans un communiqué transmis à l’AFP, le groupe sidérurgique, qui dit “coopérer pleinement avec les autorités”, “conteste fermement les accusations”.ArcelorMittal “a investi depuis 2014 plus de 735 millions d’euros afin notamment de moderniser ses installations ou d’innover pour réduire des niveaux d’émissions dont les seuils normatifs sont toujours plus exigeants”, selon le communiqué. “Ces actions ont permis de réduire de 70% les émissions atmosphériques de ce site par rapport à 2002”, selon l’entreprise.Après avoir exploité pendant de nombreuses années deux hauts-fourneaux à Fos, Arcelor, qui avait repris en 2005 une emprise sidérurgique datant de 1974, avait arrêté l’un de ses hauts fourneaux en 2023, en invoquant la baisse de la consommation d’acier.- Investissements suspendus -Selon un document récent d’ArcelorMittal, le site, d’une capacité de production de plus de 4 millions de tonnes d’acier par an, “produit entre 2 et 3,5 mt/an selon les besoins du marché, et ses émissions directes de CO2 ont atteint en moyenne 5,6Mt/an sur les cinq dernières années”.ArcelorMittal Méditerranée, qui dit vouloir “réduire ses émissions de CO2 de 35% d’ici 2030 pour atteindre zéro émission directe ou liée à l’énergie d’ici 2050”, emploie environ 2.400 salariés et 1.100 sous-traitants à Fos-sur-Mer, dont il est le principal employeur.C’est l’une des deux usines du groupe en France, avec celle de Dunkerque (Nord) — le plus important site d’ArcelorMittal en Europe —, à compter des hauts-fourneaux.En septembre 2024, le groupe avait, dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, inauguré un four-poche électrique à Fos, permettant d’accroître l’utilisation d’acier recyclé et de réduire les émissions de CO2 de près de 10%.ArcelorMittal a depuis annoncé suspendre ses projets d’investissements colossaux dans la décarbonation en Europe, dans l’attente de mesures de soutien de l’UE.

Contrôle des Ehpad: des “sanctions graves” contre 55 établissements, annonce la ministre

Le plan de contrôles des Ehpad lancé après le scandale Orpea en 2022 a permis d’identifier 55 établissements qui ont écopé de “sanctions graves”, annonce la ministre Charlotte Parmentier-Lecocq dans une émission qui sera diffusée sur France 2 mardi soir. “C’est-à-dire qu’il a été décidé soit la fermeture immédiate de l’établissement soit la mise sous tutelle pour des faits graves de maltraitance, de dysfonctionnements importants” ou “des problèmes de prise en charge des soins”, précise la ministre de l’Autonomie dans le cadre du débat “Au coeur des Ehpad, de l’indifférence à l’action”, visionné par l’AFP.En janvier 2022, la publication du livre-enquête “Les Fossoyeurs” du journaliste Victor Castanet avait déclenché un scandale de grand ampleur en dévoilant des cas de malversations financières et de maltraitances de personnes âgées dans certains établissements du groupe Orpea (rebaptisé depuis Emeis). Face à l’émotion suscitée, le gouvernement d’alors avait annoncé que les 7.500 Ehpad de France seraient contrôlés d’ici deux ans et contraints à davantage de transparence quant à leurs prestations et leur utilisation des fonds publics.Fin décembre 2024, 96% de ces établissements avaient été contrôlés, rapporte Charlotte Parmentier-Lecocq sur France 2. Chargées des contrôles, les agences régionales de santé (ARS) “sont allées pour un tiers sur sites”, en “priorisant ceux pour lesquels il y avait des éléments de doute ou d’alerte”. En parallèle, elles ont contrôlé “sur papier, sur la base d’éléments que doivent fournir les Ehpad en termes de chiffres, en termes de +turn over+ (de personnel, ndlr), la présence de salariés, les arrêts maladies, les problématiques de soins, les événements graves, et qui ont pu parfois déboucher sur un contrôle”, a-t-elle ajouté. “Il faut remettre de la transparence dans le système, il faut retrouver la confiance”, a insisté la ministre. “Si on n’a pas cette transparence, on ne répond pas aux attentes des familles et des proches. Et au passage sont salis tous les établissements et les professionnels qui font bien leur travail, que ça démobilise et démotive alors que ce sont des métiers précieux dont on a besoin”, ajoute-t-elle.

Un entrepreneur rachète Tupperware France et veut relancer la marque en Europe

L’entrepreneur français Cédric Meston, qui a cofondé le fabricant de substituts végétaux à la viande HappyVore, a annoncé mardi avoir racheté Tupperware France et vouloir relancer la marque dans plusieurs pays européens.Après des années de difficultés financières, le groupe américain, fabricant des légendaires boîtes alimentaires en plastique et emblème de la vente à domicile, s’était déclaré en faillite en septembre 2024, fragilisé par la concurrence à bas prix et l’essor de la livraison de repas, et également victime de la volonté des consommateurs de limiter leur consommation de plastique.Mais un mois plus tard, Tupperware avait annoncé un accord avec ses créanciers, avec l’engagement de leur vendre la propriété intellectuelle “nécessaire à la création et à la commercialisation de la marque Tupperware”, ainsi que la cession de certains actifs aux États-Unis et dans d’autres filiales étrangères, sans plus de précisions.Dans la foulée, la société Tupperware France, détenue à 99% par Tupperware Belgium, avait été placée en procédure de sauvegarde.Mardi lors d’une conférence de presse à Paris, l’entrepreneur Cédric Meston a annoncé avoir “racheté 100% de l’entreprise Tupperware France qui appartenait à une société belge. On est propriétaire d’une société qui est en sauvegarde, on va présenter dans les prochaines semaines un plan de continuation de l’entreprise” au tribunal de commerce de Nanterre.”L’objectif est de sortir de la procédure de sauvegarde au mois de juin”, a-t-il précisé.En parallèle, M. Meston a indiqué être en train de “renégocier” avec la maison mère américaine les licences d’exploitation et de distribution des produits de la marque Tupperware en France, Italie, Espagne, Belgique et Pologne, qui avaient été “coupées” en janvier en raison des difficultés du groupe.”C’est une question d’heures, de jours” pour l’obtention de ce feu vert a-t-il affirmé, sans donner de détails chiffrés sur les sommes en jeu pour ces licences, ni concernant le rachat de Tupperware France.Dans ces cinq pays européens sont répertoriés 20.000 “conseillers culinaires” de Tupperware, constituant son célèbre réseau de vendeurs indépendants qui font par exemple à domicile des présentations des produits de la marque.L’objectif de M. Meston, qui précise que le management actuel de Tupperware France sera “associé à hauteur de 50% du capital”, est d’atteindre “100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année” sur les cinq marchés.

Disparition du petit Emile: presque 21 mois de mystère

Voici une chronologie de l’enquête depuis le 8 juillet 2023, jour de la disparition mystérieuse du petit Emile Soleil dans les Alpes-de-Haute-Provence jusqu’au placement en garde à vue mardi de ses grands-parents maternels et de deux de leurs enfants majeurs.- Disparition, premières recherches -Le 8 juillet 2023, à 17h15, Emile, alors âgé de deux ans et demi, est aperçu pour la dernière fois par deux voisins au Haut-Vernet, hameau de 25 habitants à 1.200 mètres d’altitude, sur les flancs du massif des Trois Évêchés (Alpes-de-Haute-Provence). Il venait d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Ses parents, des catholiques traditionalistes, habitent La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) et ne sont pas au hameau au moment de la disparition.La gendarmerie est alertée vers 18h00 et une enquête avec appel à témoins débute le lendemain. Des centaines d’anonymes se joignent à des battues les deux premiers jours. Enquêteurs et militaires poursuivent en vain l’inspection de 97 hectares de champs, bois et terrains escarpés.La trentaine de maisons du hameau, rattaché à la commune du Vernet, sont fouillées, les habitants interrogés.- Ouverture d’une information judiciaire -Le 18 juillet, le parquet de Digne ouvre une information judiciaire justifiée par “la complexité de l’affaire” et les investigations basculent au tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) où deux juges d’instruction sont saisis.Débute un minutieux travail d’analyse de données, soit 1.200 appels passés à la ligne téléphonique dédiée et une masse considérable d’informations concernant la téléphonie de toutes les personnes ayant “borné” vers le Haut-Vernet le jour de la disparition.Le 25, des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains, appuyées par des drones, sont déployées.- Enquête élargie à des motifs criminels -L’enquête judiciaire est élargie aux faits criminels “d’enlèvement” et “séquestration”, apprend-on le 21 août de source judiciaire.Cette décision, “purement technique”, “n’est pas liée à une évolution dans l’enquête” sur la disparition toujours inexpliquée du garçonnet, mais “ce cadre procédural offre plus de souplesse”, souligne alors le procureur-adjoint.- L’appel des parents -Dans leur première prise de parole, les parents de l’enfant déclarent fin août dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne n’avoir “rien à cacher” et déplorent des “témoignages malveillants dans la presse”. “On imagine forcément le pire, mais on ne peut s’empêcher d’espérer…”, dit le père.Dans le même hebdomadaire, à la veille du troisième anniversaire d’Emile le 24 novembre, ses parents diffusent un appel vibrant: “Comprenez notre détresse, dites-nous où est Emile”, implore la mère.- Reconstitution -Le 8 janvier 2024, le parquet indique que l’enquête “est toujours très active” et a pris “une autre forme, plus technique”.Les enquêteurs doivent “analyser l’ensemble des éléments recueillis”, notamment une masse de données numériques et de téléphonie.Le 28 mars, la famille d’Emile, des voisins et d’autres témoins visuels, soit 17 personnes, sont réunis par la justice au Haut-Vernet pour une reconstitution. – Découverte d'”ossements” -Fin mars 2024, une promeneuse découvre un crâne et des dents à environ 1,7 km du hameau où l’enfant avait disparu. Dans la foulée, des enquêteurs trouvent des vêtements et un petit bout d’os dans la même zone. “Les analyses d’identification génétique ont permis “de conclure qu’il s’agissait des ossements de l’enfant Emile Soleil”, affirme le procureur d’Aix-en-Provence, sans donner d’éléments sur la cause du décès de l’enfant.- Obsèques -Les obsèques du garçonnet sont célébrées le 8 février 2025 à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), en présence de toute la famille.”Le temps du silence doit laisser place à la vérité”, clament les grands-parents quelques heures après la cérémonie. – Premières gardes à vue -Le 25 mars, Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d’Emile, ainsi que deux de leurs enfants majeurs sont placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Une perquisition a lieu en parallèle dans leur domicile principal, un mas provençal, à La Bouilladisse.

Journalist killed, evacuation calls issued as Israel presses Gaza offensive

An Israeli air strike killed a journalist working with Al Jazeera on Monday and the military issued fresh calls to evacuate parts of Gaza’s north, as Israel pressed its renewed bombardment and ground operations in the Palestinian territory.Israel resumed intense air strikes across Gaza last Tuesday, followed by ground operations, after talks on extending a …

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Trump admin sent journalist classified US plan for Yemen strikes

Top Trump administration officials texted a group chat including a journalist plans for strikes on Yemen’s Huthi rebels, the White House said, an extraordinary security breach that shocked Washington’s political elite.US President Donald Trump announced the strikes on March 15, but The Atlantic magazine’s editor-in-chief Jeffrey Goldberg wrote on Monday that he had hours of …

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